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1.1 MiB
1.1 MiB
"Une catastrophe. Un incipit remarquable et une écriture agréable ne font pas tout. Trois problèmes au moins empêchent le roman d'être crédible et de susciter l'émotion. D'abord, le personnage de Paul n'a aucune épaisseur psychologique. Du moins, sa psychologie n'est pas réelle. Malgré l'explication de la lâcheté qu'il donne, comment comprendre qu'il ait tout accepté, même l'inhumain, vis-à-vis de sa première fille, pour une femme et une famille qu'il n'aime pas? Cela ne marche pas, on ne peut pas entrer en empathie avec le personnage - ce n'est peut-être pas le but recherché mais comment dès lors vouloir suivre le personnage? Ensuite, pour revenir sur la femme de Paul, Dubois nous refait le coup de la misogynie, de l'adultère, de l'indifférence. Cela devient systématique dans son oeuvre. Autant c'était drôle dans l'excellent Une Vie française, autant, ici, c'est gratuit - et redondant. D'ailleurs, tout ceci sent la complaisance, et c'est insupportable. Enfin, le coup de théâtre final n'apporte rien en terme dramaturgique: il est prévisible et dénué de réalisme. Bref, admirateur de son roman Une Vie française, malgré la sympathie que j'aie pour l'auteur toulousain, ce livre est vraiment raté.","-1" "Le début est un peu fou. Un événement fait tout basculer. Le héros doit se remettre en question et le lecteur aussi. Pour terminer avec une fin, pour moi, heureuse. J'ai vraiment aimé ce livre. Je me suis accrochée au début, mais j'ai dévoré la seconde moitié. Je ne suis pas toujours d'accord avec les propos de l'auteur par rapport à Dieu. C'est normal vu que chacun conçoit Dieu comme il veut. Bonne lecture et réflexion.","1" "Livre facile et vulgaire sous les dessous de la pub, écrit par un ancien du sérail qui tente de dynamiter le reproche de ""cracher dans la soupe"" en s'auto-accusant lui-même de le faire (une ficelle de rhétorique bien classique). Le problème est qu'il ne s'élève jamais au-delà de ce qu'il dénonce. Certes la pub n'est pas de l'art (n'en déplaise à nombre de publicitaires) mais le livre de Beigbeder non plus. À la limite, le film, produit dérivé, est plus réussi : on peut faire autre chose en le regardant.","-1" "J'avais acheté ce roman paru chez ""Minuit"" après avoir écouté une interview de l'auteure sur France Inter qui m'avait mise en appétit. Peut-être en attendais-je trop, en tout cas j'ai été très déçue.L'intrigue ne tient pas vraiment la route car tout est perpétuellement remis en cause et on finit par s'y perdre. Et puis surtout on se croirait de retour dans "" Le Nouveau Roman "" des années 50, j'ai retrouvé au début le même parti-pris d'écriture que dans "" La Modification"" de Michel Butor, roman que j'avais aimé, certes, mais il ne me parait pas très créatif de reprendre de vieilles recettes et ce qui était totalement novateur au siècle précédent ne l'est plus guère aujourd'hui.Il s'agit, je crois, d'un 1er roman, j'espère que Julia DECK trouvera un ton plus personnel et un style moins ""fabriqué"" si elle doit persévérer dans l'écriture romanesque.","-1" """C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar..."" Ce livre est tout bonnement magique et ce vieux roublard de Flaubert manie la langue française comme un véritable magicien. Pour bien apprécier cette langue employée par l'auteur, mettez-vous debout et déclamez à haute voix le texte, comme le faisait Flaubert lui-même du haut de son ""gueuloir"" pour savoir si cela ""passait bien"" : vous verrez le résultat immédiatement. On se sent immédiatement emporté par le souffle de la passion, et le vent chaud de l'Afrique du nord passe sur votre échine. Ce texte vaudra toujours mieux que la plus grande adaptation cinématographique qui pourrait en être faite. Bien entendu, le grand Gustave a forcé le trait de l'orientalisme puisque c'était à la mode, mais il a écrit une histoire d'amour incroyable qui vous laissera le cœur en capilotade. Ah ! que cela est beau ! Cela n'en mérite pas le format vulgaire du livre de poche !","1" "Rithy Panh a treize ans lorsque les Khmers rouges entrent dans Phnom Penh, en 1975. S'ensuivent de longues années d'exil vers les campagnes, de famine, de tortures, d'humiliations et de déshumanisation, pour lui et pour tant d'autres. 1,7 millions d'hommes, de femmes et d'enfants n'en verront jamais la fin, victimes de ce régime assassin. L'auteur lui-même y perdra toute sa famille. Trente-cinq ans après, Rithy Panh revient sur les traces de son enfance fracassée et décide d'interroger l'un de ses bourreaux : Douch. Il n'est jamais simple d'écrire sur les génocides. La tentation du sensationnalisme ou du sentimentalisme guette toujours les auteurs qui s'y frottent. Le cinéaste franco-cambodgien Rithy Panh, qui a co-écrit L'élimination avec le romancier Christophe Bataille, ne tombe dans aucun de ces deux écueils. Malheureusement, il en résulte une certaine distance, un récit finalement impersonnel. Si l'on comprend que l'auteur ait cherché à mettre de la distance entre lui et l'histoire, pour se protéger, on est finalement déçu que Christophe Bataille, l'intermédiaire en quelque sorte, ait échoué à transmettre ce je ne sais quoi qui touche le lecteur, le bouleverse et le laisse changé. L'histoire est terrible, le récit, nécessaire, le texte, assez brouillon. L'élimination a reçu le prix Essai France-Télévisions et le prix Joseph Kessel, ainsi que le prix Livre et droit de l'Homme. D'autres critiques sur:[...]","-1" "Le 12ème roman de Marc Lévy nous plonge cette fois dans le Londres des années 50. Alice, l'héroïne voit son existence bouleversée suite à sa rencontre avec une voyante dans une fête foraine. La prédiction raconte qu'elle va partir à la recherche de 6 personnes qui vont la conduire vers son destin, vers l'homme de sa vie... Pour la pousser dans cette aventure folle, son voisin de palier, Monsieur Daldry, un gentleman excentrique ""so british"", l'incite à croire la prédiction et l'accompagne dans son voyage qui deviendra aussi le vôtre... Mais quelles sont ses véritables motivations ? Une intrigue bien ficelée qu'on lit sans pouvoir poser le livre... Un nouvel Opus qui va sans doute finir en adaptation cinématographique. Du grand Marc Lévy ! Je recommande ++","1" "Voilà une nouvelle de Maupassant tout à fait déroutante et angoissante. Le Horla: phénomène paranormal ou manifestation de la folie du narrateur? Le mystère plane du début à la fin. La deuxième version du Horla est écrite sous la forme d'un journal qui nous plonge juqu'aux peurs les plus inconscientes de son personnage; une angoisse qu'il nous fait remarquablement partagée: le lecteur s'identifie vite en effet au personnage . Je conseille plutôt cette version car plus minutieuse et entraînante. Bonne lecture et bons frissons!","1" "merci monsieur Fournier...maman d'une enfant polyhandicapée, j'ai ri, pleuré...j'ai retrouvé dans vos lignes ma vie...et surtout l'humour de mon mari qui est comme vous, j'ai retouvé certains de ces mots, de ces "" pauvres blagues "" ....comme j'ai aimé ce livre .....MERCI.","1" "toujours aussi agréable à lire, comme tous les romans de F. Bourdin; vivement le tome 2 ; je suis une accro de F. Bourdin : j'ai lu tous ses romans et chaque fois, c'est un régal ; peut-être pas très ""intellectuel"" mais quel plaisir pour l'esprit : facile à lire mais bien écrit et un moment de détente assuré !","1" "Livre facile et vulgaire sous les dessous de la pub, écrit par un ancien du sérail qui tente de dynamiter le reproche de ""cracher dans la soupe"" en s'auto-accusant lui-même de le faire (une ficelle de rhétorique bien classique). Le problème est qu'il ne s'élève jamais au-delà de ce qu'il dénonce. Certes la pub n'est pas de l'art (n'en déplaise à nombre de publicitaires) mais le livre de Beigbeder non plus. À la limite, le film, produit dérivé, est plus réussi : on peut faire autre chose en le regardant.","-1" "J'ai fini par me laisser tenter par ce livre, sans grande conviction. J'avais trouvé ""et si c'etait vrai"" pas mal mais pas beaucoup plus avec une petite phylosophie gentillette, mais j'avais pas mal aimé ""Ou es tu"". Mes craintes sur ""7 jours pour une eternité"" se sont confirmés: un livre passable pour la plage: simple, rose, cliché (meme si plus ou moins assumé.. l'amour entre un diable et un ange c'est d'office pas serieux) gentil et drole. Les points d'exclamations a tout bout de champs sont vite gonflants (leur nombre est hallucinant). Tous les personnages sont cruellement pareils: que ce soit l'ange, le diable, la meilleure amie de l'ange, sa coloc ou meme dieu, ils ont tous le meme humour et la meme personnalité. L'auteur ne parvient pas a creer des personnages, on le devine dans la moindre phrase, dans la moindre reflexion, dans le moindre element de l'histoire.. une uniformité d'une platitude fascinante. Aucun travail, il s'est fait plaisir. Un livre leger donc, pas mechant, marrant si on arrive un peu a ignorer la marée de points d'exclamation et les clichés qui se multiplient au fur et a mesure pour atteindre des sommets Oo","-1" "Maupassant... Rien que le nom, et on se remémore les instants maudits de notre scolarité ! Notre bac de français... Finalement, on préfère oublier toute cette période littéraire car elle est trop liée à de mauvais souvenirs... Et pourtant, quoi de plus moderne qu'un roman ou qu'une nouvelle de Maupassant ?","1" "Famille, histoire d'amour... et une femme maitresse de son destin ... sans compter que Françoise Bourdin nous fait encore découvrir une belle région de France.","1" "J'ai cru un moment que j'allais aimer un livre de cet auteur mais en fait non. Le début du livre m'a plu, mais plus j'ai avancé de la fin du livre plus les nouveaux éléments de l'histoire m'ont fait décrocher de celle-ci. J'ai le sentiment que pour une fois il y avait de la matière et de bonnes idées. Malheureusement, Musso comble son histoire de divers évènements sans réel consistance. Du coup, le lecteur garde le sentiment de suivre un fil conducteur, en recevant au fil des pages quelques miettes d'explications souvent tirées par les cheveux. D'ailleurs peut-on croire qu'un homme pardonne à une femme d'avoir accidentellement tué sa fille en voiture. Et surtout d'avoir gardé le secret pendant de longues années. La réaction de Connor face à son drame me parait bien plus cohérente. Surtout qu'il semble que ce qui lui est arrivé trouve écho dans les diverses agressions que subissent les gens de nos jours. Pour moi un livre doit nous faire voyager, vibrer au rythme des évènements que rencontrent les protagonistes, mais dans mes lectures de Musso, je ne trouve malheureusement aucun plaisir. Je ne comprends pas l'engouement dont il fait l'objet.","-1" "J'ai bien aimé ce livre, et surtout l'héroine, qui est à la fois très forte mais aussi très effacée. Elle a un caractère qui lui permet de résister à toutes sortes d'épreuves (il faut dire que son enfance n'est pas très joyeuse), tout en étant très discrète et réservée. Ce constrate étonnant m'a beaucoup séduit. Ce roman un peu particulier commence à l'enfance de Jane Eyre et se poursuit jusqu'à un âge avancé de l'héroine, ce qui peut être déroutant pour certains. Personnellement, la première partie de l'histoire ne m'avait pas vraiment enthousiasmé, et j'attendais avec impatience qu'elle rencontre enfin M. Rochester. Une fois que ce fut fait, je me suis laissée happée par l'histoire jusqu'à la dernière page. L'écriture rappelle beaucoup celle de sa soeur Emilie, mais le ton y est moins rude, et l'intrigue plus douce. Ici, pas d'histoire d'amour passionée, mais une tendre complicité qui se développe lentement, patiemment entre le maître froid et l'insaisisable institutrice. Bref, un beau classique comme on les aime","1" "En effet ce livre est passionant. Quel adolescent n'a jamais reve de partir aux Etats Unis? Philippe Labro lui a realise ce reve.","1" "J'ai acheté ce roman avec gourmandise mais l'envie m'a vite passé. Le style est du niveau d'un lycéen de seconde (peu de vocabulaire, expressions stéréotypées) et l'intrigue digne d'un roman à l'eau de rose Arlequin. Le charme n'opère pas et tout sonne faux. Il m'a donc été impossible de m'impliquer dans la lecture. Je suis perpétuellement restée froide aux émotions des personnages. Je ne peux pas croire un instant que les jurés du Grand Prix de l'Académie ait lu ce roman. une belle imposture. Je conseillerais fortement à l'auteur de prendre lui-même quelques cours, tout comme son héros. C'est donc une grosse déception et aussi une grosse perte de confiance dans les Prix littéraires.","-1" "J'aime Katherine Pancol mais cette fois j'ai été déçue. Je ne reconnais pas son style. Le livre a l'air un peu bâclé.","-1" "Qui ne connait pas l'écriture de Romain Gary fait bien d'y entrer par ce livre d'une richesse, d'une poésie et d'une tendresse extraordinaires. Peu avant la seconde guerre mondiale, un jeune garçon est élevé par son grand-père un fabricant loufoque de cerfs-volants. Dans son village il rencontre une jeune et altière aristocrate étrangère dont il tombe instantanément amoureux. Cet amour va conditionner le reste de sa vie avant et à travers la guerre... Cette oeuvre n'a pas un mot de trop, pas une image de trop. Gary nous livre l'histoire au compte-goutte avec un art et une patience extrêmes. Avec poésie il nous parle d'une France enfermée sur elle-même qui se laisse empêtrer dans un conflit auquel elle ne comprend pas grand-chose. Une oeuvre magistrale!","1" "Dans un souci d'incompétence chronique qu'il soit stylistique ou de fond ce livre ne mérite que d'etre utilisé pour le feu de cheminé. En jouant sur une intrigue ridicule de simplicité, il flatte l'ego surdimensioné du vulgus pecus pour lui permettre de stigmatiser sa classe dirigeante ... Ne l'acheter pas ! Emprunté le au pire !","-1" "C'est le 3ème roman de Musso que je lis et j'aime toujours autant ! J'aime son style, la fluidité de ses textes, les thèmes abordés et surtout le fait qu'on se remet toujours un peu en question après avoir lu un de ses livres ! Dans ce livre, j'ai été très touchée par l'histoire de se père qui ne se remet de la disparition de sa fille. Etant moi même maman, ça m'a beaucoup émue... et j'ai plus ou moins compris/imaginé sa descente aux enfers. Au fur et à mesure de ma lecture je me suis posée beaucoup de questions sur certaines choses, la réaction de certaines personnes, les similitudes entres les histoires... et vers les derniers chapitres je me disais ""non, ça ne peut pas être ça...?!!!"" et au final si !!! Bref, je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler l'histoire, mais je recommanderai la lecture de ce livre sans problème !","1" "Autant "" Le ventre de Paris "" m'avait subjugué et converti à la Zolamania, autant cette bête humaine m'a paru vacharde et au final fort peu intéresante. Des longeurs comme des mètres linéaires de rails qui défilent au fil des pages sans étapes. Des invraisemblances. Je me demandais où on allait. A mon avis pas le meilleur pour commencer Zola.","-1" "Un livre passionnant qui nous ramène à la réalité des années noires! Très bien écrit. On a du mal à le refermer!","1" "L'argument d'Un roman français est un retour aux origines et au roman familial provoqué chez Beigbeder par une garde à vue pour avoir sniffé de la coke, une nuit, sur le capot d'une voiture. Hélas, l'enfance de l'auteur n'est guère palpitante et l'histoire de sa famille (grands bourgeois traditionalistes) racontée platement dans un style évoquant le journal intime d'un adolescent. La coqueluche des bobos donne toute sa dimension avec l'épisode de la garde à vue comparé à de «la torture» (sic) tandis que la cellule individuelle et le traitement «V.I.P.» dont il a bénéficiés se transforment en Guantanamo. On ne sait s'il s'agit de bêtise ou d'indécence, sans doute les deux. Frédéric Beigbeder n'a pas d'éditeur, mais des laudateurs, des courtisans et des clients. Le produit se vendra, récoltera peut-être même le Goncourt ou le Renaudot. C'est sa raison d'être. Cela fait belle lurette qu'il n'y a plus de rapport entre la vente d'un livre et le talent de son auteur.","-1" "Phrases à tiroirs, gonflées d'adjectifs superfétatoires, jusqu'à contradictoires, allongées de propositions relatives à n'en plus finir. Une phrase par paragraphe ! Evanescence des sentiments jusqu'à exagération pour, peut-être, faire pleurer dans les chaumières. On n'est pas plus avancé après l'avoir lu. S'il fallait le critiquer je dirais peu de consistance et manque de concision ! Mais alors quand j'ai appris qu'elle avait obtenu le Goncourt, je me suis assis !","-1" "C'est toujours un plaisir sans mélange que de se plonger dans un livre d'Eric-Emmanuel Schmitt. Une invitation sans cesse renouvelée à partager avec lui ses interrogations, ses réflexions, son humanisme, son humour, son désir d'approcher l'autre dans sa différence, sa volonté de comprendre, de s'enrichir en recherchant ce qui nous rapproche, plutôt que ce qui nous sépare. C'est bien évidemment encore et toujours une merveilleuse leçon de vie. A la fin de l'édition que j'ai entre les mains, Eric-Emmanuel Schmitt, répondant à une interview datée du 16 mars 2010, à une question concernant le rôle du romancier, déclare : ""... pour moi, le romancier passe un contrat avec le lecteur, il lui dit: je vais t'intéresser, te prendre par la main et t'emmener dans un voyage que tu en ferais pas sans moi ; tu aborderas des endroits nouveaux, inconnus, qui t'effraient peut-être, mais, aie confiance, je ne te lâcherai pas la main et peut-être me remercieras-tu à l'arrivée. Courageuse, délicate et ferme, telle doit être la poigne du conteur."" Mr Schmitt, comptez sur moi pour le prochain voyage, et mille fois merci pour tous ces fabuleux moments que vous me faites vivre, me faisant progresser pas à pas dans la compréhension de nos contemporains.","1" "Ce roman vous passionnera et vous fera sans doute passer quelques nuits blanches. Rbert Merle vous conte ici, avec beaucoup de talent (comme à chaque fois), l'histoire d'un homme, tout ce qu'il y a de plus normal en apparence, qui va gravir les échelons du régime nazi, sans jamais ce poser de questions sur ce qu'on lui demande de faire, un simple éxécutant, qui se retrouve directeur d'un camp de concentration. Il agit sans le moindre état d'âme, il obéit aux ordres... comme tant d'autres l'ont fait à la même époque et comme tant d'autres peut être le feront! Cà fait froid dans le dos.","1" "Il s'agit je crois d'un roman autobiographique de l'auteur, précisément quand elle avait 7 ans. Elle nous montre sa façon de voir les choses dans le contexte très particulier où elle a vécu. Non seulement c'est très intéressant mais en plus le ton employé dans le livre est vraiment super car l'auteur le raconte comme si elle avait 7 ans. On imagine parfaitement cette Chine communiste que nous décrit l'auteur. On éprouve un peu de nostalgie de notre enfance! Bien joué Amélie Nothomb!","1" "J'ai lu ce livre car la quatrième de couverture m'en a donné envie. Mais j'aurais dû en rester là! J'ai trouvé ce livre vide. La narration est d'une simplicité déconcertante. Bref, je me suis forcée à le finir, pour y trouver du plaisir à un moment, mais que nenni! Pas moyen de m'attacher aux personnages que j'ai trouvé insipides. Je vous suggère de passer votre chemin.","-1" "Le style est excellent,pour un premier coup c'est un coup de maitre! Félicité est comme Ulysse,elle part faire un grand voyage et quand elle revient à Ytaque-Paris elle décoche ses flèches sur les usurpateurs,Herzog,et les méchants collabos .Son arc est ce livre ,il venge l'amour interdit de sa mère avec Simon Nora ! la description de l'implacable évolution de la maladie de son grand frère Laurent qu'elle seule a prévu est poignante,et certaines scènes sont pleines de tendresse fraternelle. J'espère que l'auteur ,ses trois enfants et son ami connaitrons une vraie félicité dans les années à venir et qu'elle nous réservera un roman amusant,car elle est capable de beaucoup d'humour bonne chance Herbert Ensch","1" "Cédric Villani a reçu en 2010 la prestigieuse médaille Fields. Ce journal revient sur la période allant des premières intuitions autour du théorème qui lui vaudra la médaille, jusqu'à la réception du prix deux ans plus tard. Chaque chapitre se termine par un portrait de mathématicien ou une note historique. Il y relate les nombreux échanges avec son collaborateur Clément Mouhot, nous confie ses ambitions de carrière (la présidence du centre Henri Poincaré), et insiste sur les hasards qui font avancer la démonstration, les fausses pistes et les doutes, les rêveries solitaires. Rien de bien original. Les mathématiques sont présentées brutes, sans aucun effort de vulgarisation, comme pour impressionner en mettant en avant leur complexité ; on peut ainsi parcourir des extraits de démonstration et des énoncés de théorèmes aux termes inconnus du non initié, les abréviations anglaises et symboles mathématiques reproduits tels quels. Préférez 'La Symphonie des nombres premiers' de Marcus du Sautoy pour de la vulgarisation de haute volée et un passionnant survol de l'histoire des Mathématiques. Et si vous lisez l'anglais, 'My Brain is Open' la biographie du mathématicien vagabond Paul Erdos, par Bruce Schechter.","-1" "Tout y est vrai, tsunami, handicap, malades atteints du cancer, familles surendettées, peines et peurs. Ici, l'auteur se dévoile sans indulgence, factuellement, et au fur et à mesure des pages qui déroulent des vies aussi communes qu'extraordinaires. Les souffrances des autres peuvent vous rapprocher d'eux ou vous en éloigner. Ce n'est pas facile d'approcher la souffrance de l'autre avec de l'amour, et non avec de la peur. ""D'autres vies que la mienne"" est l'histoire dramatique, réelle et belle de ces anonymes qui ont fait passer l'aujourd'hui de l'auteur à hier. Il fallait aussi être capable d'accueillir ces événements. Ce qui est magnifique ici, c'est que face à la souffrance de l'autre, l'auteur et les acteurs des vies qu'il raconte, ne vont pas s'arrêter à leurs peurs, ils vont aller au-delà. Ils vont accepter cette réalité époustouflante de souffrances, et lui faire face en offrant de l'amour. Capables d'empathie (je me place au niveau de tes émotions, mais je ne les vis pas à ta place) et de vécu de la réalité (ses pénibles et durables secondes), ils peuvent éprouver de la compassion. Et c'est alors qu'ils deviennent capables - à leur mesure - de ""rendre service"", d'aider, d'être auprès de ... Aimer, c'est aussi prendre le risque de perdre. Et pour la première fois de sa vie, l'auteur découvre qu'un être cher peut vous être ravi par une vague d'eau, par des irradiations, par la maladie, par ...., par ...., par tant d'événements si éloignés de la lassitude d'une relation. Une fois le drame annoncé et/ou vécu, la vie submergée et ravagée, la résilience doit se mettre en route. L'importance donnée à l'individu depuis des décennies dans nos cultures occidentales a rendu possible l'observation des réactions des hommes face aux drames de la vie. Ici encore, ""D'autres vies que la mienne"" déroule sans discours les trois conditions nécessaires à la résilience : 1- Le choc est-il externe ou proche ? On constate que la fatalité à l'événement dit ""naturel"" est plus facilement ""acceptée"" que celle de l'événement non ""naturel"". 2- L'histoire personnelle de la personne : le niveau de fracture personnelle, car chaque choc est comme une onde sismique, est comme la goutte qui va faire déborder le vase. Ce n'est parfois que la même goutte, mais ce sera celle qui fera déborder le vase. Et c'est parfois l'onde sismique majeure aux conséquences plus grandes selon chaque fossé individuel. 3- L'accompagnement lors du trauma : s'en sortent mieux ceux qui participent Tous les jours, nous rencontrons des hommes, des femmes, des enfants, véritables héros de leurs vies, et nous ne le savons pas. Un acte d'héroïsme ne se mesure ni à sa notoriété ni à la grandeur de ses actions. Soyons le Colibri de notre vie. Oui, je vous raconte son histoire, comme on me l'a racontée, et faites-la passer : Cela se passe dans une forêt dévastée par les flammes, et un colibri vole jusqu'au point d'eau le plus proche, remplit son bec, revient dans la forêt et déverse l'eau de son bec sur les flammes. Il vole, remplit, revient et déverse. Il vole, remplit, revient et déverse. Un condor, posté immobile sur une branche, le regarde et l'interrompt en l'apostrophant moqueur : ""Que fais-tu petit Colibri ?"" ""Je fais ma part."", répond le Colibri, déjà reparti remplir puis déverser ... http://connivencelitteraire.typepad.fr","1" "Belle synthèse clôturant ""la Recherche"" par une grande réception chez Madame Verdurin qui vient d'épouser le Prince de Guermantes. Magnifique description des personnages, adoucis (les snobs le sont moins par exemple) ou aigris par l'âge et parfois la maladie. Les notes explicatives de la fin du livre sont très intéressantes. Des personnages ayant inspirés Proust sont décrits dans ""Le dernier des Camondo"" de Pierre Assouline.","1" "Marc Lévy fait un premier tome dont la principale fonction est de faire acheter lle deuxième. Comme un soufflé que l'on essaie de faire monter ( car on s'ennuie souvent), la fin déçoit, soufflé mal cuit qui retombe piteusement dans les dernières pages. Mais il y a pire . Construire une intrigue qui met en scène des scientifiques suppose que l'auteur, Marc Lévy dans ce cas, se soit un minimum documenté sur les sujets qu'il aborde. Le dénouement en particulier repose sur deux énormités scientifiques que tout lycéen pourrait identifier. Monsieur Levy, le chromosome X n'identifie pas une femme, c'est la double présence de ce chromosome donc XX!. Trouver un X ne permet pas d'identifier le sexe.... Trouver un Y permettrait d'identifier un homme, et encore... Il existe des femmes avec un Y. Mais cela n'est pas tout . La tectonique des plaques est entrée dans la communauté scientifique il y a plus de 50 ans, et elle est enseignée au collège et au lycée. Ceci pour dire qu'il y a 500 millions d'années, le monde était très différent de ce que nous voyons aujourd'hui, l'Afrique en tant que continent n'existait pas ! Alors la position Gps de l'homme zéro enregistrée il y a 500 millions d'années et retrouvée aujourd'hui à 20 m près est une bêtise pour ne pas dire une énormité ! Que l'auteur s'enrichisse avec ses livres, pourquoi pas... Mais à condition de respecter les lecteurs. Dans ce double volume, le premier jour + la première nuit, Marc Levy se moque de nous....","-1" "Je n'ai pas été assez vigilante avant d'acheter ce volume. Il s'agit d'une SÉLECTION de lettres et non du texte intégral. Je me permets de faire ce commentaire car j'ai trouvé que ce n'était pas assez clairement indiqué dans l'entête du produit (que je vais devoir racheter). Sinon, 5 étoiles bien sûr pour les Lettres Persanes elles-mêmes.","-1" "Tous les bougnats sont redevables à Pascal : la mise au point d'une machine à calculer viable , (première calculatrice vraiment automatique) celle qui n'est jamais loin du tiroir-caisse . Bougnat par son goût d'entreprendre : les carrosses à cinq sols , l'achat d'une boutique à la Halle au blé , dessèchement des marais du Poitou . Bougnat par sa mauvaise foi . Bougnat par l'application de son sens du calcul, de la rentabilité , à ses croyances , le fameux pari . Ce côté Laval , beau parleur et maquignonnage a tous les étages il fait parti de cette race d'auverbougnats qui a les pieds sur terre et la tête dans les étoiles . Et puis il y a ce qui le fait encore entrer en résonance avec le contemporain , ce sentiment baroque , l'apparition des lézardes celles de l'édifice religieux , celles de l'homme ( vingt à trente pensées sur les 813 de cette édition , plus les qqs pépites ce qui rend la lecture très fastidieuse a moins d'être en religion )","-1" "OSER présenter Jules Verne à travers 4 (oui, quatre !) romans alors que son œuvre en compte plus de soixante, en plus dans 2 volumes alors que le papier bible se prête si bien aux intégrales, c'est un véritable anti-hommage que nous rend la très mercantile édition de la Pléiade en cette triste année 2012 envers un tel patrimoine mondial de la littérature, 2è romancier le plus traduit dans le monde. La Pléiade considère de plus en plus ses lecteurs comme de lucratifs pigeons qui se satisferaient d'un minuscule échantillon de romans pour 90 euros sous couvert de la seule reliure cuir ?? En tout cas, moi je ne mords plus.","-1" ".... on trouve toujours quelque chose, du moment qu'on possède les cartes qu'il faut(presse entre autres). Ce livre au titre alléchant est écrit par un spécialiste de rien, qui ne raconte rien, et qui visiblement a terriblement envie de se dédouaner de son passé idéalisé (""on était rouge chez nous dans notre banlieue parisienne bien cossue"")... Supporter le Dynamo Kiev pendant l'épopée des verts, alors que l'hexagone était green... faut le faire, chapeau ! Quel courage, supporter les stars nanties du Dynamo, et de la nomeclatura soviétique, contre les chaudronniers ....Ce spécialiste sportif oublie aussi qu'à cette époque le ballon d'or Oleg Blokhine était chargé de ""surveiller"" TOUS ses co-équipiers, et pas seulement du point de vue vestimentaire ; c'était le ""kapo"" de service prêt à renvoyer dans la douce Ukraine le premier joueur qui aurait eu des vélléités de changement d'air. Il faudra aussi lui rappeler à ce brave garçon les autres championnats de foot de la belle union soviétique, ou de Roumanie, avec la corruption affichée, le trucage des matchs (bien le bonjour à Hadji, et Ceauscecu, et au Spartak de Moscou)... Tout çà, visiblement ... pas connaître. Quant au match supposé être raconté, avec tous les clichés habituels ????? pas une trace, et rien dans cette méllasse inodore, incolore et qui se veut propre sur elle. Intérêt voisin du néant. Mais quel bonheur de se souvenir de cet excès d'égo de la star ukrainienne, qui avait au moins deux partenaires démarqués, et qui a voulu tuer le match à lui seul. Récupération Lopez... la suite..., et rocheteau qui rentre avec la cuisse bandée.... J'en chiale encore. C'est ""collectif"" le foot mon garçon.... çà au moins c'est un terme qui devrait te plaire. 6 millions de morts en Ukraine... vas-y Joseph, c'était ton grenier à blé comme tu disais ! Juste un mot pour le premier commentaire ... faut lire le livre avant de le commenter : y a pas de match !!","-1" "L'histoire commence sur la place pubique de Belleville, quand une fee transforme subitement ""la tete d'un mec en fleur""; une fleur, deux fleurs, trois fleurs..les meutres se multiplient et le commissaire Cercaire ne voit pas le bout de cette enquete. Le coupable ideal serait bien ce bon vieux Malaussene, grand frere des petits vieux, bouc emissaire de profession et pere de famille par defaut... La realite en est toute autre, tellement plus drole et plus inattendue. Dans ce 2eme tome de la saga des Malaussene, Daniel Pennac s'attarde ici sur un tendre personnage, plonge au coeur d'une intrigue des plus particulieres.","1" "Franchement déçu. Je suis pourtant un fan de la première heure. J'ai lu le cycle des fourmis au moins 5 ou 6 fois celui des thanatonautes et celui des dieux aussi. J'adore l'ESRA. Je les ai toujours lu en une nuit. Et là, j'ai mis 3 ou 4 jours. Et j'ai l'impression de l'avoir déjà lu, il n'y a plus d'idées nouvelles (hormis l'idée du voyage). J'ai l'impression d'avoir lu quelque chose de baclé. Mais enfin BW, que s'est il passé? Je m'attendais à beaucoup plus de surprises... Pour ceux qui ne connaissent pas Werber, allez y, le style y est toujours, les idées vous paraitront nouvelles. Mais je vous conseillerais plutot les thanatonautes... puis l'empire des anges.","-1" "Emporté par son succès, Levy commence à nous prendre pour des idiotes. Aucun doute, il s'adresse aux femmes. Elle a plus de trente ans, elle est célibataire et pense, malgré elle, toujours à celui qu'elle a aimé il y a bien longtemps. Par ailleurs, son père et elle ne se parle plus et ce serait tellement dommage que celui-ci vienne à mourir avant qu'ils prennent le temps de se découvrir l'un l'autre... Les ficelles sont de grosses lianes mais si elles sont bien tressées, elles peuvent nous emmener loin. Hé bien, non, le cuisinier nous a cru plus gourmandes que gourmets. Ici, le plat bien qu'appétissant fait de l'esbrouffe. Un joli nom pour une vulgaire cuisine sous-vide. Sauf qu'amatrice de bons sentiments, ça ne prend pas. C'est du vite-fait ; une minute au micro-onde, pas assez pour me réchauffer. Beurk. A refaire.","-1" "Le cas Sneijder raconte l'histoire pathétique d'un personnage veule, sans envergure, dominé par son entourage, baignant quotidiennement dans un climat délétère et dont on attend continuellement un sursaut, une prise de conscience. Les premières pages étaient pourtant intéressantes mais le récit s'enlise jusqu'à s'embourber complètement à la fin. Au lieu d'être ému alors, on ne peut s'empêcher de penser: ""c'est bien fait pour lui"". Il est peut-être là le message que voulait faire passer l'auteur: on récolte ce qu'on sème (où ce qu'on n'a pas pris la peine de semer). Quoi qu'il en soit, je n'ai pas été touchée par Paul Sneijder, son vocabulaire précieux, son obsession des ascenseurs, sa vie misérable.","-1" "Dans ce livre, les toxicos sont des personnes âgées, un policier est abattu en pleine rue par une vieille dame, une infirmière est dealer, etc. etc. etc. Rebondissements incessants; il n'y a pas de méchants et de gentils, juste des hommes et des femmes, avec leurs faiblesses...","1" "Pour résumé ce livre , je le mettrais dans la catégorie des classiques, une nouvelle fantastique souvent étudiée en classe de 4ème. Il ne fait aucun doute que Prosper Merimée est un auteur de talent, ses textes sont très bien écrit, mais le roman commence à vieillir, les dialogues sont un peu pesants, le manque d'action est flagrant, en revanche les descriptions sont superbes, rien à dire à ce propos, on reconnait bien là le talent de Merimée. Je dois dire que j'ai été déçu par le narrateur de l'histoire (qui ressemble fortement à l'auteur lui-même), il n'est pas assez présent, il ne fait qu'assister à l'histoire, il assiste à tout cela sans donner beaucoup son avis, ne réagit pas assez, il est un spectateur. Je trouve que le dénouement nous laisse aussi sur notre faim, on aimerait en savoir plus, le mystère n'est pas résolu, les doutes sont encore là... Mais il faut aussi prendre en compte le fait que ce roman a été écrit il y a un certain temps, ce qu'on remarque facilement dans la manière dont le livre est rédigé. L'auteur l'a écrite en 1835 ( elle n'a été publié qu'en 1837), et pour son époque je trouve que l'oeuvre est magnifique, elle est encore étudiée de nos jours, et compréhensive pour tous, il faut comme même avoir plus de 12 ans pour en saisir les détails. Elle reste un classique de la littérature française. Ce roman, ou plutôt devrais-je dire cette nouvelle se montre tout de même à la hauteur de Prosper Mérimée, notamment connu pour ses romans, Colomba et Carmen étant ses deux principaux livres qui reste dans nos mémoires. La Venus d'Ille est, et restera surement, une de ses plus grands oeuvres, digne de lui. Je vous recommande de faire un détour pour la lire, c'est rapide à lire, et on peut s'enfuir pour quelques instants dans ce mystère qui vous laissera emplie de doutes ... Un classique a lire, bien que parfois on puisse ressentir une absence d'envie de continuer. Une nouvelle fantastique qu'il faut comprendre.","1" "le premier livre était déjà révélateur ...mais ce second roman est un hymne à l'amour ! comment ne pas être sensible à la perte d'un enfant??et comment ne pas en mourir ?? quand bien même , il s'agit d'un roman ..chacun peut s'y retrouver... merci pour ce superbe livre !!","1" "Les dix dernières années de Ravel expédiées en 120 pages d'un style lourd et agaçant. Exemples parmi d'autres: en p. 60 ""...et ensuite, abrégeons, il retourne a New York..."", en p. 69 ""Ou pas. Bref."" Ce livre est a la fois vide et saturé de détails inutiles sur les habits portés par Ravel, les caractéristiques techniques du train et du paquebot pris par Ravel et sa difficulté à trouver le sommeil. Je déconseille vivement.","-1" "Texte sans grand intérêt. Je croyais apprendre des choses sur Duchamp mais ce livre est un tel embrouillaminis que j'ai laissé tomber avant la fin.","-1" "Tout le monde sait que ce livre est construit sous forme de courts chapitres racontant, minute par minute, de 8h30 à 10h29 (heure de l'effondrement de la tour nord du WTC), le calvaire d'un père avec ses deux fils qui ont choisi ce 11 septembre 2001 pour aller prendre leur petit déjeuner dans le restaurant ""Windows on the world"" au sommet du World Trade Center.","-1" "Texte sans grand intérêt. Je croyais apprendre des choses sur Duchamp mais ce livre est un tel embrouillaminis que j'ai laissé tomber avant la fin.","-1" "J'ai lu dans une interview qu'Amélie Nothomb écrivait 4 livres par ans et en choisissait un en fin d'année pour son éditeur. Il serait peut être temps de laisser choisir l'éditeur et de se concentrer sur un seul livre ! Je suis persuadée que si quelqu'un d'autre que Mme Nothomb avait proposé ce livre à un éditeur, il aurait été bien vite refusé. Ce Barbe Bleue là est un livre long et bavard qui n'apporte rien d’intéressant au final. Durant toutes ces pages l’héroïne se saoule au champ de luxe en critiquant un peu tout le monde. Il donne l'impression d'une histoire au rabais étirée jusqu'à plus soif pour les besoins de l'auteur. Bref, vite lu vite oublié. Ca me tue juste d'avoir dépensé 16€ pour ça.","-1" "Je n'ai pas d'avis car le livre ""le malade imaginaire"" était pour le collège de ma fille.Je pense qu'elle en est satisfaite car c'est celui la qu'on lui avait demandé d'acheter.","1" "Franchement, que c'est léger, superficiel. C'était un essai de lecture pour savoir, comme pour un Levy ou un Musso. Pas pour moi, je le sais dorénavant.","-1" "J'étais dans ma librairie favorite, les bras chargés de bouquins et ""La délicatesse"" était disposé sur le comptoir afin d'être bien mis en valeur. Alléchée par le titre et l'étiquette qui annonçait ""Le livre aux 10 prix littéraires"", je l'ai pris. Mais franchement, j'aimerais vraiment connaitre les prix en question. Ok ce livre se lit plutot pas trop mal, mais honnetement, il n'y a pas du tout de quoi crier au génie. Une histoire plutot assez prévisible, aucun rebondissement notable, c'est franchement assez plat. En fait j'ai même passé mon temps de lecture à me demander quand cette histoire allait rebondir justement. Arrivée à 10 pages de la fin, je me dis ""Allez, c'est là qu'il va se passer un truc dingue! LE truc qui fait que ce livre vaut 10 prix littéraires."" 10 pages plus tard, j'arrive au bout dans la déception la plus totale. Le livre se finit comme il a commencé, de manière extrèmement prévisible. Style agréable à lire, mais bon... pour les prix, il va falloir qu'on m'explique...","-1" "Ce recueil de trois nouvelles de jeunesse d'Albert Camus s'adresse à ceux qui souhaite parfaire leur connaissance de l'auteur de ""L'étranger"" et du ""Mythe de Sisyphe"". Ainsi qu'à tous les autres, sans exclusive...","1" "Ce livre est un petit régal, pleins de petites nouvelles très inspirées dont les chutes sont... fracassantes et vertigineuses! Un bon moment passée avec ce livre.","1" "Comme d'habitude pas de surprise avec ce livre : il est réussi !!! Je souhaite à tous ceux qui le liront autant de plaisir que moi !","1" "On nous a assez fait souffrir avec les Classiques en classe, avec leurs explications tordues et l'infinie lenteur des récits... Balzac, Flaubert, Hugo, Maupassant... Bref, tout de quoi dégouter le jeune lecteur, déjà peu enclin à la lecture. Puis, avec l'âge, on se plonge dans la littérature contemporaine - si tant est que nous n'ayions définitivement préféré la télé aux livres. Et là, même si les histoires fictives d'aujourd'hui s'avèrent passionnantes, on se rend compte qu'elles pêchent là où les classiques brillent : le style. User les mots justes, construire les phrases musicales, travailler une syntaxe dans le souci d'atteindre une certaine perfection littéraire... C'est à partir du moment où l'on recherche plus qu'une fiction qu'on retourne puiser les richesses du passé.","1" "Quand je l'ai lu, je n'ai pas aimé et je ne suis pas prêt de le relire étant donné tous les bons écrivains qu'il me reste à lire. Les gens ""littéraires"" aiment à dire qu'ils ont aimé mais franchement ce livre est l'un des plus ennuyeux que j'ai jamais lu.","-1" "Laurent, généticien quadra, vient de perdre son boulot dans un laboratoire... Pour le cacher à sa fiancée (qui a 20 ans de moins que lui) et grâce à un concours de circonstances, il va mettre un premier pied dans le banditisme... Mais il va mettre le doigt dans un engrenage qui va très vite le dépasser.... Ce roman mélange subtilement une grande dose d'humour et une intrigue policière simple mais efficace... La galerie de personnages est très réussie, l'histoire est bien ficelée... et les situations cocasses s'enchaînent, certaines dignes des meilleurs vaudevilles. Au menu donc, un petit suspens, beaucoup de sourires et mêmes quelques francs rires.. Bref, c'est drôle, c'est prenant et c'est une vraie réussite.","1" "Je recommande la lecture du deuxième sexe à toutes les jeunes filles, filles, femmes... Le contenu, même écrit il y a quelques dizaines d'années est toujours d'actualité. Parce que ce livre parle de la femme, de sa psychologie, des moeurs édifiés depuis plus de 1000 ans. Même si les choses tendent à changer aujourd'hui, les effets sont encore frileux. La psychologie de la femme, liée à sa condition biologique est trés bien étudiée. Un précieux outils qui aident les femmes à devenir qui elles sont vraiment en tant qu'être (""connais toi toi-même""), et non ce que communément dans notre société on attend d'elle, c'est à dire un ""idéal féminin""...","1" "Grosse déception à la lecture d'un ouvrage essentiellement descriptif. Et lorsque l'auteur entame l'introspection et l'analyse, on reste dans le convenu. Qu'a à dire A. Gide sur la justice et sur le crime ? Pas grand chose, m'a-t-il semblé.","-1" "« On s'en veut parfois de sortir de son bain » Petit bonhomme en bulle de savon. Petit bonhomme mélancolique. Petit bonhomme un peu dandy Petit bonhomme capricieux. Petit bonhomme voyage Luxe et transatlantiques. Petit bonhomme odieux, parfois' Petit bonhomme, petit bonhomme' Un portrait de Maurice Ravel, plein d'humour et de poésie. Ravel selon Échenoz : vrai, vraisemblable, semblable vrai. Peu importe ! Fredonnez pour mémoire le célèbre Boléro'","1" "C'est le 1er tome d'une série de13. Je recommande tout particuliérement les 6 premiers qui sont, à mon avis, les meilleurs. On s'attache facilement aux personnages principaux qui font découvrir ou re découvrir les grandes lignes de l'histoire de France. J'ai été déçu par les suivant que j'ai trouvé moins vivants, probablement par le manque de profondeur du nouveau ""héros"".","1" "Lolita est un livre dérangeant, oppressant, magnifique. Un narrateur dont on ne sait jamais s'il aime l'objet de son désir et dont nous, lecteur, sommes l'objet constant de la séduction, une séduction qui passe par les mots, par l'esthétisation de situations pourtant abjectes (pédophilie, viol...). On se surprend à éprouver de la sympathie pour cet ""immonde Humbert Humbert"" (le mot est de Nabokov dans son interview à Apostrophes en 1976). Les thèmes du livre sont cachés, mais omniprésents, au-delà de l'évidence de l'innocence menacée: l'éternité contre l'éphémère, l'amour contre le désir, l'imagination contre la réalité, l'art contre les étouffantes conventions...Ce livre est bien cette ""montagne d'imagination"" au sommet de laquelle l'auteur attend le lecteur actif pour une rencontre inoubliable. C'est aussi un passionnant jeu de piste où Nabokov multiplie les références littéraires, les clins d'oeil et invite véritablement le lecteur à rester aux aguets à chaque ligne (qui,par exemple va prêter attention à la première et fugace apparition physique de l'infernal double de Humbert, l'inquiétant Quilty?). Un des livres les plus importants de la littérature du XXème siècle.","1" "Dernier ouvrage de Delphine De Vigan qui vient de rejoindre les autres dans ma bibliothèque. Roman vibrant, prenant, émouvant, tout au long du récit on découvre les secrets familiaux, leurs incidences sur les générations qui suivent, les fêlures laissées si bien décrites par l'auteure et perceptibles par le lecteur. On y voit et sent la douleur de vivre auprès d'un être cher malade et combien il est difficile à la fois de le protéger et de se protéger pour cheminer vers sa propre vie d'adulte; entamer doucement le chemin de la résilience Ce roman, trop vite lu à mon goût, m'a laissé beaucoup d'émotions bien après avoir tourné la dernière page. A mon sens, le meilleur que j'ai lu après No et Moi...","1" "Petit retour au siècle dernier où le mode de vie était bien différent et peut être pas plus mal..... A lire","1" "Le chef-d'œuvre de Bernanos est avant tout un roman profondément humain car authentiquement chrétien. Le regard porté par l'écrivain nous fait comprendre avec l'esprit et le cœur le parcours de ce jeune prêtre en chemin vers le plus grand dépouillement et le plus grand abandon que lui imposent sa solitude et sa maladie. Cette déréliction lente et inéluctable est mystérieusement transfigurée en voie de salut, sur laquelle le petit curé entraîne presque malgré lui ses paroissiens les plus farouchement éloignés de Dieu. Et la langue splendide de Bernanos traduit à la perfection cet imperceptible rayon de lumière au milieu des ténèbres les plus épaisses. Cette sublimation de la langue française exprime à merveille l'invisible rédemption que Dieu opère au plus intime du jeune prêtre. En véritable prophète, Bernanos répond à l'avance au « L'enfer c'est les autres » de Sartre, en faisant dire au curé : « L'enfer c'est de ne plus aimer. » Voici les dernières lignes que Bernanos fait écrire au petit curé mourant : « Il est plus facile que l'on croit de se haïr. La grâce est de s'oublier. Mais si tout orgueil était mort en nous, la grâce des grâces serait de s'aimer humblement soi-même comme n'importe lequel des membres souffrants de Jésus-Christ. »","1" "Il est possible que je n'accroche pas au thème, ou que je sois passé à côté, mais Barjavel est, dans ce livre, prévisible. Un roman de science-fiction sans véritable suspens avec moult tours et détours pour déboucher sur un final bâclé, sans imagination. Et pourtant formidablement bien écrit.","-1" "Recit très interessant, Reflection sur les injustices de notre monde et l'obsession de l'argent et le pouvoir par les êtres humains","1" "Terre des hommes est une œuvre d'Antoine de Saint-Exupéry parue en février 1939 en France, où il reçoit le grand prix du roman de l'Académie française, et, par un language simple et refléchi, cet auteur admirable nous transmet une direction de vie et une vision de l'homme inoubliable. Ce n'est pas par l'aventure de ses récits ou ceux de ses amis que ce livre fait sens mais par la profonde humanité qu'il révèle.","1" "La numérisation est faite avec des interlignes beaucoup trop grandes qui rendent la lecture peu agréable. C'est dommage qu'un peu plus de soin n'y ai pas été apporté.","-1" "D'ailleurs, est-ce bien la réalité ? Un livre qui décrit et dépeint, et qui se lit comme on raconte une histoire.","1" "Ce que j'aime dans la poésie de Victor Hugo, c'est qu'elle est incroyablement vivante. Deux siècles nous séparent de ce géant des Lettres, et pourtant, son éloquence est restée vivace. Si grande que soit l'estime que je porte à Boileau, Lamartine ou Leconte de Lisle, et si admirables que soient toujours leurs vers, ces derniers ont aujourd'hui, pour nous, quelque chose de guindé. Hugo, lui, nous est demeuré proche. Il parle notre langue et sa sensibilité est la nôtre. Parmi son oeuvre immense, j'avouerai une prédilection pour ces « Contemplations ». Recueil de 11000 vers composés entre les années 1830 et 1850, il se divise en six livres qui couvrent six thèmes différents: la jeunesse, les amours, l'injustice sociale, le deuil, la méditation philosophique, et la réflexion métaphysique. Ce qui fait la grandeur de cette oeuvre, c'est qu'elle rayonne à la fois par la qualité de ce qu'elle exprime et par sa manière de l'exprimer. Le premier livre, « Aurore », est à mon avis le plus émouvant. Hugo s'y remémore, entre autres choses, la Révolution Romantique, dont il fut le principal artisan, et lui consacre un poème absolument superbe, « Réponse à un acte d'accusation », sorte d'Art Poétique dans lequel il défend précisément le Romantisme contre les tenants poussiéreux de la vieille rhétorique, justifiant tout ce qu'on lui reproche, revendiquant toutes ses audaces, toutes ses « hérésies ». Quelle fougue dans ce plaidoyer! Quelle énergie! Quelle invention verbale! Impossible d'en citer deux vers, car tous sont aussi savoureux! Par moments, on atteint là des sommets de panache et de virtuosité qui annoncent ... Mais ce qui me rend aussi ces « Contemplations » si attachantes, c'est qu'elles savent alterner l'intime et le grandiose. Entre deux odes « sérieuses », Hugo s'amuse au gré de petites pièces badines, à la limite de l'érotisme. Sa « Vieille Chanson du Jeune Temps » en est un merveilleux exemple. En quelques vers pleins de pudeur, il nous y conte la promenade au bois de deux jeunes gens... et ce qui faillit se passer entre eux... Et puis, au milieu de tout ça, il y a des moments d'une telle intensité émotionnelle qu'ils vous embuent les yeux, comme « Demain, dès l'aube... », où Hugo, en trois petits quatrains d'une simplicité absolue, raconte son pèlerinage sur la tombe de sa fille, Léopoldine... De la plus grande tristesse naît parfois la plus grande beauté...","1" "Toutes les distinctions fondamentales qui ont pu nourrir bien des disciplines (allant de la psychanalyse à la philosophie en passant par la sociologie et bien entendu toutes les sciences dites du langage) sont issues de cet écrit inaugural de SAUSSURE. L'opposition signifiant/signifié; l'arbitraire du signe; l'analogie; l'organisation du langage comme système font partie des points essentiels traités dans ce cours. Alors, au lieu de lire tel ou tel pâle compte rendu ou explication fumeuse sur la linguistique, prenez votre crayon en main et lisez le ""Cours de linguistique générale"" dont la clarté et la précision de l'expression surpasse de loin le galimatias abscons de bien de nos contemporains.","1" "ha cette courgette!!!!!!dés la premiere page je suis entrée dans cet univers plein de douceur,et de tendresse qu'est celui de Courgette! le personnage est attachant, l'histoire est belle, certe naive mais nous sombrons dans le monde de l'enfance! nous decouvrons l'histoire a travers deux petits yeux,ceux de courgette,un petit bonhomme d'a peine 10ans qui va decouvrir l'amour,la vie,la ou on ne l'imaginerai peut etre pas!","1" "Après avoir lu d'autres livres du même auteur, j'ai été un peu déçue. Ce n'est pas très long, mais j'ai eu du mal à aller au bout.","-1" "un vrai petit bonheur ce livre, pour l'humour, quelques vérités sur le caractère de Ravel, le fait qu'il n'aimait pas Beethoven ses rapports avec la grande Marguerite etc... On a bien fait de me l'offrir ce petit bijou, je l'ai dévoré dans le train... Pour ceux qui ne connaissent pas, allez visiter Montfort c'est prés de Paris par le train . Ala gare, une bonne marche à pied vous attend mais on ne regrette pas ... un luthier mélomane depuis toujours. JYR Lyon","1" "Entrer dans la peau de ce bédouin qui, pacifique et étranger à ce conflit à la fois proche de chez lui et lointain par la nature, découvre l'humiliation et n'a alors plus qu'une idée qui devient obsession : laver cette humiliation à la hauteur de celle qu'il la ressentie. Un texte étonnant et déroutant.","1" "C'est triste de réduire le monde à un schéma aussi simpliste. C'est du tourisme spirituel ou anthropologique, ou les deux en même temps. Non, le cireur de chaussures maghrébin n'est pas ""heureux"" parce qu'il vous sourit. C'est juste qu'il ne connait que ça et qu'il aurait tort, comme tout bon commerçant, d'être agressif. On baigne en plein angélisme de supermarché. J'y ai trouvé des analyses réductrices et fallacieuses; de celles qu'on a quand on passe en bus de voyage devant des baraques humbles dans quelque pays pauvre, et que tout le monde s'accorde à les trouver charmantes et veut faire une pause photo. L'auteur devrait sortir de son bus mental. a éviter à tout prix, par pitié. Désolé pour l'auteur. j'aurais aimé ressentir de la joie à la lecture de ce livre mais bizarrement j'en garde une certaine tristesse. Je crois même m'en être débarrassé de peur qu'il ne tombe entre les mains de quelqu'un d'autre. lisez plutôt un des admirables livres de Timothy Radcliffe, ce moine dominicain qui vit la spiritualité chez les croyants comme les non croyants. là c'est du renversant.","-1" "Ce roman, très bien écrit (hormis quelques très rares métaphores lourdes), à la construction remarquable par les deux prolepses (contraire du flashback, hmm !) du 1er chapitre, décrit remarquablement la corruption, la pauvreté, le basculement dans l'extrémisme des individus de divers milieux sociaux. L'intrigue est forte, les personnages bien en chair.Une scène à la ""eyes wide shut, les réactions des villageois dans l'arrière-pays algérien, le contraste des beaux quartiers, de la Casbah et de la campagne. Tout est ausculté avec justesse dans une narration sans ennui. A conseiller quoique en pensent certains critiques littéraires.","1" "J avais peur de lire ce livre qui restait sur mon étagère depuis des annėes . Je pensais que j aurais décroché dès le début à cause de mon manque de vocabulaire ou des tournures de phrase allembiquées. Finalement je me suis lance , la lecture est limpide , les descriptions que fait camus de ses personnages transpirent d un réalisme dégoulinant , dans l ambiance moite de la citée d Oran infestée par la peste bubonique. La précisions des mots utilisés est juste chirurgicale , ce qui donne une expression ecrite exacte . Moi qui est honteux d etre venu à la lecture a 28 ans par le développement personnel, je suis content de pouvoir enfin comprendre et apprécier un grand roman français. Un de ces ouvrages qu on nous forçait à lire en première vers le mois de mai, et duquel on ne comprenait rien sinon son résumé dans l edition profil qui va bien . C est décidé, cette fois je vais lire des classiques , tous ceux de mon lycée Arthur Rimbaud, à commencer par la condition humaine de Malraux également au programme de première S en 1997. Comment pourrais je rendre un peu à la lecture qui m a tellement apportée ces 4 dernières années ? Peut être en vous encourageant à lire la peste de Camus.","1" "Le livre est un must. Hélas je l'ai reçu dans l'édition France Loisirs donc grosse déception. Je l'achetais pour l'édition Nrf car j'en ai déjà divers exemplaires. Le vendeur n'a pas(encore?) donné suite à mon second mail.","-1" "J'avais vu le film avec Jean Claude Carrière en cours d'espagnol à l'occasion d'un thème de notre année :la conquête de l'Amérique par les portugais et les espagnols. C'est cela qui m'a donnée envie de lire le livre. De la même manière que le film m'avait bouleversée, le livre m'a également chamboulée et je suis encore horrifiée (même si je le savais déjà)à l'idée que des hommes aient pu exterminer, torturer, violer, massacrer en toute impunité (et j'en passe...) d'autres personnes - ayant une âme ou pas ! Ce roman, qui reprend une réalité historique, donne un poids certain à cet infime épisode de l'histoire. J'ai beaucoup aimé les personnages de Bartholomé de las Casas et celui de Sépulvéda (malgré ses idées...) ainsi que leur façon de raisonner et d'argumenter : persuasion contre conviction, l'utilisation des émotions contre un raisonnement logique, froid, scientifique. On voyant les points de vue des personnes de l'époque, on découvre d'autres mœurs au travers ce combat verbal et c'est très intéressant. A lire.","1" "Je ne suis pas fan de Marc Levy car je n'adhère pas à ses histoires à l'eau de roses, mêlant fantastique et romanesque dans un style plat comme un trottoir de rue. Mais j'ai un jour assisté à une interview de cet auteur que j'ai trouvé intelligent, plein de finesse et de bon sens dans son analyse des problèmes sociaux et politiques, et de plus, d'une grande modestie. Je me suis dit ""voilà un homme dont la fréquentation semble bien agréable"" et j'ai ouvert ce roman. Quelle déception! comment adhérer à cette histoire invraisemblable, enfantine et même ridicule, d'androïdes! De plus, rien dans l'écriture ne retient l'attention, ne régale l'esprit ou l'oreille. Il écrit comme on parle, correctement mais sans style. Bref, je me suis copieusement ennuyée et suis arrivée à la fin grâce à une lecture rapide, en diagonale. Et même le coup de théâtre final ne sauve pas le roman. je ne sais si je recommencerai l'expérience.","-1" "Je me suis arretee a la page 120... J'avais tellement entendu parler de ce livre et je dois dire que je suis extremement decue et degoutee... Le mec est totalement misogyne, et un vieux porc pervers. Ses descriptions sexuelles sont a vomir! La facon dont il voit les gens et surtout les femmes est repugnant, et je ne parle meme pas de son style narratif lorsqu'il parle scientifiquement qui est carrement impossible a comprendre si on y connait rien en sciences. VRAIMENT A EVITER, d'ailleurs je vais jeter ce livre a la poubelle illico!","-1" "Le nouveau roman comme pure expérience de l'écriture : j'ai cru mourir à la énième description du champs de banane...","-1" "Oui, c'est un peu tordu ! Mais pas tant que cela. Cette femme qui se débat dans multiples problèmes n'est pas une héroïne. Elle a ses défauts mais supporte assez bien son fils raté, sa mère foldingue, le poids très lourd du père meurtrier, son divorce et le viol dont elle est victime, avec un certain cran ! Et assume également une sexualité fantasmée qui lui convient ! C'est tout l'univers du meilleur de Djian ! On aime ou pas. Pour moi, c'est oui !","1" "Marc Lévy fait un premier tome dont la principale fonction est de faire acheter lle deuxième. Comme un soufflé que l'on essaie de faire monter ( car on s'ennuie souvent), la fin déçoit, soufflé mal cuit qui retombe piteusement dans les dernières pages. Mais il y a pire . Construire une intrigue qui met en scène des scientifiques suppose que l'auteur, Marc Lévy dans ce cas, se soit un minimum documenté sur les sujets qu'il aborde. Le dénouement en particulier repose sur deux énormités scientifiques que tout lycéen pourrait identifier. Monsieur Levy, le chromosome X n'identifie pas une femme, c'est la double présence de ce chromosome donc XX!. Trouver un X ne permet pas d'identifier le sexe.... Trouver un Y permettrait d'identifier un homme, et encore... Il existe des femmes avec un Y. Mais cela n'est pas tout . La tectonique des plaques est entrée dans la communauté scientifique il y a plus de 50 ans, et elle est enseignée au collège et au lycée. Ceci pour dire qu'il y a 500 millions d'années, le monde était très différent de ce que nous voyons aujourd'hui, l'Afrique en tant que continent n'existait pas ! Alors la position Gps de l'homme zéro enregistrée il y a 500 millions d'années et retrouvée aujourd'hui à 20 m près est une bêtise pour ne pas dire une énormité ! Que l'auteur s'enrichisse avec ses livres, pourquoi pas... Mais à condition de respecter les lecteurs. Dans ce double volume, le premier jour + la première nuit, Marc Levy se moque de nous....","-1" "Après avoir été enchantée par « », j'ai eu envie de lire son premier roman qui lui a valu ce Prix littéraire. De la gourmandise, ce petit livre en regorge grâce aux souvenirs gustatifs d'un grand chroniqueur gastronomique qui à la veille de sa mort, alité sur son lit, retrace ses décennies de boustifaille qui le ramènent dans la cuisine de sa grand-mère jusqu'aux agapes les plus somptueuses. À travers cet itinéraire culinaire l'auteure dresse le portrait d'un homme acariâtre et autoritaire, tel qu'en témoignent ses proches, qui n'a qu'un seul souhait, retrouver la saveur ultime qu'il aimerait déguster une dernière fois, celle qui justifie cette existence vouée à une passion dévorante. Avant de vous délecter de cette prose appétissante et parfumée, un bon conseil, ayez l'estomac bien plein, car cette quête de saveur et d'odeurs nous met inévitablement l'eau à la bouche !","1" "« L'enfant part avec l'ange et le chien suivit derrière », première phrase du livre (extraite de la Bible) et François d'Assise comme personnage central: on s'attend à un mélange heureux entre hagiographie historique et poésie. Au lieu de cela, ce petit livre distille un fatras de péroraisons au ton péremptoire. C. Bobin, à force de chercher l'absolu, transforme tout propos en assertion irréfragable. Sur la sainteté Page 25 : « Fatigue des premier jours du monde, fatigue des premières années d'enfances. De là vient tout. Hors de là, rien. Il n'y a pas de plus grande sainteté que celle des mères épuisées par les couches à laver, la bouillie à réchauffer, le bain à donner. » Page 116: « C'est toute la terre qui est sainte, ou bien rien d'elle.» Sur les femmes C. Bobin doit penser les encenser mais, en fait, il se complait dans une vision terriblement sexiste et réductrice (il semble lui échapper qu'une femme puisse être autre chose qu'une mère ou une religieuse). Page 97 : « La différence entre les hommes et les femmes n'est pas une différence des sexes mais des places. » Page 98 : « Les femmes sont dans la Bible presque aussi nombreuses que les oiseaux » (sous la plume de C. Bobin, c 'est un véritable compliment aux femmes et à la Bible ; on en rirait si le ton n'était pas aussi sérieux') Sur les ânes Page 90 : « De cette histoire, on peut conclure deux choses. La première est que les ânes voient les anges, et cela ne devrait guère nous surprendre. » Accordons à C. Bobin la dimension métaphorique de son histoire (même si il ne l'explicite pas) car à défaut l'élucubration serait parfaitement grotesque ; reste la conclusion: rien ne doit surprendre, il faut tout admettre. Sur le panthéisme Page 120 : « Il [François d'Assise] n'a jamais rien vécu qui ne soit en accord parfait avec cette croyance en une égalité absolue de chaque vivant avec tous les autres, en la même dignité d'existence donnée à chacun 'gueux, bourgeois, arbre ou pierre' par le seul miracle d'apparaître sur terre, baigné du même soleil d'amour souverain. » Etonnante glorification de ce supposée panthéisme de mauvais aloi attribué à François d'Assise (on est loin de la démarche rigoureuse de Spinoza) ou tout '-absolument tout, homme ou pierre- se vaudrait'. Enfin, navigant entre apories et oxymores, dernier extrait pour illustrer la litanie d' « évidences » avec comme corollaire l'absence de doute, d'interrogation, bref de véritable réflexion: surtout ne pas penser, simplement admettre des vérités. Page 117 : « Vous attendez de l'amour qu'il vous comble. Mais l'amour ne comble rien ' ni le trou que vous avez dans la tête, ni cet abime que vous avez au cœur. L'amour est manque bien plus que plénitude. L'amour est plénitude du manque. C'est, je vous l'accorde, une chose incompréhensible. Mais ce qui est impossible à comprendre est tellement simple à vivre. »","-1" "Voici un grand roman, tout en suggestion. Le décor se met doucement en place, on croit cerner ce petit garçon timide et un peu bizarre... Et la fin du livre chamboule tout ce qu'on avait imaginé. Il est difficile classer ce livre dans un genre : roman sur l'enfance ? polar ? Tout ce que je sais est que c'est le genre de bouquin qu'on dévore, qu'on referme avec beaucoup de tristesse et qui nous fait réfléchir pendant des jours.","1" "Un philosophe, auteur confirmé au style original et brillant, qui nous invite à découvrir notre société en contrepoint des méditations de Saint Augustin! Voilà ce qui me semblait la promesse d'une lecture intéressante, voire même d'une réelle découverte. Or, à la fermeture du livre, il ne me reste que le sentiment d'avoir perdu mon temps. Que les personnages soient des anti-héros aux motivations médiocres, pourquoi pas. Mais aucun d'entre eux ne fait l'objet d'un minimum de réalité psychologique. Aucune identification n'est possible avec cet univers de zombies, si bien que le rapprochement avec la chute de Rome fait l'effet d'un anachronisme sacrilège. Le vrai sujet de cette fausse saga est le ""bar"", dont le destin nous est conté avec force détails, avec les tentatives successives d'en rendre l'exploitation rentable. Un bar corse ne peut survivre qu'en s'adossant à la prostitution: telle pourrait être, en résumé, la thèse de cet ouvrage. Certes, cela force la méditation! Le mal-être existentiel du Roquentin de La Nausée apparait, en comparaison, comme une aventure exaltante. Pour ceux qui aiment le 'trash', qu'ils (re)lisent les Chemins de la liberté!","-1" "J'ai acheté ce livre un peu trop vite... et sans lire les commentaires (honte à moi). Je recherchais une traduction fidèle de l'originale et pas un livre ré-écrit pour des collégiens - et dans le cadre d'une étude de texte qui plus est. Je recommande vivement aux adultes qui désirent connaître cette oeuvre magnifique de Dante de ne pas opter pour ce livre, car ce n'est pas du tout la version qu'ils attendent (prose à la place de poèmes, parties coupées/remplacées/ajustées). Même si le travail de ré-écriture est de bonne qualité ce n'est pas ce que je recherchais. En clair, c'est pour ma part un achat vite fait mal fait.","-1" "Il faut connaitre nos classiques mais le faire partager à nos ados....pas simple et un peu lourd. Peut-être le reprendre quand nos esprits sont plus ouvert à la critique.","1" "J'ai voulu mieux découvrir Le Clézio dont j'avais entendu tant de bien. Mondo est le troisième livre que j'ai lu de lui et j'avoue que le style lent, dépouillé et haché, en raison de la juxtaposition de phrases courtes ne m'a pas convaincu une fois de plus. Le premier conte qui a donné le titre du livre, ""mondo"", et qui relate la vie d'un enfant de la rue, est par exemple assez dénué d'intérêt. Il est difficile de comprendre les sentiments de cet enfant et il est même impossible de compatir aux tourments de ce garçon. Mais était-ce la volonté de l'auteur? L'histoire de Lullaby est tellement banale qu'elle nous laisse un goût d'inachevé. Quant à celle de Jon, elle est assez plate. Peut-être n'ai-je pas su voir les subtilités de l'auteur. Je laisse les lecteurs apprécier.","-1" "Les Particules élémentaires est l'un des deux prolongements que l'on pouvait attendre à Extension du domaine de la lutte. Malheureusement, ce n'est pas le bon. Deux choses semblent ressortir des romans de Houellebecq : un style vraiment brillant, caustique, sobre et efficace d'une part, et d'autre part un corpus théorique assez dur illustré par les histoires parallèles de deux demi-frères perdus dans la société qui a suivi mai 68, corpus théorique accordant donc une place importante au désir et à la frustration sexuelle, à la solitude, la fausseté des relations humaines et de la compétition sociale, mélange de thèmes d'inspiration plus ou moins nietzschéenne sur la morale (on pense en particulier à l'introduction et ses références au développement du Christianisme). Même s'il est vrai que son analyse de la mutation morale de la société occidentale est intéressante à défaut d'être totalement novatrice, la violence avec laquelle Houellebecq la développe va lui faire occuper une place peut-être trop importante, au détriment du style et du plaisir qu'on peut tirer de l'esprit dont fait montre l'auteur. Ces affirmations, de plus en plus agressives et dérangeantes, prennent peu à peu toute la place. A trop se vautrer dans la fange, on finit par soulever le coeur.","-1" "J'ai acheté ce livre après une critique ditirambique lue dans la presse. Extrèmement déçu. Un style froid, une description sur 100 pages au cours de laquelle je n'ai ressenti aucune émotion et très peu d'intérêt. Un achat dont j'aurais pu sans doute me passer. Cela n'engage que moi, ce livre ne m'a rien apporté si ce n'est un vaste sentiment de vide","-1" "No et moi tourne autour du personnage de Lou Bertignac, gamine de 13 ans surdouée, qui mêle sans grande finesse l'adulte et l'enfant. Souvent adulte, elle n'est pas très crédible quand elle est - ou plutôt fait- l'enfant. Delphine de Vigan s'essaie par moment à la naïveté, elle tente de bien nous faire comprendre que c'est une enfant, mais on sent surtout derrière tout cela l'adulte qui fait semblant de croire qu'elle a 13 ans. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas pour moi. On retrouve l'inévitable mauvais garçon qui s'attachera à Lou Bertignac, l'ado un peu paumée qui pique ses crises, mais tout cela traité gentillement (on sent dès le début qu'on ne va pas trop souffrir quand même). Bref, que du classique. Là n'est pas le problème diront certains - et ils auront raison. Sauf que, de mon côté, je n'ai jamais réussi à rentrer dans les personnages, j'ai toujours été conscient d'avoir sous les yeux les mots d'un écrivain qui ajoutait telle ou telle touche pour créer des personnages au final pas très profonds. No et moi m'a beaucoup rappelé Robert des noms propres d'Amélie Nothomb, que je n'avais pas aimé non plus. Ceux qui ont aimé l'un aimeront peut-être l'autre. Pour ma part, je l'ai oublié aussi vite que je l'ai lu.","-1" "Il y a longtemps que les civilisation se savent mortelles, bien avant l'apostrophe de Paul Valéry. L’évêque d'Hippone, Augustin, devenu saint et père de l’Église, disait la même chose dans son sermon de décembre 410 : ""Tu es étonné parce que le monde touche à sa fin ? Étonne-toi plutôt de le voir parvenu à un âge si avancé. Le monde est comme un homme : il nait , il grandit et il meurt."" Quelques mois plus tôt, en août 410, la ville de Rome avait été mise à sac par les Wisigoths d'Alaric 1er. Mais le roman de Jérôme Ferrari qui s'ouvre et se ferme par allusion au sermon augustinien sur la chute de Rome n'a en réalité qu'un lien ténu avec le déclin de l'Empire romain. Son action se situe en Corse de nos jours, et décrit l'histoire d'une famille du centre de l'ile. L'intrigue est entrelacée, comme les voix d'un chant polyphonique : Celle du grand père Marcel, né au retour de la grande guerre, celles de ses petits enfants Matthieu et Aurélie, dans une généalogie quelque peu complexe et consanguine. Celle d'un café, dont les gérants calamiteux mettent en péril le fond de commerce jusqu'à ce que le jeune Matthieu et son frère de lait Libero, lassés de la vie étudiante et de la vaine étude de la philosophie de Leibnitz, ne le reprennent pour le faire prospérer. Les critiques se sont justement attachés au péripéties du café et à la manière aigre-douce dont les corses sont décrits. Un peu à la manière de Pétillon dans son album ""L'enquête corse"". Seul un auteur du cru, comme Ferrari, maitre de ses langues -la française et la corse-, peut s'autoriser une telle familiarité, affectueuse et impitoyable, avec l'âme ombrageuse des habitants de l'Ile de beauté. On s'intéressera aussi à l'itinéraire du grand père Marcel, l'absent de la photo, évoqué dans un magnifique chapitre introductif. Son histoire réapparait dans le cours du récit. L'on sait que les cadres de la colonisation étaient souvent d'origine corse. Il en est une parfaite illustration. Sans passer par l'école coloniale, mais par promotion interne, il finit gouverneur de cercle, au moment où l'empire disparaît. Les chapitres consacré à la vie coloniale sont à la fois tragiques et savoureux, entre le Conrad d'«Un avant-poste du progrès» et le Tavernier de « Coup de Torchon ». Le même style, de haute tenue, décrit la transformation du café en abbaye de Thélème, où d'accortes serveuses et un guitariste autochtone rassemblent, en une improbable assemblée, touristes brûlés par le soleil et bergers taciturnes amadoués par l'alcool. Sans vouloir gâcher le plaisir de la lecture, qui est grand, on peut dire que tout finira mal, comme les histoires d'amour, et que ce petit monde connaitra sa fin, selon la prédiction de l’évêque d'Hippone, dont Aurélie, la sœur de Matthieu, traque le fantôme dans des fouilles archéologiques elles-mêmes sans issue. La philosophie, violon d'Ingres de l'auteur, est friande de paradoxes, dont celui-ci, que placé sous le signe de l'échec, son roman soit une parfaite réussite !","1" "J'ai été un peu déçu par cette approche de progresser au niveau du roman à travers les yeux des animaux!","-1" "Pour mieux comprendre ce livre il faut présenter l'auteur. Alexandre Jardin est l'auteur du Zèbre (adapté au cinema avec Thierry Lhermitte) et de Fanfan (adapté au cinema avec Sophie Marceau). Ses histoires présentent la quête de l'amour dans le couple. Dans L'île des Gauchers Alexandre Jardin continue la quête de sa pierre philosophale : faire durer l'amour d'un couple. Par rapport au precedent roman, on sent que l'auteur a évolué. Si dans les deux précédents ouvrages il refuse le couple pour mieux apprivoiser l'amour, dans L'île des Gauchers, il franchit le pas du couple. Cette fois-ci les protagonistes sont les deux amants d'un couple, qui s'aiment, sont mariés, vivent ensemble, et sont bien décidés à vivre leur amour à fond et sans artifices. Ainsi Alexandre Jardin s'attaque à la difficile acrobatie d'écrire l'histoire simple de l'amour d'un couple qui vit ensemble. Lord Cigogne vit dans l'Angleterre du début du 20ème siècle. Il est fou d'amour pour sa femme Emily. Mais la vie ne laisse que peu de place à l'amour (stress, travail, etc) et peu à peu son couple se meurt. C'est alors qu'il découvre l'existence d'une île française perdue dans le pacifique, qu'aucune carte ne mentionne : l'île des Gauchers. « En Europe les hommes avouent leur amour, là-bas ils le vivent ». C'est une île où les habitants ont décidé de consacrer tout leur temps à ce qui compte le plus à leurs yeux : l'amour. Ils vivent en marge du reste du monde, i.e. les « Droitiers » qu'ils appellent aussi les « Mal-Aimés ». Ils décident donc de tout plaquer et de partir sur cette île vivre leur amour jusqu'au bout. Mais devenir « Gaucher » n'est pas si facile. Ils vont devoir redécouvrir leur couple, leur sexualité et surtout eux-mêmes en traversant de multiples expériences. Ils vont ainsi découvrir l'île du Silence où l'on ne parle pas, et où tout se fait par le regard, les gestes, et le touché ; l'île de Toutes les Vérités ; le carême des Gauchers, qui sera l'occasion d'un peu de libertinage ; le carnaval des Gauchers, pendant lequel on vit à la place de l'autre pour mieux le comprendre, etc. Cette quête de l'amour, conduira leur couple jusqu'à son paroxysme. Ce sera aussi l'occasion d'une morale sur l'adultère que je vous laisse découvrir en lisant les annexes du livre... « Cigogne avait toujours cru que les commencements de la séduction renfermaient le meilleur d'une liaison ; à présent il sentait toute la fausseté de cette croyance de jeune homme. L'amour était bien plus sublime que les vertiges limités d'une passion. Il rêvait de se livrer, d'écouter Emily, de la pardonner, de la comprendre, et de découvrir enfin ce que c'est que de vivre à deux, pour de vrai, et non côte à côte. Le secret de son propre plaisir n'est-il pas d'en donner ? En levant l'ancre pour le pays des Gauchers, Jeremy avait dans l'idée de partir à la découverte de sa femme, cette Mal-Aimée qu'il avait eu tant de difficulté à entourer de sa tendresse. Il en avait assez de frustrer celle qu'il aimait, de croupir dans ce rôle d'époux défaillant qui contredisait tous ses rêves et lui renvoyait de lui-même une image détestable .»","1" "Une lecture facile pour une histoire sans originalité qui s'oublie très vite. L'idée de départ était bonne mais elle n'a pas été exploitée sur un ton réaliste.","-1" "L'édition électronique de GF est très mauvaise. La lecture en est très désagréable pour de la poésie. Tant que les éditeurs ne feront pas un effort pour faire un travail convenable les Ebooks en France ne marcheront jamais. C'est dommage.","-1" "Le texte correspond à l'édition de 1637, alors que l'édition la plus courante est celle de 1660. Cela devrait être mentionné sur la 4ème de couverture.","-1" "J'ai choisi ce livre pour mieux connaitre l'histoire recente du Cambodge et preparer un voyage vers les temples d'Angkor.... Quelle deception ! Pour vous eviter la meme perte de temps je transmets mon experience: Pour rester objective je vais dire que De temps en temps je trouvais un paragraphe interessant mais tellement noye dans une construction desordonnee et un style brouillon qu'au bout de 100 pages j'ai prefere passer a autre chose et suivre les conseils du guide Geo ( Lacouture , Dadens, Ponchaud, Richer etc....) ainsi que des temoignages l'Elimination et surtout l'excellent livre de Francois Bizot ""Le Portail"". Kampuchea est il interessant pour ceux qui connaissent deja parfaitement le pays et son histoire ???? Je veux bien accorder le benefice du doute. Mais meme apres mon voyage (magnifique) et apres avoir quand meme beaucoup appris je n'ai aucune envie de me replonger dans une oeuvre aussi confuse.","-1" "Quand on pense que Didier Decoin a comparé le style de l'auteure à du Mozart, c'est vraiment insulter le compositeur !..C'est lourdingue, bourré de répétitions ,de redondances, de phrases interrogatives épuisantes, pour des narrations sans intérêt. Ah, l'incontinence du personnage de la première ""histoire"", suivie des hémorroîdes d'un personnage de la deuxième, nul doute que cela restera dans les annales-si j'ose dire- de la littérature française !!","-1" "abandonnant ce livre au bout d'une centaine de pages, je déplore ce début complétement invraisemblable, étant victime d'une publicité effrenée et mensongère.","-1" "Jed est le fils d' un architecte qui est en fin de vie. C' est aussi un artiste qui est passé de la photographie à la peinture, puis a mélangé la photographie et la peinture pour revenir à la peinture. Pour valoriser le catalogue d une exposition il fait appel à un écrivain. Houellebecq est cet écrivain dont le commentaire va contribuer au succès de cette exposition. Pour le remercier Jed va offrir à Houellebecq son portrait. Celui-ci va prendre tellement de valeur qu' il sera le mobile du meurtre de Houellebecq. Nous reviendrons quand même à notre personnage. Je crois qu' en ce moment et depuis un Roman Français, le principal sujet des auteurs semble être l' égotisme et l'égocentrisme. Houellebecq dans ce domaine ne fait pas les choses à moitié. Mais l' ensemble nous donne pour rester dans la métaphore de la carte un atlas un peu décousu. Nous pouvons nous étonner par exemple de ce passage qui nous fait passer dans le roman noir. Le fil conducteur devient très vite Houellebecq et non plus notre personnage. C' est dommage car le style est vraiment là, la qualité de l' écriture aussi, et la documentation est indéniablement précise. Mais que la littérature devient pauvre quand le sujet devient non plus l' égocentrisme mais désormais l' égotisme. Si nous revenions à la littérature ! Désolé Mr Houellebecq votre livre ne mérite pas l' intérêt que l' on y porte. Et cela malgré les renvois d' ascenseur à ceux qui tiennent des émissions littéraires, et à vos règlements de compte dans les médias. Et ne me dites pas qu' il faut le prendre au second degré, car dans ce cas vous avez oublié ce que l' on appelle l' autodérision, mais votre immodestie doit vous en empêcher ! Pour ce qui est des prix littéraires nous savons donc comment cela se passe. De façon très française ce qui compte ce n' est pas la qualité du travail mais celle de la brosse à reluire ! Il est donc important de le faire pour les critiques littéraires ! Ceux-ci devant manger ils ne peuvent ostensiblement pas critiquer ceux qui les nourrissent. Et quand en plus un auteur sulfureux encense ostensiblement Mr Beigbbeder-les critiques et leur microcosme ne se sentent plus d' aise ! Un auteur qui ne crache plus dans la soupe autant le récompenser. Pas étonnant que le prix soit donné dans un restaurant, bon appétit messieurs ! Et au diable la littérature et les lecteurs.","-1" "Vous vous rappelez de ]? . Un jeune américain malheureux devenait en quelques jours champion de karaté par l'intermédiaire d'un vieux sage japonais qui lui apprenait les arts martiaux en lui faisant lustrer des bagnoles. Ici c'est un peu pareil. Un jeune enseignant en vacances à Bali va rencontrer pendant 5 jours un guérisseur, maître Samtyang, qui va l'aider à redéfinir sa vie . A partir de là Laurent Gounelle invente une histoire fadasse pour illustrer des théories sur le développement personnel pour les nuls . Le Samtyang balance des exemples d'universités américaines mais ne cite jamais ses sources (« des expériences aux Etats Unis ont montré que....) et les mélange à du Boudhisme de supermarché avec un zeste de maximes zen. En gros selon Gounelle quand on veut, on peut. Notre inconscient est saturé d'informations, d'émotions qui empêchent d'être nous même donc d'être heureux. Prenons l'exemple de la pauvreté : si je suis pauvre, c'est que je suis convaincu de ma propre vacuité. Je suis donc responsable de mon propre malheur ... C'est quand même faire une impasse monstrueuse sur l'économie mondiale , les régimes politiques autoritaires , l'inégalité des richesses et des ressources naturelles , les différences de niveau de vie entre classe sociales , sexe ou tout simplement de chance . Gounelle s'en tire avec cette pirouette malhonnête : si les Balinais , un des peuples les plus pauvres du monde , sont heureux , nous , occidentaux , devrions en tirer une leçon existentielle sur notre façon de mener notre vie ... Il va jusqu'à prendre l'exemple d'un cireur de chaussure Marocain profondément fier de son métier... Quant au style .... le mieux est d'en extraire quelques passages . Voici un exemple du vocabulaire du vieux sage qui parle comme un manager : "" Imaginez un bébé dont les parents ne réagissent pas. Il crie ? Silence radio. Il rit ? Zéro Réaction."" A la fin du chapitre 7, le vieux nous rappelle que : "" Celui qui se laisse arrêter par la première difficulté rencontrée ne va pas loin dans la vie"" . Et c'est comme celà durant tout le bouquin , Gounelle enfile les lieux communs comme les perles ( en toc) d'un collier. Lorsque Gounelle se prend pour Levi Strauss cela donne cette poésie puissante : "" Le paradis est l'élément naturel des Balinais, et ils n'ont pas plus de mots pour le designer que les poissons ne doivent en avoir pour désigner l'eau qui les entoure "" . En tant que romancieril n'a aucun sens du rythme, du plaisir des mots, du jeu du langage . Son texte relève plus d'un (mauvais) rapport de stage que de la littérature. Lorsque il s'essaie à la description romanesque de Samtyang cela donne celà :"" La luminosité de son regard contrastait avec les rides de sa peau tannée . Son oreille droite présentait une malformation comme si le lobe avait été en partie sectionné ""... Balzac n'a qu'a bien se tenir ! Qui m'expliquera l'importance de ce détail ? Et que dire de la fin insupportable d'autosuffisance ? Notre stagiaire, fort de sa métamorphose, rencontre une petite fille sur une plage. Il apprend que son père ne veut pas qu'elle fasse les études qu'elle souhaiterait. Il prend alors la gamine entre quatre yeux et lui livre les clefs du bonheur : "" C'est à toi de choisir ta vie, ne laisse jamais personne décider pour toi"" Oui ! Les secrets du bonheur de Gounelle ressemblent tristement à des slogans publicitaires : "" N'écoute que toi"" , ""Just do it"" , ""Come as you are"" . Si vous voulez vraiment vous pencher sur des écrits de vieux sages un peu mystiques lisez plutôt ou remarquablement bien écrits , d'une profondeur hallucinante tout en étant simples d'accès , d'une sagesse humble et contagieuse . Si vous aimez les théories sur les secondes chances que l'existence peut offrir, je vous conseille aussi le très poétique . Enfin tout sauf ça !","-1" "Ce fut le premier livre de Philippe Muray à passer dans mes mains... Mais je n'ai jamais trouvé la patience de passer le cap de la page numéro 60 : en effet, comment se passionner pour un texte qui n'avance que par moult et moult circonvolutions ? Loin de critiquer l'érudition (immense) de l'auteur, ne pourrait-il pas synthétiser un peu ?","-1" "Le résumé est simple c' est l' histoire d' un officier français qui a vécu les guerres de l' Indochine à l' Algérie, passionné de dessin il va rencontrer perdre et retrouver celle qui va devenir sa femme. Les dessins devenant aussi prétexte à de nombreuses rencontres. C' est un livre écrit par un professeur sa qualité indéniable est l'écriture intéressante et d' une qualité rare avec des images fortes. Mais parfois les professeurs ont une tendance à la digression au fil de leurs cours sans doute pour échapper à l' ennui du programme. Et c' est l' impression que donne ce livre. Pour échapper au carcan du roman et des personnages l' auteur part dans de longues digressions d' une très belle qualité littéraire. Pour moi un roman ce sont des personnages qui vivent se développent, prennent vie et épaisseur. Et bien là quand on referme la dernière page du roman on se rend compte que l' on ne sait rien sur eux. Et 600 pages de digression c' est long, j' ai failli le fermer souvent avant de le terminer, et je dois dire malgré la qualité et la force de l' écriture. Un roman d' action qui parfois donne l' ennui c' est quand même rare. Pour quelles raisons je le recommanderai et à qui, à un public d' intellectuels amateurs d' une très belle écriture, ce qui fait peu. Les autres c' est à dire la plus part seront déçus de la même manière qu' un élève désirant apprendre, ne satisfera pas des digressions du professeur. En quelques mots pour un roman l' auteur est hors-sujet.","-1" "l'itinéraire croisé de jeunes hommes voulant échapper à la misere, portés par le reve européen et le capitaine d'un navire ""chassant"" l'immigration clandestine. Au delà du roman et de la fable, un regard sans concession sur cette forme d'immigration, l'espoir qu'elle génère, ses déceptions, le deshonneur de celui qui échoue et surtout cette mort omniprésente qui ne lache pas ceux qui tentent le grand voyage. Gaudé apporte son humanité à un theme qui lui est cher. Un bel ouvrage bien qu'il n'atteigne pas la force du Soleil des Scorta.Cependant vous succomberez à la plume de cet auteur incomparable.","1" "Bonjour, J'ai acheté ce livre pour ma fille qui est lycéenne en terminale littéraire. Il manque 3 chaptires à ce livre, ce qui est fort embêtant pour préparer son épreuve. Sera-t-il possible de nous le rembourser ? Merci.","-1" "J'ai aimé ce livre d'abord par son titre et par ce qu'en disent les critiques en général...Tout le monde n'est pas d'accord, et tant mieux ! dès qu'on feuillette les premières pages,on sourit, on rit même et l'on ne s'arrête pas de lire, comme on s'amuse ! et puis, sans s'en rendre compte, par touches discrètes,le sourire se crispe,l'anxiété s'installe et on cesse de trouver le roman uniquement drôle; non Schmitt, dont je n'ai lu aucun autre livre par ailleurs,s'interroge sur la conscience, notre rapport au monde, notre existence d'objet ""nous sommes un corps"", notre existence intellectuelle ""nous sommes une conscience"", notre existence à travers le regard de l'autre (nous sommes discours et objet d'un discours);décidément, je m'attendais à une lecture facile entre deux livres plus ardus, une respiration divertissante,hé bien non ! Il m'a bien eu et de belle manière !","1" "Le point de départ de l'ouvrage est attractif : que se serait-il passé si Adolf Hitler avait été reçu à l'Académie des Beaux Arts ? En quoi cet « évènement » aurait été déterminant pour le reste du monde ? Ce monde aurait-il été meilleur ou pire ? Et que serait devenu ce jeune autrichien sans le sous mais plein d'espoir ? Le propos est simple, mais la prose, elle ne l'est pas... Elle est belle, délié, artistique, entraînante... Le constat, lui, n'est pas simpliste mais réfléchit, argumenté et enrichit par des recherches sérieuses. EE Schmitt pousse notre réflexion autant que nos émotions dans leurs retranchements les plus saugrenus... Il parvient à rendre Adolf H. passionnément attachant et Hitler désagréablement humain. La construction qu'à choisit l'auteur est assez simple mais ambitieuse : raconter tour à tour la vie de ces deux hommes qui ne font qu'un... Et EE Schmitt utilise tout son talent pour jongler d'un univers à l'autre sans perdre son lecteur en route. Il use d'une astuce ingénieuse : son écriture change selon qu'il parle du Hitler qu'on connaît ou de celui qu'on aurait aimé rencontrer ; son style évolue selon les situations historiques et personnelles rencontrées par les deux parts de « l'autre ». Non content de nous donner une réflexion philosophique sur l'Histoire, la guerre, la politique et le parcours d'Hitler, Schmitt se lance parfois dans un discours intelligent sur l'Art et sur l'Artiste. Je n'aurais jamais pris l'initiative de lire une biographie d'Hitler. Ce qui m'a attiré, c'est la part artistique que Schmitt a voulu explorer, c'est elle qui m'a poussé à en savoir plus sur ce dictateur antisémite. Ce qui m'a encouragé à lire ce livre, c'est réellement « la part de l'autre ». Rendue avide d'information sur Hitler, cherchant à comprendre ce qui l'a amené là où l'on sait, émue aux larmes ou aux éclats par Adolf H., je me suis lancée toute entière dans l'ouvrage. Le rationnel et l'émotionnel se confrontaient en moi à chaque fois que je basculais de l'insoutenable réalité à l'épatante fiction imaginée par Schmitt. Les deux histoires sont tellement intenses qu'on referme le livre avec difficulté. En effet, malgré les horreurs engendrées par Hitler, on peine à se détacher d'Aldolf H et des personnages qu'il aurait pu rencontrer....","1" "En ouverture, Balzac révèle un bonhomme mystérieux, blasé. Le genre qui n'a rien à perdre. Ratant même son suicide, il s'achète une peau de chagrin...","1" "Comme d'autres l'ont déjà écrit, la présentation de l'ouvrage est déplorable : un dictionnaire au format Poche… voilà un concept improbable : faire rentre un maximum de mots par page, au détriment du confort de lecture… Pour le fond, je ne vois pas ce que ce livre apporte par rapport à un — bon ! — dictionnaire des synonymes. Je regrette mon achat.","-1" "L'univers provençal frappe à votre porte... Laissez-le entrer. Les cigales stridulent, le thym embaume l'air des collines, on imagine les protagonistes parler avé l'accent de Marseille peuchère... C'est un hymne d'amour à la belle Provence. L'histoire se lit en deux heures. Les ingrédients sont éternels: une histoire de souffrance humaine, des acteurs hors pairs, des dialogues savoureux... et la lumière du sud que l'on peut sans peine imaginer.","1" "Il me fallait me détendre un peu, j'ai donc pris un livre sur ma région. Je ne regrette pas du tout ! Je n'aime pas la corrida, chacun son ""truc"". Je ne change pas d'avis, mais j'ai été conquise par ce jeu de capes, cette rivalité entre l'homme et la bête, ces moments de recueillement, cette pression jusqu'à l'instant magique où l'homme se retrouve seul face au toro, où l'homme amène la bête où il veut, jusqu'à la mort (ou presque) de l'un des deux ! Même cette angoisse au milieu des arènes, lorsque le toro se jette sur le matador, l'encorne, le piétine.... Un roman si vivant (lu en 1 jour et demi) où l'histoire nous tient en haleine, où l'on se fond dans le contexte, où l'on ressent fortement les impressions... C'était vraiment magique...","1" "C'est la première fois depuis que je lis Werber (je les ai tous lus) que je passe des pages entières, que je lis en diagonale. Ce livre est ennuyeux (comparé au premier tome de cette trilogie que j'ai trouvé excellent). C'est de la philosophie pour adolescent, des leçons de morale usées jusqu'à la corde, je crois que Mr Werber est devenu tellement narcissique qu'il s'auto-congratule dans ces propres romans, sous des formes détournées, qu'il se fait sa propre promotion pour ces anciens livres et jeux vidéos à venir, règle ses comptes avec ses ""collegues"" (le passage de l'émission de télé est un comble !!) Certains écrivains s'améliorent avec le temps; lui c'est l'inverse, peut-être cherche t'il à être lu dès la maternelle ? Je préférai quand il ne vendait pas des millions de livres dans le monde, il se consacrait davantage à soigner un style littéraire (la trilogie des fourmis par exemple que tout le monde devrait lire...) que de soigner sa propre image.","-1" "J'ai découvert ""la fille de papier"" par la radio, il y a quelques temps et je me suis décidé à essayer du Guillaume Musso il y a trois jours. J'ai attaqué ce premier livre ce matin et je viens de le finir : complètement bluffer. Il y a bien longtemps que je n'ai pas autant apprécié une histoire, que je n'y ai pas trouvé absolument tout ce que je recherchais. On est tenu en haleine tout du long. On est sans cesse surpris, sans cesse poussé à aller plus loin dans l'histoire. Pour aboutir à une fin surprenante et sublime. J'ai eu peur d'attaquer ce roman. Peur d'être déçu par un auteur peu être sur-médiatisé... j'avais tord. Le talent est là. Les mots justes sont là. Le plaisir est là. Je m'incline bien bas.","1" "Court roman de Maupassant dans lequel il met la quintessence de son art . Drame familial qui n'en serait plus un aujourd'hui, autres temps , autres moeurs... Perfection du style, approche psychologique serrée, un bijou .","1" "Fan de Françoise Bourdin, je n'ai jamais manqué un de ses romans. Usant d'une écriture fluide, Madame Bourdin a le talent de nous emmener dès les premières pages au coeur du sujet. On se laisse volontiers emporter par la trame du récit, jusqu'au moment où l'on se surprend à penser qu'il ressemble aux précédents... Et là, c'est la déception et le sentiment d'avoir été roulée, d'avoir dépensé son argent à un livre qui reprend la recette des précédents en changeant juste les décors et les noms. Le livre une fois refermé, on l'oublie, on n'ose le prêter de peur d'entendre des sarcasmes, genre ""mais enfin, tu as encore acheté son ènième roman!! tu n'as pas encore compris qu'elle épuise son filon et qu'elle se répète à chaque fois!!"" Oui, je me suis fait avoir, et je jure qu'on ne m'y reprendra plus !! Pourquoi, aussi, se cantonne-t-elle toujours dans des milieux bourgeois où les soucis d'argent n'existent pas ? On a de plus en plus de mal à s'identifier à ses personnages, tant ils semblent loin de la réalité économique actuelle dans laquelle vit le plus grand nombre. Il faudrait vous renouveler un peu, Madame Bourdin, pour un peu plus coller à la réalité ou tout au moins nous surprendre enfin...","-1" "Un peu éffleuré tout cela... Dommage pour les adultes, mais les adolescents passionnés de mots y trouveront leur compte, forcément. C'est drôle, intelligent, inventif et ludique. On y découvre une conception humaine de la langue, loin de la mécanique de la littérature qui fit fureur dans l'Education Nationale ces dernières années : un bon point pour ce bol d'air là.","-1" "Si vous avez lu Où es tu? c'est pareil. C'est encore une histoire farfelue, mais là ce n'est pas la femme qui revient en fantôme dans un placard mais le père qui revient(je ne vous dirai pas comment tellement c'est encore moins crédible!). La suite, ça se lit vite et bien mais sans plus. Donc si vous avez déjà lu du Lévy, vous pouvez passer votre chemin: RAS.","-1" "Autant le dire tout de suite, je n'aurais sans doute jamais acheté ce roman, ce n'est pas vraiment mon style. Mais bon, je l'ai reçu, donc je l'ai lu, mais j'avais un apriori peu favorable avant de le commencer. Je dois bien admettre que l'histoire est captivante la plupart du temps, et que j'ai eu envie, presque malgré moi, d'en connaître la fin. Captivante, certes, mais pas non plus au point de me priver d'heures de sommeil pour lire la suite. En effet, le style est fluide, facile à lire, mais on est loin d'atteindre des sommets de littérature. J'ai trouvé que le récit et les dialogues sont souvent naïfs, presque mièvres, limite eau-de-rose (surtout quand l'auteur décrit les sentiments amoureux). Les péripéties et les personnages sont pour la plupart improbables et hors du commun (au sens de « commun des mortels ». On peut objecter que si les personnages et l'histoire étaient banals, ça ne vaudrait pas la peine d'en faire un roman...objection peu convaincante à mon sens...). Les dangers que Giovanni affronte sont extrêmes, les joies et le peines qu'il vit sont intenses, on n'est pas là pour faire dans la demi-mesure. De même, les « gentils » sont beaux, cultivés, généreux, pleins de sagesse et d'attention, presque trop parfaits, les « méchants » sont cruels et machiavéliques. Bref, tout ça me semble excessif (je suis peut-être trop raisonnable ) Heureusement, l'auteur temporise le rythme du récit par des digressions opportunes et intelligentes sur l'histoire, les religions, l'astronomie, la philosophie... C'est là qu'on voit qu'il est historien des religions et philosophe, avant d'être romancier. Et, ce qui ne gâche rien, il est bon pédagogue : ces parenthèses dans les divers domaines précités sont de beaux exemples de vulgarisation, qui apprennent des choses au lecteur. J'ai relevé quelques phrases, prononcées par les différents sages que Giovanni rencontre lors de ce parcours initiatique. On peut les trouver un peu moralisatrices, mais elles illustrent bien les idéaux de sagesse et les bon sentiments qui poussent le héros vers l'avant. p.289 : « Le seul mal qu'il faut vaincre dans ton caeur, mon enfant, c'est la peur. Tous les autres maux : la colère, la jalousie, la tristesse, la culpabilité morbide, proviennent de cet ennemi intérieur. Si tu arrives à dominer ta peur, plus rien ne t'atteindra, plus aucune force mauvaise n'aura d'emprise sur ton caeur. Et pour vaincre la peur, il n'y a qu'un remède : l'amour. Tout le chemin de la vie, c'est de passer de la peur à l'amour ». p.435 : « Nous avons peur de nous ouvrir pleinement à la vie, d'accueillir son flot impétueux. Nous préférons contrôler nos existences en menant une vie étroite, balisée, avec le moins de surprises possible. (...) L'être humain a peur de la vie et il est surtout en quête de la sécurité de l'existence. Il cherche, tout compte fait, davantage à survivre qu'à vivre. Or survivre, c'est exister sans vivre ... et c'est déjà mourir. (...) Passer de la survie à la vie, c'est une des choses les plus difficiles qui soient ! De même est-il si difficile et effrayant d'accepter d'être les créateurs de notre vie ! »","-1" "Une histoire qui commence dans une quasi indifférence. Quatre chasseurs, trois habitués avec toute leur expérience, avec les non-dits de ceux qui se connaissent depuis longtemps, et ""le jeune"" qui tremble à l'idée de blesser un animal, mais qui est là parce sa femme pense que c'est un moyen de ""s'intégrer""...L'ambiance n'est pas vraiment au meilleur de sa forme. Et puis arrive l'imprévisible. Le récit s'épaissit, change de rythme, s'emballe parfois et le lecteur se laisse entrainer, avide de l'après"". Par un habile va et vient dans le temps, Agnés Desarthe fouille la vie de ses personnages, utilise même les pensées d'un lapin en écho aux sentiments du ""jeune"". C'est presque un huis-clos à la limite de l'angoisse par moments. En tous cas un vrai moment de lecture!..... qui pourrait devenir un beau scénario!","1" "Fascinante Antigone. La sublime pièce de théâtre de , réhabilitée entre autres par , puis surtout , pour la version qui demeure ma favorite, est ici adaptée en roman, et de quelle manière !, par Henry Bauchau. Subtilité du langage, phrases à la fois simples et incroyablement mélodieuses, où chaque mot choisi semble être le plus juste, chaque phrase comportant le nombre exact de mots, permettent de retracer la vie d'Antigone ainsi que des principaux personnages qui font partie de son histoire. Nous revenons ici aux sources de l'existence de la célèbre fille d'Oedipe et de Jocaste, en amont de la pièce. Etéocle et Polynice n'étaient déjà plus lorsque débute celle-ci ; là commençait l'intrigue. Avec Henry Bauchau, nous revenons en arrière, lorsque les deux frères ne s'étaient pas encore entre-déchirés. L'analyse psychologique des personnages est implacable. Tant d'Etéocle et Polynice, dont on apprend quels furent l'enfance et les ressorts de leur rivalité comme de leur admiration réciproque, que de leur mère Jocaste, aux multiples facettes, ou de leur soeur Ismène, dont le caractère est ici bien plus complexe et affirmé qu'il ne peut apparaître dans les différentes versions de la pièce. Sans oublier Créon, dont le visage prend encore une autre dimension que dans les différentes versions que j'ai déjà eu l'occasion d'évoquer, l'orgueil puissant, le calcul politique, un certain réalisme guidé par la détestation d'Antigone (qui n'était pas particulièrement présente dans d'autres versions) prenant le pas sur le reste, les éventuelles hésitations relevées chez Anouilh notamment n'existant pas ici. Et, bien sûr, psychologie extrêmement particulière et complexe d'une Antigone mue par le sentiment de justice, mais aussi d'une liberté chère à acquérir et bien paradoxale, rejetant la perversité des et la condamnation illégitime de Polynice, dont elle tente tout au long du roman d'apaiser la rivalité fraternelle malgré la force inéluctable du destin tragique de la famille. Une Antigone dont on ressent toute la profonde souffrance, celle liée à sa ténacité et son esprit incorruptible, qui ne lâchent rien et ne souffrent pas les décisions injustes ou les errements humains. Regard aussi, bien entendu, sur la relation paternelle avec l'Oedipe dont elle accompagna les années d'errance, au prix de ressentiments de la part de ses proches. Et sur Hémon, dont on apprend qu'il ne fut pas le seul homme de sa vie. Un roman très réussi, plein de finesse et écrit avec grand talent, malgré peut-être quelques longueurs vers la fin. Un retour aux sources et un pari osé, celui d'élaborer une analyse psychologique très fine des personnages dans leur complexité, tentant d'apporter une explication aux événements de la pièce en remontant en amont. On conseillera toutefois de lire au préalable la pièce, pour plus d'imprégnation et de connaissance des ressorts de l'histoire. Soit l'originelle, celle de Sophocle, à qui revient le mérite de cette création, soit celle de Jean Anouilh, vers laquelle va personnellement mon attachement. Quoi qu'il en soit, au sujet de ce roman d'Henry Bauchau, il me semble que l'on peut parler de chef d'oeuvre. Avis aux amateurs.","1" "j'ai adoré ce roman c'est peu etre la nostalgie de mes racines mais j'ai beaucoup aimé le style d'ecriture et l' ambiande de ce roman.","1" "ce livre a repondu aux devoirs de ma fille e 4eme avec une note de 18sur 20 livre excellent je le conseille","1" "Voici l'incarnation parfaite du roman à l'eau de rose version XXIe siècle. Amoureux d'intrigues policières et de thrillers, passez votre chemin, ici le suspense ultime consiste avant tout à savoir avec qui Samantha va finir. Cousu de fil blanc d'un bout à l'autre, ce roman se laisse néanmoins lire, malgré les caractères terriblement stéréotypés des personnages , les situations convenues et l'humour un peu artificiel (le flegme britannique en prend un sacré coup, d'ailleurs). Avec cette variation du roman de gare sur le thème ""Bridget Jones mène l'enquête"", la littérature est mise à mal, le féminisme est piétiné sans vergogne (bonjour la lecture genrée...) et le lecteur (pardon, la lectrice, évidemment !) ne ressent qu'un sentiment de malaise, d'ennui et de déjà-vu. Le seul élément marquant de ce roman est peut-être le goût immodéré des personnages pour le thé (environ une tasse par page, gare à l'indigestion), sans doute parce que, dans l'esprit de l'auteur, tous les Anglais boivent du thé dès qu'ils ont, au choix, un invité, un coup de blues, une peine de cœur, ou un moment de libre. En somme, un roman distrayant mais parfaitement dispensable, sympathique mais complètement tiré par les cheveux (la fin est, à ce titre, risible), léger mais souvent vain, ce qui en fait un parfait scénario de comédie romantique à l'américaine.","-1" "Rien à dire sur cette commande et plus précisément sur la livraison rapide du livre (préalablement emballé) ! Prestation conforme à notre attente","1" "Un livre qui nous emporte avec lui jusqu'au bout... On ne le lâche plus jusqu'à la fin... et là, le souffle coupé, on ne regrette pas d'avoir lu tout d'une traite!!!","1" "Comme CARADO, j'ai pour principe de ne pas, de ne plus, acheter de prix littéraires car la machine médiatique est d 'une efficacité telle que n'importe quel ouvrage, sélectionné par des critiques littéraires qui ont leur entrée dans les maisons d'édition, fait l 'objet de critiques dithyrambiques auxquelles il est difficile de résister. Malgré mes préventions trop souvent vérifiées et mes résolutions de ne plus m' y laisser prendre,je me suis laissé tenter et abuser cette fois encore. Je le regrette. MARCEL, le grand père porte un regard désenchanté sur son existence jalonnée d'échecs, de désillusions. C'est un raté, il le sait. Valétudinaire chronique il s'obstine à survivre à la stupéfaction générale, à commencer par la sienne. Sa fratrie n 'est pas reluisante, sauf sa petite fille qui échappe à la médiocrité familiale. Que nous soyons de pauvres types qui sommes sur cette terre sans rien avoir demandé est une évidence battue et rebattue par tous les auteurs illustres ou ordinaires.Il était inutile de réveiller LEIBNITZ. Que les habitués des bistrots, les piliers de comptoir,les chasseurs, les soiffards, soient des crétins congénitaux qui entre imbéciles patentés échangent des vannes éculées, d'autres auteurs, avec humour, ont traité le sujet. Que les touristes soient pris pour des ""cons"" par les indigènes, cela se vérifie partout et en permanence. Il faut dire qu'ils y mettent du leur en succombant, partout au charme du mot TERROIR qui est un piège à cons universel particulièrement efficace.C 'est fort bien vu par l 'auteur. La charcuterie corse issue de porc élevés en CHINE engraissés en HONGRIE, débités en AUVERGNE est la même que celle proposée dans le reste de l'hexagone, avec la tête du maure en prime sur les emballages. Que les bistrots qui se transforment en bar à putes aient plus de succès, même en CORSE, que les rades ordinaires, on s'en serait douté. Il y a cependant des fulgurances stylistiques séduisantes pour rattraper, l'insignifiance d'ensemble de cet ouvrage frappé par la sinistrose. SAINT AUGUSTIN doit se demander pourquoi on est venu troubler son sommeil.","-1" "Eric-Emmanuel a eu l'excellente idée de nous surprendre pour ses premiers livres... Pour moi, ce n'est plus le cas... Ce recueil de quatre nouvelles m'a malheureusement paru terriblement fade. Quatre histoires aux ficelles un peu grosses, reliées par un projet commun (comme il l'explique lui-même dans son ""journal d'écriture""). Le thème de la rédemption, de la liberté de chacun, de l'influence que nos actes peuvent avoir sur notre vie... L'idée est séduisante, l'écriture l'est moins. De la première nouvelle, je ne retiendrai que ces mots: ""le sacrifice est la mesure de tout amour""... La deuxième, et la meilleure à mon sens, part d'une situation ordinaire pour nous entraîner dans une réflexion assez profonde sur les liens familiaux, notre façon de montrer l'amour qu'on ressent pour les siens et comment, parfois, bousculés par un événement, les valeurs essentielles nous sautent aux yeux alors qu'on les avait oubliées...Une phrase à retenir? ""Ouvrir la Bible, ce n'est pas lire, c'est réfléchir"". Pour la troisième, rien ne m'a semblé exceptionnel, ça ""coule"" de clichés et de bons sentiments... Pour la quatrième nouvelle, j'ai recopié deux phrases: ""Il en est des destins comme des livres sacrés: c'est la lecture qui leur donne un sens""; ""Le livre clos reste muet; il ne parlera que lorsqu'il sera ouvert; et la langue qu'il emploiera sera celle de celui qui s'y penche, teintée par ses attentes, ses désirs, ses aspirations, ses obsessions, ses violences, ses troubles."" Ces quatre nouvelles sont suivies du ""Journal d'écriture"" écrit par l'auteur et accompagnant la naissance et la création de ce roman. Oserai-je écrire que j'ai préféré ce journal aux quatre nouvelles? J'ai apprécié de voir le cheminement et les réflexions de l'écrivain. Comment les personnages s'imposent à lui. De quelle façon l'écriture peut l'isoler, comment les événements peuvent influencer ses choix d'écriture etc... Globalement, ce livre m'a déçue ... lu très vite, pas très ""consistant"" et rien qui tient en haleine. Heureusement le ""Journal d'écriture"" était là....","-1" "j'adore les livres de Françoise BOURDIN mais celui là est trop court, manque de suspense, j'espère qu'il y aura une suite","-1" "Si j'avais lu ce livre sans connaitre le nom de l'écrivain, alors j'aurrai deviné que Tahar Benjelloun est l'auteur! Un style uncomparable...une belle histoire triste mais rigolotte au meme tps, á travers de laquelle il décrit la société marocaine, une société qui ne sait plus ou donner la téte au juste...modernité ou tradition...c ou le chemin le plus sure...choix difficile...car les deux chemins se croisent, pour se séparer de nouveau...et á mon avis Tahar est l 'un des écrivains rares, qui ont ce sens et la capacité de décrire ce paradoxe.... Mon commentaire peut apparaitre uncomprensible, mais j'en suis sure, que pas mal d'entre vous le comprendrait bien..et ce sont ceux, qui serrait mieux lire entre les ligne de ce livre ""enfant de sable""!!!","1" "C'est toujours un plaisir sans mélange que de se plonger dans un livre d'Eric-Emmanuel Schmitt. Une invitation sans cesse renouvelée à partager avec lui ses interrogations, ses réflexions, son humanisme, son humour, son désir d'approcher l'autre dans sa différence, sa volonté de comprendre, de s'enrichir en recherchant ce qui nous rapproche, plutôt que ce qui nous sépare. C'est bien évidemment encore et toujours une merveilleuse leçon de vie. A la fin de l'édition que j'ai entre les mains, Eric-Emmanuel Schmitt, répondant à une interview datée du 16 mars 2010, à une question concernant le rôle du romancier, déclare : ""... pour moi, le romancier passe un contrat avec le lecteur, il lui dit: je vais t'intéresser, te prendre par la main et t'emmener dans un voyage que tu ne ferais pas sans moi ; tu aborderas des endroits nouveaux, inconnus, qui t'effraient peut-être, mais, aie confiance, je ne te lâcherai pas la main et peut-être me remercieras-tu à l'arrivée. Courageuse, délicate et ferme, telle doit être la poigne du conteur."" Mr Schmitt, comptez sur moi pour le prochain voyage, et mille fois merci pour tous ces fabuleux moments que vous me faites vivre, me faisant progresser pas à pas dans la compréhension de nos contemporains.","1" "Comme beaucoup d'autres lecteurs de Levy, j'avais bien aimé ses premiers romans et notamment""Et si c'était vrai"" . Et puis voilà que l'on m'a offert ce ""Premier jour""et je me réjouissais d'avance vu la qualité du thème abordé. Mais surprise, je me suis ennuyé et j'ai laborieusement terminé, enfin, (!) , après avoir plusieurs fois voulu abandonner. Ce roman est d'une navrante et consternante banalité, mal écrit, emplis de poncifs et de d'un style d'une rare pauvreté. C'est de la mauvaise littérature de gare. Un pastiche insipide de Dan Brown, sans le souffle du maître, ce dernier venant de nous proposer un super roman avec le ""Symbole perdu"" . Les 500 pages furent longues à digérer ! Cela dit, comme il n'y a pas eu de dénouement véritable et que je suis resté dans l'expectative , je me suis dit que la suite m'apporterait la solution, mais lorsque je lis les commentaires des lecteurs, je renonce définitivement à Marc Levy.","-1" "un mariage à raconter....rien de plus classique...si ce n'est que ce mariage nous est raconté à chaque chapitre par un protagoniste différent, et c'est ce qui fait toute l'originalité de ce livre.on commence par le regard d'une petite fille qui ne comprend pas pourquoi la petite fille d'honneur ""différente"" n'est pas sur le photos de famille jusqu'au chapitre final où on apprend l'ultime révélation.de personnages en personnages l'ecrivain nous tisse un portrait de famille où chacun a ses secrets.Etonnant!:!!","1" "Livre indispensable de SF! Écriture très belle, parfois crue, qui permet de se plonger totalement dans l'univers crée par Pierre Bordage. Personnages attachant, que tout sépare entre l'orient et l'occident... Nous sommes ici sur terre, et l'humanité est divisée en deux par un grand mur électromagnétique depuis plus de 2 siècles. Pourquoi? L'auteur explique très bien les mécaniques qui ont conduit à cela en s'appuyant sur de nombreux rappels historiques des guerres précédentes. Certaines qui ont vraiment existé (1ere guerre mondiale, 2eme...) puis celles qui amènent jusqu'à la situation du livre. Une partie du monde ou tout le monde vit sans problème jusqu'à plus de 100 ans tandis que l'autre vit dans la misère la plus totale... A lire! Et vite!","1" "quand on commence le livre on ne sait plus s'arreter..... la vie, la mort, les destins et ses destinées.......","1" "cette série de livre est une ""compile"" des incontournables de la littérature française. elle représente pour moi, mes années lycée et la rencontre avec un prof de lettre qui me fera aimer la littérature. je les redécouvre avec plaisir car je ne pensais pas qu'ils soient encore disponible","1" "La comédie, ainsi que l'affirmait Molière, se doit de ridiculiser les défauts des hommes ; l'un des plus dangereux, et aussi des plus communs, n'est-il pas l'hypocrisie ? Nous avons ici le sujet du Tartuffe, faux dévot qui jouit de l'hospitalité d'un bourgeois aisé dont il a fait sa dupe, et qui lorgne sur sa femme tout en s'efforçant de se faire offrir ses biens. Il faudra rien moins que la coalition de toute la famille pour que vole en éclat le masque revêtu par l'hypocrite. Le Tartuffe est une pièce qui mérite bien d'être mise en exergue. Trop souvent résumée à une réplique (""Couvrez ce sein que je ne saurais voir""), elle se révèle originale dans son déroulement comme dans sa structure. On y retrouve bien quelques personnages comme Molière les affectionne (Dorine, la servante insolente qui se joue de son maître et adopte le parti de sa fille ; Cléante, personnage raisonnable ; Orgon, chef de famille buté qui veut marier sa fille sans son assentiment ; etc.). Pourtant, il s'en faut de peu pour que cette comédie, qui amuse beaucoup sans faire beaucoup rire, ne tourne à la catastrophe dans le dernier acte, lourd de craintes et de désespoirs. C'est que comme le personnage de Tartuffe lui-même, hypocrite dissimulant ses manipulations aux dupes, la pièce a un double visage. L'ambiguïté du rôle-titre, dont on ne saisit pas la nature, permet toutes les interprétations, de la farce aux accents inquiétants de la tragédie. De là la richesse d'une pièce hybride, qui condense en peu de mots une esquisse qui met en abyme le théâtre lui-même : Molière, en présentant un homme se faisant passer pour un autre, ne fait-il pas un parallèle avec la fonction du théâtre, qui ""se fonde sur la vérité de l'apparence ou l'apparence de la vérité"" ? C'est une des nombreuses pistes de réflexion que nous livre Jean-Pierre Collinet dans cette excellente édition du Livre de Poche, quoique les notes de bas de page, trop abondantes, freinent et frustrent trop souvent la lecture. Lisons Molière pour nous pénétrer de cette vérité, que la comédie sert à rire autant qu'à dessiller.","1" "Le tigre bleu de l'Euphrate n'est autre que le récit de la conquête de l'Asie Mineure par Alexandre. Mais le dire ainsi est très réducteur car Alexandre suit un destin qui lui est tracé par d'étranges signes! De chapitre en chapitre, on va de conquête en conquête en pourchassant Darius. Il faut savoir que ce livre ne comporte qu'une centaine de pages et qu'il est écrit dans une prose poétique. Il se lit très facilement, très rapidement et très agréablement.","1" "alors moi, j'aime bien Teulé. mais là... comment dire... fuyez. c'est un petit roman qui est fort long à lire, pénible, attendu. Dès la première page on sait comment ça va tourner. Au début, c'est rigolo, après, ça devient répétitif et inutile : pourquoi faire zozoter Alan ? pour le rendre mignon ? franchement... Il n'y a aucune histoire aucune intrigue (vous me direz, ça fait pas loin de 200 ans que c'est comme ça, et vous avez raison, mais il n'y a même pas de style !). j'espère que Jean teulé s'est amusé, et qu'il va vite retourner vers des écrits plus intéressants (je vous invite à lire tous ses autres romans). On a d'ailleurs l'impression qu'il n'a pas oublié sa passion pour la poésie (il cite implicitement Baudelaire, par exemple, tout au long du roman). sans rancunes ?","-1" "Nous étions trois à nous partager ce roman. Sans nous être concertés, l'avis fut unanime : ennuyeux. Pour ma part, je n'aimais pas les autobiographies, ce livre ne me réconciliera pas avec le genre. Certes l'auteur écrit correctement, mais sans aucun style entraînant. Les anecdotes se succèdent. La vie quotidienne est dépeinte. Seul intérêt : mieux connaître une autre culture que la nôtre, particulièrement l'initiation qui marque le passage des jeunes garçons à l'état d'adulte. Pour cela, ils devront subir une douloureuse circoncision dans des conditions douteuses.","-1" "J'avoue avoir été dans ma prime jeunesse un fan inconditionnel de Bernard Werber. Je possède d'ailleurs l'ensemble de ses livres. Mais le tome 3 du cycle des Dieux sera certainement le dernier livre de cet auteur que j'acheterai. Déçu par Nos amis les humains, intrigué par le tome 1 de cette trilogie, je suis depuis largement resté sur ma faim. L'épilogue de ce livre n'est pas digne de l'auteur que j'ai tant dévoré.","-1" "je m'aperçois qu'il manque exactement 30 pages à ce livre que j'ai commandé et reçu (de la page 29 inclue à la page 60 inclue). madame Pujol.","-1" "Je suis déçue, déçue par cette suite, je n'y ai pas retrouvé la saveur des 2 premiers. Joséphine est terriblement agaçante, Junior grotesque et sans intérêt... Je n'irai pas au bout!","-1" "Si vous avez la chance de ne pas encore avoir croisé la route de Simenon alors plongez-vous au hasard dans un de ces romans sélectionnés par la pléîade et vous allez être rapidement envoûté par l'atmosphère unique qui s'en dégage et le père de Maigret deviendra à coup sûr un ami fidèle auprès duquel vous reviendrez inlassablement avec délice et reconnaissance.","1" "Après avoir lu les deux précédents livres de Laurent Gounelle, je m'attendais à une belle lecture, et celui-ci a dépassé mes espérances! Il est lumineux, profond, empli de sagesse, mais pas ennuyeux pour autant car le second degré et l'humour sont toujours présents. C'est, si on n'est pas déjà sur ce chemin, une excellente introduction à la spiritualité. Le mode du roman permet de se détendre et de ne pas recevoir cet enseignement comme une leçon, plutôt comme une invitation à se questionner.","1" "La promesse de l'aube/Romain Gary Romain Gary, né à Vilnius (Lithuanie) en 1914 de père inconnu, a été élevé par sa mère , une mère juive possessive et castratrice. C'est de cet amour exclusif et de ses conséquences qu'il est question dans cette autobiographie qui résonne comme un hymne et un dernier cri à l'amour d'une mère ; car cet immense amour maternel connaissait en retour une véritable vénération de la part du fils, un amour fou en vérité. Ce magnifique récit retrace notamment l'épique traversée de l'Europe que cette mère indomptable, aventureuse et inconsciente parfois, mais pauvre, va entamer avec son fils en bas âge pour fuir la Russie et gagner la France, le pays inconnu mais rêvé et aimé.. L'obsession de cette mère : que son fils fasse des études, devienne ambassadeur et écrivain français !! Rien que cela. Etonnamment, Romain survivra à cette tutelle absolue et deviendra ce que sa mère avait voulu. Ils arrivèrent en France en à Nice, en 1928. Et le jeune Romain se mit aux études aussitôt. Puis il fit la guerre dans l'aviation, rejoignit De Gaulle et la France Libre, fut décoré Commandeur de la Légion d'Honneur, puis devint diplomate et écrivain. Prix Goncourt en 1956 avec « Les Racines du Ciel », puis une seconde fois, ce qui est unique , en 1975 avec « La vie devant soi » sous le pseudonyme d'Emile Ajar. Dans un style magnifique, lyrique et vibrant, Romain Gary nous mène dans cette folle aventure que fut cette jeunesse tumultueuse puis studieuse. Son amour de la France à l'instar de sa mère est sans borne : « Dans toute mon existence, je n'ai entendu que deux êtres parler de la France avec le même accent : ma mère et le général De Gaulle. » Une très belle histoire vraie et émouvante d'un enfant qui idolâtra toute sa vie durant sa mère contre vents et marées. A lire absolument.","1" "Les bases pour une bonne histoire étaient là... Mais c'est tout. Beaucoup de bla-bla inutiles, on ne sait plus que penser. Trop de narrateurs les uns après les autres... Où est la vraie histoire ???","-1" "La cité et les galères quelle peut créer. La vie d'un ado qui cherche à s'en sortir autrement que par le deal ou le sport. Mais pourquoi l'auteur nous la joue yoda dans starwars? Deux ou trois fois ça passe, mais toute les deux pages ça deviens lourd. Lire, son 2nd roman je vais aller.","1" "Pas adepte des romans noirs, après quelques pages, glacée, j'ai refermé ce livre; puis repris et là pour ne plus le quitter ! Dugain nous fait pénétrer dans le labyrinthe du cerveau malade d'un sérial killer supérieurement intelligent.Al Kenner, nié dès sa naissance par sa mère, abandonné par son père (un héros de guerre qui ne s'en est pas remis ), nous livre sa vision des évènements du moment : assassinat de Kennedy, guerre du Vietnam, mouvement hippie. Sa quête permanente est celle de la recherche d'un père, qu'il pense avoir trouvé à deux reprises : son thérapeute et le commissaire de police : seules personnes auxquelles il témoigne une sorte d'attachement. Par moment, une sorte d'empathie s'établit, mais on se rend compte alors de sa manipulation .. Ce livre nous rappelle une fois de plus que la psychiatrie n'est pas une science exacte et que la justice aux usa comme chez nous a ses failles. Personnes sensibles s'abstenir.","1" "De la délicatesse, il va en falloir pour ne froisser personne. Car ce livre doit certainement avoir une résonance particulière chez beaucoup de ses lecteurs, puisque les avis sont globalement très positifs. Je respecte ces avis bien entendu, mais j'avoue être passé à côté du livre et ne pas comprendre comment on peut écrire encore de la sorte, avec autant de fausse audace et de lourdeur. Je n'adhère pas à ce parti pris consistant à rechercher l'originalité à tout prix et l'absurde chic. Ce livre m'a hérissé le poil avec ce style d'adolescent un peu niais. Quelques exemples de passages que je trouve désolants : - ""Il avait pris son courage à deux mains et il aurait même aimé en avoir quatre"". - ""Pour entrer chez soi, il ne faut jamais faire demi-tour"". - ""Depuis qu'elle avait pris ses nouvelles fonctions, elle s'était acheté trois paires de chaussures"". - Il n'y avait rien à dire. Ce baiser était comme de l''art moderne"". - ""Il serait, coûte que coûte, le premier secrétaire de sa vie"" ; .... Et un des sommets de cette compilation : ""Il voulait se mettre sur son 31. Il aurait même voulu se mettre au moins sur son 47, ou sur son 112""...!! Pour bien enfoncer le clou, l'auteur insère entre chaque chapitre, une liste qu'il doit juger profonde ou drôlatique : un code d'entrée d'immeuble, des aphorismes de Cioran ou la réflexion d'un philosophe polonais...Il y a même la liste des albums que Lennon aurait composés s'il n'était pas mort ! (d'autant plus que s'il n'était pas mort, il serait surpris d'apprendre qu'il a composé ""Here, There and Everywhere"" comme le suggère Foenkinos). Je reste soufflé devant tant de bêtise/mignardise. La vision d'un Foenkinos, petit m'as-tu-vu quand j'écris, ravi de se faire plaisir en écrivant de telles fadaises ne m'a pas quitté. Ce qui est dommage, c'est que toute cette afféterie gâche les rares bons moments d'une histoire qui aurait pu être prenante. Il y a même quelques belles trouvailles : ""...serrant des mains en espérant serrer des cous"" par exemple ou le passage sur le choc créé par la vision triste d'un éphéméride arrêté à la date d'un évènement tragique.. Quelqu'un a listé ici les 10 prix littéraires obtenus par ce livre. je me permets de les reprendre : - Prix Conversation ; - Prix des Dunes ; - Prix du 7ème Art ; - Prix des Ecrivains du Vent 2010 ; (du vent ?! Tu m''étonnes !) - Prix des Lecteurs du Télégramme (télégramme ? Ah, si seulement'); - Prix Jean-Pierre Coudurier ; - Prix Orange ; - Prix Gaël Club ; - Prix Fnac Riviera ; - Prix littéraire des Lycéens du Liban. Cette énumération est édifiante. Où sont donc passés les prix du Cercle des fats germano-pratins, celui des lecteurs de la semaine de Suzette en Gaspésie orientale, celui de la fondation des ortophonistes nains du pays de Galles ou le Prix de ce qui n'est plus à prendre ? Bien sûr, il est facile de se moquer du caractère confidentiel de ces distinctions, mises en avant par l'éditeur pour que le nom soit bien côté. Mais en tout cas, ce roman confirme selon moi, qu'on peut avoir beaucoup de prix et ne pas valoir grand chose.","-1" "Ah, le Gargantua : Un classique que tout le monde se doit de connaitre... Ce livre vous apporte non seulement une édition originale (parfois peu aisée à lire... certes) mais en plus, une mine de notes explicatives qui permettent une compréhension plus appronfondie de l'oeuvre ! Vraiment belle édition.","1" "Ce livre est un des bons de la série. L'intrigue est prenante du début à la fin, la description des halles et des produits est excellente. On a vraiment l'impression de se retrouver dans un gigantesque marché. J'en ai regretté que les Halles soient détruites car après la lecture du livre j'aurais vraiment aimé les voir en vrai!","1" "Ce livre est un régal,il se lit en une soirée. L'humain, cette notion prend toute sa mesure dans ce livre. Dans le décors, redécouvrir la poésie des instants qui nous échappe tant aujourd'hui. Lisez vite.","1" "Enfin un livre qui me reconcilie avec les annees 86. L'histoire est drole et tout les personnages representent si bien ces annees la.Merci j'avais oublie le journal de Morousi et telepoche.Que du plaisir.","1" "Daniel, humoriste misanthrope, un peu Pierre Desproges, fait le récit de sa déprimante existence. Ce récit de vie est entrecoupé dans le roman par les commentaires de deux de ses clones futurs, vivant deux millénaires après sa mort. En effet Daniel finira par entrer dans une secte inspirée des Raëliens promettant la vie éternelle grâce à la technique du clonage. Houellebecq est toujours aussi dépressif. À son désespoir sexuel il ajoute celui de la vieillesse, mais globalement on a une forte impression de rabâchage de plus en plus artificiel. La lucidité diabolique qui faisait la réussite d'Extension du Domaine de la Lutte s'est peut à peut transformée en une obstination naïve confinant à la mauvaise foi lorsqu'il assène laconiquement ses vérités sur l'humanité. Et puis surtout il n'y a pratiquement plus une trace de son humour féroce qui me faisait encore acheter ses livres malgré l'affaiblissement du niveau. Il est probable que je ne lirai pas le prochain.","-1" "On a beaucoup critiqué, que ce soit positivement ou pas, l'oeuvre de Jonathan Littell. Signe que le livre est un succès, finalement, puisqu'il déclenche des passions. Le ""pour"" ou ""contre"" n'ayant finalement que peut d'importance, tous s'accordent à dire ""ce livre est un évènement"". Malgré quelques lourdeurs dûes principalement à l'utilisation permanente de l'allemand pour les sigles, les grades, les ministères, les tactiques ; mais également à des digressions psychiatriques souvent très lourdes et indigestes, voire trop poussées ; le livre reste une merveille littéraire. L'Histoire nous touche tous, ne serait-ce que par sa proximité palpable, et pour l'inconscient collectif. L'Histoire nous fascine, cette histoire vue de l'intérieur, les évènements vus d'une façon à laquelle on avait jamais vraiment songé, avec un regard et une idélogie toute autre. Rien ne rend la chose glorieuse, mais on ne comprend que mieux l'idéologie nationale-socialiste du siècle passé. Jonathan Littell signe ici une oeuvre de fiction merveilleuse, un roman sur l'Homme et sur l'Histoire comme je n'en avais pas encore lu. J'ai été totalement captivé par ce texte, ressentant une étrange nostalgie lorsqu'enfin, le souffle court, je le referme après presque 3 semaines de lectures, 900 pages plus loin. Un livre à lire absolument. Qu'on aime, ou pas.","1" """L'oeuvre au noir"", roman alchimique, ne se déroule pas au Moyen-Age, comme l'ont écrit plusieurs chroniqueurs d'Amazon, mais pendant le Concile de Trente, à la Renaissance. Zénon est un humaniste en butte à l'intolérance, mais la critique du clergé est bien l'aspect le plus secondaire du roman, qui présente une lumineuse figure de moine, Jean-Louis de Berlaimont. Un certain bagage culturel, et une certaine distance à l'égard des préjugés du temps, sont requis pour comprendre l'oeuvre de Marguerite Yourcenar.","1" "je ne connaissais pas cet auteur sauf de nom mais apres l'avoir lu je me rend compte de la profondeur de ses ecrits valables encore aujourd'hui dans notre monde stressant et deprime","1" "L'idée de départ est intéressante ...mais mal exploitée. La lecture est facile, rapide, on est avide d'en savoir plus sur cette fiancée (Une jeune naïve? Une manipulatrice? Que cache t'elle?) mais certains passages sont peu crédibles ou bâclés. Dommage!","-1" "Fiez-vous aux apparences ! Le contenu est conforme à l'image. Les ray-ban, la barbe, le fusil d'assaut, la clop (version pétard), les tatouages, les pectoraux. Tout y est. Et aussi une propension à tirer à vue sur tout ce qui le contrarie, à s'entourer d'abrutis alcoolisés qu'il fait travailler comme des nègres -qu'il n'aime pas -, pas plus que les ticos, ou ses associés dans les affaires - qui sont tous pervers et néfastes. Toutes les dix pages ils mordent la poussière -ou la boue-, et c'est bien fait pour eux. Les flics sont pourris, les femmes immondes, sauf sa belle blonde ou les nymphettes vierges qui servent, toutes les dix autres pages, au repos du guerrier. Lequel est, de surcroit, trafiquant de stups, joueur compulsif et chercheur d'or, comme le rappelle, le titre du livre, qui décrit complaisamment les conditions assez peu conformes au droit du travail dans lesquelles l'auteur mène son exploitation, quelque part au cœur de le forêt impénétrable et hostile du Costa Rica. Écrit avec un vocabulaire limité à quelque centaines de mots, le narrateur se régale et se vante de ses propres exploits qui sont, pour l'essentiel, les pires turpitudes. Égoïste, jouisseur, brutal, cynique, misogyne, raciste, pilleur de tombes précolombiennes... Sans loi, mais pas sans foi, car une bible l'accompagne, dont il lit toujours un verset avant de déchirer la page pour se rouler un joint ou pour tout autre usage scatologique. On peut aimer ce genre de texte, qui est au récit d'aventure ce que la collection Harlequin est au roman. On peut jubiler de l'outrance dans le mauvais goût et la transgression. Ainsi, dans les jeux vidéo, voit-on le joueur devenir l'affreux qui prend son plaisir à désintégrer les ennemis qui surgissent de tous bords. Cizia Zykë en a fait un fond de commerce lucratif, plaqué or. Il a largement exploité la veine des ses aventures « authentiques » inaugurées dans « Oro », et déclinées ensuite dans tous les continents. Tous les goûts sont dans la nature. Mais les lecteurs seront mieux inspirés de passer leur chemin et de redécouvrir les exploits plus distanciés d'Hubert Bonisseur de la Bath chers à Jean Bruce ou les récits mirifiques du commissaire San Antonio, chers à Fréderic Dard. Avec le même nombre de mots, ils laissent à la littérature une chance que Cizia Zykë, de son côté, pulvérise à la dynamite. Rebondissement inattendu dans son inoxydable scénario, l'auteur vient de passer l'arme à gauche. Paix à son âme !","-1" "Une histoire qui ne tient pas debout. La psychologie des personnages est primaire et la manipulation de Colombe part son voisin dans le style ""je savais très exactement comment vous alliez vous comporter"" est vraiment ridicule, c'est du niveau d'une histoire pour gamin. Les faits sont d'une telle invraisemblance qu'on ne peut pas se laisser prendre par l'histoire. Comment croire, qu'une sono qui hurle à trois heures du matin ne peut réveiller qu'une seule personne dans un immeuble ? Ce n'est qu'un exemple et tout ce que fait le voisin est à peu près aussi invraisemblable. Pour prendre son lecteur et instiller dans le roman de l'angoisse au fil des pages encore faut-il créer une histoire qui soit un minimum possible. C'est le premier livre que je lis de Tatiana de Rosnay, j'essayerai peut être d'en lire un autre pour ne pas rester sur une mauvaise impression, mais il faudra que je fasse un gros effort.","-1" "Il n'est inutile de préciser que l'auteur est suisse, et qu'il ne s'agit pas d'une traduction, mais d'un roman noir, se déroulant aux États-Unis, avec des codes très étatsuniens, mais tournés en dérision. Car, après lecture d'autres commentaires, je trouve qu'on oublie de dire que, parfois, c'est très drôle (si, si, j'ai éclaté de rire plusieurs fois en le lisant) - à d'autres moments, on est dans une enquête très sérieuse. Pour tout dire, j'ai parfois eu l'impression de me retrouver dans Fargo des frères Coen : tous les protagonistes se comportent tous à un moment ou à un autre comme de sombres crétins, même si ce qui arrive est tragique. Harry Quebert n'y échappe pas tant on se demande bien comment il a pu tomber amoureux d'une Nola dont on peine à percevoir les qualités tout au long du roman (s'il devait y avoir un côté roman d'amour, de ce côté, c'est raté, mais ce n'était peut-être pas du tout le but...). Outre Fargo, une autre référence pourrait être Twin Peaks. Le style a été critiqué par certains - à raison pour partie - mais attention, il n'est pas dit que parfois il ne s'agisse pas de formulations volontairement choisies par l'auteur pour parodier une mauvaise traduction (ce qu'est, quand même, censé être ce roman, fait à la va-vite que je te pousse sous l’influence de l'éditeur Schmid & Hanson, dont l'ambition semble être de flinguer la littérature - sans colt). Par contre, la construction du roman est assez impressionnante, et l'histoire prenante (avec un petit coup de mou vers la moitié, pour mieux rebondir par la suite). Au fond, ce n'est pas un chef d’œuvre mais un excellent roman, bien supérieur à ceux qu'il parodie. On a un écrivain qui veut raconter une histoire, et qui le fait très bien. Lisez-le, avec à l'esprit son côté parodique et pour son côté plus sombre.","1" "Pffff... c'est d'un lourd !! Je n'ai pas pu finir !! Je suis pourtant, à la base, fan de cet auteur (comme Guillaume Musso) qui nous habituellement nous transporte dans une histoire, avec une petite touche de fantastique. Mais là ... ce n'est plus une touche fantastique, c'est un gros micmac pas crédible. Dès les 3 premiers chapitres j'ai senti le truc long et bien chiant, j'ai arrêté au 10 ème et je ne pense pas reprendre.","-1" "Je me suis laissée tenter par les commentaires enthousiastes à propos de ce livre, et franchement, j'ai été extrêmement déçue. La trame est très simple : ""les bourgeois n'ont aucuns problèmes, ils n'ont aucun intérêt"" à ""les bourgeois ont eux-aussi leurs problèmes"". Le tout sur fond de délire égocentrique de l'auteur, qui, par ce livre tente de prouver à quel point elle est supérieure à tout le monde. Elle se décrit comme 'la bourgeoise qui énerve tout le monde"" et je pense qu'elle a raison. La seule chose que j'ai vraiment apprécié dans ce livre est... la couverture. Qui je dois l'avouer est très sympa.","-1" "Adepte du style unique de ""Fiction Scientifique"" propre à Bernard Werber, ce roman m'a profondément déçu. Une intrigue qui ne tiens pas la route une seconde, une histoire remplie de clichés, une fin prévisible depuis le début, aucun suspens (cela va sans dire !) : le plus mauvais roman de Werber à mon goût. Comme semble le confirmer le recueil de nouvelles ""Paradis sur mesure"" paru plus récemment, Werber semble avoir changé de style. Amateurs du premier jour, passez votre chemin.","-1" "1939. Otto J.Steiner, mélomane d'origine juive mais pas pratiquant, souffrant de la tuberculose, agonise dans un sanatorium de Salzbourg.. Un ami lui permet de retrouver un peu d'activité, en lui demandant de l'aider dans des préparations d'évènements musicaux commandées par les autorités nazis... Cette motivation va lui permettre d'une part de lutter contre la maladie, mais également lui donner la possibilité de faire, à sa façon, un peu de résistance.... Ce roman, écrit sous forme de journal intime, dépeint très bien l'atmosphère de l'Allemagne en ce début de guerre, ainsi l'ambiance morbide du sanatorium.. Il décrit également les petites joies et les petits plaisirs qui permettent à Otto de tenir le coup... N'étant absolument pas connaisseur en musique classique, je suis sans doute passé à côté de références musicales, mais cela ne gêne absolument pas la lecture... Et les motivations et les situations sont suffisantes pour apprécier ce récit souvent âpre et la réussite du projet d'Otto.. Je me suis demandé comment il avait vraiment pu réussir à garder le secret de son journal intime dans un tel environnement et le soustraire aux quelques fouilles qui parsèment l'histoire. Une très bonne lecture.","1" "Didier van Cauwelaert nous doit toujours un grand roman, il en a le talent mais en a t-il la volonté ? Les témoins de la mariée se lit comme un Nothomb, à toute allure, sans déplaisir aucun, mais avec la sensation que la chose est périssable et qu'elle ne laissera qu'un pâle souvenir, une fois la dernière ligne lue. Ce roman sur l'amitié est une fantaisie, qui se donne parfois des airs de gravité, mais juste un soupçon, façon de donner un peu de piment à une histoire qui menace de lasser très vite après une entame au quart de tour et une idée de départ originale et maligne, comme van Cauwelaert a l'habitude d'en mitonner chaque année. Le portrait de cette fiancée chinoise, enfant de Confucius, Mao et Prada, n'est pas mal vu, il y manque quelques grammes de consistance pour y consacrer plus qu'un semblant d'intérêt. L'auteur déroule son histoire avec son quota de rebondissements mais c'est un peu comme Nadal à Roland-Garros, on espère d'improbables montées au filet pour nous surprendre, quitte à y boiser quelques volées. Que nenni, van Cauwelaert déroule en fond de court, métronome somme toute prévisible, et il conclut par un coup droit gagnant. Livre, set, et match. A l'année prochaine !","-1" "Un avis un peu, beaucoup même, à contre-courant de l'opinion générale, mais peut-on s'obliger à aimer un livre si on le trouve extrêmement surfait ? Tout lecteur est un être imparfait dont la subjectivité est patente. N'est-il pas ? Quelques réflexions en vrac, donc, sur Le sermon sur la chute de Rome. - Beaucoup de prétention dans un livre qui prétend marier réalisme et lyrisme. Ce qui nous vaut des passages d'une trivialité extrême (on ne compte plus les ""enc...."" sur certaines pages) suivis de moments où le style fait dans l'emphase ampoulée (pléonasme ?) - Une intrigue principale très légère et anodine qui oblige Ferrari à en développer d'autres (le passé du grand-père, les errances de la soeur) complétement déconnectés. Ne parlons pas de Saint-Augustin qui apparait in fine comme par enchantement. Façon de parler. - Pas d'unité et, plus grave, pas d'humanité et une sorte de mépris de l'auteur vis-à-vis de ses personnages. Misanthropie ? - La tragédie finale tient du mauvais mélodrame. - Belles phrases, accents philosophiques. Certains s'écoutent parler. Jérôme Ferrari se regarde écrire. - Une vision de notre monde pour le moins cynique. Toute entreprise humaine est vouée à l'échec ? Ce livre aussi.","-1" "se livre est un livre super que tout les amateur de Marcel Pagnol apressiront et se feront un plaisir de le lire","1" "Influence ou manipulation ? ""La vérité n'est pas le contraire du mensonge, trahir n'est pas le contraire de servir, haïr n'est pas le contraire d'aimer, confiance n'est pas le contraire de méfiance, ni droiture de fausseté.""","1" "S'acheter un exemplaire de la pleïade, n'est pas un achat comme un autre . Céline, vingt ans aprés ... N'ayant rien perdu de son humour, de son cynisme, et surtout, de son style inimitable . Une ""amazone"" vous proposant Céline demain chez v ous . Des heures de lecture enfiévrée et en jouée, on en oublie la canicule ... Partez en voyage avec Louis ferdinand, vous m'en direz des nouvelles .","1" "Bien souvent, ces poètes ""modernes"" passent inaperçus du public, et c'est donc sur les bancs de la Faculté des Lettres qu'on découvre Francis Ponge, puisqu'il est souvent au programme (parmi d'autres contemporains, ignorés !) Il s'agit de courts poèmes, en prose, finement ciselés, qui décrivent des objets tels que le pain, un buisson de mûres, un coquillage, une orange, parfois quelques humains très parodiés, comme ""le gymnaste"". Les poèmes ne sont pas de lecture aisée : ils demandent une longue observation et des ""outils"" pour être bien compris et savourés à leur juste valeur. Pour cette raison, ils ne peuvent pas intéresser un large public, et seuls des initiés y auront accès, pour compléter leur bibliothèque de poètes modernes et contemporains. Quant aux snobs ou autres poétaillons d'occasion qui disent aimer Ponge, je ne les crois pas. C'est pour se donner un genre. On ne peut pas vraiment le lire au premier degré, et donc on ne peut pas comprendre l'essentiel. A l'époque où l'on ne veut plus entendre parler de la rime, hier comme aujourd'hui, Francis Ponge excelle dans ce genre d'exercice. Je n'en fais pas particulièrement ma tasse de thé, et préfère mille fois Prévert, pour sa poésie légère et profonde, fantasque, amusante, touchante. Rien de tout cela n'apparaît chez Ponge, ou alors, il faut passer des heures à décrypter. ah ! la poésie a vécu ! la poésie est morte ! Je préfère Baudelaire et Prévert, eux ont vraiment compris ce qu'était la Poésie. Les autres ont voulu faire ""autre chose"", et se sont, pour la plupart, égarés. Plus le temps passe, plus les poètes modernes et contemporains s'enfoncent dans l'oubli. Le mieux est souvent l'ennemi du bien.","-1" "A ce jour la seule histoire de l'auteur que je n'ai pas aimé... C'est long, sans saveur, bourré de clichés. Je n'ai pas retrouvé dans ce livre ce que j'aime tant chez Cauwelaert !","-1" "Stendhal, cauchemar littéraire de tous les collégiens ou lycéens à l'égal de Flaubert, statut peu envieux du romancier classique, donc supposé soupoudré de poussière... Il faut passer un cap pour apprécier Stendhal, son style, son humour (et oui ! son humour !), son originalité et surtout, sa modernité. Car ce que Stendhal décrit, ce sont justement,et plus particulirément dans la chartreuse, les errements du coeur, l'action initiée par les sentiments et donc, irraisonnée, le tout sur fond de pouvoir, de politique, d'intrigues. Et ces thémes-là sont toujours au gout du jour et ce que Stendhal en dit au XIVéme me semble toujoure valable encore au XXIéme. Lire et relire Stendhal encore et encore, on ne l'épuise jamais et parmi son oeuvre, l'un des sommets, la Chartreuse de Parme. Inoubliable.","1" "Un texte surchargé de description où l'intrigue est quasi inexistante. Du début à la fin le lecteur s'ennuie. Beaucoup diront que c'est un chef d'oeuvre de la littérature française, mais le décor est si lugubre, les personnages sont noires, un livre obscure et déprimant. La vie paraît bien mornes après ce livre.","-1" "le livre est en trés bon état, cette édition est utile puisque elle contient beaucoup de notes sur l'auteur et des explications à la fin du roman.","1" "CE LIVRE NE VOUS LACHE PAS UNE SEULE SECONDE. ""Le vol des cigognes"" est un des premiers ""bébés"" de JC Grangé, et sûrement un des plus réussis dans ce genre du ""policier-espionnage-suspense"" qu'il affectionne.","1" "Il y a une fascination à voir un roman NRF (comme la plupart des labels celui-ci ne veut plus rien dire depuis longtemps) barré d'un portrait photographique de son auteure, débiter sur 160 pages des évidences sur la viande, le carnivorisme au prétexte de narrer les aventures d'un boucher obsessionnel prénommé Pim. Quelle vacuité. 3 parties à l'histoire, l'adolescence et la formation, l'obsession et la réussite professionnelle, le passage à l'acte. Chacune progressivement moins dense et inspirée que la précédente. Le tout avec un style architecturé autour du verbe être et les longues énumérations. On sent que la dame a bien bachoté le dictionnaire de la viande. La docu malheureusement ne fait pas un bon roman. Il y a bien des tentatives de faire naître le merveilleux, voire d'en appeler au fantastique, mais le personnage principal n'ayant aucune consistance, aucun corps, les seconds rôles étant inexistants et les animaux finissant trop vite sur le billot, toutes ces ficelles n'arrivent pas à faire tenir le gigot. Les anecdotes servant d'illustration à des digressions n'apportent aucun rebondissement, le lecteur lambda se demande sur plus de 140 pages où Joy Sorman veut nous mener et pourquoi déploie-t-elle tous ces mots pour partager et livrer si peu ?","-1" "Une fois de plus Olivier Adam frappe fort. Ce petit livre est encore plus dense que les précédentes livrées de l'auteur. On y retrouve les thèmes récurrents déjà omniprésents dans « Falaises » et « Passer l'Hiver » (voir notes dans les archives de ce blog) : la banlieue sordide et sans espoir, le deuil impossible des parents, le refuge dans l'alcool et l'autodestruction. Antoine, boxeur la nuit, croque-mort le jour fuit ses démons comme il peut. Il ne connaît pas la demi-mesure et hurle son mal être dans tous ses actes. Enterrer ses clients est une souffrance quotidienne ; il ne sait prendre ses distances, la mort du père encore trop proche, la cicatrice pas refermée. D'ailleurs, comment peut-on vivre à organiser la souffrance des autres quand la sienne propre vous noue la gorge ? Il boit comme il souffre : à ras bord, sans s'arrêter, dès qu'il n'en peut plus, c'est à dire quasiment à longueur de journée. Où commence la fuite, où débute le refuge ? Il est déjà trop tard. L'alcool le détruit, fout en l'air son job qui l'insupporte, exacerbe sa violence qu'il ne sait pas exprimer par des mots ni maîtriser sur le ring. Il aurait pu devenir un bon boxeur avec Chef, son manager, brave type presque aussi paumé que lui mais à qui un reste de profonde humanité va lui permettre de se sauver, juste à temps. Antoine aurait pu aimer Su. Mais même cela lui sera refusé, sa violence mal contenue entraînant celle du clan familial à la lisière de la mafia jaune du XIIIeme arrondissement. Antoine s'enfonce encore plus, page après page. L'amour presque incestueux pour sa saeur Claire lui avait tenu la tête hors de l'eau. Jusqu'au mariage de celle-ci, ultime trahison, accélérateur de sa déchéance. Comme souvent avec Olivier Adam, il n'y a aucun espoir, aucune rédemption. Une lente et inexorable descente aux fin fonds de la douleur psychologique et physique. Le mot « espoir » doit être banni du vocabulaire de notre jeune auteur... Vous en sortez KO mais, tel un boxeur professionnel, vous en redemandez et remonterez sur le ring, pour la prochaine livrée de coups. Très fort décidément ! Retrouvez mes notes de lecture sur thierrycollet-cetalir.blogspot.com","1" "Ce livre est un concentré d'amour. Amour d'un homme pour sa mère, qui l'a façonné, éduqué, et qui, une fois adulte, ne la voit plus avec des yeux d'enfants, mais avec un regard d'homme, plein de compassion, d'amour et de culpabilité. Chaque page de ce livre, nous rappelles, avec une extrême émotion, certains moment de notre vie ou l'on aurait pu faire plus, être davantage présent pour la femme qui nous a mis au monde ; à contre coeur, les aléas de la vie on fait que nous l'avons quelque fois franchement abandonnée pour nous réfugier dans l'empressement réconfortant du moment présent. Et ces moments là, si nombreux, nous n'en finissons pas de nous les reprocher, et ce de manière identique à l'auteur. Nous nous remémorons également ses habitudes qui font que c'est « elle », c'est à dire ces petits rien de tous les jours qui façonnent le contour de cet être adoré que nous connaissons tant. Profondément humain, Cohen met des mots sur des sensations présentes en chacun de nous, loin cependant d'un angélisme enfantin ou « maman » est la plus belle et la plus gentille de l'univers... Rarement un livre aura parlé à autant de monde, mettant en exergue avec un vocabulaire clair et émouvant, le lien terriblement fort qui unis une mère à son enfant. Pour conclure de manière imagée (et un peu cucu la praline...), si le salaire de Cohen avait été les larmes provoquées par son récit, je pense qu'il serait devenu millionnaire...","1" "Un régal. Un jeu qui plaît à tous : parents et enfants. Fini les corvées, tout se fait en chantant et en s'amusant. Et tout le monde révise ou apprend, c'est très ludique. Bravo.","1" "Très beau roman. Auteure courageuse pour aborder un tel projet de roman... C'est un exemple très intéressant pour montrer jusqu'où la littérature peut aller... Aucune limite, rien qu'un apprenti boucher et sa viande peut donner un aussi beau texte !","1" "il a réussi a passionner deux de mes enfants qui n'aime pas lire mais ilos ont tous les deux dévoré ce livre","1" "Ce petit volume pléiade est tout simplement un bijoux sur le fond comme sur la forme. En un volume mince (1300 pages sur papier bible) il nous permet d'avoir le sommet poétique d'Hugo avec ""la Légende des Siècles"", ""La fin de Satan"" et ""Dieu"". Tant de génie poétique sur tant de pages, on en aurait presque le vertige. ""La Légende des Siècles"" est le plus grand recueil poétique de Victor Hugo, mélangeant mythologie, histoire, religion, nous sommes à l'apogée de son génie. ""La fin de Satan"" et ""Dieu"" sont des recueils de maturité, publiés à titre posthume, ils donnent suite et la fin mystique de ce triptyque poétique. ""Que ce poème au vol de feu Effleure le siècle où nous sommes, Qu'il passe vite et brille peu, Et qu'à travers l'oubli des hommes, Sombre, il s'en retourne vers Dieu.""","1" "Suite des aventures de Jean-Baptiste Poncet : « l'Abyssin ». Les dernières pérégrinations de Poncet que nous conte Jean-Christophe Ruffin nous fait voyager, cette fois-ci, vers le Caucase, les steppes de l'Oural, jusqu'en Asie centrale. Pendant ce temps ; Alix, son épouse reste à Ispahan où les Afghans assiègent la ville. Tout y est : aventures, amours, humours, illusions et trahisons dans une atmosphère du début du 17é siècle sous les étoiles de l'Orient. Ces deux volets auraient pu être intitulés : « Contes et mensonges d'Orient ». Vous devez les lire pour comprendre...","1" "Je complète simplement le commentaire posté juste avant moi en disant que ce livre se dévore. Il est ordonné de façon originale. On est pris dans une spirale qui fait que si l'on pose le livre entre deux chapitres, ce n'est jamais pour très longtemps. Bonne lecture !","1" "Voilà un livre complètement inattendu. Jamais Amélie Nothomb n'aura livré pareilles confidences dans un de ses romans. Cette histoire d'amour est savamment étudiée. Avec objectivité et justesse, Amélie Nothomb nous décrit les différentes phases de son histoire d'amour. Ce roman est écrit avec vigueur. Les touches d'humour gentil et les diverses ""notes métaphysiques"" propres à Amélie rendent la lecture très agréable.","1" "Ce livre m'a été conseillé par quelques amis, qui ne tarissaient pas d'éloges à son sujet: ""Oh mon Dieu, tu devrais le lire, ça a changé ma vie!"" ou encore ""Waouh, vraiment un livre incroyable, j'ai compris tellement de choses!"" Je me suis donc précipitée dessus et je dois dire que mon enthousiasme est quand même vite retombé... Aucun scoop, aucune révélation véritable, juste du bon sens et quelques belles phrases certes, mais rien de bien transcendant au final. L'histoire est mignonne à lire, bien que vraiment un peu trop prévisible et pas très subtile (comme dit dans un autre commentaire, on dirait plutôt un cours de psycho pour débutant). Alors ok, à moins que l'on n'ait vraiment aucune notion de psychologie (ah bon? on garde des croyances profondes et négatives suite à de mauvaises expériences, surtout pendant l'enfance??? ;-)), je peux comprendre que l'on apprenne des choses via ce livre, mais sinon je suis sûre qu'il y a d'autres ouvrages bien plus passionnants.","-1" "... comment dire... j'ai trouvé ce livre illisible, j'ai définitivement abandonné sa lecture (ce qui ne m'arrive que très rarement) dès le deuxième chapitre. J'ai lu des livres inintéressants au possible, mais joliment écrits, le contraire aussi, mais les deux à la fois, c'est rare ! A fuir donc.","-1" "J'ai cru un moment que j'allais aimer un livre de cet auteur mais en fait non. Le début du livre m'a plu, mais plus j'ai avancé de la fin du livre plus les nouveaux éléments de l'histoire m'ont fait décrocher de celle-ci. J'ai le sentiment que pour une fois il y avait de la matière et de bonnes idées. Malheureusement, Musso comble son histoire de divers évènements sans réel consistance. Du coup, le lecteur garde le sentiment de suivre un fil conducteur, en recevant au fil des pages quelques miettes d'explications souvent tirées par les cheveux. D'ailleurs peut-on croire qu'un homme pardonne à une femme d'avoir accidentellement tué sa fille en voiture. Et surtout d'avoir gardé le secret pendant de longues années. La réaction de Connor face à son drame me parait bien plus cohérente. Surtout qu'il semble que ce qui lui est arrivé trouve écho dans les diverses agressions que subissent les gens de nos jours. Pour moi un livre doit nous faire voyager, vibrer au rythme des évènements que rencontrent les protagonistes, mais dans mes lectures de Musso, je ne trouve malheureusement aucun plaisir. Je ne comprends pas l'engouement dont il fait l'objet.","-1" "J'ai commencé à trouver un minuscule intérêt à ce livre à la page 32 (sur 124; c'est pour dire...). Je l'ai trouvé pénible à lire, creux, excepté l'histoire d'amour qui sauve le livre du Néant. C'est vraiment à ça que je me suis raccrochée pour réussir à le lire entièrement. Mais pourquoi les fans d'Amélie Nothomb ont pour ouvrages préférés ""Stupeur et tremblements"" et ""Le sabotage amoureux""?????????????? Elle en a écrit de tellement meilleurs!","-1" "Un scientifique découvre par hasard, ce qui sera le grand secret de ce livre. Un secret désastreux pour l'humanité, bien plus que la bombe H, si bien que les chefs d'état s'unissent. En parallèle, un histoire d'amour entre Jeanne et Roland, que le grand secret va séparer. N'ayant plus de nouvelle de Roland, Jeanne va mener une quête à travers le monde pour le retrouver. A partir de faits réels et historique, Barjavel créé toute une histoire, si bien détaillée, si réaliste, qu'on pourrait s'y laisser convaincre. Si çà s'était réellement passé ?","1" "Le texte correspond à l'édition de 1637, alors que l'édition la plus courante est celle de 1660. Cela devrait être mentionné sur la 4ème de couverture.","-1" "Il y a un problème de descrptif: Ce livre ne contient pas l'histoire de Gargantua Pantagruel de Rablais. Il s'agit d'n livret pédagogique à l'attention des professeurs.","-1" "Ca y'est Amélie se lance dans la chanson,très belle photo de pochette,Amélie est presque jolie! Voilà la digne succèsseuse de Dietrich Fischer-Dieskau... Mais où est le CD? Quid de Schubert? J'aime bien le minimalisme en musique, mais là ,juste le livret , de qui se moque-t-on? Franz Schubert doit se retourner dans sa Nothomb!","-1" "Il y a les Nothombophiles comme il existe des colombophiles. D'autres préfèrent le Nothombashing, trop populaire pour être honnête cette écrivain belge au look gothique qui ressent le besoin de faire de la comm' avec son visage de vampire. Ce roman revisite le conte de Barbe bleue... Les héroïnes ont des prénoms rares... Saturnine... Les ogres sont des aristos... On s'ennuie... La conclusion tombe comme un couperet. A force de pondre son roman annuel, Nothomb ne semble n'avoir plus rien à dire... D'ailleurs, ses romans sont écrits de plus en plus gros. Une suggestion, l'année prochaine, un roman avec que des pages blanches.. Un Nothomb minimaliste.","-1" "Ce livre de la part d'un rescapé du camp de Buchenwald témoigne parfaitement de la difficulté à écrire sur le sujet. Semprun a en effet dû attendre vingt ans avant de pouvoir le faire et on peut le comprendre. A l'inverse de Primo Levi qui lui avait pu se libérer du traumatisme d'une telle expérience grâce à l'écriture mais qui fut rattrapé par le souvenir plusieurs années après en mettant vraisemblablement fin à ses jours. Nul doute qu'il s'agit là d'un témoignage des plus sincères d'un personnage engagé et tout à fait respectable, mais je dois dire que la lecture de ce livre m'a paru longuette, même si certains passages sont dignes d'intérêt. Dans cette évocation de ses années passées - son expérience des camps resterait presque anecdotique même si on sent leur omniprésence, sans doute par pudeur - l'auteur effectue des va-et-vient permanents, avec une obsession quasi-maniaque du détail, se livrant à des digressions incessantes qui finissent par dérouter le lecteur lambda que je suis. Semprun fait également preuve d'une érudition sans pareille en matière de littérature en citant de nombreux auteurs et ouvrages plus ou moins connus, mais il faut parfois ramer pour comprendre ce à quoi il fait référence, et j'ai regretté que les citations de poèmes dans d'autres langues n'aient pour la plupart pas été traduites. On l'aura compris, ce n'est pas une écriture simple et fluide... peut-être à cause de cette difficulté dont je parlais - mais je reste déçu de ne pas avoir été davantage touché par les écrits de ce monsieur qui cela étant conserve toute mon estime.","-1" "se laisse lire mais rien comme un roman de gare sans plus !!!! Pour tout dire je suis déçue et étonnée qu'il ait obtenu le Goncourt.","-1" "Maupassant est extraordinaire : l'héroïne se voit confrontée, au long de sa vie, à divers évènements forts : morts, meurtres, naissances, trahisons, passions, douleurs.... et pourtant, en s'attachant à nous faire vivre tout cela à travers son regard, il en arrive à nous faire croire que rien ne se passe ! Jeanne semble avoir passé sa vie à regarder par une fenêtre un vent d'automne gris et pluvieux qui emporte feuilles, passions et espérances. Sa joie du début n'a cessé de se consumer jusqu'à s'éteindre tout à fait. Pour accentuer cela, revient en contrepoint et presque comme un refrain de plus en plus lointain le souvenir de ce lumineux voyage en Corse. Comme toujours, chez cet auteur, le style est fin, précis, concis. Il n'analyse quasiment pas, il décrit mais il a un tel sens de la description que chaque personnage vient se dessiner avec de plus en plus de netteté. Parfois de manière très cruelle (la manière dont est vue cette pauvre Louison fait mal), parfois avec une certaine tendresse (le père de Jeanne est très attachant). Quant au mari, on hésite entre la pitié pour sa triste insignifiance et la colère pour son égocentrisme abject : un homme séduisant pour ceux qui le croiseraient rapidement, un ""pauvre type"" pour ceux qui le connaitraient bien. Souvent, on voudrait secouer Jeanne, la réveiller, la forcer à prendre son destin en main, la rendre maîtresse d'elle-même, lui faire refuser de subir. On irait même jusqu'à lui souhaiter de prendre un amant. Pour au moins vivre. Il ne faut oublier pour autant que l'histoire se déroule dans un XIXème siècle dont Maupassant nous dresse quelques tableaux cinglants avec sa cohorte de préjugés et de bienséances, quelque soit le niveau social auquel on s'attache. Comme toute époque d'ailleurs. Et les contraintes du milieu viennent rogner les quelques volontés que l'innocente Jeanne pourrait avoir. Ce roman nous plonge dans un indéfini et de l'impersonnel jusqu'à croire à la banalité de ce qui fait vivre. Le titre est très révélateur. « Une vie ». Aucun qualificatif. Une vie comment ? Une vie de quoi ? Une vie de qui ? Rien. Juste une vie, avec la quête d'un bonheur qui n'a cessé de couler entre des mains incapables de le saisir","1" "Simone de Beauvoir est devenue la figure dominante de ce que l'on qualifie avec beaucoup de mal de mouvement sociétale: le féminisme. Je ferai deux reproches à cet auteur: -Malgré elle, Simone de Beauvoir a enfanté toute une série d'auteurs s'autoqualifiant de féministes, mais qui ne sont que des penseuses de supermarché (Alonso, Autain...)uniquement préocuppées par le nombre de papier qu'elles vendront. - Ensuite, De beauvoir est le symbole d'un courant de pensée philosophique, devenu mode de vie, l'existentialisme. Celui ci s'est transformé en un individualisme à toute épreuve pronant le plaisir et le bien-etre personnel, la jouissance individuelle, mais surtout l'ignorance et le mépris d'autrui. La solidarité est devenue une éthique, une procédure de bons sentiments chargé d'alimenter l'égo de bobos pervers. Quant au contenu de l'ouvrage, il peut faire rire à certains moments, mais le probléme c'est que certaines l'ont pris (trés) au sérieux...","-1" "Que dire? on espérait la suite des Yeux jaunes qui était pétillant de malice et d'humour, inégal parfois mais sympa... Là on se retrouve avec une pseudo suite - commande obligatoire de l'éditeur?- maladroite et on sent que Pancol renâcle un peu, elle doit retrouver son chemin, le perd, dévie! Le lecteur est soudain plongé dans un très mauvais policier affreusement mal ficelé, avec une fin ahurissante, trop c'est trop! si vous êtes inconditionnels attendez sa sortie en poche, sinon passez votre chemin...","-1" "Ce bouquin est tout simplement excellent. UN régal à lire en moins de deux heures.... cela ferait un parfait cadeau pour les fêtes je conseille+++++++","1" "C'est un livre dans lequel ressort tous les aspects du génie hugolien et de la période romantique du XIXème siècle. Brillant de par son avance littéraire, Hugo met tout son génie dans cet ouvrage placé sous le signe de la poésie et de la mort de sa fille. Malgré quelques répétitions (mais Hugo serait-il Hugo sans cela?), il charge et surcharge son style qui lui est propre pour offrir une oeuvre incontournable de la littérature française. On ne sait pas à vrai dire si ce livre relève du plaisir pur ou du pur plaisir...","1" "C'est un livre que j'ai choisi au hasard dans un rayon, on ne sait jamais pourquoi les yeux se fixent sur l'un ou l'autre. J'ai trouvé ce roman très décevant. Il ne présente aucune originalité. C'est un cocktail de sentiments amoureux, de mystère, et de paranormal. Les ingrédients sont réunis pour créer une atmosphère de bluette, mêlée de suspens, car il y a un secret, du reste assez facilement prévisible. Tout cela est assez simplet. Pour le côté positif je dirais cependant que l'écriture est fluide, ce qui rend la lecture reposante. Et, après tout, j'ai quand même lu jusqu'à la fin. L'auteure distille les indices sur le secret avec un savant dosage, sans précipitation. L'atmosphère est bien rendue, les paysages sont bien décrits, les lieux où se passent l'action, tels qu'ils sont présentés, apportent une sorte d'authenticité. Disons que l'ensemble peut procurer une certaine détente, c'est un roman pour la jeunesse ou pour midinette, mais il en faut. Même si je l'oublierai vite, je m'y serai distraite un moment.","-1" "Un livre qui traite d'un sujet d'actualité, la mort dans la dignité. Elle parle du départ souhaité de sa mère, madame Jospin et de la préparation avant sa mort, elle accompagne sa maman dans cette démarche. Une mère militante du droit de mourir dans la dignité et elle va donc prévenir ces enfants de sa date de départ et ils vont l'accompagner et la suivre dans ces démarches de préparation. Elle raconte toutes les étapes sans tristesse et avec parfois une pointe d'humour, un livre merveilleux. On ne sort pas indifférent après la lecture de ce livre. Se livre a reçu le Prix Renaudot des lycéens 2004. Je conseil à tous de le lire.","1" "C'est la dernière fois que j'achète un ""ouvrage"" de Christine ANGOT; je me suis laissé convaicre par certaine critiques élogieuses ( singulièrement LIBERATION), mais c'est toujours aussi insupportable! C'est définitivement terminé!","-1" "Le titre tiré d'un poème d'Aragon était prometteur... Quant au roman, c'est un remake du scénario du film ""Trop belle pour toi"" sans le talent du scénariste ni celui des acteurs. Une histoire d'adultère , une de plus !( Mais que serait le marché du livre sans l'adultère?) L'histoire? un sexagénaire riche couche avec une accordeuse de pianos et s'épanche post coïtum. Se greffe un secret de famille à la lourdeur soigneusement soulignée. Comme l'auteur ne se fatigue pas à nous raconter le passé des personnages, mis à part le secret, l'histoire apparait comme in vraisemblable et mal ficelée . Le style est d'une platitude qui peut plaire mais qui m'a désespérée.","-1" "Inspiré de l'histoire d' Addi Bâ, un tirailleur sénégalais qui au moment de la débâcle de l'armée française en 1940, se retrouve isolé dans les bois, après s'être évadé d'un camp tenu par les Allemands. Recueilli par les villageois il pourra ainsi échapper aux Allemands jusqu'à ce qu'il s'engage dans la résistance. Le livre traite d'un sujet rarement abordé, les tirailleurs sénégalais pendant la seconde guerre mondiale. Eux qui ont payé un lourd tribut au racisme des Allemands qui en ont assassiné beaucoup. Mais les trop nombreux flash-backs font que l'histoire est heurtée, le style banal. On ne comprend pas bien les raisons qui ont poussé le héros de l'histoire à s'engager dans la résistance. L'écriture est fort commune, je suis ressorti de ce livre insatisfait.","-1" "Ce livre fait aimer la forêt et la comprend mieux. Les descriptions sont agréables à lire et l'histoire qui se greffe est pure et naturelle. On se laisse prendre du début à la fin sans se lasser. Je recommande ce livre aux amateurs de la nature et à tous les autres.","1" "C'est une inconditionnelle de Bauchau qui, ces derniers temps, est un peu d'un avis mitigé. Le Bauchau que j'aime, c'est celui de la trilogie d'Antigone et Oedipe. Ici, nos retrouvons la mythologie : le labyrinthe, Icare, le Minotaure , Thésée ; ces passages -là restent passionnants. Mais j'aime moins que, dès le départ, et quoiqu'elle s'en défende, sa psychothérapeute décide que le personnage principal sera artiste, comme si l'être était un gage d'insertion dans la vie quotidienne.. En ce cas, pourquoi Van Gogh et tant d'autres ont -ils été si malheureux ? Ne vous récriez pas : je sais bien que le bonheur peut naître de l'expression de soi, mais je me pose des questions sur l'orientation « décidée» par une psy que je juge trop intrusive à mon sens, dans la destinée d'un être névrosé à qui elle s'attache bien trop, au vu de sa profession ! En fin de compte, (ouf, tout est bien qui finit bien !) Véronique aura eu bien raison, son protégé réussira comme si c'était aussisi facile que ça de traiter la maladie ! Je veux bien croire que tout est possible quand on est soigné par un ange de bonté et de compassion, mais je ne peux pas non plus tout gober, parce qu'en ce domaine, il faut être réaliste et ne pas avoir envie de tout rendre « rose bonbon » : les choses sont bien trop complexes ! Extirper un malade de son mal être est certes un long cheminement (Bauchau qui a été psychanalyste le sait bien) mais ce parcours est trop long et trop détaillé pour le lecteur qui a bien souvent du mal à adhérer à un roman qui peine à le convaincre. D'autre part, Cette écriture qui, par sa nouveauté, a su m'intriguer (lorsque j'ai découvert Bauchau) me chiffonne souvent ; l'emploi du présent est intéressant, mais dans le même temps, il rend parfois la trame narrative presque incohérente ou du moins passablement étrange puisque les évènements narrés ne suivent plus une ligne temporelle linéaire ; la syntaxe parfois, est à la limite de la boiterie, je pense par exemple, à l'emploi curieux, voire incorrect, du verbe « concerner » («Tu te concernes trop » ?). En revanche, la création du vocabulaire d'Orion qui joue et déforme les mots est créative, on croit presque parfois y déceler du Michaux ou du Rabelais. Une invention lexicale poétique qui ne suffit pas à nous faire gober la connivence et la fraternité de la psy et du malade : « nous faisons partie du peuple accablé par la sourde terreur de ne pas comprendre le monde et ce qui s'y passe ». Cela sent le consensus ou la bien- pensance.............. Un livre donc parfois émouvant, attachant, mais de toutes façons, beaucoup trop long.","-1" "J'ai commencé la lecture de cet oeuvre avec le volume I, qui lui, en plus d'être gratuit, est annoté avec des numéros en bleu renvoyant à des explications et des traductions des mots et des phrases argotiques... ce que je ne retrouve plus dans cette compilation intégrale... Dommage !","-1" "Je ne connaissais pas l'auteur, mais ce qui était dit du livre m'avait attiré et je ne suis pas déçue ! J'ai vraiment pris du plaisir à lire ce roman qui semble très personnel même s'il ne l'est pas nécessairement (??). Beaucoup d'émotion dans l'accompagnement de sa grand-mère, de l'humour aussi, de la vie, et j'y ai même appris des choses (dans les souvenirs de gens connus), une belle écriture, de belles réflexions sur la vie, nous, les autres. Vraiment un bon roman !","1" "Choisis au vu des critiques Amazon. Ou bien ce n'est pas mon genre de lecture, mais surtout je suis déçue par le style littéraire niveau école primaire. Le prologue est chouette. L'histoire se laisse lire mais sans beaucoup de nouveauté qd à la vengeance. ""Mic-mac"" des personnages et/ou temps. Cela s'embrouille ! j'ai persévéré jusqu'à la page 300, mais j'abandonne, l'imbroglio de l'histoire est trop mal tissé...je préfère abandonner avant de m'énerver!","-1" "Longtemps, je l'ai vu en librairie, avec sa couverture aux craies. J'ai résisté. Et là, l'édition de poche sortie, j'ai plongé. Plongé dans l'univers de Franck, de Camille, de Philibert, et celui qui part en morceaux de Paulette. Tous les quatre aussi paumés dans une vie fragile, tous les quatre qui n'auraient rien à faire ensemble, ma foi. Et pourtant, parce que les opposés s'attirent, ou parce qu'on s'en sort mieux face à la vie tous pelotonnés les uns contre les autres, pourtant l'alchimie prend dans cette histoire. Et une fois de plus, une fois encore, Anna Gavalda nous emmène dans leur vie. On pourrait les croiser dans la rue, ces quatre là. Tous les jours, on pourrait se saluer dans l'escalier. En tout cas, c'est ce que l'auteur nous propose. Plonger dans leur univers comme si c'étaient nos voisins. Ou nous, tout simplement.","1" "Difficile à suivre : les dialogues ne sont pas séparés mais tous mélangés dans une même phrase qui n'en finit pas ! dur-dur de s'y habituer. J'ai lu 55 pages et puis je me suis arrêtée. J'ai adoré lire d'autres livres de Katherine Pancol mais là, non..","-1" "Un pur moment de réflexion, en tout simplicité, à travers ce monologue à deux criant de vérité ... A LIRE ET A RELIRE -Mélo-","1" "Le kindle permet une lecture aisée et le texte est toujours disponiblmais pourquoi proposer un texte incomplet ? Il manque par exemple la relation de la rencontre d'une aïeule avec Rousseau et les lettres du père de George Sand. Ces textes sont dans l'édition originale disponible sur Gallica. il est important de savoir que les textes des ouvrages et en particulier des classiques sont complets.","-1" "Pour un premier livre un coup de maître. Un grand moment de lecture. Une histoire bouleversante jusqu'à la dernière page,liée à une période douloureuse de notre histoire. Rien à dire de plus. Lisez le, vous ne serez pas déçus. J'espère de tout coeur que l'auteur ne s'arrêtera pas là. Kaloma","1" "J'ai adoré ! C'est un livre dur mais tellement bien écrit. Paul est perdu, sa femme a disparu et deux enfants trés jeunes s'accrochent à son cou. Il ne sait plus écrire , son vrai métier, et l'on comprend pourquoi, l'obsession du pourquoi du départ de Sarah est plus fort que tout, et qu'expliquer à deux petits quand on ne sait pas. Paul déménage à ST Malo, sa terre d'enfance et de ce fait nous assistons à une description de la mer, des plages, du vent, de l'hiver sur la manche, qui est une oeuvre de littérature. C'est récidivent chez Adam, peut etre mais il ne faut pas tous les lire à la suite, c'est tout. je suis amoureuse de cette mer agitée, de ces tempêtes d'hiver qui collent avec l'esprit de la famille et de cet homme qui fait tout pour protéger ces ""petits"" et leur donner un peu de joie, de plaisirs d'enfants. Pour moi, un des meilleur Adam, tout y est, et l'on ne peut qu'avoir le coeur tordu. La fin trés réaliste, la vérité qui ne calme pas tout mais qui ouvre des perspectives tout aussi dures. La recherche de la vérité est finie et maintenant il faut vivre avec ..et toujours faire vivre Ses petits. Ecriture coulante, trés belles descriptions, réalisme poignant, personnages auquels vous vous attachez, tous sans exception, un bonheur de lecteur et une souffrance de la femme","1" "J'ai vraiment pas acroché à cette histoire... Malgré le peu de pages de ce livre, j'ai faillu m'endormir de nombreuses fois.","-1" "Quel bonheur je ressens de relire et de découvrir en vérité l'oeuvre théâtrale de Molière, à peine rencontrée et incomprise quand j'étais lycéen. Ah si jamais l'un de mes commentaires pouvait inviter à la lecture joyeuse, Molière, alors j'aurais eu le plaisir de partager un bonheur. , le film réalisé par Laurent Tirard, avec Romain Duris, Fabrice Luchini, Edouard Baer, Laura Morante et Ludivine Sagnier dans les rôles principaux m'avait enchanté par l'actualité de Molière, son sens sublime de la dérision des hypocrites, des moralisateurs Tartuffe, des harpagons, des ""faites-comme-je-vous-dis, ne-faites-pas-comme-moi, serrez-vous-la-ceinture"", les fats, les snobs (avant l'heure), les piqués de culture en surface. Certes ""Le Bouregois Gentilhomme"" n'est pas la comédie la plus aboutie de Molière. Il faut attendre l'acte III pour que l'action se dévoile. Cette pièce de théâtre prend le temps de décrire un intérieur bourgeois, de riche négociant qui recherche l’ennoblissement, directement ou bien alors par le truchement du mariage de sa fille. Le comte Dorante en abuse, lui soutirant des sommes d'argent considérables qu'il n'a nullement l'intention (il n'en aurait pas le pouvoir dans le cas contraire) de rembourser. Dorimène est cette belle marquise pour les yeux de laquelle se meurt Monsieur Jourdain. Molière peint la société de son temps. A nouveau il fait mal. Nulle surprise que sa première représentation n'ait suscité que sarcasmes parmi les courtisans du Roi Louis XIV. Quand à la seconde représentation, le Roi Soleil exprima tout son contentement, la Cour jugea opportun de louer les mérites de l'auteur. ""Molière, vous n'avez encore rien fait qui m'ait tant diverti, et votre pièce est excellente."" L'arrivée du Grand Turc, les musiques et danses, les festivités, le parler arabisant, sabir certes, humoristique, oui, mais pas moquerie. Chez Molière se sent le respect d'une autre culture, d'une autre civilisation. On peut rire à son propos, mais pas en la dénigrant. Il y a un faste dans cette Cour du Grand Turc qui possède sa propre harmonie. Louis XIV, impressionné à Versailles, avait demandé que lors de son périple à Chambord, Molière se saisisse d'un thème où les Turcs seraient à la fête. La réussite surprend par sa fraîcheur. Non, Molière ne se moque pas de M. Jourdain. Il le présente sous des traits fort sympathiques et pas demeurés (comme ma mémoire me l'avait laissé entendre). C'est un homme qui veut si bien réussir. Est-il encore marchand ? Son père le fut avec brio. A ce propos : "" Monsieur Jourdain - Il y a sottes gens qui me veulent dire qu'il a été marchand. Covielle - Lui, marchand ! C'est pure médisance, il ne l'a jamais été. Tout ce qu'il faisait, c'est qu'il était fort obligeant, fort officieux, et, comme il se connaissait fort bien en étoffes, il en allait choisir de tous les côtés, les faisait apporter chez lui, et en donnait à ses amis pour de l'argent. Monsieur Jourdain - Je suis ravi de vous connaître, afin que vous rendiez ce témoignage-là que mon père était gentilhomme. (...)"" - Acte IV - Scène V Elégance du style, grandeur de la comédie, joie pure : Molière est un génie qui ne jamais ne pâlit.","1" "L'enfer d'une mère qui se bat corps et âme pour rechercher l'auteur de ce drame. Elle n'en peut plus d'attendre, elle sort de ses gonds quand elle voit la police piétiner, l'enquête s'éterniser, le mari trop calme, trop patient vis-à-vis de ce drame. Elle veut comprendre, connaître la vérité, c'est viscéral, plus fort qu'elle, il faut qu'elle sache, qu'elle voit qui a renversé son enfant. Elle ne peut que compter sur sa belle mère qui va l'aider, l'épauler à retrouver le chauffard avec l'aide d'un policier qui lui révèlera au fur et à mesure le déroulement de l'enquête. Ce livre vous prend à la gorge, vous ressentez la douleur de cette mère, son angoisse. Vous avalerez ces 249 pages. Le suspense est à son maximum, je vous le garantis.","1" "J'ai été déçu par ce roman au synopsis prometteur. Un très bon début, puis presque plus rien. Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus fort, puissant, sadique et intelligent. La confrontation entre les deux héroïnes est bien trop légère et ringarde. Amélie Nothomb m'avait habitué à mieux question manipulation et cruauté. Oui, sa se laisse lire, comme tout les romans d'Amélie. Mais je trouve que, cette fois-ci , la touche ""nothombienne"" n'est pas présente. Le style n'est pas personnalisé.","-1" "Le meilleur livre que j'ai lu cette année ! Découverte de cet espace de rêve entre l'Afrique et la France... et un style remarquable et très agréable.","1" "Un bon début comme souvent, une intrigue qui tient la route, un style alerte et puis, progressivement, l'auteur tombe dans la facilité, la mièvrerie, les ficelles trop grosses, une histoire banale, une fin en queue de poisson. Nathalie Nothomb n'avait rien à écrire, seulement sa production annuelle à maintenir. Si Nothomb n'avait pas écrit auparavant quelques livres vraiment saisissants, aurait-elle trouvé un éditeur pour celui-là ?","-1" "Bien écrit et aguicheur comme les 3 premiers...mais... Ce 4ème Musso manque de consistance et malgré la construction solide de l'intrigue il nous laisse, au dénoument, une impression de facilité et de vide...un peu comme une barbe à papa dont on s'emplit la bouche pour n'avoir à la finale plus que 3 minuscules grains de sucre sur la langue... un peu frustrant! Toutefois, sympa à lire si on a envie de se reposer les méninges!","-1" "« Frères humains, laissez-moi vous raconter comment ça s'est passé » Dès ses premiers mots, Les Bienveillantes, le roman de Jonathan Littell, jeune auteur de 39 ans, provoque le lecteur. Ainsi ce type, ce Maximilien Aue que l'on dit héros et qui va nous accompagner durant toute la traversée de la Seconde guerre mondiale, serait donc mon frère ? Cet officier des Waffen SS pervers, dévoyé, que l'on voit monter en grade au fil des pages tandis que s'amoncèlent sous ses bottes les cadavres de ses victimes, serait un autre moi-même ? Inacceptable. Et pourtant. Il l'est comme le sont tous les criminels de la planète, les Hitler, les Himmler, les Eichmann avec lesquels les 900 pages de ce roman exceptionnel vont nous familiariser. Outre le fait d'être un personnage fictif, ce qui le sauve est d'être humain, terriblement humain même, avec des peurs, des faiblesses, des maladies, des errements, des secrets. C'est aussi, par certains côtés, un homme remarquable. Docteur en droit, il est intelligent, cultivé, lit Kant, Hegel, Sophocle et survit dans Berlin bombardée un volume de Flaubert dans sa poche. Consciencieux, il analyse les pires situations avec finesse et pertinence, défend ses idées et à aucun moment ne sombre dans la servilité, au risque que sa carrière en pâtisse. On en vient à le trouver sympathique ! Ses haut-le-cœur devant les massacres le rapprochent de nous et l'on pourrait croire à l'authenticité de sa compassion en observant ses efforts pour épargner la vie des Juifs des montagnes de Silésie. Mais en Ukraine, ses qualités d'organisateur, de planificateur du génocide révèlent son sens du devoir, règle dure forgée à coup d'idéologie, qui l'a persuadé que la race aryenne à laquelle il appartient doit dominer le monde. Il est un pur produit du régime hitlérien, un fidèle aux aspérités refoulées, un monstre. Au fil de l'histoire, on retrouve Aue à Stalingrad, dans un décor hallucinant, à enquêter jusque sur le front pour alimenter son prochain rapport au Reichsführer, on le voit dans la légion Wallonie où il rencontre le Belge Léon Degrelle, engagé dans la SS et occupé à gagner ses galons en combattant les Russes. Aue va aussi à Paris, la ville de son cœur, car francophone autant que germanophone, ses meilleurs souvenirs y sont indissolublement liés. La France contient aussi une partie de son secret, peu à peu dévoilé. On le retrouve enfin dans le bunker de Hitler, où se déroule une scène étrange, mélange de fantasme et de réalité. Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître. Le premier livre de Jonathan Littell est une somme sur la Seconde guerre mondiale, qui a nécessité cinq ans de travail, de nombreux voyages sur place, des rencontres et des témoignages. Le lecteur qui s'intéresse à la période retrouvera en filigrane quelques unes des sources de l'auteur, les œuvres d'Anthony Beevor sur Stalingrad ou sur la chute de Berlin, le fameux Hitler de Ian Kershaw. L'idée initiale de Littell tient dans une photographie, celle d'une jeune paysanne russe coupable de sabotage, pendue par les nazis, découverte ensuite par les Soviétiques et érigée en héroïne par Staline. « Ce qui est extraordinaire dans cette image c'est qu'on perçoit à quel point cette femme a pu être belle », explique-t-il. Horreur et beauté. Mais le fils du grand reporter de Newsweek Robert Littell, diplômé de l'université Yale, a aussi été inspiré par La destruction des Juifs d'Europe, de Raul Hillberg, le meilleur ouvrage historique décrivant le processus du génocide et Les jours de notre mort, de David Rousset, qui analyse la vie dans les camps de concentration, de la culture solide qui le protège des erreurs historiques. Les superlatifs ne manquent pas pour qualifier Les Bienveillantes et son auteur a été comparé au Dostoïevski des Frères Karamazov ou au Flaubert de L'Education sentimentale. N'ayons pas peur des mots lorsqu'ils sont justes. Mais ne manquons pas non plus de saluer le souffle qui anime ce roman, chose trop rare dans la littérature contemporaine. Le lecteur est maintenu en haleine tout au long du livre, jusqu'à l'antépénultième page qui possède, elle aussi, son coup de théâtre. Cette verve mise au service de descriptions parfois insoutenables est l'un des étonnants caractères de l'ouvrage, rédigé en français quoique son auteur soit américain. La critique s'est faite quasi unanime pour tresser des lauriers à Jonathan Littell. Une ombre au tableau toutefois, l'avis du Pr Peter Schöttler, directeur de recherche au CNRS, qui s'en prend d'abord à l'utilisation que fait le jeune auteur de la langue allemande, relevant ici et là des impropriétés et des erreurs. « Le phénomène complexe et difficile de la Shoah est réduit à sa dimension meurtrière et presque entièrement « expliqué » en termes d'inhumanité, de sadisme et de perversité », écrit-il dans son article du quotidien Le Monde. Il a raison, mais l'objectif de Littell a moins été de brosser une explication que de faire entrer son lecteur dans une logique de bourreau.","1" "Lisez...surtout si vous êtes parents et que vos enfants sont encore près des 9 ans. Pas une leçon d'éducation juste un eclairage de la part d'une fillette.","1" "Incontournable mais qui ne plaît évidemment pas aux adolescents actuellement. C'est bien dommage !!! Mais qui a envie de lire Racine de nos jours.","-1" "Mêmes remarques lues dans un commentaire précédent : le livre est truffé de caractères spéciaux de type &>;, quasiment à toutes les pages. Cela n'est pas sérieux de la part d'Amazon de commercialiser ces fichiers sans que les vérifications de base soient effectuées. Et même lorsque le problème est signalé, il n'est pas corrigé. Déjà que beaucoup de livres que je souhaite lire ne sont pas disponibles en version Kindle et ceux qui le sont, sont souvent de qualité médiocre. C'est la 2e fois que je rencontre des problèmes de ce type. C'est dommage pour le client, pour l'image d'Amazon et pour l'écrivain...","-1" "Le descriptif du produit ne précise pas de façon claire qu'il s'agit que d'extraits au lieu du livre complet. Ce livre est donc complètement inutile pour nous, car la prof de ma fille voulait qu'on achète la version complète.","-1" "J'ai acheté ce livre en pensant avoir une version intégrale des contes de Perrault, puisqu'il est écrit ""Texte intégral"" sur la page de couverture. J'ai été déçue car il y manque, entre autres, ""Peau d'Ane"". Je vais donc devoir acheter un second livre ...","-1" "J'ai détesté ce livre, mais encore plus son auteur. Par de savantes ruptures de ton, il nous rappelle réguluièrement sa présence, comme pour nous montrer qu'il écrit bien. Il écrit donc très mal. L'histoire de Tesla est extraordinaire ; racontée par un bon écrivain, elle aurait pu constituer un livre passionnant. Au lieu de cela j'ai éprouvé un grand dégoût pour le cuistre, vulgaire, qui essaie de se servir du pauvre Tesla comme d'un faire-valoir.","-1" "J'ai pas tout pigé moi... L'histoire avait l'air prenante, mais c'est très brouillon, pas clair, je suis revenue en arrière plusieurs fois, et sur le sort de sa mère... que lui est il arrivé ??? si quelqu'un peut m'expliquer, ça m'arrangerait ! Merci ! Quelle frustration, je déteste ça !","-1" "For illiterate anglophones - be aware there are several different editions of Le Horla containing totally different pieces. All v good of course but not so handy if you're looking for a particular story.","1" "169 pages écrites en ARIAL 36 avec 22 pages blanches, comme d'habitude (Seul avantage du livre il peut servir de bloc-notes:-) Mam'zelle Nothomb; entre quelques platitudes genre ""Le champagne c'est cool et le St-Honoré ça fait un repas""... essaye une fois de plus de nous épater avec un prénom d'héroïne bobo ; hyper original-style ""Saturnine"" MAIS heureusement pour nous, pauvres consomateurs incultes; arrive toujours un moment dans le livre ou l'un demande "" Vous portez un prénom étrange....Meuh! D'où vient-il donc? "" Ô SURPRISE, et là Mam'zelle Nothomb peu nous montrer qu'il est normal de payer 28,70 chfrs( 23 euros) pour les recherches de prénoms originaux qu'elle a dût faire sur Wikipédia et dont elle garde une liste dans ses tiroirs pour les 20 prochaines rentrées:-((( ....Non, il faut arrêter de sortir ce genre de nullité chaque rentrée, il eût été plus judicieux d'en sortir un bon chaque 4 ans. Là on a vraiment;et comme ces 4 dernières années; l'impression d'être les tirroirs caisses d'Albin Michel. Où donc est passée l'auteur brillante et prometteuse qui nous faisait tant rêver à ses débuts? Domage que son look et ses couvertures soient devenus pour elle ou son éditeur, plus important que le contenu de ses livres:-((( Comme dans la fable du ""Corbeau et du Renard"" je JURE...MAIS UN PEU TARD qu'on ne m'y prendra plus. Personnellement pour moi, c'était LE DERNIER.","-1" "Une plume délicate, poétique, qui vous emporte le temps de courtes nouvelles délicieuses ; au demeurant, je n'ai pas été saisi pat cette beauté, sans doute trop dans l'abstraction pour moi, pas assez dans le romanesque...","-1" "Je ne peux pas dire ""bof"", ni même ""mauvais"". Non, c'est juste qu'il n'y a rien. Tout est téléphoné. La quarantenaire soumise qui se réveille et se révèle enfin une fois que son mari est parti. Peut-être que ce livre parle à celles qui s'identifient à cette héroïne, n'en faisant pas partie, peut-être est-ce la raison pour laquelle je me suis forcée à le terminer(histoire de voir si la fin rattraperait un peu le reste). Non, rien de rien; pas de style particulier, pas d'intrigue, pas d'histoire, pas d'émotion, tout est plat, prévu d'avance. Vraiment, je ne comprends pas du tout le succès que ce bouquin a suscité.","-1" "Ce livre m'a été conseillé par quelques amis, qui ne tarissaient pas d'éloges à son sujet: ""Oh mon Dieu, tu devrais le lire, ça a changé ma vie!"" ou encore ""Waouh, vraiment un livre incroyable, j'ai compris tellement de choses!"" Je me suis donc précipitée dessus et je dois dire que mon enthousiasme est quand même vite retombé... Aucun scoop, aucune révélation véritable, juste du bon sens et quelques belles phrases certes, mais rien de bien transcendant au final. L'histoire est mignonne à lire, bien que vraiment un peu trop prévisible et pas très subtile (comme dit dans un autre commentaire, on dirait plutôt un cours de psycho pour débutant). Alors ok, à moins que l'on n'ait vraiment aucune notion de psychologie (ah bon? on garde des croyances profondes et négatives suite à de mauvaises expériences, surtout pendant l'enfance??? ;-)), je peux comprendre que l'on apprenne des choses via ce livre, mais sinon je suis sûre qu'il y a d'autres ouvrages bien plus passionnants.","-1" "ayant vu l'admirable film de Georges Franju (1962) avec des interprètes rares -Emmanuelle Riva et Philippe Noiret- j'ai eu envie de relire ce texte et comme il ouvre le tome II de la Pléiade, je continue ainsi ma relecture de cet auteur majeur du XXe siècle ; c'est une roman court qui nous projette dans la bourgeoisie riche de province où tout le monde doit se conformer à un moule défini, la famille avant tout, la préservation du nom, le mépris de l'étranger et du juif en particulier, la perpétuation de la race, la fierté de posséder des milliers de pins... Thérèse sort de ce monde-là, elle est terrienne et elle vit de ses pins, elle est jolie sans être belle et très charmante, elle décide donc d'elle-même d'épouser le fils Desqueyroux qui en vaut en autre, même qui lui paraît un peu moins buté que les autres, afin de marier leurs patrimoines Mais très vite elle se sent oppressée par la lourdeur de son milieu qui la tétanise, elle est intelligente et libre d'esprit, elle ne peut se conformer au moule, son Bernard lui devient rapidement odieux, tellement attendu et grossier, sa petite fille la dégoute pour ce qu'elle représente, leur propriété d'Argelouse l'enferme comme une prison... elle voudra anéantir tout cela par l'empoisonnement de son mari, sans préméditation, ainsi, par un hasard Mais lorsqu'elle aura commencé rien ne pourra plus l'arrêter... il s'en sortira, le procès sera bâclé car elle doit être acquittée pour préserver la Famille et le Nom Mais elle se retrouvera encore plus mouton noir recluse par ce qu'elle avait voulu détruire car les convenances primes... la prose de Mauriac est équilibrée, pondérée, précise, imagée, toujours bouleversante, elle nous rend vivant ce monde-mort fait de convenances, d'hypocrisie et de traditions. ""Oui, la mort dans la vie : elle goûte la mort autant que la peut goûter une vivante.""","1" "LEs ingrédients du livre? Une histoire d'amour fleur bleue, des idées scientifiques farfelues, un peu de sexe pour faire bien, des gentils et des méchants et surtout une écriture digne d'un auteur de 15-16 ans. Bref, il faut lutter pour lire ce livre; il n'est même pas à la hauteur d'un bouquin de plage.","-1" "Bon d'accord, je lis le livre 10 années après sa parution. L'effet nouveauté n'est plus, mais le fond reste. Bref, c'est le premier livre de Beigbeder que je bouquine. Pour être franc, je suis déçu et même énervé par ce que je lis là dedans. L'univers de la pub et son lot de manipulation mentale, il y avait de quoi faire là un essai percutant et inoubliable. Un roman aussi, je le concède, mais pas ça! Les première pages sont exceptionnelles de cynisme et de réalisme. Un parler-vrai, simple et terriblement efficace, qui nous plonge dans une ambiance instinctivement détestable. Le personnage (fortement autobiographique) se décrit avec une froideur et un cynisme bouleversants. Bref, ça percute et ça fait mal, ça met mal à l'aise et donne l'impression de dépeindre une réalité que nous appréhendons la plupart du temps, sans vraiment réussir à s'en faire une juste idée. Et comme de bien entendu, ces premières pages donnent vraiment envie de lire le livre, de le dévorer. Et justement, le soufflé retombe très vite pour finir à la poubelle ensuite. Car tout le problème est là : En quelques pages, l'auteur a tout dit...reste alors à broder une histoire glauque pour justifier l'écriture d'un livre et la promo chez Ardisson. Au programme : un univers glauquissime, des putes, des collègues mesquins la tête dans un seau de cocaïne et dans les sites zoophiles, des problèmes familiaux, des suicides et même un meurtre sans queue ni tête. J'ai déjà vu ça quelque part...mais oui, Houellebecq, extension du domaine de la lutte...avec non pas un meurtre mais une tentative! Et là je me dis que le message du livre, à savoir la manipulation publicitaire et son impact sur nos vies, est saccagé par cette histoire glauque, tout comme la grande leçon de Houellebecq sur l'extension de la sauvagerie du marché au monde des sentiments amoureux. Pour dénoncer un univers qui semble moche (quoique...ne connaissant pas de publicitaire, il me manque un brin de nuance), était-il vraiment besoin d'imaginer des protagonistes aussi glauques...et surtout le meurtre sauvage d'une vielle américaine, choisie au hasard, au nom de la lutte contre les fonds de pension? Honnêtement je ne crois pas. Je retrouve cette impression là dans bon nombre de commentaires. C'est bien dommage. Bref, je suis énervé par le livre et je dois avouer que sur ce coup, l'auteur me déçoit. J'aurai vraiment voulu lire un essai, de sa plume, sur le sujet! En conclusion je dirai qu'entre Houellebecq, Dantec, Beigbeder et Zeller, je commence à être fatigué par ces nouveaux écrivains qui essayent de nous faire avaler des bonbons acidulés pour nous faire travailler la conscience, mais qui le font par des ouvrages généralement courts et crades qui à mon sens décrédibilisent le message qu'ils portent.","-1" "Livre remarquable, avec une histoire passionante qui nous entraines dans le monde de Thérèse. Dommage que l'on puisse deviner la suite à la moitié du roman","1" "Bof ... Franchement, oui ca se lit d'une traite, et c'est sans doute une bonne façon de donner le gout à la lecture mais bon si vous avez lu au moins 3 livres dans votre vie, vous n'appelerez pas ça de la littérature mais un synopsis ...","-1" "Eliott Cooper a 60 ans, un cancer du poumon et une fille qu'il aime par-dessus tout. Lors d'une mission au Cambodge (c'est un chirurgien émérite), il se voit offrir la possibilité de retourner dans le passé et de changer un événement qui a bouleversé le cours de sa vie: la mort de sa compagne Ilena, il y a 30 ans. Bien sûr, Eliott le sait et nous le savons aussi, on ne joue pas impunément avec la course du temps... J'ai été agréablement surprise par le genre ""Guillaume Musso"", que j'abordais pourtant avec des pincettes. Evidemment, ce n'est pas de la grande littérature mais je crois que personne ne prétend le contraire! C'est mignon, bien ficelé et les références culturelles contemporaines sont légion (Stephen King, Apple...)... C'est, en somme, une lecture agréable et facile, idéale pour se vider la tête!","1" "Je n'ai pas vu l'interprétation au théâtre de ce texte pas l'auteur-comédienne, et la lecture de ce livre ne m'en donne pas l'envie. C'est écris pour un spectacle, je le conçois. Et c'est tout !","-1" "J'ai juste vu 4 étoiles sur 5, sans aller voir les commentaires. J'aurais dû ! Car effectivement, ce n'est pas les misérables de Victor Hugo, le descriptif est erroné. Voici le vrai descriptif : Bibliocollège propose : ' des extraits annotés relatant l'épopée de Gavroche, ' des questionnaires au fil du texte, ' des documents iconographiques exploités, ' une présentation de Victor Hugo et de son époque, ' un aperçu du genre du roman, ' un groupement de textes : « L'enfance malheureuse ».","-1" "J'ai très souvent entendu citer Blake, la sagesse de ses maximes m'a toujours fasciné, aussi j'ai acquis, un peu au hasard (Le titre avait juste ce qu'il fallait de racoleur) ce volume. Sa démarche est audacieuse et même téméraire pour l'époque. Première source de mécontentement : je n'avais pas prêté attention à la couverture mais quelle ne fut pas ma stupéfaction de voir J.Depp en première de couverture et W. Blake EN QUATRIEME. Je me fiche du film Dead Man et de J.D récitant du Blake, j'achète les livres pour le génie de leurs auteurs pas pour celui de leurs interprêtes. ""Et maintenant, cet autre fait incontestable : [...] qu'il ne vienne pas dire qu'il est plus savant que son maître, car il ne fait que brandir une bougie dans le plein midi."" W.B Cette citation (tirer du livre dont il est question) totalement détournée de l'auteur, devrait lui rendre, justice un minimum... Il est indiscutable que le sujet mérite d'être traité. Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue que c'est de la poésie. La poésie est sensée émouvoir, toucher, déranger parfois ou choquer pourquoi pas - mais là, rien - l'objectif n'est pas atteint. J'espérais beaucoup de ce recueil et je n'ai rien éprouvé en le lisant, rien du tout. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que le texte est traduit de l'anglais. J'aurais peut-être éprouvé davantage en lisant les page pairs (en anglais), mais je ne suis pas bilingue. La traduction n'est certainement pas l'oeuvre d'un virtuose. C'est du Grand N'importe Quoi. Aussi, cette édition ne laisse pas grand chance, à l'auteur de se faire apprécier, à ce que j'imagine comme étant sa juste valeur. J'en lirai d'autre en prenant grand soin de ne pas choisir le même traducteur (. Je déplore que leur nom ne soient pas mentionner sur les fiches techniques des sites internet, on y gagnerait tous du temps et de l'argent !","-1" "Je n'ai lu ""ce classique"" que ces derniers tps : pas étudié à l'école, ce que je regrette... j'aurais aimé le lire avec ma mentalité d'enfant/ ado pour voir s'il m'aurait autant marqué à cette époque. Je n'ai pas pu le lâcher avt la fin et j'avais envie de le relire de suite, comme un bon film qu'on souhaite revoir pour être sûr de n'avoir rien manqué. Cette histoire est bouleversante, pas parce qu'elle raconte une nouvelle fois les horreurs que l'on peut faire subir à ses proches, mais justement parce qu'elle détaille le fait que les enfants au fur et à mesure qu'ils grandissent se retournent contre leurs tourmenteurs (pour moi le père est presque aussi coupable que la mère) et arrivent à les juger et à les surpasser dans la violence très tôt : pas de sentimentalisme, ni de respect pour l'autorité parentale (ils mettent au point des plans pour se venger, le nom de « Folcoche », ....) Dans ce roman, je n'ai pas ressenti de compassion ou de pitié pour ces enfants qui subissent des corrections physiques et mentales très sévères, même lorsqu'ils sont encore petits (pour moi la scène la plus violente est le premier coup à la gare). Je crois que, comme eux, on s'habitue au fur et à mesure à la violence de la mère et comme eux on ressent davantage le besoin de résister. C'est un livre très dur dans le sens où l'auteur se rend compte que non seulement son enfance a été malheureuse, mais que sa mère a même réussi à lui pourrir son avenir. Il le perçoit et c'est presque pour lui pire que tout ce qu'elle a pu leur faire subir : il sait qu'il aura tjs cette haine (qu'il fini par accepter comme une force : amour = faiblesse), d'un autre côté il reconnaît qu'il s'agit de son héritage et que finalement c'est sa mère qui lui a transmis.","1" "J'ai eu envie de lire ce roman après en avoir entendu dire beaucoup de bien dans une émission de radio. J'ai dévoré ses quelques 600 pages en un week-end sans pouvoir le lacher. J'ai trouvé dans ce roman tout ce que j'aime : une super intrigue très bien ficelée, de l'aventure (ça ressemble un peu à Monte Chrito), une grande histoire d'amour, parfois des dialogues profonds sur des grandes questions philosophiques et religieuses sur lesquels on a envie de revenir une fois le livre fini, et en plus un vrai suspense (avec des chapitres courts) de la première à la dernière page. Un vrai grand livre dont on ressort tout chamboulé et avec le sentiment d'avoir appris plein de choses.","1" "Ce roman est vraiment très très bon. C'est le premier roman de Zola et l'on sent déjà quel écrivain il va devenir à travers l'histoire de Laurent et de Thérèse. La base de l'intrigue est simple, mais les complications qui surviennent en deuxième partie font rebontir le roman avec finesse et cruauté. Ajoutée à cela une fine analyse psychologique des personnages et un style bien trempé, et vous obtiendrez un roman hors du commun; qui avait été qualifié d'abjecte par les critiques lors de sa sortie!","1" "j'ai découvert Foenkinos par ""la délicatesse"" , j'avais beaucoup apprécié ce livre, je ne suis pas déçue par ma 2em tentative, ""en de bonheur"" se lit d'une seule traite, j'ai trouvé ce livre interessant et très plaisant, les personnages sont attachants, parfait moment de détente pour moi.","1" "Livre fantastique, on a envie de savoir la suite tant l'histoire nous passionne. Certains passages sont éprouvants à lire mais on continue car on veut des responses à nos questions. La fin du roman est triste mais beau. Merci Mr LEVY pour ce roman que nous avons dévoré d'un bout à l'autre","1" "Ce livre devrait être obligatoire dans le parcours d'un gynéco. Et d'un médecin tout court, d'ailleurs. Winckler, grand ami sincère des femmes, y dénonce l'insupportable propension du corps médical à ignorer la parole des femmes pour se contenter de les taxer de victimisme et leur prescrire n'importe quoi n'importe comment du moment que cela l'arrange et lui facilite la tâche. Il indique les alternatives possibles en matière de consultation et de soins, déjà largement éprouvées dans d'autres pays visiblement plus évolués que la France en la matière, et accuse les médecins français de solidarité de corps au détriment du patient. Un livre salutaire, résolument féministe, qui dresse un constat alarmant du machisme encore à l'oeuvre dans la société française, même fortement éduquée. Une saine colère contre des dysfonctionnements flagrants (l'oubli qu'un médecin est avant tout un soignant au service des patients), une grande tendresse envers les femmes et une empathie réelle, loin de tout paternalisme.","1" "Ce livre nous décrit la vie de Bruno Sachs, docteur, qui exerce sa profession dans une petite ville de province. L'histoire de ce médecin est vraiment agréable à lire même si le style narratif utilisé par l'auteur est quelque peu déroutant et peu habituel. C'est une sorte de journal mais écrit par plusieurs personnes. A travers la vie de ce docteur on découvre la nature humaine dans toute sa splendeur et dans toute sa misère. Le Dr Sachs est complètement dévoué à sa tache, fait preuve d'une grande empathie et voue un amour inconditionnel à ses patients. Ce médecin préfère soigner que guérir, préfère les mots au maux. Mais cet amour, cette obsession à un prix à payer.. Ce livre est en même temps une réflexion sur la médecine, sur l'homme, sur la vie.. Je ne peux que vous le conseiller.","1" "Le début est pas mal on rentre vite dans l'intrigue, mais très vite on s'ennuie d'une part parce que les personnages sont gniangnians et que d'autre part les phobies de Samantha sont juste tirées par les cheveux. vers la fin il y a quand même un semblant de suspens qui nous fait oublier un peu ce milieu de livre ""morale/tea time/redondance"".","-1" "Très intéressée par le personnage, j'ai foncé sur ce livre, toute impatiente d'en savoir plus sur ce mathématicien à la personnalité singulière. Malheureusement, j'ai découvert un livre fade, sans âme, sans grand intérêt (sauf peut-être pour d'autres mathématiciens !??) :( Je suis profondément déçue, parce que je m'attendais à quelque chose de bien plus passionnant, de plus personnel. Je me demande encore quel était l'objectif réel de l'auteur lorsqu'il a accepté de publier ce bouquin !? Mystère o.O","-1" """Avec une jubilation communicative, Emmanuelle Pireyre propose une radiographie de notre conscience européenne en ce début de 21e siècle"". Non, l'éditeur n'avait pas fumé avant d'écrire cette description de Féérie générale, récent Prix Médicis. Cette présentation est largement pompeuse pour un livre qui ne l'est pas, enfin si, parfois. On se demande plutôt si ce n'est pas Emmanuelle Pireyre qui n'aurait pas, elle, abusé de substances hallucinogènes. Avec des titres de chapitres tels que ""Friedrich Nietzsche est-il halal ?"", ou ""Comment être là ce soir avec les couilles et le moral"", la question peut se poser, non ? Il serait peut-être temps d'exiger un contrôle antidopage aux auteurs de livres ! Ni roman, ni recueil de nouvelles, Féerie générale est un bric à brac d'idées assemblées dans un esprit ludique, social et philosophique. Le résultat est franchement original et rigolo par instant mais globalement usant pour tout lecteur sobre et disposant de facultés intellectuelles à peu près intactes. Les bras en tombent presque aussi vite que le livre, qu'on parcourt tout de même jusqu'au bout, plus par curiosité que par passion.","-1" "cette histoire peut être celle de n'importe qui. Bruce n'est qu'un rustre abruti et deviens un homme attirant, drôle... du rire au larme tout y est décrit et tout passe par le coeur. c'est un livre à lire touchant et surtout à faire découvrir.","1" "Premier volet du triptyque pagnolien, ""Marius"" nous plonge dans l'ambiance marseillaise des années vingt, avec des personnages très attachants. L'humour et l'émotion font battre notre coeur. Le lecteur oscille entre rire et larmes. Cette histoire très réaliste, est poignante et offre un bon moment de détente. Elle nous fait même découvrir au détour d'une réplique la langue provençale avec ses sonorités chantantes et ensoleillées. A lire par plaisir, pour s'évader dans le Sud et entendre battre l'infini tendresse du coeur humain à travers ces personnages de légende.","1" "Je suis déçu par ce roman. Il n'y a pas vraiment d'histoire, il s'agit seulement de descriptions. Rien à voir avec ""Les heures souterraines"" que j'avais adoré.","-1" "On peut faire bien des reproches à ces Pensées : trop de religion, de propos obscurs (parce que fragmentaires) ou catégoriques ("" Le moi est haïssable "", "" Que le coeur de l'homme est creux et plein d'ordure ! ""). Mais quand Pascal nous montre la vanité de l'homme, il fait mouche. Postérieur à Montaigne et Descartes, Pascal rejette le doute de l'un et les certitudes de l'autre, nous entraînant ainsi dans "" un abîme nouveau "" de la pensée, plein de contradictions. Il vous guidera peut-être vers la foi avec son réconfortant "" Console-toi, tu ne me chercherais pas, si tu ne m'avais trouvé "" qu'il met dans la bouche du Christ ; ou bien, comme moi, il vous laissera dans un état flottant, inconstant : "" Nous ne cherchons jamais les choses, mais la recherche des choses "". Le classement effectué par le philosophe Léon Brunschvicg n'est sans doute pas le plus fidèle mais il est réputé être clair, rationnel et idéal pour ceux qui ont envie d'aller plus loin dans ces pensées. NB : Une erreur s'est glissée dans la note de la pensée 862. La citation n'est pas tirée des Provinciales, mais du Livre des Proverbes (XXVI, 4-5).","1" "La question n'est pas ce que C. Angot a subi étant enfant, l'inceste étant bien sûr quelque chose de terrible, mais l'exploitation qui en est faite par cette auteure, livre après livre, dans un non-style & un vide littéraire absolu ! Il y a manière d'écrire, manière de dire... or la dame est de toute évidence plus psychotique qu'écrivain doué :( Personnage totalement névrosé, étrangement encensé pour ce bouquin assez abject à mon sens o.O Alors bien sûr, chacun est libre de se faire sa propre idée sur le personnage comme sur son ""oeuvre"". Personnellement, je ne supporte ni l'un ni l'autre, tous 2 me semblent bien indigestes depuis qu'Angot a commencé à sévir sur le plan littéraire... mais celui-ci, de livre, décroche pour moi la palme du sordide. Quand je lis certains critiques qui osent taxer ce bouquin de ""chef d’œuvre de la rentrée"", je suis horrifiée ! Tout comme quand je lis des commentaires sur le net faisant l'éloge de ce ""moment de pornographie émoustillant"". Où est-on là ??? Il s'agit d'un livre atroce, sur un sujet extrêmement grave (-> l'inceste ! Il y a RIEN d'érotique ou de remarquable dans le viol d'un enfant par un parent !). Je suis indignée de constater que certains ont interprété ce livre comme un recueil d'érotisme. Cela démontre à quel point l'auteure aime laisser planer une ambiguïté malsaine & totalement nauséabonde dans ces quelques pages (pas même une 100aine) infligés aux lecteurs. Je mets une étoile, ne pouvant pas mettre moins :((","-1" "Il n'est pas facile de trouver ce tome 2 des Miserables sur Amazon et je n'en sais pas la raison. Toutefois, cela en vaut vraiment la lecture. Inutile de preciser que Victor Hugo et en particulier ""Les Miserables"" (dans son entier, tous tomes inclus!) est un veritable chef-d'oeuvre de la litterature francaise.","1" "Le kindle permet une lecture aisée et le texte est toujours disponiblmais pourquoi proposer un texte incomplet ? Il manque par exemple la relation de la rencontre d'une aïeule avec Rousseau et les lettres du père de George Sand. Ces textes sont dans l'édition originale disponible sur Gallica. il est important de savoir que les textes des ouvrages et en particulier des classiques sont complets.","-1" "Je n'ai peut-être pas compris mais je n'ai même pas pu terminer ce livre . J'ai pourtant beaucoup aimé les autres livres de cet auteur.","-1" "j'ai bientôt terminé ce livre que j'ai dévoré. le début me laissait un peu mitigée car la référence redondante à l'origine maghrébine des protagonistes de l'affaire me dérangeait. Ensuite, j'ai été happée par cette histoire sordide qui aurait pu se clore de façon moins tragique en y mettant des ""si"": si ce jeune homme qui s'est accroché jusqu'au bout à la vie ne s'était pas retrouvé dans ce magasin de téléphonie mobile dont il assurait le remplacement d'une autre personne de façon momentanée ce fameux jour de rencontre avec l'appât, si la police avait réagi autrement aux demandes incessantes de rançon du commanditaire,.. mais le plus grand si qui demeure est celui là: SI l'une des personnes qui de près ou de loin était mêlée à cet enlèvement avait révélé ce qu'elle savait aux forces de l'ordre; le pauvre ""martyr"" aurait été délivré à temps. Aussi, ce roman (très dur par moments tant l'horreur y cotoie l'inconscience, la lâcheté et l'imbécilité crasse..) rapelle à tout un chacun que le silence tue.","1" "A la suite de ""La Terre"", Zola est accusé de ne décrire que la laideur et la bassesse du monde. Il décide de se racheter un public en écrivant une histoire à l'eau de rose, documentaire sur la vertu de la vie provinciale, sur la fabrication des chasubles et des mitres et sur l'amour idéal. Résultat tartignol... Qu'est-il allé faire dans ce bénitier qui lui convient si mal ?","-1" "Lorsque j'ai lu L'enfant de Noé, j'ai été prise de la même émotion intense suscitée par Oscar et la Dame Rose. Eric-Emmanuel Schmitt semble décidémment exceller dans l'art de raconter des épreuves terribles tout en montrant au lecteur la beauté de la vie, la richesse possible de l'échange entre un adulte et un enfant et un immense espoir dans l'être humain. A lire absolument.","1" "la suite inattendue mais voulue des puristes de therese desqueroux oeuvre tres connus à la suite essentielle .la fin de la nuit est le roman qui passe inapercue mais qui est un reel plaisir et une decouverte absulue","1" "Etant une gigantesque fan de cette auteur, j'ai achèté ce livre dès sa sortie et me sentis alors joyeusement d'attaque pour une nouvelle aventure ""Werberienne""... Cependant, au fur et à mesure que ma lecture progresse, un énorme agacement s'empare de moi. J'ai l'impression de lire un réchauffé sans âme et sans saveur de ""L'empire des Anges"". Je ne reconnais plus la subtilité de mon auteur préféré, j'ai l'impression d'avoir devant moi un bouquin baclé qui exploite un peu plus le thème de ""l'après-vie"" de façon si poussée et imvraisemblable que l'ennui arrive plus vite que la ferveur. Je n'ose même pas comparer ce torchon ridicule au meilleur livre que j'ai pu lire, à savoir ""Les Thanatonautes"". Rien de ce qui m'avait touché, captivé, ému dans ce roman n'est retrouvé ici. Werber aurait mieux fait de s'arrêter après ""l'Empire des Anges"", qui reste moins savoureux que ""Les Thanatonautes"", mais qui est tout de même une perle...","-1" "J'estime qu'il y a tromperie sur l'ouvrage. En effet, rien ne précise que l'oeuvre n'est pas intégrale. Ce livre ne comporte que des extraits du texte qui sont analysés. Je vais devoir racheter l'oeuvre complète. C'est anormal !","-1" "Cet ouvrage clair et agréable explique comment il faudrait éduquer un enfant dans une société corrompue. Rousseau donne une multitude de conseil mais au fond manque de profondeur philosophique.","-1" "Je vais être brève, puisque beaucoup d'internautes ont déjà donné leur avis, avis que je partage... J'ai trouvé ce livre MINABLE. 169 pages, grosse écriture, interlignes doubles, pages blanches entre les ""chapitres""... Et on appelle ça un roman ?! Sans parler de l'histoire ! Je me demande parfois si Amélie Nothomb se comprend elle-même... A moins qu'elle prenne des stup' pour s'aider à écrire? Car 3 ""romans"" par an, il en faut de l'énergie ! Bref, à déconseiller (fortement). Economisez votre argent...","-1" "Très mauvaise note à AMAZONE qui m'a arnaqué en me débitant de 49,00 € pour le service Premium jamais demandé! J'ai payé mon livre 1,42 € avec un numéro virtuel donc utilisable une fois seulement pour un montant précis et j'ai malgré cela été débité des 49,00 € par ma banque : le Crédit Mutuel (qui va m'entendre)","-1" "J'ai comme pour le premier, trouvé le livre bien écrit, mais l'intrigue m'a un tout petit peu moins plu. Déjà parce que Gilbert ne s'est montré que trois fois, dont seulement deux ont bénéficié de conversations éclairs et j'ai eu l'impression qu'on se focalisait un peu moins sur le personnage d'Anne, mais qu'en revanche, elle passait plus de temps à aider tout le monde. Par contre, les nouveaux personnages introduits m'ont beaucoup plu, surtout Paul Irving, Mlle Lavender et M. Harrison. J'ai moyennement aimé le petit Davy que j'ai trouvé un peu trop exaspérant à mon goût et sa soeur, Dora, tout à fait transparente, de même que l'inclinaison d'Anne à tout pardonner les bêtises et mensonges de Davy un peu trop facilement sous le prétexte qu'il a commis des bêtises pires auparavant. J'ai aussi trouvé très touchant le récit d'Hester qui a enflammé l'imagination d'Anne à tel point qu'elle décide dorénavant, de fleurir la tombe de cette parfaite inconnue. Globalement, c'est une excellente lecture, mais j'avais beaucoup plus ri pour le 1er tome. Ici, Anne a perdu un petit peu de place et de son charme au profit de personnages secondaires. Espérons que maintenant qu'elle part faire ses études à l'université, on va se concentrer un peu plus sur elle que sur les autres...","1" "Je n'ai peut-être pas compris mais je n'ai même pas pu terminer ce livre . J'ai pourtant beaucoup aimé les autres livres de cet auteur.","-1" "Passé le tour de force de n'écrire qu'une phrase de 500 pages, que reste-t-il ? Certes de beaux passages, une vraie vision et un acharnement de l'auteur à réussir son exploit. Mais on souffre beaucoup tout de même. Un peu comme lorsqu'on voit un marathonien en fin de course : on l'admire et on le plaint à la fois (enfin ça dépend surtout s'il est premier ou dernier. Enard lui n'est pas encore dans le peloton de tête...mais ça viendra peut-être car le culot finit souvent pas payer...)","-1" "Une fois de plus Alice Ferney nous raconte une histoire simple, avec ses phrases douces et percutantes; l'émotion vous prend a la gorge à chaque page. On voudrait approcher ces familles de gitans qui ont tant à nous apprendre...Et une fois le livre fermé, on regarde autrement ces caravanes aux abords de nos villes, du fond de notre confort douillet; merci Alice , du pur bonheur une fois de plus,et une belle leçon d'humanité....","1" "Le personnage principal et son frère sont confrontés à leurs angoisses existentielles, alternant colères, violence et effondrements intérieurs, tandis que son frère qui vit reclus vit en proie à une dépression extrême que l'on a du mal à comprendre. En toile de fonds, la famille et ses drames et la violence corse séculaire, qui apparait sous forme de cauchemars abjects. Tout est noir, tourmenté, torturé. Lecture pénible, même si c'est bien écrit.","-1" "Le voilà, le fameux livre ""mystérieux"" et ""sulfureux"" de la rentrée littéraire si l'on en croit l'éditeur de Christine Angot. Au final, un rapide livre mal écrit décrivant une semaine de cul entre un homme d'âge mur (qui, dès la première page, enroule son pénis autour d'une tranche de jambon sur les chiottes) et une toute jeune fille - peut-être sa fille -. L'auteur multiplie les détails crûs. C'est vulgaire, voyeuriste et très mal écrit","-1" "Autant de contes, autant d'enfants que l'on dirait sortis de nulle part, en marge du monde réel, évoluant dans leur univers imaginaire, fantastique, onirique, nostalgique et que la réalité finit impitoyablement par rattraper. Je le confesse, l'écriture sobre parfois fade ne m'a pas permis d'entrer dans ces histoires ""d'enfants-fées"" comme dit la quatrième de couverture de l'édition de poche. La morale sans doute emprunte d'une grande et éternelle sagesse m'a totalement échappé.","-1" "J'ai donc été très peu convaincue par la lecture de cette pièce. C'est resté très fade, très lointain pour moi durant presque toute la pièce. Il y a eu un moment au IIIème acte où j'ai eu l'impression d'un mieux (toujours à mes yeux). Voici quelques unes des raisons pourquoi je me suis ennuyée lors de cette lecture : Les personnages sont peu attrayants, trop stéréotypés, peu attachants. D'ailleurs ils sont trop nombreux. Pour ma part, j'aurai préféré en voir moins et qu'ils soient un peu plus approfondis. Je me suis souvent demandé qui était untel ou untel. L'histoire n'a pas vraiment été passionnante à mes yeux et pourtant, je n'avais pas lu le résumé avant, ce qui me laissait la surprise du personnage de Lorenzo. Quand j'ai eu fini de lire la pièce, je n'ai pu m'empêcher de me dire : ""tout cela pour ça ?"" Enfin, je n'ai pas vraiment retrouvé le style de l'auteur qui m'avait vraiment marquée lors de ma lecture des caprices de Marianne ou d''on ne badine pas avec l'amour. Mais peut-être le thème de la pièce était-il plus attrayant que celui de cette pièce-ci ? Au final, j'ai été très déçue par cette pièce, que ce soit pour les personnages, l'intrigue ou le style de l'auteur. Cependant, je rappelle que lire une pièce de théâtre est bien peu de choses par rapport à voir une pièce jouée sur scène. D'ailleurs, j'ai cherché quelques extraits visuels et déjà le style me plait mieux (et pas seulement parce que l'acteur peut être mignon ^^)","-1" "Prince d’Orchestre est l’histoire de la déchéance d’un grand chef. Si vous souhaitez lire un livre sur la musique, vous trouverez quelques descriptions et de comportement sans doute pleine de vérité sur cet univers (hypocrisie des agents, rapports de forces entre les orchestres et les chefs, puissance des maisons de disque…). Malheureusement les deux tiers du livre sont consacrés à des histoires parallèles et à la déchéance du chef qui s’enferme dans sa solitude et son aigreur… et plus encore. Je ne vais pas en dire pour ne pas dévoiler la fin du livre, mais je dois reconnaitre être resté totalement hérétique à cette écriture un peu plate, sans charme essentiellement faite de dialogues. Une déception.","-1" "Le récit est passionnant, bien ficelé. Un univers glauque, avec des personnages aux psychologies torturées. Dommage, la seconde fin est tout de même tirée par les cheveux car le déroulement de l'histoire ne l'amène pas","1" "très bonne lecture de pour les vacances, de quoi passer de très bons moments de détente cet été (juillet) en manque de soleil","1" "Hugo par la mort de sa fille -léopoldine emporté par un naufrage à 19 ans- sera brisé. Dès lors, il se reconstruira à travers une œuvre poétique toujours plus profonde. D'ailleurs la structure du recueil est faite avec un avant et un après la perte de sa fille. Les plus beaux poèmes -ils me semblent- sont ceux sur sa fille, au milieu du recueil, et la dédicace à Alexandre Dumas face à face à travers la mer.","1" "Il y a des livres qui font saigner à l'intérieur de soi. Des livres qui vous déchirent, qui vous partagent à vif, qui vous impliquent, qui vous mettent dedans jusqu'au coup, même si vous n'en aviez pas envie. Ce roman en fait partie. Son titre résume bien l'ensemble : « L'attentat ». Tout ce qui entoure l'attentat d'où qu'il vienne, quels qu'en soient les auteurs, les victimes. L'attentat, comme une béance sans aucune justification. Une contradiction à la vie même. Médecin arabe naturalisé israélien, le docteur Amine est confronté au geste de sa femme qui se fait exploser au cœur d'un restaurant. Il a soigné les blessés. Il est inconcevable pour lui d'imaginer que sa femme ait pu commettre cet acte. C'est comme s'il se réveillait dans un cauchemar. Et le cauchemar n'en finit pas de se poursuivre. C'est bien écrit pour vous prendre aux tripes, aux émotions. C'est si bien écrit qu'on ne peut lâcher le livre. C'est si bien écrit que les images télévisées auxquelles on finit par s'habituer, reprennent de la réalité, de la douleur dans les yeux.... Et l'impression que tout ça n'est pas prêt de se terminer... Qu'il faudrait beaucoup de mots à lire et à échanger entre les humains pour que la haine se laisse oublier... Qu'une autre vie, une autre façon d'envisager l'appartenance à une terre puisse se vivre. ..","1" "Article imprécis : - des annotations sont omises ; - le texte est construit comme une prose alors qu'en réalité il s'agit d'un poème ; - traduction incomplète. Le plus : - le livre permet d'avoir les trois thèmes (Enfer, Purgatoire, Paradis) réunis dans un seul volume ; - permet de se faire une idée globale du texte.","-1" "Après avoir été déçue à maintes reprises par Amélie Nothomb je n'ai pas perdu courage donc après Hygiène de l'assassin, Stupeur et tremblements je me suis mise à Antéchrista bien décidée à comprendre l'engouement et la fascination de nombreux lecteurs pour l'auteur. L'histoire comme dans Stupeur et tremblements est sympathique mais entre nous rien de fascinant, le style est correct mais sans plus bref une fois de plus même si dans l'absolu j'ai trouvé l'histoire plus interessante que les autres récits que j'ai pu lire d'elle je me demande encore ce qui la fait sortir du lot je trouve tout vide, creux, simpliste, baclé...dans ses romans seul point positif c'est court donc on peut vite passer à un autre livre histoire de pas être trop honteux de notre littérature contemporaine.","-1" "Je me suis ennuyé ...j'attendais plus mieux ...sur les difficultés que nous avons quelques fois à cesser de suivre ,les injonctions familiales pour être enfin tout simplement nous .","-1" "Du souffle romanesque hugolien à revendre, et de l'ironie, de la satire de bon ton... A ne pas manquer.","1" "Je devais lire ce livre pour le cours de français. Même si je ne lis pas baucoup de poésie, les poèmes d'Apollinaire m'ont plu. Les thèmes qu'il aborde sont touchants: la mélancolie, la fuite du temps, l'amour, la mort... Le poète rend ces thèmes universels bien qu'il parle souvent de son expérience perso. Les arrêts sur lecture m'ont éclairé sur le sens de certains poèmes car certains sont un peu ambigu. De plus c'est une édition que mon prof m'avait conseillé. Elle est complète sur le plan biographie de l'auteur et explication de l'oeuvre. Je recommande ce receuil.","1" "En partant de l'histoire de 2 amants, tels Tristan et Iseult, que l'on sépare sans raison apparente, on découvre, avec la longue recherche de l'héroïne des éléments qui se rapportent à un secret international, heureusement tombé initialement entre les mains d'un sage Indien. Barjavel explore ici le thème de l'avenir de l'humanité, en imaginant un bouleversement biologique. Dans la nuit des temps, Barjavel imagine à l'humanité un glorieux passé, ici, il imagine un avenir du même acabit, mais un avenir rattrapé par la réalité. Si vous avez aimé ""La nuit des temps"", vous aimerez aussi ""Le grand secret"".","1" "C'est triste de réduire le monde à un schéma aussi simpliste. C'est du tourisme spirituel ou anthropologique, ou les deux en même temps. Non, le cireur de chaussures maghrébin n'est pas ""heureux"" parce qu'il vous sourit. C'est juste qu'il ne connait que ça et qu'il aurait tort, comme tout bon commerçant, d'être agressif. On baigne en plein angélisme de supermarché. J'y ai trouvé des analyses réductrices et fallacieuses; de celles qu'on a quand on passe en bus de voyage devant des baraques humbles dans quelque pays pauvre, et que tout le monde s'accorde à les trouver charmantes et veut faire une pause photo. L'auteur devrait sortir de son bus mental. a éviter à tout prix, par pitié. Désolé pour l'auteur. j'aurais aimé ressentir de la joie à la lecture de ce livre mais bizarrement j'en garde une certaine tristesse. Je crois même m'en être débarrassé de peur qu'il ne tombe entre les mains de quelqu'un d'autre. lisez plutôt un des admirables livres de Timothy Radcliffe, ce moine dominicain qui vit la spiritualité chez les croyants comme les non croyants. là c'est du renversant.","-1" "Quelle déception pour moi! Après avoir entendu les éloges formulées sur une radio de grande diffusion, confiant, je me suis empressé d'acquérir ce livre. Et là sous une écriture aisée je me suis retrouvé au sein de cette saga familiale trop nombrilisque à mon goût. Ce livre aurait pu être bien meilleur s'il s'était limité à sa première moitié, plus poignante; hélas, n'ayant pas coutume d'abandonner un livre, je me suis cramponné péniblement jusqu'au bout. Le malheur n'est l'apannage de personne et beaucoup de souffrances nous ont touchées ou nous affecteront tous, mais avec plus de pudeur. (Gémir, pleurer est également lâche ...). Désolé de ne pas avoir plus de compassion avec les souffrances et les inévitables remords de D.de Vigan.","-1" "On m'a conseillé de lire tout d'abord L'espèce humaine, de Robert Anthelme et ensuite, La douleur, de Marguerite Duras. Conseil avisé. Rien à dire de plus.","1" "Comment peut-on attribuer un prix à ce livre ? Phrases trop longues pouvant atteindre ""27"" lignes. trop de parenthèses et longues parenthèses qui nous font oublier le début de la phrase. Histoires lourdes je n'ai pas eu le courage de finir, j'ai abandonné à la moitié du livre m'estimant en avoir assez souffert. Delphine de Vigan aurait mérité le Goncourt C'est dommage. Si l'alternative ""satisfait ou emboursé"" existait je choisirais l'option ""remboursé"".Mauvais weekend que la lecture de ce livre!","-1" "J'avais été passionnée par ""hors de moi"" du même auteur. Là, franchement, j'ai été très déçue. L'intrigue est moyenne, la narration aussi. Quant à la fin de l'histoire, elle donne l'impression d'être baclée.","-1" "Les livres de Françoise Bourdin permettent habituellement de passer un agréable moment . Ce n'est certes pas de la grande littérature mais cela se lit facilement . ""BM Blues"" a-t-il réellement été écrit par ses soins ? Quel ennui ! Que de longueurs ! On dirait une pub pour les voitures de course et la vitesse ! A éviter !","-1" "Le chant du grand nord, tomes 1 et 2, décrivent la vie de Ohio et sa quête dans le grand nord canadien à l'époque des premiers chercheurs d'or. Les pionniers du vieux continent qui avilissent les indiens en leur offrant la civilisation et ses faux rêves (alcools, argent) et leur fait perdre leur identité. Un western derrière des chiens de traîneaux, les nuits sous les étoiles glacées commes si on y était. A lire par grand froid, enroulé dans une couverture ou en été pour se rafraichir. On connaissait Pocahontas qui décrit la chute des indiens d'Amérique et leur culture au XVIIè siècle ; on découvre son pendant deux siècles plus tard un peu plus au nord. Ce n'est pas de la grande littérature mais c'est une belle aventure.","1" "De nombreuses amies m'avaient conseillé de lire un livre de Philippe Delerm. Le titre de celui-ci m'était plaisant, je l'ai lu et je n'ai pas aimé. Le livre se laisse lire car il n'y a pas beaucoup de pages mais pour moi, il ne reflète pas l'univers sportif qu'il veut décrire par le biais d'anecdotes. Pourquoi l'auteur utilise-t-il un style si emprunté et un vocabulaire si précieux et ampoulé? Quelques exemples : « la dramaturgie reste prégnante », « stratégies dilatoires », « l'entraîneur démiurge », « un doigt comminatoire », « astringence, flahute », etc... J'aime un certain style et un vocabulaire choisi mais là c'est trop pour moi. Cette critique négative est personnelle et je manque peut être simplement de vocabulaire pour apprécier cet auteur ?","-1" "Une très belle histoire avec une écriture digne du père. Il manque de l'aventure et de l'action mais l'histoire en soi est belle et bien triste comme il faut. j'ai beaucoup aimé, dommage qu'il n'y ait que ce livre à lire de l'auteur...","1" "J'aime Katherine Pancol mais cette fois j'ai été déçue. Je ne reconnais pas son style. Le livre a l'air un peu bâclé.","-1" "Très à la mode dans la littérature du dix-sept et du dix-huitième siècle, le principe consistant à faire parler un « étranger » décrivant les us et coutumes des autochtones d'un pays européen qu'il visitait semblait se faire alors de manière assez courante. L'orientalisme, alors très en vogue, s'invitait donc à être comparé, implicitement, à « l'avancée » occidentale, naturellement idéalisée. On retrouvera les germes d'une vision globale plus politique, consistant à « éduquer » cet orient primitif - et parallèlement à en piller les richesses. L'Algérie française deviendra alors le point culminant de cette amorce civilisationnelle que la vision orientaliste, essentiellement française, après avoir été sincèrement admirative, se cristallisera en un élan ressemblant d'avantage à une croisade qu'à un quelconque « devoir » professoral d'éducation. Le colonialisme naîtra. Pour revenir au sujet nous intéressant, les Lettres persanes sont un savant mélange de sérieux et de badinage dont semblait raffoler la société de la Régence. Naturellement, à travers la vision tour à tour candide et critique de cet étranger un peu désemparé arrivant en ville, il est intéressant de noter que la satire déguisée de la société de l'époque est également très présente chez Montesquieu. Rabelais, puis Defresny furent les principaux précurseurs de ce genre littéraire, mais c'est Montesquieu qui a semblé en avoir tiré un équilibre structurel loin de toute caricature propre au genre. De ce fait, il est toujours intéressant d'étudier le style de l'auteur à travers quelques exemples : « [...] Paris est aussi grand qu'Ispahan (aujourd'hui Téhéran) : les maisons y sont si hautes qu'on jugerait qu'elles ne sont habitées que par des astrologues. Tu juges bien qu'une ville bâtie en l'air, qui a six ou sept maisons les uns sur les autres, est extrêmement peuplée ; et que, quand tout le monde est descendu dans la rue, il s'y fait un bel embarras. [...] On dit que l'homme est un animal sociable. Sur ce pied-là, il me paraît que le Français est plus homme qu'un autre, c'est l'homme par excellence ; car il semble être fait uniquement pour la société. [...] Un d'eux mourut l'autre jour de lassitude, et on mit cette épitaphe sur son tombeau : « c'est ici que repose celui qui ne s'est jamais reposé. Il s'est promené à cinq cent trente enterrements. Il s'est réjoui de la naissance de deux mille six cent quatre-vingts enfants. [...] le chemin qu'il a fait sur le pavé, à neuf mille six cents stades ; celui qu'il a fait dans la campagne, à trente six. [...] Je me tais, voyageur ; car comment pourrais-je achever de te dire ce qu'il a fait et ce qu'il a vu ? ». » La mode, très présente dans la société française du dix-huitième siècle est également pointée du doigt par la finesse d'esprit - et par l'humour - de l'auteur : « Je trouve les caprices de la mode, chez les Français, étonnants. Ils ont oublié comment ils étaient habillés cet été ; ils ignorent encore plus comment ils le seront cet hiver ; [...] Une femme qui quitte Paris pour aller passer six mois à la campagne en revient aussi antique que si elle s'y était oubliée trente ans. Le fils méconnaît le portrait de sa mère, tant l'habit avec lequel elle est peinte lui paraît étranger ; il s'imagine que c'est quelque Américaine qui y représentée, ou que le peintre a voulu exprimer quelqu'une de ses fantaisies. Quelquefois les coiffures montent insensiblement, et une révolution les fait descendre tout à coup. Il a été un temps que leur hauteur immense mettait le visage d'une femme au milieu d'elle-même ; dans un autre, c'étaient les pieds qui occupaient cette place, les talons faisaient un piédestal qui les tenaient en l'air. » C'est en 1722, que Montesquieu publia les Lettres persanes. Ce n'est qu'après qu'il voyagera et modèlera ainsi son esprit, ouvrant une voie plus rigoureuse aux autres grands classiques qu'il rédigera dans un tout autre style, les « Considérations » en 1734, et « L'esprit des lois » en 1748. Mais ici, c'est un Montesquieu alerte, drôle, vif, incisif et diablement fin qui semble se révéler au lecteur, attentif avant tout à la subtilité des mots et à leur traitement. Parce que les classiques sont faits pour être lus, relus, étudiés, appréciés et non pour être donnés en pâture aux mites ou autre animal parsemants nos intérieurs et ne parvenant toujours pas, pauvre bête, à faire la différence entre un génie tel Montesquieu et un pleutre inutile comme Houelbecq ou Dantec, il serait d'autant plus navrant de se priver de ce véritable chef-d'oeuvre de la littérature française, n'ayant prit, au cour des siècles, que quelques rides faisant opportunément ressortir son charme des plus délicat.","1" "décevant, il faudrait que Mme BOISSARD arrête de se faire des nœuds a la tête pour des peccadilles de penser que tour le monde est friqué, et peut et s'arrêter de bosser quand a réaliser ses rêves de 18 ans, laissez moi rire !! enfin, très déçue!","1" "Ponctué de belles gravures, le récit des aventures de quelques nordistes jetés sur une île perdue dans le Pacifique après s'être échappés en ballon de Richmond la sécessionniste où ils étaient retenus prisonniers. Comme toujours avec Jules Verne, c'est la description d'un microcosme extraordinairement policé auquel la technique ouvre les sentiers de la gloire, sous l'oeil amical de Dieu. Cyrus Smith est l'ingénieur, le grand prêtre du scientisme qui illumine la vie de ses compagnons par ses miracles. Commençant humblement par faire du feu avec des verres de montre, il finit par transformer l'île en une vaste ferme que les colons dirigent depuis leur nid d'aigle - accessible par ascenseur uniquement, s'il vous plaît -, et il ne manque bientôt plus qu'une monnaie pour que ""la civilisation"" soit parfaitement transposée sur cette arche de Noé dont aucun humain n'avait foulé le sol jusqu'alors, ou du moins c'est ce qu'on croit. Le lecteur contemporain n'appréciera certainement pas ce récit comme son arrière grand-père. Se fixer pour objectif d'exterminer tous les prédateurs de l'île, détourner un lac, domestiquer les animaux qui peuvent l'être et chasser sans répit les autres, en un mot se battre contre la Nature plutôt que chercher à renouer avec elle un hypothétique lien primitif, voilà qui n'est plus au goût du jour assurément. La science a fait trop de mal depuis, et on a appris à considérer chacun de ses progrès à la lumière du principe de précaution. Pourtant, on ne peut qu'encore être transporté par les exploits techniques des héros dont les productions restent dans les limites de l'écologiquement respectable. En ces temps-là, il n'y avait ni plutonium ni plastique; un homme pouvait disparaître de la surface de Terre sans encombrer les générations futures de ses déchets, et c'est à ce bon vieux temps et non à notre futur que la lecture de ""L'île mystérieuse"" nous fait rêver désormais.","1" """Tout ce que la passion portée à l'excès peut inspirer d'étrange ou de violent, je le recherchait avec fureur."" Dans ce journal intime, à la fois biographique et romancé, Musset fait un récit exalté, passionné, tourmenté et désespéré d'un amour qu'il idéalise et détruit. Entre les ravages occasionnés par la débauches et son besoin d'amour pur et total, Musset montre son âme déchirée. C'est à la fois sincère, cruel, et lyrique. A lire comme un témoignage phare de la période romantique, comme un roman, comme une évocation de sa liaison avec Georges Sand. En annexe, des extraits de ""Elle et Lui"" de Sand.","1" "Fan de Françoise Bourdin, je n'ai jamais manqué un de ses romans. Usant d'une écriture fluide, Madame Bourdin a le talent de nous emmener dès les premières pages au coeur du sujet. On se laisse volontiers emporter par la trame du récit, jusqu'au moment où l'on se surprend à penser qu'il ressemble aux précédents... Et là, c'est la déception et le sentiment d'avoir été roulée, d'avoir dépensé son argent à un livre qui reprend la recette des précédents en changeant juste les décors et les noms. Le livre une fois refermé, on l'oublie, on n'ose le prêter de peur d'entendre des sarcasmes, genre ""mais enfin, tu as encore acheté son ènième roman!! tu n'as pas encore compris qu'elle épuise son filon et qu'elle se répète à chaque fois!!"" Oui, je me suis fait avoir, et je jure qu'on ne m'y reprendra plus !! Pourquoi, aussi, se cantonne-t-elle toujours dans des milieux bourgeois où les soucis d'argent n'existent pas ? On a de plus en plus de mal à s'identifier à ses personnages, tant ils semblent loin de la réalité économique actuelle dans laquelle vit le plus grand nombre. Il faudrait vous renouveler un peu, Madame Bourdin, pour un peu plus coller à la réalité ou tout au moins nous surprendre enfin...","-1" "Un tres beau livre, j'ai lu tous les livres de marie bernadette dupuy sur cette histoire, et je trouve le recit merveilleux, il nous fait rever","1" "et Douch fut le directeur de la prison secrète S-21 sous le régime de l'Ankar (NOUS SAVONS QUE PARMI VOUS SE CACHENT ENCORE DES OFFICIERS, DES MILITAIRES, DES FONCTIONNAIRES, DES ÉTUDIANTS, DES INGÉNIEURS! MAIS NOUS ARRIVERONS A LES CONNAÎTRE ET LES TUERONS TOUS."" ANGKAR p35 et ""IL VAUT MIEUX TUER UN INNOCENT QUE GARDER EN VIE UN COUPABLE."" ANGKAR P36) pendant le régime le plus absolu du XXe siècle (""On vide les appartements de leurs téléviseurs, on jette par les fenêtres tout ce que l'Angkar dorénavant proscrit, appareils ménagers, magnétophones, horloges, refrigérateurs, boîtes de conserve, médicaments, vêtements d'importation, livres, bibliothèques entières en autodafé.(...)En vingt-quatre heures un monde s'efface. Ces pluies de billets dans la ville fantôme qui saluent leur départ leur montrent qu'il est sans retour. Définitif.""p28) qui ravagea le Cambodge de 75 à 79, celui qui disait ça ""Vous devez vous défaire de l'idée que frapper les prisonniers est cruel. La gentillesse est déplacée. Vous devez les frapper pour des raisons nationales, des raisons de classe et des raisons internationales."" février 1976 p149, le seul dignitaire Khmer Rouge a avoir plaidé coupable avec l'éternelle défense des bourreaux qui prétendent n'avoir fait qu'obéir aux ordres... (Je suis allé lors de mon premier séjour à Phnom Penh visiter cette ancienne école transformée en centre d'interrogation qui était un lieu de torture et de mort environ 15.000 innocents dont de nombreux enfants y furent massacrés -une émotion submergeant devant toutes les clichés des futures victimes) ; bon les premiers chapitres de cet essai sur l'histoire du Cambodge -en particulier mais de l'Indochine en général- nous décrivent l'arrivée au pouvoir des Khmers rouges avec leurs soldats adolescents, Phnom Penh vidée, le retour à la campagne, la suppression de l'argent, l'holocauste de leur propre peuple (de 1.000.0000 à 2.000.000) par Pol Pot et ses comparses éduqués à Paris nourrit de Rousseau et de révolution française... régime admiré par les intellectuels français dont Sartre car il faisait table rase de tout ; Patrick Deville est sur place, parfois à Phnom Penh, mais aussi à Bangkok, Vientiane, Saïgon, Hanoï, Luang Prabang, dans le triangle d'or où la Thaïlande, le Laos, la Birmanie, la Chine se touchent, ils remontent le Mékong de Saïgon au Nord Laos...il nous fait l'historique de la région depuis que Henri Mouhot redécouvre les temples de Angkor en 1860, il nous parle de Loti, Malraux, Conrad, Garnier, Pavie, de la colonisation, de la lutte entre l'Angleterre et la France, de la chute des empires coloniaux à la suite de la seconde guerre mondiale, de la guerre du Vietnam, de toutes les implications occidentales dans les tragédies de cette région... sans parler des nombreux témoignages de personnes rencontrées Et tout cela jusqu'à ce qu'un verdict dans le procès soit prononcé, entre 2009 et 2010, avec une conclusion en 2011. C'est passionnant, j'en ai beaucoup appris, moi qui ai cultivé pendant de nombreuses années l'Asie du Sud et du Sud-Est. Mon commentaire ne peut en aucun cas rendre la richesse de cette ouvrage, mais je le conseille fortement.","1" "J'ai acheté ce livre à cause de sa note et des commentaires très élogieux. Je n'ai pas du tout accroché, je l'ai tout de même fini car il n'y a vraiment pas beaucoup de pages. L'écriture est très simpliste et je trouve que c'est un livre à la rigueur à lire dans les transports (pas besoin de beaucoup se concentrer). Il ne s'y passe pas grand chose et je trouve l'histoire assez proche des comédies américaines légères et commerciales.","-1" "Je venais de lire "" "" et j'ai voulu immédiatement lire la suite, tant on reste sur sa fin avec le ""à suivre..."" en fin de bouquin. On se retrouve bien dans le même monde, et dans la même histoire. Dire que l'on peut lire ""Les éclaireurs"" sans avoir lu ""les falsificateurs"" c'est un peu mentir ! On profite amplement mieux des éclaireurs si on a effectivement lu les falsificateurs ! Par contre le livre ici est bien différent. Et si on a aimé le concept du Consortium de Falsification du Réel dans le premier livre, celui-ci se concentre quand même nettement plus sur la décision de la guerre en Irak, après les attentats du 11 septembre et sur la peur de l'islamisme fondamentaliste chez les occidentaux. On en arrive à se demander: que voulait réellement Antoine Bello en écrivant cette saga? Voulait-il exprimer ses propres idées sur la déclaration de guerre des USA envers l'Irak (et sur les mensonges effectués par l'administration Bush pour y arriver) ? Voulait-il montrer aux islamistes convaincus que n'importe qui peut écrire des fatwas, même les plus dures, et que l'objectif qui est derrière n'est pas toujours celui qu'on pense ? On a un peu l'impression que ces deux objectifs font en tous cas partie du plan d'Antoine Bello. Mais comme c'est pas mal écrit, que le récit vous prend et vous captive, je ne peux que le conseiller à la lecture; mais définitivement APRES avoir lu ""Les Falsificateurs"". C'est beaucoup mieux...","1" "100 jeux dramatiquement drôles... Mais où sont-ils????? LE livre ne propose aucun jeu de théâtre mais des questions théoriques sur le théâtre!! Je cherchais des exercices pour animer mes ateliers de théâtre... Ce livre ne m'est aucunement utile... Très déçue!","-1" "Pavé reçut en cadeau, mais que j'ai lu en un rien de temps!!! Pour nous qui avons eu la chance de ne pas avoir vécu cette période, cela nous permet de nous rendre compte de l'horreur vécue, romancée certe, mais tellement bien contée. Merci","1" "Livre vraiment super. je le recommande... il correspond vraiment a ce qu'il est dit dans la serie de plus belle la vie","1" "Je ne connaissais pas Tonino Benacquista, et une amie m'a conseillé ce livre. On plonge dedans ,on est absorbé par l'écriture, le style ... C'est plein d'humour, de clins d'oeil, on se laisse prendre au jeu, c'est tout simplement BIEN! Par contre, toute la fin est assez indigeste, quel dommage ! Tant pis, j'essaierai quand même d'en lire un autre !","1" "Très déçue de découvrir que cette édition est le résumé avec commentaires et annotations du livre mais pas du tout le livre original! C'est indiqué nul part dans l'annonce, donc trompeur !!","-1" "Ce livre se prend une fois en main et se repose seulement après l'avoir terminé. L'auteur réussit l'exploit de maintenir un réel suspense et un vrai intérêt tout au long de l'histoire, ce qui ne nous laisse pas d'autres choix que de le lire d'une traite ! Et on ne s'en plaint pas ! Ce qui m'a tant plu ? La part de mystère,les moments d'émotion, le dénouement surprenant, les personnages très attachants, le style vif et limpide. Mais surtout on s'imprègne tellement de l'histoire qu'on vit chaque rebondissement non pas ""avec"" les personnages mais ""à la place"" des personnages. Mon seul regret : être déjà arrivée à la dernière page ! Alors je vais maintenant me tourner vers ""sauve moi"" pour essayer de retrouver la magie de l'auteur.","1" "J'ai acheté ce livre sur les conseils du Monde littéraire et je m'en mords les doigts. Sa lecture fut un calvaire, de la première à la dernière page. Gerbant, nauséeux, nauséabond, malsain, pervers… j'en passe et des pires. Entre un père ignoble et une fille complaisante j'ai souffert de bout en bout, sautant des passages entiers pour échapper au dégoût et à la vomissure. Quand j'entends la critique s'extasier, les bras m'en tombent… Franchement, passez votre chemin. Si quelqu'un veut me débarrasser de mon exemplaire je lui céderais bien volontiers !","-1" "Toujours pareil, bonne livraison, bonne qualité du livre, exactement ce que j'attendais . Très agréable à lire, une histoire passionnante au coeur des drames d'avant, mais également de nos jours ! A lire absolument pour une réflexion sur les guerres qui nous touchent.","1" "Une chronique élogieuse entendue sur France Info, et voilà je m'attendais à un truculent ""bouquin de filles"" ! Rien de tout cela : ce n'est pas drôle, c'est convenu, carricatural à outrance, et même pas bien écrit ! L'histoire : un jeune homme cherche un cadeau d'anniversaire pour sa chérie, il lui achète des bottes hors de prix, et doit - ensuite - aller au bureau, et prendre le métro avec un sac griffé d'une marque de luxe bien connue, et là : que d'aventures il lui arrive à ce pauvre garçon !! C'est tellement exagéré que cela devient grotesque et pathétique, on a qu'une envie en lisant ce livre, celle d'arriver à la dernière page et être débarrassé de ces fichues bottes ! Heureusement, le soulagement arrive relativement rapidement : 130 pages seulement. Ouf !","-1" "Molière c'est Molière... Les avant propos et préambules sont vraiment tres creux. Ce qui me met le plus en colère c'est que la couverture faite d'une sorte de plastique s'est mise apres 3 jours à se rouler sur elle meme d'une façon telle que le livre semble avoir 10 ans et est une vraie .....ruine !! Pas bravo Mr Larousse !!!","-1" "pour moi, ce livre est un chef d'oeuvre à tous points de vue. L'histoire: un épisode méconnu de la conquête française des amériques avec la découverte des ""bons sauvages"" comme les désignera Montaigne, avec les conquêtes et les ambitions portugaises sur ces mêmes territoires, avec une traversée hasardeuse et aventureuse de l'Europe jusqu'à la baie de Rio de Janeiro sur des bateaux qui étaient de vraies galères et avec l'histoire charmante et émouvante de 2 jeunes enfants embarqués dans cette aventure. Et puis, pour couronner cette histoire captivante, un style, un vocabulaire, un français comme je n'en lis que chez J.C. Ruffin: Chaque phrase est un poème! J'adore et je place ""Rouge brésil"" sur la première marche du podium par rapport à tous les autres livres de JC.R. que j'ai lus et que j'ai également beaucoup aimés.","1" "La numérisation est faite avec des interlignes beaucoup trop grandes qui rendent la lecture peu agréable. C'est dommage qu'un peu plus de soin n'y ai pas été apporté.","-1" "Déçue; en fait je voulais retrouver quelques vers émouvants lus dans un autre livre ! mais j'ai trouvé une forme de poésie très éloignée de notre poésie fraçaise ou européenne...trop long! bien sûr, ce commentaire n'engage que moi! la sensibilité poétique américaine et europééenne sont bien différentes!!! je serais intéressée par d'autres avis!","-1" "Sa vie est un roman! Cette autobiographie vous fait inévitablement tomber amoureuse de Romain Gary, meme si vous n'avez aucune chance de détroner sa mère dans son coeur, qui lui répétait inlassablement ""tu sera ambassadeur de France mon fils"" et qui, pour ne pas la décevoir, s'est retrouvé Consul général à Los Angelès. La maitrise de l'écriture est fascinante. On aime Romain Gary autant qu'il s'aime et c'est beaucoup dire, je pense! Mais je ne lui en veux pas... Moi aussi je m'aimerais par dessus tout si j'avais autant de talent!","1" "Quel plaisir de lire ce livre... touchant, émouvant, poétique... on rentre dans la vie, dans l'intimité de ce grand-père... discrètement... en faisant attention de ne pas faire de bruit et on en ressort de la même manière... tout doucement... mais touché, étonné et vraiment séduit... j'ai aimé... et ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé!","1" "Voici l'histoire époustouflante de Papillon, un homme innocent, condamné à aller au bagne de Cayenne dans les années trente!....bla bla bla En faite Charrière ment bien évidemment. Il est impossible qu'autant de rebondissements lui soit arrivé à lui tout seul. Pendant son séjour à Cayenne, il a surement collecté de nombreuses histoires, certaines vraies et d'autres inventées, il en a fait une compilation en s'attribuant toujours le rôle du personnage principal. C'est donc un mensonge mais un beau mensonge, bien raconté et on ne s'ennuie jamais avec de livre de 600 page tout de même. Personnellement j'ai adoré.","1" "Pour ceux qui sont des adeptes de la science fiction, ce livre n'est pas forcément pour eux dans la mesure où il n'est peut-être pas assez abouti. Globalia, c'est un monde du futur avec un seul État placé sous très haute protection puisqu'installé sous d'immenses verrières. De l'autre côté, un monde qui n'est pas retombé à l'âge de pierre mais qui s'en approche. Bien sûr, Globalia, c'est une démocratie trop parfaite puisque poussée à son paroxysme. En revanche, les zones non-protégées sont organisées en tribus, avec la loi du plus fort comme règle fondamentale. Toutefois, l'une ne peut pas vivre sans l'autre et c'est la juxtaposition de ces deux mondes qui est la toile de fond de ce roman. Globalia a besoin d'ennemis puisqu'elle n'a plus d'adversaires (la définition des deux termes est donnée vers la fin du roman). Mais l'ennemi le plus farouche de cette démocratie universelle demeure l'histoire : « le passé est un immense réservoir d'idées nuisibles. » J.-C. Rufin s'applique à nous décrire la vie dans ce double monde en usant de personnages tout aussi attachants qu'équivoques. Pour ma part, je regrette que l'auteur ne soit pas allé plus en profondeur dans sa démarche.","1" "Je suis entièrement en accord avec les autres commentaires à ""1 étoile"" et c'est, un peu, triste que j'évalue ce livre à ""1 étoile"" mais la raison en est simple, je n'ai pas eu envie de le terminer car....eh bien tout est dit dans les autres commentaires et pour moi c'est pareil. Et pourtant...j'aime beaucoup le style de M.Lévy mais là, j'ai vraiment l'impression qu'il a fait du ""remplissage"", j'avoue avoir déjà eu un peu de mal avec ""Le premier jour"" mais j'avais quand même envie de connaître la suite...et maintenant ça m'est égal! D'ailleurs peut-on appeler ça une suite? Quelle déception!","-1" "J'ai acheté ce roman de Marc Levy pensant me donner les moyens de me distraire vaguement à la plage mais...même pas !! c'est dire l'ennui de cette écriture ! Encore une histoire à l'eau de rose digne d'un arlequin de bas étage ! De la ""littérature"" de supermarché qui plonge le lecteur une fois de plus dans la médiocrité générale. Aucune intrigue digne de ce nom, aucune originalité dans l'écriture, dans les dialogues, une fin baclée que l'on avait devinée depuis longtemps,...que dire de plus ? Encore un roman qui n'élèvera pas le niveau des lecteurs. J'ai ré-essayé mais je reste dans l'incompréhension face à un tel succès...","-1" "Petit livre avec pleins de questions;un vrai régal pour approfondir ses connaissances en théâtre et en faire un véritable jeu","1" "On avait vraiment envie de connaitre la suite de Et si C'était vrai... E t enfin le dénouement. Bien que le dénouement soit évident, on se délecte de leurs aventure ou mésaventures, avec toujours ce coté mystérieux qui nous envoûte à chaque page. Les descriptions sont époustouflantes, on a souvent l'impression d'être un spectateur à l'intérieur du livre. L'histoire est émouvante. C'est une histoire magique qui sera surtout apprécié par les plus idéalistes d'entre nous! Mention spéciale!","1" "Franz-Georg est né avant la guerre en Allemagne. À cinq ans, une fièvre violente fait le vide dans sa mémoire, il ne lui reste aucun souvenir de son enfance, juste un ours en peluche à l'oreille roussie qui porte autour du cou les lettres « Magnus » nom qu'il se réapproprie par la suite. Élevé dans une famille bourgeoise allemande, il doit tout réapprendre. Dans ce pays maintenant en guerre, il va se rendre compte petit à petit que ce père autoritaire, SS notoire, est médecin dans un grand établissement et que cette mère, qui l'aime autant que sa patrie, ne sont pas ses vrais parents. Mais par les récits sur l'histoire de sa soi-disant famille qu'elle enjolive, il grandit dans le culte du héros nazi. La guerre s'achève en Allemagne, ses parents se séparent et son père émigre en Amérique latine. Livré au sentiment d'abandon, il ne peut malgré lui se défaire du passé allemand. Adulte, il s'envole pour le Mexique à la recherche de son père et va apprendre la vérité sur un passé bien trouble. Je suis restée sans voix après avoir refermé ce livre avec cette sensation d'une gorge serrée tellement l'histoire est bouleversante et attachante et qu'on aimerait bien rester encore quelques pages avec ce personnage. C'est un très beau roman, sur la perte et la quête d'identité, rédigé sous une magnifique plume qui sait trouver les mots justes.","1" "TB pas de problèm livraison ok état ok f f f f f f f f f f f f f ff","1" "J'ai adoré ce livre et je le conseille vivement. De le lire était un vrai bonheur. C'est une histoire d'amitié et d'amour entre deux personnes très différentes, des voisins en quelque sorte. La vie a fait que leurs chemins se croisent et puis ils font un bout de chemin ensemble. Ce n'est pas une histoire à l'eau de rose mais une vraie leçon de sagesse. J'ai surtout apprécié le passage sur le sourire...","1" "Trés déçue ! je m'attendais comme le titre l'indique à des ""jeux"" de théâtre, des exercices pratiques de jeu théâtral. Ce livre n'est qu'un quizz trés basique sur le théâtre, des définitions, quelques anecdotes qu'on peut trouver partout..et aucune drôlerie dans ce petit bouquin. Il serait vraiment indispensable que chaque bouquin soit décrit succinctement pour éviter ce genre d'attrape nigaud.","-1" "Trop de digression tue la digression ! L'œuvre est dense, fouillée , et aurait peut-être gagnée à faire 200 pages de moins. Résultat, on s'ennuie parfois. Les débuts de réflexion s'arrêtent trop vite à mon goût, au profit d'exercices de style réussis d'ailleurs. Frustrant...","-1" "Une très bonne idée de départ qui se dégonfle vite. Ce livre aurait peu être très amusant à lire mais que l'on s'ennuie vite ! J'ai eu du mal à le finir. C'est dommage car le style est bon et le chapitre de la vieille dame de l'hôpital est très sympa mais le reste est lourd et répétitif. Au début je souriais et après il me tardait d'en venir à bout. C'est un premier roman qui manque peut être de recul de la part de l'auteur.","-1" "Le grand Emmanuel Dongala donne enfin une voix à ces femmes que personne n'interroge jamais. Ni leur père, ni souvent leur mère, pas plus que leur mari. Parfois une amie, une tantine, leur prête un peu d'attention. Avec ces portraits de forçats, femmes héroïques qui cassent la pierre sous le soleil, Dongala nous raconte des vies brisées; par d'autres... belle famille, père abusif, mari jaloux. Les femmes de Brazzaville ont la parole, elles nous montrent l'exemple à toutes, de courage, et surtout de dignité. Un roman qui ne s'arrête pas à la fresque sociale et constitue aussi un dur portrait de la politique et des politiciens. Non sans humour et surtout beaucoup d'humanité.","1" "Certains livres sont plus que des livres, ce sont des flammes qui brillent dans la nuit et montrent au genre humain la route à suivre. ""Le dernier jour d'un condamné"" est une de ces flammes. Sous l'apparence modeste d'un monologue intérieur d'une petite centaine de pages, c'est en vérité un chef-d'oeuvre au message intemporel dont chaque phrase vibre d'une émotion inouïe. Que nous raconte ce bref récit? L'agonie d'un homme, tout simplement. Un homme condamné à mort, qui, dans la solitude de son cachot, regarde s'égrener les minutes qui le séparent de la guillotine. Qui est-il? Mystère. Son crime? Nous n'en connaîtrons jamais les détails. Ce qui intéresse Hugo, ce n'est pas son cas particulier, non, c'est d'explorer au contraire ce qu'il a d'universel. Dans les premières pages du livre, le narrateur décrit sa démarche comme une ""autopsie intellectuelle"". La formule est terrible, mais aussi terriblement juste, car c'est exactement de ça qu'il s'agit: chacun de ces 49 chapitres est un véritable coup de scalpel, une incision chirurgicale dans les profondeurs d'une âme aux abois. Un pied dans la vie, un pied dans la mort, ce prisonnier anonyme nous dissèque son calvaire mental. Cherche-t-il à nous apitoyer? Non. A nous convaincre? Même pas. Il vise simplement à la plus grande objectivité. Il veut témoigner de son ""expérience"" en restant au plus près de ses sentiments. Il n'enjolive rien, ne noircit rien. Il observe, constate, analyse. Ce livre est un relevé sismographique, à ceci près qu'on n'y ausculte pas les entrailles de la Terre, mais celles d'un être humain. Un être humain à qui l'on a ôté tout espoir et qui se débat vainement face à la mort qui s'approche comme la mouche prise au piège de la toile se débat face à l'araignée qui s'apprête à la dévorer. Certes, certes, me diront les partisans de la peine capitale, tout cela est fort émouvant, mais une société n'a-t-elle pas le droit et même le devoir d'être implacable envers ceux qui bafouent sans vergogne ses lois les plus fondamentales? Eh bien, que voulez-vous, moi, je pense avec Hugo qu'on ne résoud pas le problème du crime en tuant les criminels, et que la peine de mort relève moins, au final, de la justice que d'une forme de vengeance institutionnalisée. Le meurtre est une chose abominable, c'est une évidence, mais à quoi rime de punir un meurtre par un autre meurtre, fût-il légal? A rien! C'est même la dernière des absurdités! Voilà en tous les cas un livre poignant qui témoigne de la grandeur d'âme de son auteur et qui n'a rien perdu, en presque deux siècles, de son impact ni de sa pertinence.","1" "Journaliste et écrivain français, né en 1959, David Thomas est l'auteur de pièces de théâtre, de nouvelles et de romans. ""La patience des buffles sous la pluie"" a reçu le prix de la Découverte 2009 de la Fondation Prince Pierre de Monaco. Un recueil de 69 courtes (très courtes) nouvelles autour du ""bilan de la quarantaine"" (vu par des hommes et des femmes) qui pourrait se résumer à cette phrase : "" J'aimerais que ce jeune type avec mes 20 ans de moins ne me juge pas. J'aimerais qu'il me pardonne de l'avoir trahi"". La préface de Jean-Paul Dubois laisse augurer une ""pépite"" mais j'avoue m'être considérablement ennuyé. Même s'il faut avouer que de nombreuses situations sont bien vues et analysées; ça reste du ""déjà vu"". Oui, l'Amour, ça n'existe pas et il ne dure pas toute la vie... pas un scoop ! Accordons à l'auteur quelques passages de qualité : ""Notre quotidien a substitué notre vie "" . ""Croire; c'est avoir tout contre toi et miser quand même. C'est oser tordre le destin"". Nostalgie, humour, petites lâchetés humaines et grandes désillusions... un bilan plutôt sombre des rapports hommes-femmes. Un recueil qui se lit vite quoiqu'on en pense !","-1" "Théâtre moderne, à la lecture pénible puisque les personnages ne font que redire et reformuler leurs paroles pour leur apporter une nouvelle nuance. Bref, un texte qui n'avance pas, qui ne doit présenter d'intérêt que pour sa mise en scène... Et encore...","-1" "Un roman sur le couple et l'usure dans le ""pur style"" de David Foenkinos : drôle, enlevé, et bien évidemment décalé ! C'est l'histoire de Jean-Jacques et de Claire, en couple depuis 8 ans, et dont la passion des débuts semble évaporée. Adultères, jalousies, séparations, détectives loufoques, beaux-parents terribles, l'importance du hamac, Genève (...) : une intrigue et des personnages déjantés, un dénouement un peu farfelu, mais pas de temps mort ni d'ennui !","1" "J'ai choisi ce livre pour mieux connaitre l'histoire recente du Cambodge et preparer un voyage vers les temples d'Angkor.... Quelle deception ! Pour vous eviter la meme perte de temps je transmets mon experience: Pour rester objective je vais dire que De temps en temps je trouvais un paragraphe interessant mais tellement noye dans une construction desordonnee et un style brouillon qu'au bout de 100 pages j'ai prefere passer a autre chose et suivre les conseils du guide Geo ( Lacouture , Dadens, Ponchaud, Richer etc....) ainsi que des temoignages l'Elimination et surtout l'excellent livre de Francois Bizot ""Le Portail"". Kampuchea est il interessant pour ceux qui connaissent deja parfaitement le pays et son histoire ???? Je veux bien accorder le benefice du doute. Mais meme apres mon voyage (magnifique) et apres avoir quand meme beaucoup appris je n'ai aucune envie de me replonger dans une oeuvre aussi confuse.","-1" "Pour ceux qui aiment Maupassant, des longueurs mais une fin avec une bien jolie morale...Le bonheur","1" "Quelle déception ! Fallait-il que les membres du jury Goncourt n'aient rien d'autre de mieux à se mettre sous les yeux - ce n'était pourtant pas le cas - pour décerner leur prix à ce roman mal ficelé, décousu, froid et austère, dépourvu d'humanité. Je m'ennuyais déjà à la dixième page ; un peu plus à la trentième, encore plus à la centième. J'ai quand même achevé ma lecture pour le cas où l'auteur aurait eu un sursaut de dernière minute. Hélas, rien. J'en sors déçu, attristé, furieux de m'être fait avoir comme un débutant. Je n'oserais même pas refiler ce bouquin à un ami, par respect pour son temps et par souci de son bien-être. Alors, pour ceux et celles qui voudraient prendre le risque, sachez encore que l'auteur ignore largement l'usage du point et du point-virgule. Certaines pages constituent une seule et même phrase. Il convient malgré tout de reconnaître au romancier un grand talent d'écriture et une certaine richesse de vocabulaire. C'est tout. Bon courage.","-1" "Je crois avoir lu tous les livres de Janine Boissard et j'ai toujours passé un bon moment avec ses personnages. Mais là, quelle déception! En fait j'ai lu les 500 pages car j'ai cru jusqu'au bout que ça allait s'arranger. Les personnages sont de vrais caricatures :le super beau jeune homme avec son nom à particule, qui se révélera n'être pas si bien que ça, a une maman psychiatre bien sûr ! la belle-mère prout prout qui n'a jamais approuvé le choix de son fils chéri et qui critique tout ce que sa chère belle-fille fait ; Le beau-père qui ne dit rien, le mafioso italien, l'instit écolo, etc. Ce qui m'a le plus agacée ce sont les répétitions :tout est redit et re-redit de manière différente mais j'avais sans arrêt envie de lui dire : c'est bon j'ai compris : l'héroïne était encore vierge à 23 ans, les lentilles bleues qui rendent les yeux bleu-bleu, elle allait faire un repas, elle regarde la recette sur internet, elle va acheter les ingrédients, etc. L'autre raison pour laquelle j'ai lu jusqu'au bout c'est que je voulais savoir ce qu'allait devenir le fameux e-pad. Je vous raconte : la fille veut un e-pad pour ses 16 ans : refus. La mère reçoit un e-pad pour son départ.Pour ne pas faire de la peine à sa fille qui par ailleurs est odieuse, elle le cache. Le soir de Noël la fille est charmante, du coup la mère se souvient de l'e-pad bien caché que finalement elle ne lui donne pas quand même. Entre temps l'e-pad a été trouvé par les autres enfants et ils l'ont changé de cachette, et ça continue encore et encore. Quel suspense ! Si vous aimez Janine Boissard, faites l'impasse sur ce livre !","-1" "Décidément, la vieillesse est à l'honneur cette année ! après ""les souvenirs"" de D. Foekinos, ""veuf"" de JL Fournier, ""Juste avant"" de Fanny Saintenoy, et bien d'autres ; un tout petit livre par le volume,mais très attachant, pour celles qui aiment les nouvelles . Il s'agit d'une vision franche et sans concession, mais pleine d'humanité, du grand âge, vu aussi bien du côté des personnes âgées, que de leur entourage souvent égoïste et profiteur.","1" "Titre de mon cours de français, mais parfaitement adapté. Cette pièce est d'une complexité, d'une richesse et d'une énergie incroyables. La langue de Racine est tout simplement magnifique, efficace et somptueuse. L'auteur parvient à écrire cinq actes sur deux péripéties : l'absence et le retour de Thésée. Le huis clos étouffant des passions contraires et du triangle amoureux Phèdre - Hippolyte - Aricie est parfaitement retranscrit. L'histoire de passions interdites qui s'affrontent et d'un amour qui parle plus fort que toutes les autres langues. Absolument magnifique.","1" "Un livre qui se lit facilement, une intrigue interressante, de l'amour un peu de suspense, on se demande comment vas se finir le livre en essayant de ne pas lire la fin avant Dans le style de Marc Levy J'ai hate de lire son troisieme Livre...","1" "L'écriture de Chrétien de Troyes et la narration des aventures d'Yvain a séduit la quasi totalité des enfants à qui j'ai donné ce roman à lire. Exaltation des sentiments d'amour ( le roman est basé sur l'amour fou qui unit Yvain à Laudine, la perte de cet amour et la reconquête de la dame par la bravoure et la fidélité d'Yvain ) et d'amitié, lien de fidélité entre Yvain et son lion, combats et aventures, suspense, beaucoup d'ingrédients propres à enthousiasmer les enfants de 5ème ( 12-13 ans ), sont présents dans ce roman, un des plus accessibles et passionnants du cycle des romans de la Table Ronde. Le récit, ( bien écrit et bien traduit ), même s'il date du XIIème siècle, est très vivant et facile à lire. Le style est fluide et les actions nombreuses. Chrétien de Troyes est le premier grand romancier de la littérature française.","1" "Ce livre est une véritable merveille, d'abord par la magie des paysages décrits par Giono ainsi que par la dureté de la réalité des épidémies de choléra au 19è siècle, ensuite car il ne laisse pas indifférent et invite à une profonde remise en question quant aux choix que nous sommes forcés de faire un jour ou l'autre face au destin...","1" "Vous vous rappelez de ]? . Un jeune américain malheureux devenait en quelques jours champion de karaté par l'intermédiaire d'un vieux sage japonais qui lui apprenait les arts martiaux en lui faisant lustrer des bagnoles. Ici c'est un peu pareil. Un jeune enseignant en vacances à Bali va rencontrer pendant 5 jours un guérisseur, maître Samtyang, qui va l'aider à redéfinir sa vie . A partir de là Laurent Gounelle invente une histoire fadasse pour illustrer des théories sur le développement personnel pour les nuls . Le Samtyang balance des exemples d'universités américaines mais ne cite jamais ses sources (« des expériences aux Etats Unis ont montré que....) et les mélange à du Boudhisme de supermarché avec un zeste de maximes zen. En gros selon Gounelle quand on veut, on peut. Notre inconscient est saturé d'informations, d'émotions qui empêchent d'être nous même donc d'être heureux. Prenons l'exemple de la pauvreté : si je suis pauvre, c'est que je suis convaincu de ma propre vacuité. Je suis donc responsable de mon propre malheur ... C'est quand même faire une impasse monstrueuse sur l'économie mondiale , les régimes politiques autoritaires , l'inégalité des richesses et des ressources naturelles , les différences de niveau de vie entre classe sociales , sexe ou tout simplement de chance . Gounelle s'en tire avec cette pirouette malhonnête : si les Balinais , un des peuples les plus pauvres du monde , sont heureux , nous , occidentaux , devrions en tirer une leçon existentielle sur notre façon de mener notre vie ... Il va jusqu'à prendre l'exemple d'un cireur de chaussure Marocain profondément fier de son métier... Quant au style .... le mieux est d'en extraire quelques passages . Voici un exemple du vocabulaire du vieux sage qui parle comme un manager : "" Imaginez un bébé dont les parents ne réagissent pas. Il crie ? Silence radio. Il rit ? Zéro Réaction."" A la fin du chapitre 7, le vieux nous rappelle que : "" Celui qui se laisse arrêter par la première difficulté rencontrée ne va pas loin dans la vie"" . Et c'est comme celà durant tout le bouquin , Gounelle enfile les lieux communs comme les perles ( en toc) d'un collier. Lorsque Gounelle se prend pour Levi Strauss cela donne cette poésie puissante : "" Le paradis est l'élément naturel des Balinais, et ils n'ont pas plus de mots pour le designer que les poissons ne doivent en avoir pour désigner l'eau qui les entoure "" . En tant que romancieril n'a aucun sens du rythme, du plaisir des mots, du jeu du langage . Son texte relève plus d'un (mauvais) rapport de stage que de la littérature. Lorsque il s'essaie à la description romanesque de Samtyang cela donne celà :"" La luminosité de son regard contrastait avec les rides de sa peau tannée . Son oreille droite présentait une malformation comme si le lobe avait été en partie sectionné ""... Balzac n'a qu'a bien se tenir ! Qui m'expliquera l'importance de ce détail ? Et que dire de la fin insupportable d'autosuffisance ? Notre stagiaire, fort de sa métamorphose, rencontre une petite fille sur une plage. Il apprend que son père ne veut pas qu'elle fasse les études qu'elle souhaiterait. Il prend alors la gamine entre quatre yeux et lui livre les clefs du bonheur : "" C'est à toi de choisir ta vie, ne laisse jamais personne décider pour toi"" Oui ! Les secrets du bonheur de Gounelle ressemblent tristement à des slogans publicitaires : "" N'écoute que toi"" , ""Just do it"" , ""Come as you are"" . Si vous voulez vraiment vous pencher sur des écrits de vieux sages un peu mystiques lisez plutôt ou remarquablement bien écrits , d'une profondeur hallucinante tout en étant simples d'accès , d'une sagesse humble et contagieuse . Si vous aimez les théories sur les secondes chances que l'existence peut offrir, je vous conseille aussi le très poétique . Enfin tout sauf ça !","-1" "5/5 : J'avais remarqué ce livre depuis un petit moment déjà car le résumé, qui est un extrait de ""La délicatesse"" m'attirait et m'intrigait à la fois... C'est l'histoire d'une jeune femme, Nathalie, qui perd l'amour de sa vie dans un accident tragique. Elle se remet peu à peu de cette terrible épreuve et finit par rencontrer 3 ans plus tard Markus. Tout les oppose. Elle est le symbole de la féminité, du raffinement, de la délicatesse et lui, il est juste.... ""ordinaire"". Mais le hasard et la vie font bien les choses.... Et peu à peu, Nathalie tombe sous le charme de ce jeune homme si particulier, au grand dam de leur entourage professionnel ! Ce roman a été pour moi un réel ravissement. La plume de David Foenkinos est légère, fine, raffinée. Il y a des pointes d'un humour subtil. L'histoire est vraiment simple mais très belle. La véritable beauté est à l'intérieur et il ne faut pas juger les personnes sur leur aspect physique. J'ai beaucoup aimé ! Il y a en plus entre chaque chapitre des petites ""annotations"" (commentaires, listes, définitions...). Cela rend la lecture encore plus sympathique ! J'ai refermé ce livre en ayant le sourire scotché aux lèvres ! En bref, un excellent roman (et un véritable coup de coeur) que je conseille à tous ceux qui ont envie de se plonger dans une bulle de tendresse.","1" "Je ne vais pas ressasser tout ce qui a été dit sur le roman et sur son écriture. Si l'on découvre Huysmans, le livre ne laisse pas indifférent et pour qui se sent un tant soit peu réactionnaire et remonté contre son époque cette œuvre peut servir d'exutoire même si vieille maintenant de plus d'un siècle. En effet, le fond du livre, au delà des fantasmagories de son personnage, est bel et bien une saine colère face à un siècle en proie au matérialisme, à la nouvelle dictature marchande et au pouvoir croissant de la nouvelle bourgeoisie qui y prit place. Ces ingrédients corrosifs qui achèveront de dissoudre un catholicisme déjà dévoyé ne pouvait faire naitre que ce genre de personnage complètement aliéné; ni tout à fait religieux, ni tout à fait impie. Et c'est ce qui fera dire à Barbey d'Aurevilly que son auteur aurait à choisir ""entre la bouche d'un pistolet ou les pieds de la croix."" puisque le personnage du livre n'est autre que Huysmans lui-même qui se livre dans cette vie imaginée d'aristocrate reclus, à un étalage d'érudition parfois somptueux, parfois grotesque. L'auteur épargne peu de gens et à ses gouts, tendant souvent vers ce qui s'attache à la vertu religieuse, se mêlent par contradiction l'éloge des impressionnistes ou la critique de grandes figures comme De Maistre. On sent au fil des pages, à travers ses angoisses qui iront crescendo, qu'en réalité l'auteur incarne - malgré lui et ce qu'il aspire - ce qu'il critique et ce dont il tente de s'éloigner. C'est en tout cas ce que laisse entendre la dernière phrase du livre. A rebours est au delà de sa prose esthétique une juste critique d'une société désacralisée agonisant sous le panthéon déjà triomphant de la Banque et de son despotisme. C'est l'articulation de ces deux aspects qui fait de A rebours un grand roman.","1" "Les fans de ""le potentiel érotique de ma femme"", seront sans doute ravis de retrouver ce livre de David Foenkinos, malheureusement tout se ternit à la lecture d'""En cas de bonheur"". Le début est agréable, fluide puis petit à petit l'histoire palie, les couleurs sont moins vives, les personnages deviennent ridicules (la famille de Claire surtout). C'est dommage, l'histoire n'est pas originale, les personnages n'ont rien de particulier... beaucoup trop de lieux communs...malgré les quelques passages agréables.","-1" "Le livre est très bien écrit mais on se perd un peu dans ces histoires de générations familiales. On reste en haleine jusqu'au dénouement final et..... rien, un flop.... très déçue par la fin. Des incohérences tout au long du livre comme ces retrouvailles ""torrides"" à l'âge adulte pour des enfants qui s'étaient trouvés séparés à l'âge de 6 et 11 ans... des vieilles dames qui ne se sont pas vues depuis des décennies et qui ne pensent qu'à se chamailler pour une poupée. Comme ce livre est vraiment très bien écrit malgré tout, j'ai attendu la fin mot de l'histoire et j'ai été super déçue...","-1" "«Andromaque» est peut-être la pièce la plus importante de Jean Racine. Elle est représentée sur la scène des théâtres depuis 350 ans. Seule «Phèdre» arrive à son niveau de représentations. Quoi qu'il en soit, il n'est pas concevable, quand on s'intéresse au théâtre classique, de ne pas connaître les personnages d'Hermione, d'Oreste et d'Andromaque. Rappelons que Racine s'intéresse aux êtres humains, à leurs passions, leurs jalousies, leurs haines. Alors que Corneille, et le premier XVIIe siècle, mettaient en avant l'État et le sens de l'État. En multipliant les sentences morales. Ainsi «Cinna», œuvre de Corneille, a pu être comparé à un exposé de philosophie politique... Les tirades de plus de 80 vers ne sont pas rares... Mais ce schéma littéraire a fini par lasser. Les années 1650-1660 ont vu surgir le souci de l'«être humain». On ne trouve ainsi aucun précepte moral chez Racine. Notre auteur s'intéresse aux hommes et décrit les secrets de leur âme. Le style de Racine est aussi assez spécial : sa manière de composer est très «compacte». Là où Corneille aurait mis quatre vers, Racine en met souvent deux(!) Ce qui le pousse parfois à s'autoriser des formes à la limite du barbarisme : vers compliqués, hémistiches enchevêtrés les uns dans les autres. C'est une caractéristique de son style et il est bon de le savoir. Par exemple, le «célèbre» vers 1011, à l'acte III, à la fin d'une tirade d'Andromaque : «Tous mes ressentiments lui seraient asservis.» (en parlant de Pyrrhus). Ce vers tombe comme un cheveu sur la soupe et on ne comprend pas sa signification. J'en ai trouvé l'explication dans une édition pour les scolaires - édition qui, elle, analyse vraiment la pièce et place des notes de fin de page en conséquence. On y qualifiait d'ailleurs ce vers d'«obscur»! Pour exprimer la même chose, Corneille aurait mis trois vers afin de lier aux vers qui précédaient l'idée qu'il voulait exprimer. Cette édition de Folioplus a pour ambition de prendre de la hauteur : pas de résumé de la pièce acte par acte, scène par scène. Le dossier qui suit la pièce se veut une présentation de l'époque de Racine et de sa passion pour le théâtre (en y incluant néanmoins une courte étude de la pièce - toujours en prenant de la hauteur). Il n'y a aucune analyse des personnages comme on peut en trouver dans des éditions pour les lycées et les scolaires. Pourtant la richesse des personnages en vaut la peine. Exemple : Pyrrhus n'est-il qu'une brute primaire ou est-il plus que cela? C'est une question importante qui aurait mérité qu'un érudit nous livre son analyse. Compte tenu du style très condensé de Racine, l'édition Folioplus n'offre pas toutes les explications nécessaires à la parfaite compréhension des vers. Ce qui est un peu dommage. Mais le petit prix de ce genre d'ouvrage ne vous interdit pas d'acheter une autre édition plus documentée.","1" "Le destinataire à l'air d'adorer ! C'est vraiment bien la version bilingue même si il a l'air de dire qu'il comprend assez bien en anglais (et ce n'est pas un bilingue). Je recommande pour les amoureux de la poésie !","1" "Les ""Trois Mousquetaires"" sont à la littérature occidentale ce que sont aussi Moby Dick, Sherlock Holmes et Don Quichotte : un mythe. Peuplé de personnages réels, au premier chef d'Artagnan, de son vrai nom, Charles de Bats-Montesquiou, Maréchal de France, tué à Maastricht lors de la guerre menée par Louis XIV contre les Hollandais, écrit à quatre mains (Auguste Maquet pour les décors), traversé de péripéties exceptionnelles, depuis la première rencontre des 4 héros et ce qui s'ensuivit (le duel contre Mr de Jussac et les gardes du Cardinal) jusqu'au ""passage de la Justice de Dieu"", les ""Trois Mousquetaires"" constituent un des plus fabuleux romans d'aventure jamais écrits. Dumas a le génie du dialogue, de l'intrigue, du rebondissement. On se bat avec le fier Athos, le cauteleux Aramis, le débonnaire Porthos et le fin d'Artagnan, on aime Mme Bonacieux, on est troublé par Milady, on se méfie comme de la peste du Cardinal Rouge et de son âme damnée, Mr de Rochefort. Un souffle héroïque vous soulève et vous transforme en Chevalier défenseur des bonnes causes. Les Trois Mousquetaires, cette ode naïve à l'amitié et à l'amour, ce choc des lames promptement sorties pour l'Honneur et la Défense de la Reine, cette course éperdue, entre chagrin et fureur, sur les champs de bataille, c'est le grand rêve épique qui vit palpitant au plus profond de nous comme une étincelle venue de l'enfance et qui continue d'illuminer nos espérances.","1" "Voilà un excellent thriller écrit par JC Grangé. Moi qui étais plein d'a prioris négatifs sur cet auteur après avoir vu Les Rivières Pourpres & L'Empire des Loups au ciné, je me suis rendu compte qu'en fait l'auteur a écrit des livres bien plus malins que n'ont pu l'être les adaptations ciné. Le Vol des cigognes est très bien écrit, avec un aspect documentaire fort intéressant, tout en laissant un suspense halletant tout au long du livre.","1" "L'apport de cette édition est de rendre disponibles au public des œuvres introuvables ailleurs, comme la magnifique ""Lettre à un otage"", et de proposer une table analytique de ""Citadelle"" qui manquait jusque là. Mais on déplorera d'y retrouver les défauts des nouveaux Pléiade : une quantité abrutissante de notes prétentieuses, l'ordre incohérent des textes et une édition finalement incomplète (puisqu'au moment même où ce second tome est paru avec un appendice sur Saint-Exupéry et le cinéma, Les Cahiers de la NRF, toujours chez Gallimard, publiaient sous le titre ""Cher Jean Renoir"" les éléments échangés entre Saint-Exupéry et Renoir pour la réalisation d'un film à partir de ""Terre des hommes"", et que ces textes ne figurent pas dans les Œuvres complètes).","-1" "Désolée Amélie... c'était ma dernière tentative ! Depuis ""Stupeur et tremblements"" et ""Ni d'Eve ni d'Adam"", je n'ai plus rien aimé ...","-1" "Qui sont donc ces Eveillés ? Qu'est-ce donc que ce fameux livre écrit par Aristote ? Ce qu'il contient est-il si dangereux ?","1" "CRITIQUE LIVRE Comment ne pas etre charme par la finesse de cette traductrice Elle nous améne a découvrir et apprécier ces mots, rimes laisse dans un calice Voir que la poésie est vraiment universelle Avec une historique , une chronologie sur chaque auteur cite, ce livre reste une merveille Abordable, voire indispensable , pour tout lecteur sensible et curieux Il deviendra sans doute comme je l ai été par cette lecture un etre conquis et amoureux De cette poésie aux influences mondiales","1" "Un moyen ludique d'aborder la littérature dramatique me disais-je... Hélas, hormis le dessin de couverture, pas une once d'humour dans ces 96 pages. Juste une sorte de quizz inintéressant. Et les quelques rares tentatives d'être drôle se résument à des questions idiotes du genre : ""Rodrigue, as-tu : de la monnaie / des couilles / du coeur / de la vertu"" AH AH AH AH AH ! trop drôle. Lol, même, m'esclafferais-je si ce n'était si... dramatique.","-1" "Quelques semaines après avoir lu l'excellent ""Stupeur et Tremblements"", j'ai été tenté de me lancer de celui-ci. Le sujet me paraissait alléchant et prétexte à quelques sarcasmes de bon aloi au sujet de la crise d'adolescence. Blanche, une étudiante hypercomplexée, rêveuse et chétive, s'entiche de Christa, une belle fille, épanouie, resplendissante et débrouillarde (et bonne étudiante). Elle l'invite chez elle, cette dernière étant obligée de faire la navette tous les jours pendant deux heures pour aller à la fac. L'une et l'autre ont 16 ans mais tout les sépare. Au début, intéressée par elle, Blanche finit par ressentir une profonde exaspération pour sa collocataire, qui ne manque jamais de l'humilier tant à propos de son physique qu'à propos de ses ambitions. La roublardise de Christa va jusqu'à monter les parents de Blanche contre cette dernière, ce qui ne manque pas de l'exaspérer. Ce qui justifie son surnom d'Antéchrista (faux Messie semant le Chaos). Il n'y a aucun doute que nombre des propos tenus par Nothomb me semblent justes (la relation entre adolescentes du même âge aux desseins différents) et sa description de la crise d'adolescence et de tout son questionnement se tient parfaitement, il n'en demeure pas moins que ce livre n'apporte pas beaucoup de nouveautés sur un sujet archi rabattu. La seule originalité, si je puis dire, est la fascination ""perpétuelle"" de Blanche pour son bourreau malgré tout ce qu'elle lui fait subir, la calomniant auprès de tous. Les derniers mots du roman montrent qu'elle a finalement eu une influence sur sa victime favorite. La narration est à nouveau bien menée, avec une astucieuse mise en relation entre l'histoire et les personnages de la Bible (et tout le vocabulaire qui y est rattaché) mais le style de Nothomb, bien que vitriolé, ne me semble pas assez distancié. L'humour eût pu relancer l'intérêt et parachever un livre qui eût alors été très bon, mais faute de son absence, le livre ne marque pas durablement.","-1" "J'ai relu Madame Bovary. Je me suis fait violence car j'en ai un désastreux souvenir. Ou l'école, comment dégoûter de la littérature. Ainsi, les Balzac, Stendhal et autre Proust, dont la lecture imposée à l'adolescence, m'ont presque définitivement dégoûtée de la lecture. C'est le paradoxe de l'école, on veut faire découvrir aux jeunes esprits les perles de la littérature française, mais ces romans n'ont aucune résonnance pour un adolescent, ça reste un pensum. Ce sont des oeuvres adultes, écrites par des adultes avec leur préoccupation d'adultes, et adulés par d'autres adultes. C'est un univers qui laisse totalement indifférent l'adolescent, n'oublions pas que le « jeune vit dans un monde qu'il ne comprend pas et qui ne le comprend pas (cf une excellente pub pour la Poste). Ecrire sur les relations sociales, l'ennui, les mauvais choix que l'on peut faire dans une vie, c'est tout à fait à l'opposé de ce qu'attend le jeune : il veut qu'on le fasse rêver d'une vie pleine, enthousiaste et réussie. Pourtant, je le reconnais aujourd'hui, c'est une oeuvre majeure de notre patrimoine culturel. Une leçon de littérature, sublime et habitée. Madame Bovary, c'est moi, disait Flaubert. Je rajoute c'est moi aussi, et probablement vous également. Un roman indispensable.","1" "C'est du ""Eric-Emmanuel Schmitt"", donc c'est très bien écrit. Très bien écrit MAIS probablement écrit aussi vite que ce qu'il est lu, et donc pas assez travaillé. Les enfants de Madame Ming auraient mérité des personnalités plus riches, plus approfondies. Et surtout, la fin est nulle ! (Désolée, mais elle est tellement décevante... Pas d'autre qualificatif !) Ce roman est un tableau impressionniste : des tranches de vie comme de petites touches de couleur, toutes en finesse ; et une chute comme un gros pâté... ça aurait pu être un chef-d’œuvre, comme l'auteur sait en faire... Dommage !","-1" "Je suis assez fan de Didier Van Cauwelaert mais ici, je suis vraiment déçue. Le livre se lit très vite, le début me semblait intéressant mais à un moment, l'intérêt tourne... La fin est plate, déjà vue, ça manque de réalisme... 2010 n'est pas une bonne année pour Van Cauwelaert. espérons que le prochain sera meilleur !","-1" "Ils sont rares, très rares, les livres qui en quelques lignes vous attrapent, ne vous lachent plus, et qui une fois finis vous laissent un sentiment si fort que vous n'avez plus qu'une idée : le faire lire a tous vos amis. Voire a tout le monde. Un conseil : LISEZ CE LIVRE!!!","1" "Deux lecteurs ... deux opinions différentes ... opposées ! Mais, étant donné le sujet concerné, rien de moins étonnant.","-1" "J'avais espéré que le second tome verrait l'histoire décoller mais non: ce n'est qu'une interminable road story avec peu de rebondissements et une fin décevante. Pour mon premier essai de Marc Levy, je suis franchement déçue.","-1" "Un excellent petit livre à l'écrirure subtile, sur les aventures du jeunes Mehdi parmi les gens du Lycée Lyautey. Un peu étonnant que le jeune garcon ne parle pas arabe.... ou plus encore berbere comme venant de Beni Mellal, mais beaucoup de situations quasi authentiques au Lycée Lyautey en cette période post coloniale de la fin des années 60. A conseiller à tout expat ou simplement ""anciens"" du Maroc , un petit livre qui donne envie de lire les autres oeuvres de l'Auteur, ce que je me suis empressé de faire et n'en suis pas décu. Plein d'avenir aussi.","1" "Désolée, je dois être hermétique à sa façon de transmettre l'information :-( Il me fait penser à un homme souffrant d'eczéma, qui gratte un peu partout au hasard sans vraiment savoir où il a mal","-1" "Pour découvrir les voyages extraordinaires de Jules Verne avec un beau livre, illustré de belles gravures en noir et blanc, saisissantes, et partir à l'aventure dans sa tête...Un voyage extraordinaire et esthétique.","1" "Après avoir lu d'autres livres du même auteur, j'ai été un peu déçue. Ce n'est pas très long, mais j'ai eu du mal à aller au bout.","-1" "J'ai été très déçue par le livre . Je trouve que l'idée de départ n'est pas du tout exploitée, à savoir l'enfermement dans un espace clos d'une mini humanité (sujet sur lequel il y avait beaucoup à dire et à inventer à mon avis ). Les personnages principaux sont trop caricaturaux (le savant distrait par éxemple) et trop simplistes . Par ailleurs l'idée du vaisseau spatial n'a rien de bien originale, je pense qu'on peut trouver des articles sur la propulsion photonique dans toute bonne revue scientifique . J'ai trouvé toute cette histoire sans grande imagination, sans grand suspens .. et la fin m'a vraiment parue téléphonée !!! Bref je ne le conseillerais probablement pas ...","-1" "Pascal n'est pas aveuglé par sa foi, il est transcendé par elle. Il est visbiblement des concepts que les rationalistes ne pourront jamais appréhender. Pascal est l'incarnation du génie français, preuve que les plus grands scientifiques furent souvent de grands mystiques, et un phare avant le naufrage philosophique que constituent ce qu'on a osé appeler les lumières, qui ne sont que ténèbres... Tout le propos du plus grand philosophe français est de ramener la créature a son juste niveau, de démonter ce qui la motive, de jetter sur elle un regard sans fard ni mensonge. Décapant !","1" "Je me rappelle avoir lu ""Zazie dans le métro"" à 12 ans et en avoir gardé un très bon souvenir. Ayant découvert avec plasir le coup de crayon de Clément Oubrerie avec la série des ""Aya de Yopougon"", je me suis dit que cette BD serait l'occasion de faire découvrir Zazie à mon fils de 10 ans: heureusement que je l'ai lue avant de la lui offrir ! C'est décevant: les dessins ne sont pas aussi beaux que dans Aya, et je ne retrouve pas mes souvenirs du livre de Queneau. Et surtout, cette BD n'est pas faite pour les enfants, l'accent est trop mis sur la vulgarité, et les images sont presque violentes. Dommage","-1" "Dernier tome de la saga des ""Dames du faubourg"", ce roman très facile à lire décrit avec verve et délicatesse l'évolution de la famille du meuble estampillé des plus grands ébénistes du monde au XIXème siècle. J'avais lu les 2 premiers et n'ai eu aucun mal à trouver celui-ci à petit prix sur Amazon. Livré très rapidement comme toujours.","1" "Des Fleurs bleues, je ne retiens qu'une chose : que Raymond Queneau est un véritable imposteur. Tout comme Georges Pérec, son poulain, il réduit l'humour à des jeux de mots stupides et la langue française à des combinaisons mathématiques. Raymond Queneau aurait dû exercer son talent à écrire des blagues Carambar, ou comme Pérec, à élaborer des mots croisés. Mais que l'on cesse enfin de considérer de telles élucubrations comme de la littérature, et leurs auteurs comme des écrivains.","-1" "Ouf, contente d'être arrivée au bout de cette interminable histoire ! Autant les 2 premiers tomes de cette trilogie sont assez plaisants à lire (malgré quelques longueurs) autant ce dernier tome est épuisant....la psychanalyse de Léa est absolument inintéressante, il y a peu d'action, beaucoup de réflexions psychologiques mais qui ne donnent pas grand chose à l'intrigue. Par moment, un souffle d'action se met à parcourir le roman mais vite éteint par ces réflexions psycho-mentalo- affecto...étouffantes ! Dommage pour l'intrigue, mais par contre je reconnais qu'il y a une certaine recherche dans l'analyse psychologique.","-1" "Les fans de ""le potentiel érotique de ma femme"", seront sans doute ravis de retrouver ce livre de David Foenkinos, malheureusement tout se ternit à la lecture d'""En cas de bonheur"". Le début est agréable, fluide puis petit à petit l'histoire palie, les couleurs sont moins vives, les personnages deviennent ridicules (la famille de Claire surtout). C'est dommage, l'histoire n'est pas originale, les personnages n'ont rien de particulier... beaucoup trop de lieux communs...malgré les quelques passages agréables.","-1" "J'adore cette auteure, donc je lis ""les yeux fermés"", et comme d'habitude pas déçue : dépaysement, amour... je suis toujours du côté du taureau donc si comme moi vous n'aimez pas les corridas vous pouvez aussi lire cet ouvrage !","1" "Envie de passer un excellent moment dans la peau de Garance ? Roman sans prétention à tout simplement... dévorer sans modération !","1" "Pascaline vient de divorcer, elle doit refaire sa vie ailleurs. Elle pense avoir trouvé l'appartement où elle pourra commencer sa nouvelle vie mais à peine a-t-elle pris possession des murs qu'elle ressent un malaise, des angoisses incompréhensibles jusqu'à ce qu'elle apprenne qu'un horrible meurtre a été commis dans cet appartement. Elle finit par s'intéresser à cette affaire qui a fait les gros titres des faits divers, et qui cache encore d'autres meurtres. Ses victimes deviennent une obsession pour Pascaline et la renvoie à un drame survenu dans sa propre vie. Alors que de son côté, son ex mari refait sa vie et va devenir père, Pascaline plonge dans un gouffre obscur. La fin est vraiment surprenante voire ahurissante et on ne s'y attend vraiment pas. C'est un bon roman qui aurait mérité quelques pages supplémentaires, plus de détails pour être plus aboutit.","1" "j'ai essayé de lire ce livre , et je n'ai pu aller plus loin que la page 30. Style d'écriture nul, langue française simpliste , sujet banal ,le discours pseudo-médical du début impossible à croire pour quequ'un du domaine , je n'ai vraiment pas pu entrer dans ce livre (je lis beaucoup , et je crois que c'est le troisième livre que j'arrête avant la fin )","-1" "C'est simplement une histoire de souvenirs entrecoupés de rêve de l'ailleurs celui qui sauve de l'inexistance. Histoire d'une réalité celle de la vie.","1" "Ce livre est un régale...les descriptions, l'ambiance...Pour ceux qui veulent découvrir l'ambiance des halles à une époque. un conseil lisez le.","1" "Ça commence comme une douche froide. Monsieur Basse, paraît-il expert en football, avoue que le 17 mars 1976, à l'apogée des Verts de Saint-Etienne, au moment même où l'équipe de Jean-Michel Larqué et Dominique Rocheteau rencontraient le Dynamo de Kiev, il était « à fond les ballons derrière les Soviétiques » ! Révélation édifiante ! Et au nom de quoi soutenait-il donc une équipe étrangère, je vous le demande ? Pas tant pour la qualité de son jeu, que parce qu'elle incarnait le bel idéal communiste auquel 20% des Français croyaient encore ! Dans le même temps, il s'émeut du fait que 200.000 personnes à l'époque, et notamment « plein de jolies jeunes filles en larmes » suivirent la dépouille de Jacque Duclos, « figure assez bonhomme du communisme à la française ». Le ton est donné, le style littéraire aussi. A savoir, une espèce de délire monomaniaque, torché à la diable, pour célébrer de manière emphatique et confuse « un match invisible » qui opposa en 1942 une équipe d'ukrainiens affamés mais géniaux, à celle de cadors musclés mais abrutis du troisième reich. Sans décrire une seule minute la rencontre, et pour cause (pas même une photo n'existe dans les archives), l'auteur s'abandonne à un lyrisme à la fois ampoulé et déliquescent pour tenter de faire vibrer sur le sort malheureux des footballeurs ukrainiens. Le tout en nous abreuvant de clichés mille fois ressassés sur le nazisme, ponctués de quelques excuses lénifiantes pour se démarquer - un peu - des horreurs du stalinisme. On apprend au passage que papy faisait dans le bolchevisme, et que maman était une militante zélée « en bottes de caoutchouc ». Saluons la grandeur d'âme de cette dernière qui lui fit par pure conviction, et jusqu'à son dernier jour, « refuser de faire du tourisme en Allemagne de l'Ouest... » Et oublions bien vite ce livre pour rien...","-1" "Molière reste molière. Les fourberies de scapin sont rigolotes, mais rien ne vaut bien évidemment le spectacle de théâtre. Livre acheté pour un travail scolaire","1" "J'avais beaucoup aimé les Falsificateurs (première partie, écrite il y a déjà quelques années)- un roman qui m'avait semblé très original et inventif. Les éclaireurs ne retrouve pas le même souffle malheureusement. Il surfe sur le 11 septembre et des falsifications plus réelles destinées à orienter l'opinion publique... Un peu décevant.","-1" "se laisse lire mais rien comme un roman de gare sans plus !!!! Pour tout dire je suis déçue et étonnée qu'il ait obtenu le Goncourt.","-1" "L'idée éait bonne, mais à la lecture peu d'intérêt. La continuité entre les histoires n'est pas facile même si l'ecriture est aisée. La fin est trés décevante","-1" "Premier roman que je lis de Monsieur Massarotto et c'est une MAGNIFIQUE découverte. J'ai eu du mal à le poser tant j'avais envie de savoir ce qu'il allait advenir de ""Monsieur Papi"" et de la petite fille ! Pour moi, il n'y a pas de faiblesse dans ce livre... sauf peut-être sa petite taille car j'aurais eu envie de prolonger encore quelques heures cette lecture. J'ai été très émue durant cette lecture, et parfois bouleversée, notamment à l'évocation des souvenirs terribles que raconte à demi-mots notre grand-père. Je vous recommande donc de tout cœur d'ajouter ce roman à votre panier si le résumé vous parle. En effet, cette relation qui se construit devant nos yeux est juste magnifique et tellement émouvante. En outre, même si l'auteur ne nous donne pas beaucoup d'éléments les événements tragiques qui ont eu lieu 8 ans auparavant ; par petites notes, nous devinons toute l'horreur et nous nous mettons à craindre, plus que tout, la présence de ces « autres » qui rôdent dehors. Jusqu'à en trembler. J'ai vraiment passé un très très bon moment !","1" "J'ai vraiment été déçue par ce livre : phrases vraiment trop longues, histoire sans intéret... Même si je l'ai lu jusqu'au bout (je pensais trouver un rebondissement par la suite), je me suis très vite lassée.","-1" "Bien au delà d'un conte c'est une façon d'apprendre la philosophie des peuls, et de comprendre la richesse de cette culture. Comprendre c'est respecter !","1" "Il y a une fascination à voir un roman NRF (comme la plupart des labels celui-ci ne veut plus rien dire depuis longtemps) barré d'un portrait photographique de son auteure, débiter sur 160 pages des évidences sur la viande, le carnivorisme au prétexte de narrer les aventures d'un boucher obsessionnel prénommé Pim. Quelle vacuité. 3 parties à l'histoire, l'adolescence et la formation, l'obsession et la réussite professionnelle, le passage à l'acte. Chacune progressivement moins dense et inspirée que la précédente. Le tout avec un style architecturé autour du verbe être et les longues énumérations. On sent que la dame a bien bachoté le dictionnaire de la viande. La docu malheureusement ne fait pas un bon roman. Il y a bien des tentatives de faire naître le merveilleux, voire d'en appeler au fantastique, mais le personnage principal n'ayant aucune consistance, aucun corps, les seconds rôles étant inexistants et les animaux finissant trop vite sur le billot, toutes ces ficelles n'arrivent pas à faire tenir le gigot. Les anecdotes servant d'illustration à des digressions n'apportent aucun rebondissement, le lecteur lambda se demande sur plus de 140 pages où Joy Sorman veut nous mener et pourquoi déploie-t-elle tous ces mots pour partager et livrer si peu ?","-1" "Il s'agit d'un ouvrage théorique et non d'un ouvrage pratique et pédagogique. Je suis très déçue car la quatrième de couverture laissait entendre qu'il y avait un matériel pédagogique.","-1" "Livre excellent et sublimement bien écrit. Construit en deux partie ayant chaqu'une son propre narrateur, on assiste à la descritpion en parallèle de même faits selon deux points de vue diametralement opposé. La quatrième de couverture pourrait laisser croire à une oeuvre religieuse, mais pas du tout; Eric-Emmanuel Schmitt arrive à éviter de tombé dans cette ornière et loin des poncifs religieux traditionnels il écrit un conte passionnant à la limite de l'enquete policière.","1" "Autant le dire tout de suite, je n'aurais sans doute jamais acheté ce roman, ce n'est pas vraiment mon style. Mais bon, je l'ai reçu, donc je l'ai lu, mais j'avais un apriori peu favorable avant de le commencer. Je dois bien admettre que l'histoire est captivante la plupart du temps, et que j'ai eu envie, presque malgré moi, d'en connaître la fin. Captivante, certes, mais pas non plus au point de me priver d'heures de sommeil pour lire la suite. En effet, le style est fluide, facile à lire, mais on est loin d'atteindre des sommets de littérature. J'ai trouvé que le récit et les dialogues sont souvent naïfs, presque mièvres, limite eau-de-rose (surtout quand l'auteur décrit les sentiments amoureux). Les péripéties et les personnages sont pour la plupart improbables et hors du commun (au sens de « commun des mortels ». On peut objecter que si les personnages et l'histoire étaient banals, ça ne vaudrait pas la peine d'en faire un roman...objection peu convaincante à mon sens...). Les dangers que Giovanni affronte sont extrêmes, les joies et le peines qu'il vit sont intenses, on n'est pas là pour faire dans la demi-mesure. De même, les « gentils » sont beaux, cultivés, généreux, pleins de sagesse et d'attention, presque trop parfaits, les « méchants » sont cruels et machiavéliques. Bref, tout ça me semble excessif (je suis peut-être trop raisonnable ) Heureusement, l'auteur temporise le rythme du récit par des digressions opportunes et intelligentes sur l'histoire, les religions, l'astronomie, la philosophie... C'est là qu'on voit qu'il est historien des religions et philosophe, avant d'être romancier. Et, ce qui ne gâche rien, il est bon pédagogue : ces parenthèses dans les divers domaines précités sont de beaux exemples de vulgarisation, qui apprennent des choses au lecteur. J'ai relevé quelques phrases, prononcées par les différents sages que Giovanni rencontre lors de ce parcours initiatique. On peut les trouver un peu moralisatrices, mais elles illustrent bien les idéaux de sagesse et les bon sentiments qui poussent le héros vers l'avant. p.289 : « Le seul mal qu'il faut vaincre dans ton caeur, mon enfant, c'est la peur. Tous les autres maux : la colère, la jalousie, la tristesse, la culpabilité morbide, proviennent de cet ennemi intérieur. Si tu arrives à dominer ta peur, plus rien ne t'atteindra, plus aucune force mauvaise n'aura d'emprise sur ton caeur. Et pour vaincre la peur, il n'y a qu'un remède : l'amour. Tout le chemin de la vie, c'est de passer de la peur à l'amour ». p.435 : « Nous avons peur de nous ouvrir pleinement à la vie, d'accueillir son flot impétueux. Nous préférons contrôler nos existences en menant une vie étroite, balisée, avec le moins de surprises possible. (...) L'être humain a peur de la vie et il est surtout en quête de la sécurité de l'existence. Il cherche, tout compte fait, davantage à survivre qu'à vivre. Or survivre, c'est exister sans vivre ... et c'est déjà mourir. (...) Passer de la survie à la vie, c'est une des choses les plus difficiles qui soient ! De même est-il si difficile et effrayant d'accepter d'être les créateurs de notre vie ! »","-1" "Intriguée par le titre, déçue par l'histoire, et au risque que mon commentaire se fasse incendier par les inconditionnels de Marc Levy je déclare haut et fort: ""je n'aime pas du tout ce roman""!...JE (notez que je ne mets en cause que moi) le trouve fade, long, appesantissant et mièvre (excusez du peu!!!)....limite ennuyeux. les dialogues sonnent faux et les personnages n'ont pas de consistance. A défaut d'être une histoire, c'est une suite d'évènements qui s'articulent autour de personnages sans saveur mus par de bons sentiments à la pelle. Un épisode de vie d'ado bourrée de platitudes, de lieux communs digne d'une littérature facile... même pas d'humour; ou bien de l'humour de petits potaches....très puéril.... L'idée des ombres, ça aurait pu être sympa si elle avait été exploitée... mais même le titre ne tient pas ses promesses et l'idée est noyée sous une tonne de clichés éculés (excusez le pléonasme!!) Malgré tout, Marc Levy écrit bien, son style est agréable et coulant, dommage que ce soit sans aucune foi ni chaleur. J'ai connu mieux chez cet écrivain, surtout à ses tout débuts..... Mais tout ceci n'engage que moi!!!","-1" "Le titre est accrocheur, la couverture est belle... oui mais voilà, le reste ne suit pas. Bienvenue dans le monde de ""Ken et Barbie"": un monde aseptisé où les personnages jeunes, beaux,gentils et promis au meilleur avenir doivent faire face à un grave problème. En résumé,pas de style ni d'intrigue dignes d'intérêt, je ne vois aucune raison de perdre de l'argent pour ça. Si vous voulez absolument le lire empruntez-le.","-1" "Bonjour, Au lieu d'écrire du contenu du livre qui est incontestable, je voudrais alertir les lecteurs d'éviter lire si possible les notes de bas de page du fait que quelques-unes dénoncent l'évolution de l'intrigue même du dénouement du roman. Je le considère comme une outrage envers cette oeuvre emblématique de Victor Hugo. Merci!","1" "Sacré vacherie la vie! Elle vous fait le coup de rewind accélérant le flashback d’étage en étage jusqu’au grand clac de Fin. On entendrait presque le réalisateur crier, Coupez ! Et là, alors que vous vous croyez enfin libéré de cet amas d'os et de chair qui vous colle depuis toujours, là où vous pensez avoir enfin passé votre épreuve terminale, le réalisateur crie,""on la refait"" ! Et comme si ce n’était pas assez, un mauvais scénariste vous rajoute le pire, la perte d’un être aimé, un enfant, votre enfant. Ce serait déjà suffisant à faire pleurer dans les chaumières, mais voilà que vous étiez en dette avec la victime. Par ces petites lâchetés, ces abandons de territoires, ces petites et grandes dépressions vous avez gardé votre tendresse pour des jours meilleurs, pour plus tard. Mais cette fois il n’y a plus de demain, vous ne serez plus jamais quittes. Il ne vous reste plus qu’à descendre la pente. Plus lentement cette fois, non comme cette exception statistique d’un ascenseur qui s’écrase, mais avec cette douloureuse lenteur qui vous emporte vers cet effacement et cet oubli dont le seul espoir est qu’ils vous permettent de retrouver enfin ceux que la vie vous a retirés avant terme. On m’avait conseillé ce livre disant qu’il était plein d’humour. Alors c’est de l’humour noir ! L’auteur y est sarcastique, mais aussi original en faisant de l’ascenseur le support d’une civilisation qui sans lui s’étalerait comme une bouse infinie. Au final et bien qu’il n’y ait aucun pathos mais seulement une atmosphère déprimante, l’histoire est d’une accablante tristesse d’autant plus envoutante que le style d’écriture, loin d’être ampoulé, est d’une grande richesse. Un livre à part,simple et sublimement désespérant.","1" "Ne vous fiez pas seulement aux commentaires élogieux, je critique honnêtement une anthologie que je connais, dans laquelle on donne trop d'importance à l'image de mécène de Pompidou. Pompidou a, certes, une immense culture poétique (son introduction de qualité le prouve, c'est d'ailleurs pourquoi je mets deux étoiles), le problème est qu'il utilise un procédé insupportable dans son anthologie : Il casse les poèmes pour garder seulement les quelques ""meilleurs"" vers à son goût... Cela gâche tout! Un poème dont on ne garde que quelques vers n'a plus le sens global qui lui confère sa beauté spécifique : comme disait Hegel ""Le Vrai c'est le tout"". Je vous conseille plutôt l'anthologie d'André Gide, il a une culture littéraire aussi importante que Pompidou, il est un peu plus objectif que lui sur le XVIIIe siècle, et il laisse les poèmes (à l'exception des très longs) entiers!","-1" "Chaque année on se dit ""cette fois c'est la bonne"", et chaque année la déception... L'histoire commence bien. Deux personnages ""nothombiens"", on aime ou on aime pas, que je parviens à apprécier. L'intrigue se met en place, gentillette mais prenante. Et là, au moment où ça devient intéressant, où la relation entre les deux protagonistes devient plus profonde et intéressante, paf, deux pages et fin du ""roman"". Eberlué je cherche à comprendre le pourquoi du comment : frilosité, incapacité à faire mieux, provocation de la part de l'auteur? Peut-être un peu des trois. Quoiqu'il en soit, 16€ pour une moitié de roman, ça ne me plait pas du tout. Nothomb vient de perdre un de ses lecteurs.","-1" "Il est plus facile de faire la guerre que la paix Georges Clémenceau L'excellent écrivain franco-algérien Mohammed Moulessehoul plus connu sous son nom de plume ""Yasmina Khadra"",nous fait une fois de plus participer aux drames et contradictions de la ""sphère musulmane"" et de son terrible rapport avec ""l'occident chrétien "" dont on pourrait dater l'origine... aux croisades. Le ""prière d'insérer""de l'éditeur qui ouvre ce livre nous parle à propos des précédents romans de l'auteur, et de celui-ci ,""d'une trilogie consacrée au dialogue de sourds entre l'orient et l'occident"".Il s'agit pour le moins d'une litote! Ce livre porte sur l'invasion de L'Irak par les américains vue d'un village perdu à cent kilomètres de Bagdad mais où ladite invasion finira par arriver sous la forme d'exactions et surtout d'humiliations de la part de troupes soucieuses avant tout de leur sécurité mais aussi hélas piétinant une culture faite de respect des anciens,de liens familiaux et de croyances millénaires dont le profond mépris seront une des causes de l'incompréhension par le peuple Irakien de cette invasion. Le personnage central de l'histoire étudiant d'origine bédouine saisi d'une haine sans nom , va rejoindre Bagdad et s'engager dans un réseau clandestin de lutte contre l'envahisseur pour s'apercevoir ""in fine"" qu'il était le jouet d'une bande de déséquilibrés allant jusqu'à mettre en danger l'existence même de la vie sur la planète C'est une fois de plus dans cette oeuvre, le déchirement d'un auteur façonné par une double culture et qui éssaie de comprendre sans condamner sinon la folie meurtrière de pseudo savants fous. Il reste que l'on peut s'interroger sur ce que les troupes américaines font en Irak.On dit que leurs dirigeants croyaient libérer ce pays comme leurs lointains prédécesseurs l'avaient fait pour l'Allemagne.C'est là qu'on pourrait parler de ""dialogue de sourds"" .","-1" "Ce texte permet de découvrir la relation entre la France de Louis XIV et l'Egypte, L'abyssinie et cette partie du monde a travers la destinée de Poncet. Poncet et son fidèle compagnon Maitre Juremi se trouve au carrefour de la petite et la grande histoire. Comment Poncet tentera de se servir de la grande pour assurer la petite pour son compte ? Comment se retrouve t il impliqué, exposé , au contact des plus grand alors qu'il ne cherchait qu'à rester discret ? comment réussira t il à rester en harmonie avec lui-même alors qu'il est pris dans des engrenages qui le depasse et des forces qui pourrait aisément le broyer... Je vous engage à le découvrir !","1" "Un agreable petit roman plein de tendresse et de fraicheur , probablement pas le meilleur de T de Rosnay mais tres plaisant à lire","1" "J'aurais bien une opinion sur ce livre si j'y comprenais quelque chose mais, comme tout ce qui a été produit au XXe siècle sous le nom de ""philosophie"", je n'y entends que pouic. Serai-je le seul à dire que le roi est tout nu? Il faut de l'aplomb pour parler de ""l'être en-soi' et de ""l'être pour-soi"" sans même tenter de définir ces termes. Une remarque cependant. L'auteur se réfère beaucoup à des philosophes allemands: Hegel, Heidegger, Husserl. Il serait intéressant de savoir ce qui, dans ce livre, est paraphrase et compilation, et ce qui est apport personnel. Mais je ne les ai pas lus.","-1" "Le texte semble bien être celui de Baudelaire, mais le problème c'est que la mise en page n'est pas du tout celle des poèmes : le texte est assemblé à la suite, sans espace entre les strophes, et du coup ça ne rend pas du tout la même chose ! C'est flagrant avec les (ultra-classiques) Correspondances : c'est un sonnet en 4-4-3-3, et il est difficile de retrouver la ""musique"" du poème sans cette mise en page. Tous les vers à la suite les uns en dessous des autres, c'est un non-sens et la lecture des poèmes y perd presque tout son charme.","-1" "un livre au programme de college.. mais beaucoup plus que cela : un livre alliant la beaute, la force, la douceur, la violence de la reserve d Amboseli, au Kenya.. Une grande histoire entre une petite fille et un lion, son pere le directeur de la reserve, la mere qui conserve la ceremonie du the au milieu des tribus swahili, masai et kikouyou.. une atmosphere incroyabe qui vous donne envie de prendre un aller retour pour ce pays le plus tot possible.. ""et les betes dansaient"".","1" "J'avais squizzé volontairement ""Le Voleur d'ombres"" ayant été très déçu par le précédent Lévy. Devant le matraquage marketing publicitaire de ""L'Etrange voyage de Monsieur Daldry"" tant dans les librairies que dans les grandes surfaces en tête de gondole, j'ai décidé de lire ce dernier Lévy. Quelle déception! Quelle catastrophe! Où est le style Lévy de ses premiers livres? Des longueurs. ex: 10 pages d'un dialogue entre Can et Daldry qui n'apportent absolument rien au développement de l'histoire....Une fin qu'on devine depuis pratiquement le début du livre...des dialogues même pas dignes d'un scribouillard de troisième zone...Une bonne balade géographique et gastronomique en Turquie mais qui n'apporte, elle non plus, rien à l'intrigue du livre. Le problème devient tellement sérieux chez Lévy qu'on peut se demander si c'est lui qui fait plaisir à son éditeur ou si c'est ce dernier qui lui impose d'écrire de tels navets! Pour moi Lévy n'est plus un écrivain! Que s'est-il donc passé chez Lévy depuis ses premiers livres?...Incompréhensible! Un livre donc à proscrire complètement. ... Une étoile donc, car je suis tenu d'en mettre au moins une!","-1" "Parole de Terre est une invitation poétique à comprendre les cycles de la nature et à les respecter dans toute leur simplicité, pour enfin connaître le bonheur ensemble. C'est aussi le chant d'espoir d'un peuple pris en étau dans le système international actuel, où les valeurs perpétuées par les anciens sont confrontées au modernisme, et où les hommes cherchent des solutions simples pour faire revivre leurs villages désertés.","1" "On est interpellé en lisant ce livre. Il publie son roman alors que sa mère ne le souhaite je trouve cela très courageux de sa part! A un moment dans le livre sa mère lui dit «La psychanalyse t'a vraiment déformé.» Cette phrase m'a marquée, je la trouve vraie car je trouve qu'il utilise un peu trop ses histoires de famille pour excuser ses comportements... L'auteur un brin égocentrique (il l'écrit lui-même) a donc pensé à lui et pas à sa mère en le publiant. Il dit être, à présent, guérit de ses démons heureusement ;-) C'est un livre que j'ai apprécié et que je recommande vivement à la lecture.","1" "Un livre bourré d anachronismes, de vulgarisation historique, d'erreurs de toutes sortes en plus d'être mal ou en tout cas pas très bien écrit. L'auteur a du lire la page de l'humanité sur Maxime Lisbonne cet été, s'est un peu renseigné en tirant quelques infos de la biographie de Lisbonne écrite par Marcel Cerf et nous a pondu ce mauvais roman écrit à la 1ere personne comme s'il s'agissait des vraies mémoires d'un communard. Au final, l'auteur ne maîtrise pas son sujet, ça sent le bouquin rédigé en quelques semaines. Sans compter tous les anachronismes et erreurs qui gâchent vraiment tout. Un livre bâclé! Fortement déconseillé!","-1" "Ce livre est aux antipodes des précédentes histoires de Musso. Je n'ai pas été transporté : on ne croit pas au scénario, les personnages ne sont pas attachant et sont extrêmement caricaturaux, la fin est attendue. En bref, une histoire digne d'un feuilleton du dimanche. Moi qui suis une inconditionnelle de Musso, je ne retrouve pas l'auteur dans ce livre.","-1" "J'ai adoré. Souvenir d'un ancien cancre, et d'un ancien professeur qui respire l'espoir et l'intelligence. Pour mieux comprendre le premier et ressembler un peu au second...","1" "J'ai bien profité de ce bon gros livre, une bonne detente de vacances. C'est sans surprise, on retrouve retrouvé le style, le genre d'histoire, de l'auteur, et çà donne un bon Bourdin !","1" "Qu'est ce que le haiku ? Suffit-il de dire que, conformément à la tradition japonaise, le haiku respecte une contrainte syllabique selon le schéma: 5/7/5 ? Que les 17 syllabes du poeme le plus court du monde marquent le temps d'une respiration, d'un souffle? Que les nombres impairs y expriment la suspension et l'inachèvement? Ou encore que le Haiku suggère une saison, de façon plus ou moins implicite, au moyen d'un mot de saison (kigo) ou d'une évocation subtile? Indubitablement, non. Le haiku ne se résume pas à cela. Un bon haiku n'est ni un aphorisme, ni un proverbe, il ne contient aucune vérité fondamentale ou généralité, ne véhicule aucune morale. Il peut être léger, espiègle ou moqueur, il n'est pas un culte à la nature, ni une forme de la pensée zen ou bouddhiste. Mais alors, qu'est ce donc qu'un Haiku? Et bien c'est ce que cette nouvelle anthologie du poême court japonais va vous permettre de découvrir... Vous y effleurerez les plus belles créations de la poétique japonaise et, qui sait, partagerez peut-être le temps d'un éclair les sentiments, impressions ou images qu'y décelaient leurs auteurs. Le haiku est en effet une forme artistique que chacun pourra aborder, sans autre formation que son ouverture sur le monde et les mots. Ainsi ""Un bon Haïku est à l'image d'une rivière peu profonde dont on voit le lit de sable fin"" disait Bashô. Ne vous passez pas de ces quelques pages,et vivez mot près mot ces véritables instantanés de vie. Tout simplement.","1" "Autant j'ai avalé chagrin d'ecole que je recommande,autant je me suis ennuyée et le mot est faible en lisant ce livre.D'ailleurs je suis toujours a la page 118 et je n'irai certainement pas plus loin.Je n'adhere pas aux idées de l'auteur,je precise afin qu'il n'y ai pas de malentendu je ne suis pas dans l'enseignement et je n'ai pas aimé mon parcours scolaire plus que ca .Non dommage l'idée est bonne mais le traitement non.J'offre le livre !!!!","-1" "Un des meilleurs livres que j’ai lus dernièrement. Evocations puissantes, anecdotes glanées par l'auteur grâce à sa proximité avec les peuples d'Asie du Sud Est et intégrées au roman avec beaucoup de talent. Emotion. Un récit qui marque ! Valérie d'Aubigny","1" "a ceux qui sont adeptes de connaitre la vie de leur auteur préféré , mais c'est tout aucune découverte reéelle sur l'écrivain ""barré"" comme il le dit lui même","-1" "Suberbe livre. Auteur magnifique. EDITION KINDLE -> SCANDALEUSE! Des centaines d'erreurs de 'scanage', les ponctuations qui vont dans tous les sens, plus de la moitié des guillemets qui deviennent autre chose. Même le nom de Tanios est parfois orthographié Tanbs quand leur logiciel de reconnaissance de caractère a envie de fusionner le i et le o. Le pire - tout cela pourrait être corrigé en quelques heures si l'éditeur engageait des étudiants en lettre pour relire leurs scans avant de les publier et de les vendre sur Amazon. Mais non, vendre un peu plus tôt et dépenser un peu moins a visiblement été une plus haute priorité. Un éditeur de littérature qui publie un membre de l'Académie française et qui ne prend pas la peine de corriger les imperfections du scan et qui le publie avec plus de 150 erreurs ? C'est pire qu'un boulanger qui confond ciment et farine et prétend que c'est vous qui n'avez pas de goût. Le dilemme - se faire rembourser et ne PAS avoir le livre sur son Kindle ? Ou accepter un texte saccagé par la médiocrité de l'éditeur mais au moins l'avoir sur son Kindle? L'éditeur et Amazon doivent absolument corriger ce désastre et mettre à jour ce texte pour les futurs acheteurs ET pour ceux qui l'ont acheté sans se douter de la roublerie !","-1" "J'ai lu ce livre triché, parce qu'en espagnol, ""Rimbaud"" est prononcé comme ""Rambo"". Et je m'attendais à lire de l'action et de la guerre, parce que j'ai entendu que cet auteur avait été un marchand d'armes. Le livre est terrible et je ne recommanderais à personne.","-1" "Les publications courtes insérées dans les Dits et Ecrits sont en dialogue étroit et constant avec les ouvrages du philosophe. Indispensable complément pour ceux qui travaillent sur l'œuvre de Foucault.","1" "je l'avais lu dans ma jeunesse, ma fille en avait besoin pour le collège... la version est complète, exacte, la page de garde attractive et le prix vraiment dérisoire !","1" "Cette pièce est intéressante, elle reprend le thème de Don Juan mais l'histoire est différente. Au final, c'est plus amusant que l'original.","1" "Excellent roman d'aventure dans une région et à une époque qui s'y prêtent si bien, par un homme qui l'a connue et aimée - le roman est inspiré de personnages réels, notamment Henry de Monfreid, que le jeune Kessel a rencontré lors d'une enquête sur le trafic d'esclaves dans la mer rouge. Récits de voyages de contrebande menés par des aventuriers terribles, au centre desquels un marin Français et un cosaque russe retrouvant le plaisir de parcourir à cheval des étendues désertiques : « Tout en suivant de tous les muscles la cadence furieuse de l'étalon, tout en aspirant la force véhémente, la force grise du plateau de Sanaa, Igricheff, sur son Chaïtane ailé, riait silencieusement. Ses lèvres étroites comme le fil d'un couteau lui donnaient toujours, lorsqu'elles se dilataient, l'apparence de la douleur. » Des hommes sans attaches, portés par la recherche du dépassement de soi-même plutôt que de la richesse dans des aventures curieusement assez solitaires qui ne sont finalement qu'un prétexte pour découvrir la farouche Abyssinie prise entre luttes tribales et influences coloniales au basculement entre deux époques. Fluide, prenant, alternant descriptions d'un paysage torturé et passages plus aventureux au bon rythme, pratiquement rien à reprocher à ce roman si ce n'est parfois quelques passages empreints d'un peu trop de naïveté, où l'on devine l'auteur en tant que jeune homme plutôt qu'écrivain.","1" "Ce livre passionnant se lit très vite tellement on est intrigué par les aventures, voire turpitudes?, de Georges Duroy. Maupassant décrit avec cynisme la vie du XIXe siècle; les réalités de cette époque ne sont pas si éloignées de celles de notre époque, ce qui rend ce roman d'autant plus captivant. Il nous ouvre les yeux sur certaines combines douteuses entre la presse et le pouvoir, toujours d'actualité, et sur le cynisme des grands séducteurs. Malgré son comportement intolérable, je me suis attachée à Bel-Ami; il est séduisant et humain dans la spontanéité de ses coups de coeur, même s'ils sont souvent calculés. Après tout, la vie ne l'avait pas spécialement gaté; il a su prendre sa revanche, même si le procédé est douteux, avouons-le.","1" "Un livre contre le racisme anti-vieux. On y découvre une vieille dame confrontée à la rapacité de sa fille qui la coupe du contact avec l'extérieur, qui la maltraite en espérant abréger sa vie pour toucher l'héritage. C'est acide, cynique mais surtout cela nous pousse à avoir un autre regard sur les personnes agées, leurs pensées, leur sexualité, leurs sentiments...","1" "La version kindle a plusieurs fautes de numérisation, pas assez pour rendre la lecture pénible, mais suffisamment pour être remarquée. C'est un peu dommage.","-1" "Voltaire dans ""L'ingénu"" campe un Huron qui, débarquant de sa huronnie natale, découvre de quoi et en quoi la société est constituée. Les valeurs d'une société valant celles d'une autre, prémisse de la pensée de Voltaire, dès lors tout est ouvert à la critique acerbe et triste. Voltaire n'est pas joyeux. Il se situe aux antipodes d'un Molière plus efficace critique social que lui et tellement gai, moderne. Voltaire est un triste sire. Il barbote dans sa mare de relativisme moral. Le bien, comme le reprochait déjà Platon à Protagoras, serait pour chacun celui qui lui semble tel. Les pires ennemis de cet écrivain sont donc ceux qui portent et défendent des valeurs universelles, les chrétiens, donc, et tout particulièrement les jésuites. Le venin de Voltaire avilit tout ce qu'il touche. L'homme est puant. Des travers, condamnables sur ce registre des valeurs universelles, mais tolérables dans l'esprit même de Voltaire qui se contredit sans cesse, d'hommes d'Eglise aux moeurs dévoyées, Voltaire en généralise l'état. Il crache ainsi de manière sournoise sur l'évêque de Meaux, Bossuet, laissant entendre au lecteur que ce dernier se complaît dans des exercices libidineux avec les femmes. Il est intéressant de lire cet opuscule pour comprendre les dangers, et la contradiction inhérente, de tout refus de morale, de valeur universelle. Le propos perd totalement de sa pertinence. Il sent mauvais. La filiation avec Sartre dans , que j'ai vertement critiqué, me parait claire. En outre, postulant faussement que toute valeur se vaut, Voltaire rejoint la pensée libérale, que je combats.","-1" "Voici l'incarnation parfaite du roman à l'eau de rose version XXIe siècle. Amoureux d'intrigues policières et de thrillers, passez votre chemin, ici le suspense ultime consiste avant tout à savoir avec qui Samantha va finir. Cousu de fil blanc d'un bout à l'autre, ce roman se laisse néanmoins lire, malgré les caractères terriblement stéréotypés des personnages , les situations convenues et l'humour un peu artificiel (le flegme britannique en prend un sacré coup, d'ailleurs). Avec cette variation du roman de gare sur le thème ""Bridget Jones mène l'enquête"", la littérature est mise à mal, le féminisme est piétiné sans vergogne (bonjour la lecture genrée...) et le lecteur (pardon, la lectrice, évidemment !) ne ressent qu'un sentiment de malaise, d'ennui et de déjà-vu. Le seul élément marquant de ce roman est peut-être le goût immodéré des personnages pour le thé (environ une tasse par page, gare à l'indigestion), sans doute parce que, dans l'esprit de l'auteur, tous les Anglais boivent du thé dès qu'ils ont, au choix, un invité, un coup de blues, une peine de cœur, ou un moment de libre. En somme, un roman distrayant mais parfaitement dispensable, sympathique mais complètement tiré par les cheveux (la fin est, à ce titre, risible), léger mais souvent vain, ce qui en fait un parfait scénario de comédie romantique à l'américaine.","-1" "Bonjour, Ce roman symbolise probablement la clef de voûte de l'oeuvre Balzacienne, un bijou (ce n'est pas un scoop, je sais). J'ai pris la version Kindle Larousse payante pour les commentaires et ai été particulièrement déçu : de nombreux passages ont été résumés de façon extrêmement abrupte afin de raccourcir le roman et cassent le style et le rythme de l'auteur. Par ailleurs les annotations réellement utiles se font rare : je pense que l'on sait ce que signifient les mots ""lucide"", ""stylet"" ou ""fantasque"" lorsqu'on lit ce genre de roman. Les annotations devraient se limiter aux références parfois peu évidentes que Balzac fait (références à un tableau, à un autre roman,...), et non s'amuser à se transformer en dictionnaire pour élève de 6ème... Surtout lorsqu'on sait que le kindle a un dictionnaire intégré consultable sans quitter la page lue, et rend donc la note peu pertinente. Je conseille donc, à ceux qui ont un kindle, la version gratuite, et à Larousse d'adapter différement sa version kindle, en précisant par ailleurs en entête que ce n'est pas la version intégrale. Je vous souhaite une bonne lecture!","-1" "Je n'avais pas très attirée par les écrits d'Albert Camus. Je m'étais ennuyée en lisant au lycée ""La Peste"", sans parler de ""La Chute"" inscrite à l'épreuve de Lettres au Bac. Et puis, j'ai eu envie de le relire, me disant qu'en grandissant, en ayant évolué, j'y trouverais peut-être plus d'intérêt. J'ai opté pour ""L'Etranger"", son premier roman. On ne peut pas dire que ce livre soit débordant de gaieté. ""Ce matin, maman est morte"" comme incipit et vlam, ça commence bien! C'est absolument sublime de froideur, le tout, sous le soleil brûlant d'Alger. C'est absolument dingue le génie de cet homme, sa facilité à retranscrire des sentiments complexes, avec peu de mots et une syntaxe simplissime. On commence d'abord par détester Meursault, ce monstre d'égoïsme et puis, au fil des pages, en même temps que se déroule l'intrigue, son mutisme s'explique à nous. Du coup, je continue avec Bébert!","1" "Marc, séducteur invétéré et photographe célèbre, annonce à ses quatre meilleurs amis qu'il va se marier avec une Chinoise qu'il vient à peine de rencontrer. Ces amis, gentils parasites qui vivent de ses largesses, trouvent la fille plutôt quelconque et acceptent à contrecoeur d'être les témoins. Mais Marc meurt juste avant le mariage et la Chinoise débarque. Elle n'est pas celle qu'ils attendaient. Entre séduction et manipulation, tente-t-elle de rafler ce qu'elle peut ou de les aider ? Quoiqu'il en soit, elle agira sur eux comme un révélateur. L'histoire est parfaitement rocambolesque mais après tout, c'est ce que sont souvent les fables. Celle-ci n'est malheureusement qu'une gentille fable sans profondeur psychologique ni morale inattendue. Malgré un style agréable, « les témoins de la mariée » ne m'ont pas convaincue. Le roman se lit facilement mais reste insipide.","-1" "Dans cette pièce de Jules Romains devenue à juste titre un classique moderne, un médecin, nouvellement arrivé dans un village où tout le monde est en bonne santé, fait fortune en convaincant chaque patient bien portant qu'il est un malade qui s'ignore. Knock, ce sont bien sûr des mots bons, des formules entrées dans le patrimoine, indissociables de Louis Jouvet, créateur du rôle à la scène (puis au cinéma). Mais la noirceur du propos est également à noter. Plus que le cynisme du docteur (un personnage en réalité très inquiétant si l'on veut bien y réfléchir deux secondes), on y voit poindre une vision pessimiste de l'humanité : le bon docteur Parpalaid (déjà ce nom !), le prédécesseur du héros, est ridiculisé pour sa gentillesse et sa probité et on ne peut que constater la profonde crédulité des gens qui n'adorent rien tant que de se sentir malades quand ils ne le sont pas. Enfin, Knock est une dénonciation des moyens modernes (enfin, modernes pour l'avant-guerre) de propagande, de persuasion des foules. Les récents scandales de la médecin ou de la pharmacopée montrent bien que nous sommes toujours aussi crédules quand il s'agit de nous autres, malades qui nous ignorons...","1" "Meursault est un homme pauvre et nu, amoureux du soleil qui ne laisse pas d'ombre. Loin qu'il soit privé de toute sensibilité, une passion profonde, parce que tenace, l'anime, la passion de l'absolu et de la vérité. Dans notre société, tout homme qui ne pleure pas à l'enterrement de sa mère risque d'être condamné à mort. Le héros du livre est condamné parce qu'il ne joue pas le jeu. En ce sens, il est étranger à la société où il vit, il erre, en marge, dans les faubourgs dela vie privée, solitaire, sensuelle. Il refuse de mentir. Mentir, ce n'est pas seulement dire ce qui n'est pas. C'est aussi, c'est surtout dire plus que ce qui est et, en ce qui concerne le coeur humain, dire plus qu'on ne sent; il refuse de masquer ses sentiments et aussitôt la société se sent menacée. ""Devant cette nuit chargée de signes et d'étoiles, je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l'éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j'ai senti que j'avais été heureux, et que je l'étais encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu'il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu'ils m'accueillent avec des cris de haine."" Meursault est l'homme absurde. L'absurde - qui naît de la ""confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde"", ce ""divorce enre l'homme et sa vie"" - n'a de sens que dans la mesure où l'on n'y consent pas. Mais l'homme absurde est celui qui affronte l'absurde sans en appeler à une éternité consolatrice et illusoire. Pour Camus, l'absurde ne réside pas dans le fait d'être de trop, mais dans le sentiment d'être étranger : ""Pour toujours je serai étranger à moi-même"", et je vis dans un monde qui m'est étranger.","1" "La force d'un texte est parfois inversement proportionnelle à sa longueur. Cette nouvelle de Victor Hugo en est une preuve éclatante. Parue en 1834, c'est une merveille de style, d'intelligence et surtout d'humanisme. L'histoire (inspirée de faits réels) en est simple: pour avoir volé un morceau de pain afin de nourrir sa famille criant famine, un ouvrier au chômage, Claude Gueux, est condamné à cinq ans de prison. Très vite, il s'attire l'estime de ses co-détenus, mais également la haine de ses geôliers, en particulier celle du directeur des ateliers, Monsieur D., lequel prend un malin plaisir à le brimer sans raison. Poussé à bout, Claude décide alors de tuer froidement son tourmenteur... Le point de départ du récit fait évidemment penser aux : comme Jean Valjean, Claude Gueux se retrouve au cachot pour un dérisoire vol de pain... Mais par les thèmes qu'elle aborde cette nouvelle évoque aussi ... En tout cas, du premier au dernier mot, c'est du pur Victor Hugo, aussi puissant dans la forme que généreux sur le fond. Et Dieu que tout cela est resté actuel... Hélas, pourrait-on dire!... C'est vrai que la peine de mort, cette ""amputation barbare"", est abolie en France, c'est vrai que depuis les années 1830 la justice sociale a beaucoup progressé... Pourtant certaines phrases de ce texte résonnent d'échos si contemporains qu'elles auraient pu être écrites aujourd'hui même... On a raison de se révolter, disait Sartre... Eh bien, c'est exactement ce que faisait, dans ces pages magnifiques, notre cher Victor, alors âgé d'à peine 32 ans mais déjà au sommet de son génie... Ce petit livre, c'est un immense cri de révolte contre l'injustice, la misère, l'aveuglement des élites et l'asservissement des masses par l'ignorance... C'est un appel à la tolérance, à l'humanité, à la compassion, une condamnation sans appel de la peine capitale... C'est aussi et surtout un formidable plaidoyer pour l'éducation... Bâtissez plus d'écoles, vous bâtirez moins de prisons, nous dit Hugo... Eradiquez les causes du crime, vous aurez moins de criminels... Ah, quelle fougue dans le propos! Que d'éloquence dans le Verbe! Rarement écrivain aura défendu avec une telle noblesse d'âme et de coeur la plus belle cause qui soit: celle du peuple!","1" "J'avais espéré que le second tome verrait l'histoire décoller mais non: ce n'est qu'une interminable road story avec peu de rebondissements et une fin décevante. Pour mon premier essai de Marc Levy, je suis franchement déçue.","-1" "Roman trop caricatural sur les personnages âgées, il m'a procuré un malaise certain.Je n'ai pas du tout aimé les personnages ni la forme du livre.","-1" "pour qui a aimé ""les yeux jaunes des crocodiles"" et a hâte de connaître la suite: laissez ce livre dans les rayons d'une librairie. Qu'il y prenne la poussière et que l'on oublie cette histoire à dormir debout qui se gausse du lecteur à force d'élucubrations indigestes, sans la moindre crédibilité. Tout y passe dans le genre fantastique de quai de gare. L'enfant surdoué venu d'un autre monde et parrainé par Mozart avec lequel il discute par télépathie (si, si), de la femme frappée par de la magie noire genre vaudou à l'intigue policière à dormir debout et développée jusqu'à plus soif, au lavage de cerveau de la soeur de l'héroïne et sa mort abracadabrante, à l'amant schizophrène de l'héroïne, de la mère genre sorcière de Blanche-Neige presque devenue mendigote et ses subterfuges pathétiquement ridicules pour assurer son niveau de vie, aux aventures grotesques de la fille aînée héroïque face à de mystérieux gnomes en noir qui la torturent... Liste non exhaustive des stupidités qui font que j'ai lu le livre en travers, à raison d'une ligne par page, liquidant les 700 pages et quelques en deux heures, et que c'est déjà trop car j'ai perdu mon temps. Pourtant, je comptais bien passer quelques plaisantes soirées de lecture. Je me suis dit en permanence que ce n'était pas possible, je gardais l'espoir que cela s'arrange... Que nenni, cela ne fait qu'empirer. En prime, l'héroïne est velléitaire et larmoyante de bout en bout, l'humour absent. Bref, un libre à bannir pour les amateurs de bonnes chroniques sociales et psychologiques assez bien vues comme ""les yeux jaunes des crocodiles"". A se demander ce qui est passé par la tête de son auteur, habituellement talentueuse. Elle a déliré tout au long d'indigestes pages frôlant le ridicule, avec, ce qui est incompréhensible, la bénédiction de son éditeur qui avait dû perdre son oeil critique. Cet avis m'est propre, bien sûr, et d'autres aimeront le bouquin. Tous les goûts, heureusement, sont dans la nature. Mais je gage que nombreux seront ceux qui refermeront cet ouvrage en se disant qu'ils se sont bien faits avoir.","-1" "Ce petit livre, avec de magnifiques illustrations, est passionnant, il nous emporte dans des mondes inconnus, profonds et spirituels. Un ravissement pour l'âme et le coeur.","1" "J'ai détesté ce livre mal écrit et sans intrigue. je ne vous le conseille vraiment pas.De l'argent jeté par les fenêtres.","-1" "Un récit assez étrange, ambigüe de deux bonnes qui haissent et aiment à la fois leur patronne ... le récit s'écoule du jeu à la réalité : entre mimer le meurtre et le commettre il n'y a qu'un pas ...","-1" "Florian Zeller ne cherche pas à se dépasser dans ce roman, c'est le moins qu'on puisse dire. Le parallèle entre crise de l'Europe et crise du couple est artificiel, l'auteur n'en fait rien. Le livre enchaîne les clichés. « Nicolas va mourir un jour, et ce jour approche inexorablement » p. 11 « Mais tout homme a ses faiblesses » p.12 « ‘Verdun’, ce seul mot fait frémir d’horreur. C’est une des batailles les plus inhumaines auxquelles on se soit livré. » p. 61 ... Publier dans la collection blanche de Gallimard n'est plus, depuis assez longtemps, un signe d'exigence. On s'étonne pourtant que les éditeurs de Zeller aient cru que la petite notoriété de l'auteur les dispensaient de lui conseiller de remiser ce texte au placard ou de le retravailler de la première à la dernière page. Claro a écrit une critique beaucoup plus détaillée du roman, à laquelle les lecteurs tentés feraient bien de jeter un coup d'oeil avant de se risquer dans la lecture de ce livre tout à fait inutile. [...]","-1" "Je n'ai pas réussi à trouver de l'interêt à ce livre, pourtant mon magasine féminin me le conseillait.Surement pas le même humour.J'ai eu beaucoup de mal à le terminer.","-1" "Je trouve que ce livre est une observation sur la vie décalée Parisienne,on peut être curieux de ce mode de vie mais de là à en faire un livre...Les idées plaquées du décalé branché si on accepte pas on est has-been me gêne.","-1" "Ce n'est pas mon premier de Mme Roger, mais c'est à chaque fois les larmes aux yeux et le sourire aux lèvres. Merveilleux, il n'y a pas d'autre mot.","1" "Je ne remets nullement en cause la qualité de la pièce qui est extraordinaire mais le format pour le kindle est inadapté: pas de numéro de pages et surtout pas de table des matières (présente sur la version gratuite...) pour pouvoir naviguer facilement dans le texte. Je suis TRES déçue de mon achat.","-1" "Après la lecture de « Oscar et la dame Rose » (que j'ai beaucoup aimé), j'avais du mal à entamer un nouveau livre de Schmitt. Les années s'écoulèrent... on m'a prêté ce livre et là, une bonne surprise ! Quatre nouvelles, surprenantes, touchantes avec une pointe d'humeur noire qui ne laissent pas le lecteur indifférent. A découvrir, vraiment. Ce que j'ai aussi apprécié ce sont les commentaires de l'auteur qu'il appelle lui-même : journal d'écriture, une sorte de `making-off' tellement populaire dans tous les DVD d'aujourd'hui. L'auteur écrit comment ça se fait qu'il a commencé le travail sur un tel ou tel sujet... il explique également pourquoi ses livres sont relativement si courts, là où il écrit cent pages, les autres auraient écrit trois cents... « la brièveté rend la lecture captive », à méditer... Le seul point « négatif » que j'ai trouvé dans ce livre, et précisément dans la nouvelle « Un amour à l'Elysée » au moment quand il parle de la fille de Catherine et Henri comme quoi celle-ci elle est sourde et muette ! Les personnes sourdes ne sont jamais muettes, ils s'expliquent différemment et ils sont souvent très bavards ! Cette fille rend hommage à sa mère « en un discours constitué de signes, grimaces et de gestes, quoique personne n'y compris goutte...». Monsieur Schmitt, c'est ça l'essentiel de la langue des signes, elle utilise les gestes, les grimaces et de signes au même titre que vous utilisez les adjectifs, adverbes et points d'exclamation. Et si personne n'y a rien compris c'est normal : en France, cette langue est moins enseignée que le chinois, par exemple ! Et pourtant, c'est une vraie langue avec sa propre syntaxe et grammaire. J'ai été un peu choquée que vous puissiez le décrire ainsi. C'est pour cela j'enlève une étoile de mon appréciation. Mais dans tous les cas, merci beaucoup pour ce beau livre !","1" "Claude Lanzmann a connu Sartre et Beauvoir intimement, entretenu une relation intense avec Israël, participé à de nombreux combats politiques (peine de mort, Algérie), s'est frotté au communisme, a publié pas mal d'articles, dirigé une revue, fait des films dont Shoah... Cet homme a vécu dix vies. Les eût-il vécues avec 9 egos de moins, j'aurais gardé le souvenir d'un grand homme. La partie qui m'a le plus intéressée est celle consacrée au making of de Shoah, son oeuvre phare. Elle en explicite l'intention et les plans, raconte les péripéties de la sélection des protagonistes à la diffusion en passant par le tournage, le montage. Impossible de ne pas être intéressé si on a vu le monument de pellicule et, tout compte fait, l'intérêt de cette partie compense à elle seule l'agacement que provoque l'autosatisfaction de Mr Lanzmann. Par contre, je déconseillerais la lecture avant d'avoir vu Shoah.","1" "Ce livre est un concentré d'amour. Amour d'un homme pour sa mère, qui l'a façonné, éduqué, et qui, une fois adulte, ne la voit plus avec des yeux d'enfants, mais avec un regard d'homme, plein de compassion, d'amour et de culpabilité. Chaque page de ce livre, nous rappelles, avec une extrême émotion, certains moment de notre vie ou l'on aurait pu faire plus, être davantage présent pour la femme qui nous a mis au monde ; à contre coeur, les aléas de la vie on fait que nous l'avons quelque fois franchement abandonnée pour nous réfugier dans l'empressement réconfortant du moment présent. Et ces moments là, si nombreux, nous n'en finissons pas de nous les reprocher, et ce de manière identique à l'auteur. Nous nous remémorons également ses habitudes qui font que c'est « elle », c'est à dire ces petits rien de tous les jours qui façonnent le contour de cet être adoré que nous connaissons tant. Profondément humain, Cohen met des mots sur des sensations présentes en chacun de nous, loin cependant d'un angélisme enfantin ou « maman » est la plus belle et la plus gentille de l'univers... Rarement un livre aura parlé à autant de monde, mettant en exergue avec un vocabulaire clair et émouvant, le lien terriblement fort qui unis une mère à son enfant. Pour conclure de manière imagée (et un peu cucu la praline...), si le salaire de Cohen avait été les larmes provoquées par son récit, je pense qu'il serait devenu millionnaire...","1" "Une oeuvre décevante en effet où il y a quand même des contenus ""limite"" à caractère pédopornographique qui ne passeraient plus aujourd'hui je crois et qui m'ont écoeuré découvrant un auteur prenant prétexte de ses abjects fantasmes pour décrire une communauté vivant selon des préceptes qu'on qualifie aujourd'hui de criminels. A mettre à l'index.","-1" "Voilà un roman qui démarre sur les chapeaux de roue. J'aimais ce style, cet humour quand il définit le rôle du narrateur: J'aimerais bien une autre vie mais je suis le narrateur. Il ne peut pas tout faire, le narrateur. Déjà, il narre. S'il me fallait, en plus de narrer, vivre, je n'y suffirais pas. J'aimais aussi sa façon de nous ouvrir sur les yeux sur les inégalités entre pays pauvres et riches, décelable à la manière dont on traite leurs morts: On ne saura jamais le nombre des morts iraniens, ni comment chacun mourut. Comment le saurait-on? C'est un pays pauvre, ils ne disposent pas d'une mort par personne, ils furent tués en masse[...]. Ils sont morts en gros, on n'en retrouvera rien. Leur nom n'a pas été gardé. Une différence de traitement symbolisée par le film La Chute du faucon noir (merci à mon mari pour avoir retrouvé le titre de ce film car Alexis Jenni n'en donne pas le titre) où chaque mort d'américain est détaillée alors que les somaliens mouraient comme au ball-trap, en masse, on ne les comptait pas. Jusque là, j'aimais beaucoup ce roman mais tout d'un coup, mon enthousiasme est retombé. A force de trop vouloir donner de leçons, il m'a semblé que le roman s'enlisait. Il faut dire que les leçons, j'aime qu'on les donne avec subtilités. Là, par exemple, Alexis Jenni passe des pages à décrire la peur de personnes qui attendent leur tour pour entrer dans une pharamcie de garde, alors qu'une bande de jeunes de couleur rôde en ricanant. L'ennui a commencé alors à pointer le bout de son nez. A côté, il nous fait un brillant compte-rendu du rôle de la carte d'identité. Je n'ai pas réussi à retrouver mon intérêt pour ce roman. A peine ai-je retrouvé un semblant d'attention dans sa critique acerbe du Général De Gaulle appelé le Romancier, tout simplement parce que cela m'a rappelé la colère de mes collègues profs de lettre qui s'insurgent (avec raison), d'être obligés d'enseigner les mémoires de De Gaulle au bac littéraire alors qu'il y a tant de vrais auteurs à faire découvrir à nos ados. Mais si ce roman parle de guerre, il parle aussi d'amour, celui du narrateur pour celle qu'il rencontrera au cours de l'écriture de son récit et celui de Victorien pour Eurydice, dont le narrateur a l'intelligence de percevoir la beauté, malgré leur différence d'âge: A cause des différences d'âge, on ne sait plus juger de la beauté, car la beauté se ressent comme un projet: est belle celle que je peux désirer embrasser. Et malheureusement, j'ai trouvé que les scènes d'amour n'étaient pas crédibles et que les dialogues, en général, étaient trop ampoulés pour paraître vrais. On nous livres des points de vue mais sans subtilité. Malgré tout, je me suis forcée à aller au bout de ce pavé (plus de 600 pages grand format, c'est à dire plus grand que le dernier Foenkinos par exemple) mais ce fut pénible pour moi car je n'ai, à aucun moment, ressenti une quelconque émotion.","-1" "Bien que non foncièrement rétif à l'instruction, les souvenirs laissés par mes années de lycée concernant Rousseau (1712-1778) se résument au ""bon sauvage"" et aux Lumières, ce qui, en plus d'être court, est pourtant déjà faux, en considérant que Rousseau, rejeté par les Philosophes, subissait la haine farouche de Voltaire. Si, comme moi, vous vous navrez de ne connaître Rousseau que de nom, sachez-le, cet ouvrage est LE livre par lequel il faut commencer. Rédigées entre 1764 et 1770, les Confessions ne commencent à être publiées qu'en 1782, soit quatre ans après la mort de leur auteur. On comprend le choix d'une publication posthume à la lecture de l'ouvrage, par ce que Rousseau nous apprend de sa vie, de son intimité et même de ses fantasmes... Dans le langage le plus châtié qui soit, Jean-Jacques nous explique par exemple d'où lui vint son goût pour les fessées ou comment il se lança dans une éphémère carrière d'exhibitionniste. Ces anecdotes, toutes croustillantes qu'elles soient, ne constituent pourtant pas le principal intérêt de l'ouvrage, écrit, selon l'auteur, pour ""montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature"". De vraies confessions publiques, résultats d'un effort violent de sincérité et d'analyse de soi. Je ne dis pas que tout le livre soit passionnant. Sur la fin, lorsque Jean-Jacques s'englue dans les querelles qui l'opposent aux ""philosophes"", on a la pénible sensation d'être pris à partie pour juger une affaire n'intéressant plus personne. De plus, il faut admettre qu'il se montre souvent agaçant, et si l'on éprouve du chagrin à le voir souffrir, tant physiquement que moralement, on est également exaspéré par son égocentrisme. Toujours est-il que le livre, dans son ensemble, représente une curiosité à côté de laquelle il serait dommage de passer, ne serait-ce que parce qu'il fonde le genre de l'autobiographie, et que l'on y devine les prémisses du romantisme. ""Je ne suis fait comme aucun de ceux que j'ai vus ; j'ose croire n'être fait comme aucun de ceux qui existent. Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre. Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m'a jeté, c'est ce dont on ne peut juger qu'après m'avoir lu.""","1" "L'intrigue est intéressante et je dois dire que j'ai été prise par le livre, mais j'ai été gênée tout au long de la lecture par un sentiment d'invraisemblances : - se suicider pour une promotion manquée alors que tout allait bien par ailleurs... - le fait qu'otages (allemands) et preneurs d'otage (africains de la corne) aient un registre de langage aussi élevé : comment est-ce possible, connaissent-ils tous l'allemand ??? - les périphrases des preneurs d'otage : ""vous êtes sortis de la cuisse de jupiter"" : les dieux romains sont-ils vraiment une référence culturelle africaine qui du coup est utilisée dans le langage de tous les jours ??? - et tant d'autres... Dommage...","-1" "Ayant déjà lu plusieurs oeuvres de M. Levy, j'ai trouvé ce roman totalement inintéressant ! L'histoire est quelconque et la fin est ""bâclée""... Je me suis endormie plusieurs fois dessus et j'ai failli le laisser tomber plus d'une fois pour passer à un autre livre... Donc, si vous cherchez un somnifère sans les effets secondaires sur la santé, je vous le recommande.","-1" "Incontournable mais qui ne plaît évidemment pas aux adolescents actuellement. C'est bien dommage !!! Mais qui a envie de lire Racine de nos jours.","-1" "A travers quinze nouvelles qui présentent des situations tragiques, burlesques, absurdes, Sylvain Tesson nous balade de la Géorgie à l'Afghanistan, de la Sibérie aux Cyclades, sur la lande écossaise, dans un phare breton, sur un yacht. Dans ses textes, des femmes se révoltent contre la tyrannie et la goujaterie masculines, la magie des mots tient l'ennui en échec sur une île déserte, le passé rejoint le présent et, des actes qu'on a faits, on est toujours responsable. L'auteur nous tient en haleine comme le ferait un conteur au coin du feu. On a envie de pleurer, de rire, de hurler et on en redemande. D'ailleurs, les premiers et les derniers mots sont les mêmes, ils parlent d'éternel retour. Les images sont parfois surprenantes, mais toujours justes. Elles nous font visualiser la situation avec une remarquable économie de mots, tels ces « moutons (...) posés dans les champs comme des oeufs durs sur la mâche» (page 144). J'ai beaucoup aimé ce recueil dont certaines histoires me hanteront encore longtemps.","1" "Ayant lu avec avidité tous les romans de Werber, je suis sidérée par la, soyons honnêtes, très mauvaise qualité de sa dernière création. Ce que les admirateurs fervents de Werber nomment des clins d'oeil aux Fourmis ou à la série des Dieux, ne sont selon moi qu'une reprise grossière de thèmes et de symboles récurrents à travers son oeuvre : fourmis, rats, création d'une société utopique en huis clos, énigmes, insectes, etc. Même la structure du roman ne fait preuve d'aucune originalité. Quand au style de l'écriture, que je n'ai jamais eu l'occasion de critiquer chez cet auteur, j'ai été surprise de le trouver souvent maladroit, notamment au tout début du roman. Je ne parle même pas de la fin du livre, si décevante... Werber a très bien su exploiter ses thèmes et symboles favoris, jusqu'à maintenant. Le Papillon des étoiles constitue sans doute la sonnette d'alarme : il est temps de se renouveller !!","-1" "Un livre très moyen, décevant car l'idée de départ est intéressante. Mais c'est écrit avec de grosses ficelles et très vite le suspense retombe. Même pas une bonne lecture d'été.","-1" "Les mots sont pour moi ma première rencontre avec Sartre. Je n'avais jamais osé franchir le pas et lire l'une de ses oeuvres. Par paresse, par peur d'un texte complexe, savant et touffu, qui sait. Toujours est-il que dès les premières pages, j'ai reçu une grande claque littéraire. J'ai véritablement été aspiré par ce livre. Le récit, autobiographique, et prenant dans son style comme dans son contenu. La description, parfois acide et mordante reste toujours juste et criante de vérité. La complexité des personnages et des situations s'offrent à vous d'une façon étonnamment claire. C'est magistral ! Ce livre est vraiment pour moi un gros coup de coeur.","1" "Livre à garder sur sa table de chevet, dans son sac ou dans son WC....partout où vous pourrez relire ces courts chapitres portant sur des épisodes de la guerre du Vietnam, sur les êtres fuyant cette horreur, sur leur vie en émigration....mais dont chaque chaque mot est une leçon de vie, à lire et relire. Un langage tout simple mais qui vous marque à jamais ! Vraiment un tout Grand Livre !","1" "Je comprends qu'on haïsse Michel Houellebecq. Parce qu'il n'épargne personne. (Ni la gauche, ni la droite, ni les cathos, ni les bobos, ni les babas, ni les soixante-huitards, ni les cadres, ni les hétéros, ni les homos, ni les profs, ni les jeunes... ni surtout les cons. Tout le monde en prend pour son grade, par exemple: 'les années Mitterrand, où la voracité financière avait atteint des proportions inouïes""). Parce qu'il n'hésite pas à être hyper-naturaliste, à décrire avec une crudité effroyable, au besoin pornographique, les pensées, les dires et les faits de ses personnages qui sont parfaitement plausibles. Pourtant, quelle lucidité et quelle précision d'analyse dans sa vision de la société et des générations soixante-huitardes et suivantes! Il doit à sa formation scientifique initiale (classes prépa, agro) à la fois une grande rigueur de raisonnement et une compréhension des avancées scientifiques du vingtième siècle, il aurait aussi fait à coup sûr un sociologue d'envergure, enfin cette âme sensible et tendre, j'en suis certain, qui cache son désespoir et sa propre douleur derrière un humour cynique souvent féroce, est celle d'un poête qui ne demanderait qu'à croire en l'amour. Ce livre choquant est une bonne clef pour comprendre les ressorts de la désagrégation de notre société et le malheur existentiel de l'homme d'aujourd'hui. J'ai non seulement lu avec fascination, mais souhaité relire car elle porte à réfléchir, cette chronique de notre temps sur lequel est porté sans complaisance un regard des plus impartiaux.","1" "J'ai adore la facon dont ce livre a ete ecrit mais ... c'est tout. Je l'ai trouve plat et ennuyeux. La plupart des autres commentaires sont tres positifs, peut-etre ai-je manque quelque chose.","-1" "J'ai versé ma larme... Tatiana de Rosnay sait y faire pour aller chercher dans les tripes des mères de famille ! Un enfant de 13 ans se fait renverser par un chauffard qui prend la fuite. Il est dans le coma et le lecteur vit l'histoire dans la peau de la maman... Terrible. Vraiment très émouvant.","1" "Savoir dire,oser dire, avec-apparemment- tant de simplicité : l'amour, l'agacement, la violence, l'injustice, le courage et la lâcheté, embellis, ennoblis par cet humour ravageusement positif. Non je ne vous envie pas d'avoir engendré Mathieu et Thomas, c'est trop dur à vivre,. Oui je vous envie, comme homme, comme écrivain, comme humoriste. Et je vous remercie. Michèle Bruhat","1" "J'ai lu ce livre car la quatrième de couverture m'en a donné envie. Mais j'aurais dû en rester là! J'ai trouvé ce livre vide. La narration est d'une simplicité déconcertante. Bref, je me suis forcée à le finir, pour y trouver du plaisir à un moment, mais que nenni! Pas moyen de m'attacher aux personnages que j'ai trouvé insipides. Je vous suggère de passer votre chemin.","-1" "Premier livre de Guillaume Musso que je lis et j'ai bien aimé : son style est agréable, les personnages sont attachants, l'histoire est bonne et bien menée, pas de longueurs ni de temps morts. Guillaume Musso a su garder le suspense jusqu'au bout et la fin imprévisible est bien ""ficelée"". Cette histoire originale et fantastique retient très vite toute notre attention et on a du mal à la quitter. (je l'ai lue en moins d'une journée!). Levy m'avait déçue et j'étais hésitante quant à lire ce livre que l'on m'a prêté car ils semblent être sur des registres assez proches. L'expérience étant concluante, cela m'a donné envie de lire d'autres livres de Musso...Pour conclure ""Seras-tu là? "" est un bon roman qui se lit avec beaucoup de plaisir.","1" "Quelle que soit l'estime que je porte à ses romans, c'est d'abord le nouvelliste que j'aime chez Maupassant. Celui-ci sait, de quelques phrases, poser une scène, créer un climat ou croquer un personnage. Contemporain des impressionnistes, il en est à bien des égards l'équivalent littéraire. Comme Monet, Renoir ou Pissarro brossaient leurs paysages d'un pinceau libre et désinvolte, Maupassant nous raconte ses histoires d'une prose légère et enlevée, moins intéressé par le détail de ses récits que par l'effet d'ensemble qu'ils produiront. Disciple de Flaubert, il hérita de son illustre Maître le goût de la perfection stylistique, mais cette perfection, chez lui, n'empêche pas la compassion. Maupassant aime ses personnages et cela se sent. Même quand il les tourne en dérision, il reste proche d'eux. Les seuls avec lesquels il soit vraiment cruel, et à juste titre, ce sont les gros bourgeois bourrés de préjugés dont il ne supporte ni la bêtise, ni l'arrogance, et encore moins l'égoïsme. Mais les autres, le petit peuple, les employés, les paysans, les indigents, les filles de joie, il se garde bien de les juger. Comme Tchekhov, Steinbeck ou Simenon, Maupassant observe, essaie de comprendre et la plupart du temps pardonne. C'est ce qui fait sa grandeur et me le rend sympathique.","1" """ Le premier chapitre, Marcus, est essentiel. Si les lecteurs ne l'aiment pas, ils ne liront pas le reste de votre livre."" Ainsi commence le livre et je suis bien d'accord avec ce conseil. Malheureusement, je me suis sentie dans l'obligation morale d'aller jusqu'au bout. En effet, on me l'a offert, suite au battage médiatique et au "" couronnement "" de ""l'oeuvre"" par deux prix prestigieux ( mais les jurés l'ont-ils vraiment lu ? ). Dès les premières pages, j'ai réalisé qu'il y avait là une énorme supercherie. Le narrateur, qui est devenu un écrivain à succès dès son premier roman, ne cesse de s'épancher sur sa réussite, sa nouvelle vie merveilleuse à New York, puis sur la "" terrible crise de page blanche "", qui est, nous l'apprenons ici, un "" syndrome "" ! Tout au long de ce pavé, l'auteur revient sur l'écriture de romans qui se vendent par millions, sur la reconnaissance visuelle de l'écrivain partout où il passe, y compris dans les villages les plus perdus. Et l'on peut se demander dans quel monde vit Joël Dicker, qui, s'il ne ressent pas ( hélas ! ) le syndrome de la page blanche, éprouve par contre un besoin de reconnaissance irrépressible et répétitif. La répétition, c'est ce qui caractérise le mieux ce roman. Répétition du thème de l'écrivain, répétition des mêmes passages ( au mot près ) à différents endroits du récit, répétition des niaiseries échangées par les deux amoureux ( "" Harry, Harry chéri "" ), répétition ad nauseam du prénom de l'aimée ( "" Ma Nola, Nola chérie, Nola d'amour. N-O-L-A "" ). Mais le pire reste l'invraisemblance de cette histoire policière, la superficialité des personnages ( on ne croit pas une seconde à leur histoire d'amour ), la caricature du personnage de la "" mère juive "" qui frise le ridicule, l'indigence des dialogues, l'absence totale de ce que l'on appelle "" le style "". Alors, pour se rattraper, dans les 100 dernières pages, c'est une succession de rebondissements, qui doit saisir le lecteur. Alors, oui, moi aussi, comme un autre internaute, j'éprouve de la colère. De la colère car je suis une lectrice passionnée, qui a perdu des heures à lire un tel pensum, alors que des chefs-d'oeuvre attendent dans l'ombre et ne seront vraisemblablement jamais mis en lumière par ceux dont, nous lecteurs, attendons les critiques avisées.","-1" "La fin de la nuit/précédé de Thérèse chez le docteur et de Thérèse à l’hôtel/F.Mauriac Six ans après avoir mis un point qu’il croyait final à son roman ‘Thérèse Desqueyroux », François Mauriac (Prix Nobel de littérature 1952) reste obsédé par son personnage. Un personnage qu’il aime et qui le fascine malgré sa monstruosité. Un personnage subtilement complexe. Une première nouvelle va suivre donc, « Thérèse chez le Docteur » dans laquelle on retrouve un personnage comme halluciné et au bord de la folie. Onze années ont passé depuis qu’elle a été chassée par Bernard, mais son instinct de détruire et sa soif de séduire sont intacts et la poursuivent. En fait elle projette de se débarrasser de son jeune amant, Phili, qu’elle entretient, mais qui ne l’aime pas. Parallèlement, Mauriac se livre à une critique de la psychanalyse qu’il ne portait pas dans son cœur. Dans « Thérèse à l’Hôtel », on retrouve une Thérèse en confession. Une confession écrite dans laquelle elle se livre sans détour. Elle ne peut oublier le « crime » d’Argelouse. « Une complaisante défaillance du souvenir permet à la plupart de vivre en paix. Tout s’efface, pour eux, de ce qu’ils ont tissé dans la trame de leur vie. Les femmes surtout, sont une espèce sans mémoire ; c’est ce qui leur assure, à travers toutes les horreurs, ces yeux d’enfants : ils n’ont rien reflété de ce qu’elles ont commis. Sur ce point je ne ressemble pas aux autres femmes. » Cette nouvelle est extrêmement intéressante, fondamentale pour comprendre le personnage et ses errements. Après le suicide de Phili, elle s’installe dans un hôtel sur la Côte d’Azur, et confesse qu’elle a éprouvé un soulagement véritable : personne ne saurait qu’elle entretenait un jeune amant. « Phili enterré, je vins dans cet hôtel, non comme une amante en deuil, mais comme une convalescente, avec cette angoisse double et délicieuse de sentir mon démon errant, désœuvré, inoccupé, mais en quête d’une autre créature. Ce qui m’étonne, au fond, étant ainsi faite, ce ne sont pas les actes que j’ai commis, mais ceux que je n’ai pas commis. » Dans un style toujours aussi simple et dépouillé, Mauriac écrit là parmi ses plus belles pages en un récit poignant et saisissant. Dans « La Fin de la Nuit », on retrouve Thérèse à Paris, vivant dans un petit appartement rue du Bac, dans une solitude quasi carcérale. Vieillissante, dans la prison de son acte, (« Tuer ces remords dont s’engraisse notre orgueil, songeait-elle, tout est bon pour l’orgueil. »), elle a la surprise de voir arriver de façon impromptue sa fille Marie. Le moment de surprise passé, elle comprend que la venue de sa fille n’est pas fortuite. Marie a fait connaissance de Georges ; elle est pleine d’illusions avec ses dix sept ans, illusions que sa mère ne veut pas anéantir. Son désir de rachat se conjugue avec sa lutte contre la fatalité. Mais ce qui surprend le plus Thérèse, c’est que sa fille ne connaît pas la vérité : « Oh ! ce n’était pas pour Thérèse qu’ils avaient consenti au silence, mais pour l’honneur de la famille. » Le long dialogue qui s’ensuit entre la mère et la fille est un des plus bouleversant moment de ce récit. Mais on hésite à penser que l’instinct maternel de Thérèse s’est réveillé. La rencontre entre Thérèse et Georges est assez inattendue et le dialogue qui s’en suit entre ces deux êtres qui ont des points communs est stupéfiant, d’une grande intensité dramatique. Marie a alors disparu de la scène imperceptiblement. Thérèse sait jouer avec les âmes, et notamment avec celle de Mondoux, sa dernière victime, l’ami de Georges, qu’elle a courtisé pour rendre Georges jaloux, mais qu’au fond elle méprise : « Elle était sûre d’avoir découvert l’endroit où il fallait frapper son ennemi ; elle le sentait souffrir avec une jouissance profonde. Et plus venimeuses étaient les paroles qui montaient à ses lèvres, sans effort, d’un flot continu, plus sa voix prenait de la suavité. L’assouvissement la rendait douce. La certitude d’avoir le dernier mot, de donner le coup de grâce, lui restituait la paix. » Peu à peu, Thérèse sombre dans la paranoïa. Son déclin est amorcé déjà depuis longtemps vers une agonie qui n’en finit pas tandis que la famille murmure dans les corridors… Ce dernier épisode de la vie de Thérèse Desqueyroux apparaît comme l’apothéose d’un destin tragique, un destin racinien nourri d’un constant conflit entre la chair et l’âme. Sublime.","1" "Lorsque Amélie Nothomb parle de sa vie et nous raconte ses joies et son désespoir durant ses année d'enfance, elle nous entraîne dans on monde avec élégance et pudeur. Sans voyeurisme nous apprenons comment elle a développé son anorexie à l'adolescence. C'est un livre qu'on lit et que l'on oublie pas . Le récit commence lorsqu'elle quitte avec sa famille, « le paradis » qu'est le Japon. Ils arrivent en Chine à Pékin dans le quartier réservé aux étrangers et l'enfer débute. Avec beaucoup d'humour, elle nous racontera ses douleurs ses peines, sa nostalgie, la difficulté à se caser dans « ce nouveau monde ». c'est un livre qu'on lit et qui se relit, on ne l'oublie pas. Lisez le absolument Amélie Nothomb a beaucoup de talent lorsqu'elle parle de sa vie.","1" "Cet article s'appelle ""Biblo Collège : Gargantua - Pantagruel (Poche)"" mais ce n'est que le livret pédagogique (= le cahier du maître), pas le vrai livre. Certes cette mention apparaît sur la photo mais là seulement (et la signification n'est pas évidente pour le profane qui ne s'y est pas encore fait prendre), pas dans la description. De plus, les commentaires dithyrambiques qui accompagnent cet article concerne le vrai livre, pas le livret pédagogique (pire, certains concernent une toute autre édition!).","-1" "Sujet magnifique mais l'auteur n'est pas à la hauteur. Echenoz se regarde écrire et nous endort. Sa fausse nonchalance se veut style et ça ne marche pas pas plus que cela ne court. Zatopek, le coureur mythique dont il est question ici, méritait mieux.","-1" "indescriptible mélange de poésie, de voyage et de merveilleux. Un monde où magie et maléfice écrivent encore la trame secrète des destins.Une couturière dont l'habilité oscille entre don et malédiction, vous coud son histoire tragique au coeur.","1" "J'ai terminé hier soir (enfin... cette nuit !) la lecture de cet excellent roman, qu'il m'a été difficile d'interrompre momentanément (trois ou quatre fois, et seulement en raison des contraintes du quotidien !), tant chaque fin de chapitre pousse à tourner la page sans délai (signe pour moi d'un très bon livre !). J'ai adoré suivre le cheminement de la jeune et jolie ""Jean"", j'ai immédiatement ""accroché"" à son histoire, à celle de toutes ces femmes, au parcours de Franz Karma ce médecin si ""généreux"" (et courageux !). J'ai admiré les personnages d'Aline et d'Angèle, sans qui rien ne serait possible... Le tempo était bien vu (bravo à l'auteur pour ses vers !), le mélange entre la ""réalité"" du vécu des femmes et le romanesque réussi, et le sens du détail - que j'avais aimé dans les précédents livres de Martin Winckler - toujours présent. Et puis bien sûr quel plaisir de retrouver, même indirectement, le personnage de Bruno Sachs !","1" "Dans ce récit l'auteur nous tisse sa version de la biographie de Rudolf Heiss. Le fait de le débaptiser induit bien le fait que ce n'est nullement officiel mais que Robert MERLE s'est aussi interrogé pour savoir comment un homme devient à ce point insensible, agit comme une machine, excelle dans l'horreur simplement pour obéir aux ordres. Seuls les faits reconnus par l'histoire seront scrupuleusement repris. En dehors de cette hallucinante réalité, l'auteur décrit le monstre et son fonctionnement. La naissance du trauma qui prend sans doute racines dans une enfance austère et rigide, auprès d'un père qui chercherait à expier une faute de jeunesse jusqu'à promettre son fils à l'église afin d'obtenir le pardon. Dans cette famille où la parole, la joie et l'amour sont bannis, le père agit en véritable tyran, la mère est soumise, et les enfants pâtissent. Rudolf fini par s'enfuir car lui aime la guerre, la discipline et ne se sent bien que lorsque sa vie est dictée, gouvernée, conduite. Qu'importe la forme, l'essentiel est l'aboutissement, la stricte réalisation des consignes, l'obéissance parfaite. Mais peut-on être à ce point insensible à la réalité, au mal qu'on fait, aux souffrances qu'on inflige. Il y a bien quelque chose d'inhumain dans ce personnage, puisqu'il ne s'insurge même pas quand sa femme lui demande qu'elle serait sa réaction si on lui demandait de supprimer son propre enfant ! on ressent bien dans ce bouquin que tout ce qui est étranger à sa volonté d'exceller dans son rôle ne compte pas. Il ignore ce qu'est l'amour, filial, entre un homme et une femme, l'amitié, l'empathie.... Je trouve que de cet exercice ressort un très bon livre, aisé à découvrir, facile à lire. Mais il m'est toujours impossible de comprendre comment on peut parler d'hommes, de femmes et d'enfants en unités, avec autant de détachement comme si c'étaient des allumettes ou des boulons. J'en suis sidérée. C'est sans doute ça la folie véritable, la monstruosité : être déconnecté totalement de toute réalité, de tout sentiment humain, évolué en parallèle de la normalité.","1" "c est un livre surprenant...la vie est un cadeau precieux et malgre tout les problemes il faut s accrocher...lire ce livre donne envie de se battre et surtout de profiter de la vie en donnant aux choses la valeur qu elles ont afin de ne pas commettre l irreparable...","1" "Emile Zola, grand auteur français, dont le nom semble lié à une forme littéraire qu'est le réalisme sociologique. J'avais lu Germinal que je n'avais pas particulièrement apprécié... N'étant pas trop attiré par l'histoire à l'époque de ma lecture de ""Germinal"", j'avais trouvé que l'oeuvre était trop liée à son temps pour pouvoir les traverser. Expérience malheureuse qui m'a fait délaisser Zola pendant de très nombreuses années. Par un hasard de la vie, je me retrouve avec la bête humaine entre les mains, pour ""essayer"" encore... Dès les premières pages, je suis captivé par la structure des paragraphes qui font monter une intensité dramatique, qui sera permanente tout au long de l'ouvrage! Rarement je n'aurais lu un livre si bien construit où l'auteur emmène le lecteur, sans lui demander son avis, là où il veut. Outre les qualités d'écriture qui m'ont totalement réconcilié avec Zola, l'histoire est en elle-même passionnante : amour sauvage, passion, meurtre, machination. Tout est présent pour faire de ce roman un chef d'oeuvre. Un livre profondément humain - qui laisse apparaître jusqu'à la face animale de notre humanité. J'ai été conquis alors que j'ai pris ce livre avec des a priori négatifs. Impossible de résister aux charmes de la ""Bête humaine""...","1" "J'avais lu le roman à succés 'si c'était vrai ""de Marc Lévy , qui ne m'avait pas emballé malgré le succès médiatique. J'ai refait une tentative avec ce nouveau roman ""l'etrange voyage de M DALDRy"" et là aussi , je trouve ce roman insipide , tout est attendu , à l'eau de rose . Pourtant en interview Marc Lévy est intéressant et sympathique. Très décue par son style et l'intrigue sans intérêt;","-1" "Ce court roman, se lit vraiment d'une traite; ce récit qui oscille entre passé, et présent est vraiment incroyable...précipitez vous, vous ne le regretterez pas...","1" "Cette courte pièce de molière est proche des fabliaux du moyen âge, farce populaire montrant par trois fois un mari trompé et faible dont on se joue avec malice. L'accent est mis aussi sur la différence de condition sociale entre la noblesse (l'épouse et ses parents) et la bourgeoisie (le mari qui est relayé au rang des valets). L'édition Hatier présente l'intérêt d'expliquer le vocabulaire difficile (assez important) et des doubles pages de questions pour l'étude en classe, une courte introduction et un petit dossier sur le mariage dans les pièces de Molière avec quelques extraits.","1" "L'idée de départ est intéressante ...mais mal exploitée. La lecture est facile, rapide, on est avide d'en savoir plus sur cette fiancée (Une jeune naïve? Une manipulatrice? Que cache t'elle?) mais certains passages sont peu crédibles ou bâclés. Dommage!","-1" "J'avais lu ""Les dieux voyagent toujours incognito"" et j'avais apprécié Gounelle et son récit trépidant plein de suspense et qui nous initiait en termes simples au développement personnel EN ACTE et aux arcanes de la bourse. Je me régalais à l'avance au vu des commentaires élogieux de lire ce livre. Or je n'ai rien apprécié : côté développement personnel l'auteur enfonce des portes ouvertes, côté histoire et suspense ça ne casse rien et le sage de Bali est trop occidentalisé pour être crédible. Si vous voulez être heureux vous pouvez fort bien vous passer de lire ce livre...","-1" "Ah, Michaël, cher Michaël... Toujours aussi naïf et utopiste, même en Aeden... Aeden qui regorge de nouvelles surprises, et dont les mystères ne font que s'épaissir... Qui est vraiment Aphrodite? Où en est le déicide, et pourquoi réussit-il à échapper au jugement des maîtres Dieux? Qu'y a-t-il en haut de la montagne? Le peuple des dauphins va-t-il enfin connaître l'essor qui lui fait défaut? Mais surtout: quel est réellement le but du jeu d'Y?","1" "Ce n'est pas clairement notifié mais cette édition est un texte abrégé. Mais je n'ai pas trouver d'édition complète sur le site amazon. La version Poche texte complet est très bien.","-1" "Livre donné à lire à mon fils par son professeur de français, sans dénigrer les qualités intrinsèques de ce livre, il a préféré de loin Harry Potter! L'essentiel est qu'il lise...","1" "Ce genre d'histoire ordinaire, voire plate, n'est pas ma tasse de thé. Le style narratif laisse sceptique (les notes de bas de page surtout) par son manque de subtilité. Les personnages sont mous. L'auteur s'emploie à démolir quelques clichés sur les relations humaines sans parvenir à les éviter lui-même. ""La délicatesse"" n'est pas un roman délicat.","-1" "Cher éditeur, non seulement je trouve absolument scandaleux que les éditions dématérialisées pour kindle soient en France souvent significativement plus chères que les éditions papier (j'estime qu'il s'agit tout bonnement d'un encouragement au piratage...), mais quand, pour les lecteurs résidant en France, l'édition pour kindle est 2 fois plus chère que l'édition poche, cela s'appelle vraiment ""se foutre de la gueule du client""...!!! Dommage, j'ai bien aimé les autres livres de cet auteur... une lectrice francaise résidant en Allemagne","-1" "Ce livre est pour moi un goncourt en puissance.... Les personnes attribuant ce titre honorifique n'ont sûrement pas eu vent du nom ""Pierre jourde"" COCORICO","1" "le texte est t-il intégral ? J'aimerais qu'amazon le précise pour chaque livre ! C'est un critère de sélection très important dont dépend l'achat du livre","1" "Scientifique de formation, j'ai beaucoup aimé ce livre. La forme est originale pour un livre traitant de sciences. Enfin un livre qui ose nous plonger sans fard dans la complexité des maths modernes. Inutile d'essayer de comprendre le théorème et les étapes de sa démonstration, ce n'est pas le but ici. C'est un livre qui invite à se laisser dépasser : un voyage au coeur de l'égo et le narcissisme des scientifiques d'exception.","1" "Super livre, aucune surprise, à recommander ! Livre passionnant et lecture facile. Je l'ai fait lire à mon entourage et ils ont répondu positivement","1" "Dès le départ l'idée est abracadabrante, farfelue et on pressent l'issue de l'histoire. Il n'y a rien dans ce roman, c'est plat d'un bout à l'autre. J'ai pour principe de terminer tous les livres que je commence je suis donc allée jusqu'à la dernière page, heureusement que le livre n'est pas trop épais et que ça n'est pas fatigant à lire ; mais le mieux c'est encore de ne pas le commencer...","-1" "L'idée éait bonne, mais à la lecture peu d'intérêt. La continuité entre les histoires n'est pas facile même si l'ecriture est aisée. La fin est trés décevante","-1" "C'est une histoire qui se veut réaliste mais qui est asez invraisemblable. Très rapidement on se doute de comment l'histoire va se terminer. Et c'est plein de bons sentiments. Si vous aimez les livres de Gavada, celui-ci vous plaira certainement. Pour moi, quelle déception!","-1" "Un classique, si vous ne l'avez pas lu à acheter de toute urgence. J'ai lu ce livre il y a une dizaine d'année mais j'en garde un souvenir imperissable. Ce huit clos montre que l'on vit essentiellement dans le regard des autres.","1" "C'est étrange ce que l'on peut ressentir en lisant ce livre... Camus ne l'avais pas finit, il a été son dernier ouvrage. Un ouvrage en perpétuel construction, même aujourd'hui. Dans ''Le premier homme'', des notes ont été ajoutés car la famille n'a pas pu reconstituer tout le manuscrit. Au fil des pages, on découvre l'enfance de cet auteur majeur du siecle dernier, on découvre ces années en Algérie, le talent de cet homme... Et puis d'un coup, comme un accident, il n'y a plus de pages... C'est finit Deja","1" "Magnifique roman au style renversant: contrairement à ce que j'ai pu lire ici, les descriptions sont loin d'être fastidieuses tant le style ciselé atteint la perfection. Le contexte historique est intéressant, le lecteur en apprenant beaucoup sur l'immédiate avant-guerre de 14, mais la principale qualité du roman est,à mon sens, la création de personnages inédits,(j'insiste sur le pluriel, l'héroïne n'étant pas la seule à être subtile et complexe),en un style d'une poésie qui me laisse totalement admirative. A ne recommander, certes, qu'aux lecteurs au long cours, mais quelle réussite!","1" "Le dernier roman de Guillaume Musso est l'arnaque de l'année, aucun intérêt, l'intrigue tient sur un timbre-poste! Quand on enlève les descriptions auxquelles Guillaume Musso est habitué, son roman tien en quelques pages! Je regrette vraiment de m'être laissé tenter par cet achat. On ne m'y reprendras plus!","-1" "Whitman est un poète au sens plein du terme. Ses textes exhalent la sagesse, la sérénité, l'ouverture au monde. Que dire d'autre, sur quels textes focaliser ? Difficile à dire !!! Une fois de plus, c'est en l'arpentant, comme on arpente un chemin inconnu que chacun découvrira l'oncle Walt du Cercle des Poètes Disparus.... A possèder !","1" "Paradoxalement aux autres commentaires, c'est le roman de Gaudé que j'ai le moins aimé. Les sujets abordés ne sont certes pas inintéressants mais je trouve que le livre perd de son élan dès la seconde moitié. Je n'ai pas ressenti le souffle de ""La porte des enfers"", ""Le soleil des Scorta"" ou encore ""Eldorado"". Laurent Gaudé reste néanmoins l'un de mes auteurs favoris.","-1" "L'histoire de 4 scenaristes qui vont écrire malgré eux le scenario à succès. Pur plaisir dans le déroulement et dans les péripéties. Plus quelques rebondissements inattendus. Un regard amusant et ingénieux sur le travail d'écriture dont on a tous rêvé. Pas le roman du siècle, mais un livre dont on ne décroche pas dès qu'on l'a commencé, oui.","1" "L'histoire plutôt glauque est celle d'un homme, seul, ancien alcoolique qui cherche un contact avec sa fille pensionnaire. Il rencontre et se lit d'amitié avec le gérant de son hôtel avec lequel il partage le goût pour la boisson. Sombre roman (qui a 30 ans) dont le thème dénudé de grand intérêt est aujourd'hui vu et revu et dont le style est un peu démodé. Espérons le film plus réussi.","-1" "Bruce est un homme détestable. Volage, ours, adepte des soirées TV avec alccol et cigarettes. Inatentionné, utilisant les femmes plus pour une question de besoins presque animal que par envie réelle d'un moment de tendresse, sensibilité et amour. Après cette vie de débauché, à 40 ans passés, le verdict tombe. Bruce a une défaillance cardiaque qui nécessite une greffe. Celle-ci va lui changer la vie. Il y a une subsitution de sens dans l'histoire sur le mot ""coeur"". Bruce va changer du tout au tout. Ses sentiments, ses centres d'intérêts, ses visions de lui-même évoluent. On lui a greffé un coeur mais il hérite en fait de sentiments d'une autre personne. ""Coeur"" est ici pris au sens ""sentiments, émotions"". Cette substitution de sens amène un côté humain à cette greffe. Ce n'est pas un homme qui reçoit un nouveau coeur, c'est un être humain qui par son décès offre à un autre la possibilité de vivre (ou survivre). L'apport des sentiments avec le nouveau coeur entraîne un échange, un partage dans cette greffe. D'un autre côté, le livre évoque la vision de certains hommes à propos des femmes. Vision pas toujours très flateuse. Bruce nous fait partager à un moment l'ensemble de ses conquêtes féminines et les mots utilisés font presque référence à du bétail. Je remercie Tatiana d'évoquer ce sujet dans ce livre. En prenant de l'âge, l'homme s'assagit mais à une période de sa vie, il est épris de conquête et la femme devient objet. La majorité passe par ce cap et çà donne parfois des discussions masculines assez pénibles à entendre pour des oreilles féminines. Dans une partie du récit, Bruce fait donc le bilan de lui même, de sa vie ect... Puis poussé par les sentiments de ce coeur, il va décider de partir à la recherche de son passé. Il rencontre la famille de son donneur, il visite la vie de cette personne et les émotions ressenties vont le pousser à accomplir 'une action inachevée de son donneur. Comme à son habitude, Tatiana De Rosnay sait placer dans ses livres de grandes références (auteur, musique dans Moka, tableau dans ce livre ci, ...). Ces références apportent toujours une touche culturelle, passionnante, émotionnelle plus marquée au récit. Tout au long de cette histoire, le peintre Ucello est omniprésent. Je ne connaissais pas du tout, cela m'a permis de me renseigner. La description des tableaux et du peintre ont grandement éveillés ma curiosité. Ensuite, au niveau construction du livre, nous retrouvons à nouveau des chapitres très courts qui amènent de la rapidité au livre. L'invraisemblable mêlé à une réalité de greffé est un mélange délicieux, innovent. On en apprend davantage sur l'après greffe, sur les interrogations du greffé par rapport au donneur. Ces sentiments face à la greffe sont développés d'une manière originale et très prenante voir même particulièrement touchants. On ressent de la gratitude envers le donneur. J'ai apprécié l'hommage rendu à la défunte, les liens tissés entre la famille du greffé et la famille du donneur.","1" "J'avais lu le roman à succés 'si c'était vrai ""de Marc Lévy , qui ne m'avait pas emballé malgré le succès médiatique. J'ai refait une tentative avec ce nouveau roman ""l'etrange voyage de M DALDRy"" et là aussi , je trouve ce roman insipide , tout est attendu , à l'eau de rose . Pourtant en interview Marc Lévy est intéressant et sympathique. Très décue par son style et l'intrigue sans intérêt;","-1" "En effet, j'ai passé un agréable moment en lisant ce livre, qui m'a fait voyager, et rêver en même temps. On est complètement pris dans l'histoire, et rien ne peut vous en retirer : la preuve j'ai commencé à le lire un soir à 18h, pour seulement faire un pause à 2h du matin : je n'avais même pas mangé, ni fait quoi que soit d'autre. On se prend vraiment d'affection pour le héros, Adam Rasselot, et l'auteur sait comment jouer avec nos émotions. Vraiment je recommande ce livre à tout le monde, c'est une petite merveille ! PS: A quand le deuxième roman M. Carteron ???","1" "Adepte du style unique de ""Fiction Scientifique"" propre à Bernard Werber, ce roman m'a profondément déçu. Une intrigue qui ne tiens pas la route une seconde, une histoire remplie de clichés, une fin prévisible depuis le début, aucun suspens (cela va sans dire !) : le plus mauvais roman de Werber à mon goût. Comme semble le confirmer le recueil de nouvelles ""Paradis sur mesure"" paru plus récemment, Werber semble avoir changé de style. Amateurs du premier jour, passez votre chemin.","-1" "Je ne pourrais pas développer plus une critique d'un livre qu'en disant à quelle vitesse je l'ai terminé. Et bien pour ce Jules Verne c'est moins de 3 jours. l'histoire est envoûtante, fictive sans pour autant sembler loufoque ou irréelle. Les descriptions géographiques, géologiques sont d'une précision qu'on pourrait qualifier de scientifique. On a carrément envie de sortir un atlas pour suivre de manière plus vraie l'aventure des trois personnages!","1" "Voilà un livre comme je les aime. Rythme élevé, chapitres cours, une idée par seconde. Un très bon moment passé à sa lecture.","1" "L'idée est peut-être originale, mais très vite j'avais l'impression de lire un mauvais pastiche de Dan Brown, le rythme en moins. Rocambolesque souvent, risible parfois, décevant toujours. L'exemple type du navet commercial écrit par un maître dans l'unique but de faire du pognon. Je ne crois pas que je lirai la suite, même si on me l'offre... Là, je retourne à mon exemplaire écorné de 'La nuit des temps' (Barjavel), qui continue à m'émerveiller comme au premier jour.","-1" "Comment dire l'émotion suscitée par la lecture de ce court roman quand Jeanne Benameur sait si bien restituer les sentiments les plus profonds de ses personnages ? Avec une écriture d'une précision et d'une sobriété remarquables, elle nous livre un roman d'une rare poésie. Et c'est toute sa force car cette belle écriture parvient à nous faire ressentir avec violence l'intériorité de ses demeurées privées de parole et qui par là même vivent avec une intensité extrême l'essentiel : le lien charnel qui les unit. C'est beau et fort. Une vraie rencontre que je vous invite à lire de toute urgence pour découvrir un auteur bourré d'humanité et de talent.","1" "C'est un beau roman, qui se lit irrésistiblement, alors que les personnages n'ont a priori ni grand relief ni grand intérêt. Mais il y a un souci de justesse, de précision dans le dessin des sentiments et des sensations, une pudeur qui étonne et réjouit dans le contexte actuel. Il y a aussi un style, simple, sans artifice, mais jamais pauvre. Ces déracinés font certes beaucoup penser à Modiano, mais un Modiano où la nature aurait sa place. Un roman prenant sur des personnages qui n'ont presque plus de prises sur ce qui les entoure, mais sont peut-être en chemin d'en redécouvrir un.","1" "Il y a un problème de descrptif: Ce livre ne contient pas l'histoire de Gargantua Pantagruel de Rablais. Il s'agit d'n livret pédagogique à l'attention des professeurs.","-1" "Il y a une écriture, un style Beigbeder, un ton. Hélas, on est un peu déçu par ce livre (encore une fois ?). Il manque la petite graine de folie qu'on attendait du personnage. Entre introspection et légèreté, on navigue entre deux eaux. Le livre renferme quand même quelques pages réjouissantes, et quelques facilités aussi.","-1" "Bonjour, Ce roman symbolise probablement la clef de voûte de l'oeuvre Balzacienne, un bijou (ce n'est pas un scoop, je sais). J'ai pris la version Kindle Larousse payante pour les commentaires et ai été particulièrement déçu : de nombreux passages ont été résumés de façon extrêmement abrupte afin de raccourcir le roman et cassent le style et le rythme de l'auteur. Par ailleurs les annotations réellement utiles se font rare : je pense que l'on sait ce que signifient les mots ""lucide"", ""stylet"" ou ""fantasque"" lorsqu'on lit ce genre de roman. Les annotations devraient se limiter aux références parfois peu évidentes que Balzac fait (références à un tableau, à un autre roman,...), et non s'amuser à se transformer en dictionnaire pour élève de 6ème... Surtout lorsqu'on sait que le kindle a un dictionnaire intégré consultable sans quitter la page lue, et rend donc la note peu pertinente. Je conseille donc, à ceux qui ont un kindle, la version gratuite, et à Larousse d'adapter différement sa version kindle, en précisant par ailleurs en entête que ce n'est pas la version intégrale. Je vous souhaite une bonne lecture!","-1" "je ne l'ai pas fini, et sans doute ne vais-je pas le finir, c'est plus un amoncellement de digressions , et sans plan ordonné, peut-être intéressant pour un historien(détails sur l'histoire, la révolution, à travers biographies de ses parents ou grands-parents), mais je comptais y trouver plus de détails sur ses romans , leur conception, une réflexion sur l'écriture,sur son époque, des détails sur ses aventures connues, c'est assez décevant dans l'ensemble...j'ai aimé son rapport à la nature, à sa région, mais je reste vraiment sur ma faim...","-1" "c'est mon premier roman de Laurence Tardieu, et j'ai été transportée par ce livre qui dégage une tonne d'amour et d'émotion sans tomber dans le mélo. Très bien écrit facile à lire ce livre est merveilleux.","1" "Alors que le premier tiers du livre était intéressant et m'avait captivé, le reste nous mène lentement vers l'ennui... J'ai très vite eu l'envie de laisser le livre de côté. Il faudra aussi bien s'accrocher pour comprendre toute l'histoire. Ce livre nous fait part d'un personnage à la psychologie malheureuse de par le choix de son père et les traditions orientales. On passe d'une histoire à une autre selon le narrateur et l'on peut dire que toutes les histoires s'inscrivent dans une certaine fatalité. Finalement, on ne sait plus où on en est et c'est très désagréable. L'auteur pouvait donner une leçon de vie sans faire une histoire aussi tordue.","-1" "Je n'ai pas dû lire le même livre que les membres de l'Académie française !!!! Je n'ai pas par habitude d'acheter les livres primés, et j'aurais dû persévérer dans ce sens !! Mais j'en avais écouté dire tellement de bien dans les médias. Mon avis est donc le suivant : quelle cucuterie !!!!! On dirait un roman d'un autre temps, avec ces héros pâmés d'amour (N-O-L-A- N-O-L-A, HARRY chéri et j'en passe). Quant à la petite Nola, elle est battue, noyée, dénudée, suicidée, trucidée, n'en jetez plus, la cour est pleine !!!!!! C'est une perpétuelle caricature de tous les personnages. Peut-être que je lis trop de livres et que je deviens difficile, mais quand même, quand même !!!!!!","-1" "Voltaire dans ""L'ingénu"" campe un Huron qui, débarquant de sa huronnie natale, découvre de quoi et en quoi la société est constituée. Les valeurs d'une société valant celles d'une autre, prémisse de la pensée de Voltaire, dès lors tout est ouvert à la critique acerbe et triste. Voltaire n'est pas joyeux. Il se situe aux antipodes d'un Molière plus efficace critique social que lui et tellement gai, moderne. Voltaire est un triste sire. Il barbote dans sa mare de relativisme moral. Le bien, comme le reprochait déjà Platon à Protagoras, serait pour chacun celui qui lui semble tel. Les pires ennemis de cet écrivain sont donc ceux qui portent et défendent des valeurs universelles, les chrétiens, donc, et tout particulièrement les jésuites. Le venin de Voltaire avilit tout ce qu'il touche. L'homme est puant. Des travers, condamnables sur ce registre des valeurs universelles, mais tolérables dans l'esprit même de Voltaire qui se contredit sans cesse, d'hommes d'Eglise aux moeurs dévoyées, Voltaire en généralise l'état. Il crache ainsi de manière sournoise sur l'évêque de Meaux, Bossuet, laissant entendre au lecteur que ce dernier se complaît dans des exercices libidineux avec les femmes. Il est intéressant de lire cet opuscule pour comprendre les dangers, et la contradiction inhérente, de tout refus de morale, de valeur universelle. Le propos perd totalement de sa pertinence. Il sent mauvais. La filiation avec Sartre dans , que j'ai vertement critiqué, me parait claire. En outre, postulant faussement que toute valeur se vaut, Voltaire rejoint la pensée libérale, que je combats.","-1" "J'avoue avoir eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, la faute aux nombreuses notes, remarques ou interrogations de l'auteur en bas de page. Il faut dire que le manuscrit du livre fut retrouvé dans la carcasse de la voiture dans laquelle Albert Camus et son éditeur, Michel Gallimard, trouvèrent la mort en 1960. Il fallut attendre l'accord de sa fille, Catherine Camus, en 1996 pour que le manuscrit paraisse enfin. Il s'agit donc d'une version non corrigée. Même si le personnage se prénomme Jacques, on ne peut faire que des liens avec la propre histoire de l'auteur : enfance à Alger, famille pauvre, ascension sociale fulgurante grâce aux études' Nous sommes dans l'Algérie des années 20. Algériens et Français, bien qu'appartenant alors au même pays, ne font que se côtoyer tant et si bien que cette ghettoïsation met très vite mal à l'aise. Les conditions de vie sont extrêmes pour les plus miséreux, les privilégiés vivant eux, loin des taudis de périphérie. Chacun essaie de s'en sortir le mieux possible. La médiocrité se retrouve à tous les niveaux. L'inculture et la pauvreté intellectuelle sont légions. Du fait de ce contexte, les rapports entre les personnes sont extrêmement violents, même entre membre de la même famille. C'est dans cet environnement que née le petit Jacques. Son père est mort depuis quelques mois. Il vivra toute sa vie avec son absence. Le moment crucial du roman se situe lorsque Jacques, devenu un adulte de quarante ans, se rend sur l'insistance de sa mère, à moitié sourde et illettrée, sur la tombe de ce père qu'il ne connut jamais. Il réalise alors avec toute la brutalité possible l'ironie injuste qui fait de lui un adulte plus âgé que son père, fauché à 29 ans. Sa mère est sous l'emprise de la grand-mère, une vraie marâtre, manifestant aucun amour pour les siens, sa principale inquiétude restant de pouvoir avoir chaque jour assez de nourriture à mettre sur la table. À l'école communale, il est remarqué par son instituteur, un homme aimant et passionné, qui lui donne des leçons gratuites et l'inscrit sur la liste des candidats aux bourses, malgré la défiance de sa grand-mère qui souhaitait qu'il gagnât sa vie au plus tôt (Camus gardera une grande reconnaissance à Louis Germain son ancien instituteur et lui dédiera son discours de prix Nobel). Il décroche même les concours d'entrée au lycée. Jacques s'améliore. A partir de ce jour, il ne vivra qu'accompagner de livres. Il monte alors les échelons sociaux jusqu'à décrocher un poste à Paris. Après quelques années de l'autre côté de la Méditerranée, alors qu'il est devenu un homme brillant et respecté, il décide de revenir dans son pays natal. Ce qui est cruel, c'est que l'écart est désormais devenu trop grand entre les deux mondes. Une séparation s'est faite et jamais elle ne pourra être réparée'","-1" "Eric Emmanuel Schmitt est un auteur très controversé. Que ce soit à travers ses romans ou ses pièces de théâtre, il divise... Tour à tour célébré ou conspué. Je ne connais pas toute son œuvre, mais j'ai autant aimé ses pièces que ses nouvelles. A chaque fois, c'est le même constat : il possède des admirateurs et de furieux détracteurs. Je me souviens avoir côtoyé, lors de deux représentations théâtrales ("" "" et "" "") le fameux cœur du public le plus élitiste et le plus austère des mondanités parisienne, celui qui hurle à tout-va dès que la pièce n'est pas comme il aurait voulu qu'elle soit (car ce public dépense tellement en la matière qu'il SAIT ce qui est bien, n'est-ce pas ?)... Pour les romans, c'est la même chose : Son point de vue semble exaspérer tout un pan du lectorat qui reste persuadé qu'il n'aurait pas dû en être ainsi... ""La Part De L'Autre"" ne déroge pas à cette règle. Combien de fois ai-je pu entendre de sarcasmes à son propos. Il convient donc de remettre les pendules à l'heure : Cette nouvelle est une fiction, une extrapolation tout simplement parabolique de l'Histoire. Schmitt ne prétend pas raconter ce qu'il se serait passé si Hitler avait réussi son entrée aux Beaux-arts, mais imagine une uchronie sur le thème de l'ambivalence humaine. Dans son récit, l'Histoire se sépare en deux : Celle bien réelle que l'on trouve dans les livres, et une autre où les événements ont différé. Dans cette seconde version, Hitler a rencontré Freud. Celui-ci l'a libéré des névroses liées à son passé et sa condition (en un tour de main) et le petit autrichien s'est alors émancipé. Il a réussi le concours des beaux-arts, a séduit les femmes qu'il convoitait, est devenu un grand artiste du mouvement surréaliste, a vécu une vie de passions, conclu une existence riche et accomplie et, forcément, l'Histoire s'en trouve radicalement modifiée. A chaque fois que je me suis heurté aux détracteurs de cette œuvre, leurs arguments étaient toujours les mêmes : ""Mais c'est n'importe quoi ! La psychanalyse ne peut transformer aussi radicalement une personne !"", ou bien : ""Comment peut-on avoir la prétention d'émettre une telle théorie, comme quoi l'histoire aurait pu être aussi différente sur un simple point de détail ?!!!"". Et c'est principalement sur cette seconde remarque que je me navre du manque d'ouverture de certaines personnes : Eh ! Oh !!! Pourquoi l'auteur se montrerait aussi prétentieux ?!!! Ne s'agit-il pas plutôt d'une parabole ? d'une métaphore ? Oublie-t-on qu'il s'agit là d'une fiction ? En composant ce poème dédié à l'ambivalence de la nature humaine, Schmitt n'a jamais voulu prétendre que l'histoire se serait déroulée comme ceci ou comme cela si Hitler avait réussi son concours des beaux-arts (quelle drôle d'idée quand même !). Non. Il a simplement imaginé ce qui POURRAIT se passer, à l'extrême inverse, si un événement suffisamment marquant pouvait développer, à un moment décisif de sa vie, ""La Part De L'Autre"" chez n'importe quel être humain. Et pour illustrer cette idée, quel personnage pouvait mieux s'y prêter que le Diable en personne fait homme : Adolf Hitler ?... En conclusion, l'auteur ne prétend pas définir les faits tels qu'ils seraient advenus si Hitler avait réussi son concours, mais jusqu'où les événements historiques auraient pu différer (dans une sorte ""d'effet papillon"") si d'autres événements plus anecdotiques avaient radicalement modifié la personnalité d'une seule personne... Et Schmitt de composer un superbe tableau sur les rapports de l'Homme à son Histoire, où tout est affaire, subtilement, d'événements et de personnes ; mais surtout, l'image de l'Homme dans son infinie complexité, dont les choix et la personnalité découlent de ses expériences et de son vécu... Au bout du compte, je me dis que c'est franchement injuste de conspuer un auteur de cette trempe sur des fondements aussi ineptes. Et puis ma culture populaire finit par me rattraper : Je repense à ce film où l'on voyait Sherlock Holmes subir une sévère psychanalyse par Sigmund Freud ( ). Cette pensée me conduit à cet autre film où Holmes côtoyait le meurtrier de Whitechapel et résolvait l'énigme de Jack l'éventreur ( ). Et puis d'autres pensées s'envolent vers tout un pan de la culture ""steampunk"", où sont imaginées les uchronies les plus folles, mêlant l'Histoire avec la littérature la plus pittoresque qui soit (Jules Verne, Edgar Poe, Bram Stoker), accouchant d'œuvres postmodernes aussi définitives que boudées par le snobisme élitiste de la mondanité à cause de leur medium infamant ! ( , , , ). Et ce côté populaire, forcément décelable dans l'œuvre de Eric Emmanuel Schmitt, de me conforter sur l'ineptie élitiste et les affres du snobisme...","1" "Le tome 1 met en appétit, celui-ci vous gave un peu et... Voir commentaire tome 3...","-1" "Le marquis de Sade est avant tout un visionnaire, un théoricien de la liberté, qui n'entendait pas se laisser dicter une conduite par une quelconque morale. La Philosophie dans le boudoir est à conseiller à tous les lecteurs désirant comprendre un peu mieux l'oeuvre du divin marquis. C'est de loin son livre le plus facile à lire, celui dans lequel transparaissent le plus clairement son cheminement de pensée, et sa philosophie.","1" "Je n'avais jamais lu Yasmina Khadra. Je savais seulement que le pseudonyme, devenu quasiment mythique, avait permis à un militaire de l'arméee algérienne de publier des enquêtes sur la guerre civile, maquillées en thrillers. J'ai ouvert 'Les Sirènes de Bagdad' un matin, et je l'ai refermé à la nuit en cherchant mon souffle. Pendant trois cents pages (pendant un an d'une vie), j'ai été littéralement projeté dans la peau du narrateur,un jeune Bédouin devenu terroriste pour venger son père humilié. J'entrais dans la mentalité d'un être d'une autre culture, dois-je dire que je le comprenais? Et sa souffrance, et la main que je tendais naïvement aux plus cyniques des manipulateurs...Etais-je acculé à la pire extrémité par lâcheté? Non ! Pour garder mon honneur ! Pas une minute, je n'ai eu le sentiment d'une fiction. Yasmina Khadra me portait à bout de bras, il me plongeait au coeur de la machine infernale, j'étais l'ôtage d'un obscurantisme qui est le masque de la mort. Mais il n'y avait plus ""les bons"" d'un côté, et ""les méchants"" de l'autre. De Bagdad à un Liban complètement actuel, j'étais, pour reprendre l'expression nietzschéenne, ""au-delà du bien et du mal"". Ce livre m'a bouleversé : ce que Yasmina Khadra réussit à faire ressentir au plus profond de l'âme et du corps, on voudrait avoir les moyens de le dire ! Substituer à la folie des bombes le dialogue entre deux civilisations !","1" "Je tenais à informer les lecteurs qui comptaient acheter ce livre que M. Marc Lévy était un copieur, il a copié La Nuit des Temps de Barjavel qu'il a bien maquillée et a juste écrit une fin plus heureuse, il croyait passer inaperçu mais c'était sans compter sur moi et ma mémoire sélective (quand j'aime un livre je m'en souviens dix ans après. Mr Levy j'espère que vous tomberez sur cet avis; je continuerai à acheter vos livres mais tâchez d'être original à l'avenir car votre ""Où es-tu?"" ressemble aussi étrangement au Grand Secret de Barjavel aussi... Partagerions-nous la même passion pour René?!!! Quand on se prend pour un écrivain il faut avoir de l'imagination où est passée la votre?... Et pourquoi ne pas plagier les Hemingway, Williams et autres auteurs américains à présent? Je suis déçue >>>>>>>>>>>>>>>>> Nelly )-:","-1" "Lorsque ""Extension du domaine de la lutte"" est paru, il y a dix ans, une majorité de commentateurs avaient présenté le livre comme une critique féroce de notre société libérale, vécue comme la combinaison intime de la lutte matérielle et de la compétition sexuelle. Bien entendu, ces points de vue restent aujourd'hui parfaitement valables. Pourtant, à relire le roman dix ans après, force est de constater qu' ""Extension du domaine de la lutte"" est, d'abord et avant tout, un des plus grands romans jamais écrits sur les formes contemporaines de la dépression. Le narrateur, absolument dénué de tout espoir sur quoi que ce soit, continue malgré tout d'évoluer dans notre monde ; et cela forme la matière, tour à tour poignante et hilarante, mais toujours extrêmement juste, de ces deux cents pages dont on aurait du mal à en trouver une seule de ratée, tant il est manifeste que ce gouffre dépressif a été parcouru de l'intérieur par l'auteur. Stylistiquement, Houellebecq est ici à son zénith : justesse des mots, des effets, jusque dans la ponctuation -- une réussite formelle qu'il ne retrouvera malheureusement dans aucun de ses romans suivants. Une lecture absolument indispensable.","1" "apres se livre on ne regarde son ombre comme avant ! une drole d'idée d'ecriren sur une ombre mais une histoire geniale ce livre se lit tres bien","1" "C'est le nom de Didier Daeninckx sur la couverture qui a attiré mon attention. Il s'agit en fait de l'adaptation en BD du récit de l'écrivain. Malgré toute la sincérité de l'initiative, je doute de l'utilité de cette adaptation, qui selon moi n'apporte rien au livre, au contraire. On a le sentiment que cela a été fait dans le seul but de sensibiliser les jeunes générations à cet épisode abject de l'Histoire de France, noble démarche certes, mais c'est comme si la créativité était passée au second plan. Sans être mauvais, le dessin est hyper conventionnel, même pas compensé par le découpage qui brille par son absence de recherche. Le scénario est plat, les dialogues naïfs et mécaniques - les deux protagonistes kanak parlent un français parfait alors qu'il paraît évident qu'ils n'ont pas eu accès à un enseignement très poussé. Bref, tout est un peu trop politiquement correct d'après moi, ce qui donne un produit pédagogique et froid où l'émotion peine à émerger. Mais là encore, le format (54 pages) me semble inadapté à ce type d'entreprise. Ou alors il aurait été pertinent d'ajouter une annexe documentaire comme cela se fait parfois, afin de compléter ce qui ne peut être développé dans la partie dessinée.","-1" "J'ai terminé hier soir (enfin... cette nuit !) la lecture de cet excellent roman, qu'il m'a été difficile d'interrompre momentanément (trois ou quatre fois, et seulement en raison des contraintes du quotidien !), tant chaque fin de chapitre pousse à tourner la page sans délai (signe pour moi d'un très bon livre !). J'ai adoré suivre le cheminement de la jeune et jolie ""Jean"", j'ai immédiatement ""accroché"" à son histoire, à celle de toutes ces femmes, au parcours de Franz Karma ce médecin si ""généreux"" (et courageux !). J'ai admiré les personnages d'Aline et d'Angèle, sans qui rien ne serait possible... Le tempo était bien vu (bravo à l'auteur pour ses vers !), le mélange entre la ""réalité"" du vécu des femmes et le romanesque réussi, et le sens du détail - que j'avais aimé dans les précédents livres de Martin Winckler - toujours présent. Et puis bien sûr quel plaisir de retrouver, même indirectement, le personnage de Bruno Sachs !","1" "J'ai voulu tenter de lire Aragon, j'ai tout bonnement commencé par cet ouvrage. Mauvais choix peut être, j'ai eu beaucoup de mal. J'aime pourtant les ""Grands Classiques""... J'essayerai de le relire dans quelques années. Je ne désespère pas !","-1" "L'histoire de Griet, la servante qui servit de modele a Vermeer pour peindre sa ""jeune fille a la perle"", bien qu'imaginaire, est tout a fait convaincante. Ecrit avec simplicite et discretion, ce recit a la premiere personne nous emmene a Delft au 17eme siecle et nous introduit dans l'intimite feutree et malsaine d'une famille bourgeoise ou les sentiments que la bienseance interdit de montrer s'expriment dans les regards, les paroles cuisantes et les actes malveillants. Nous sommes les confidents d'une fiere et sensible jeune fille, qui conquiert douloureusement son droit a la dignite et au bonheur. Mais surtout il nous est donne d'entrevoir la mysterieuse alchimie de la creation d'un tableau, du moment de sa conception dans l'esprit du peintre, jusqu'a son exposition, lorsqu'il echappe a son createur pour devenir le bien de ceux qui le regardent. La violence contenue, l'intensite des sentiments, la jalousie le desir et le remord sont esquisses par petites touches, eclaires de cote par les hautes fenetres a vitrail, adoucis par l'odeur mouillee des canaux. La tension ne se relache pas un instant, et l'on referme le livre, le souffle court et les yeux humides, avec l'impression de revenir d'un voyage magique. Lisez ce livre d'une traite, enveloppe dans une douce couverture, les pieds au chaud, pres d'une fenetre d'ou l'on voit le ciel.","1" "Je suis une grand fan de Cyril Massarotto et je dois dire que j'ai très souvent éclaté de rire dans ses précédents livres, j'aime énomormément son style d'écriture. Je n'ai pas du tout aimé cette histoire, car je n'y ai pas retrouvé cet humour que j'aime tant. Je préfère quand il narre des histoires d'hommes avec leurs qualités et défauts. Cette histoire se déroule dans une drôle d'ambiance que je n'ai pas du tout aimé. L'histoire est un peu fade, sans grandes surprises... Dommage !","-1" "Ah ! quelle étrange affaire que nous expose là, ce génial Eco. Et une plongée en apnée dans le monde souterrain des templiers, garçon, s'il vous plait ! Parfois l'analyse combinatoire des symbolismes exigeant en réflexion et cosmogéniques recoupement, étouffe le lecteur que je suis peu initié mais pourtant intéressé. Lorsque le colonel arriva avec l'objet de ses recherche pour entrevoir l'édition de ses découvertes je me suis senti totalement informé déjà introduit dans cet univers trouble (parlant des templiers l'introduction à double sens, je devrai changer de verbe...) Et d'aller plus en avant dans la recherche donne au livre tout l'intérêt que je lui porte. Eco manie la plume avec la dextérité d'un professeur de langue enseignant le chinois à des étudiants première année. Au visage lent des gardiens du temple, porteur de vérité partielle, il oppose la quête incessante des titilleurs assidus (trois complices dans le monde de l'édition) trop heureux de recouper des indices par quelques grimoires retrouver grâce à l'interprétation de vagues signes cabalistiques gravés au caeur des pierres édifiants les hauts lieux chargés d'histoires moyennâgeuses. Cet homme est une référence livresque , une bibliothèque puissante, un monstre de connaissances qui étale devant nous sa science parfaite des écrits. C'est à s'y noyer. L'absorption des messages devient étouffante Son séjour au brésil sombrerai dans l'ennui si les conversations drôles, voire loufoques avec la jeune et bouillonnante autochtone ne venait pas dérider un peu la dérive orchestrée par les nombreuses références atteignant presque la boulimie du personnage principal. Vit on dans le même monde ?. Dérivant à bord d'un autogire soumis au sens des courant ascensionnels, les textes sacrés, triturés, interprétés, se transforment en autant d'apocryphes événementiels. Recommandation : à lire si vous voulez approfondir le mystère de ceux qui connaissent la Vérité mais qui ne disent à personne qu'ils possèdent ce savoir. Petit extrait délicieux rapportant une conversation entre le jeune novice en quête de Vérité, et un professeur lui prodiguant son savoir : « -- Mais en somme, et je m'excuse si je suis banal, les Rose-Croix existent ou pas ? -- Que signifie exister ? -- A vous l'honneur. --La Grande Fraternité Blanche, que vous les appeliez Rose-Croix, que vous les appeliez chevalerie spirituelle dont les Templiers sont une incarnation occasionnelle, est une cohorte de sages, peu, très peu d'élus, qui voyage à travers l'histoire de l'humanité pour préserver un noyau de sapience éternelle. L'histoire ne se développe pas au hasard. Elle est l'aeuvre des Seigneurs du Monde, auxquels rien n'échappe. Naturellement, les Seigneurs du Monde se défendent par le secret. Et donc, chaque fois que vous rencontrerez quelqu'un qui se dit Seigneur, ou Rose-Croix, ou Templier, celui-là mentira. Il faut les chercher ailleurs. --Mais alors cette histoire continue à l'infini ? --C'est ainsi. Et c'est l'astuce des Seigneurs. --Mais qu'est-ce qu'ils veulent que les gens sachent ? --Qu'il y a un secret. Autrement pourquoi vivre, si tout était ainsi qu'il apparaît ? --Et quel est le secret ? --Ce que les religions révélées n'ont pas su dire. Le secret se trouve au-delà ». Une très belle manière de tourner en rond.","1" "livre donné à lire aux élèves de 1ere, mélancolique , satyre de l'importance ou non du matérialisme au sein de l'évolution d'un jeune couple. Livre peu accessible pour des jeunes dynamiques et pleins d'espoir sur leur devenir. Laisse un goût amer, à relire plus tard vers 40 ans pour mieux comprendre et réfléchir sur l'importance des choses en contraste avec les rapports humains.","-1" "J'adore !!! Mais quel intelligence !!! C'est tout simplement génial. Je me suis régalé, et j'ai été captivée jusqu'à la dernière seconde.","1" "Ce livre est un vrai régal et je m'en vais immédiatement me procurer la suite des aventures de Monsieur Malaussène et de sa petite famille. Sous des descriptions drolatiques aux personnages burlesques, se dresse une passionnante enquête qui nous tient en haleine jusqu'au bout. Cela faisait longtemps que je n'avais pas pris tant de plaisir à lire.","1" "Un livre à mettre à part! L'histoire commence dès la première page de manière complétement barrée et ne laisse en rien prévoir la suite.Une intrigue parsemée de meutres macabres dans un futur (proche ?) pour une enquête hi-tech qui tient en haleine du début à la fin dans une atmosphère noire teintée de poésie mélancolique. Je l'ai lu deux fois (bientôt trois) sans pouvoir m'en décrocher à chaque fois. CULTE !!","1" "La Vénus d'Ille n'est pas le plus grand récit fantastique de tous les temps, à vrai dire l'intrigue semble parfois cousue de fil blanc... Mais il réserve quand même d'agréables surprises et est agréable à lire. L'idée de la statue maudite-femme fatale est assez séduisante et plutôt originale pour l'époque. A découvrir...","1" "Le livre commence bien mais à trop de puzzle et de plaintes perpétuelles, on se lasse vite, On ne comprend pas tout, c'est confus, oui, c'est sans doute une thérapie mais la thérapie de justine lévy pour la therapie de justine levy ne m'intéresse pas.","-1" "Un ami m'avait un jour trouvé les exemplaires en format poche première édition de Mort à Crédit et de Voyage au bout de la nuit sur un vide-grenier, mais je n'avais fait que les parcourir, j'étais trop jeune, Les ayant revu dans cette collection je me suis laissé tenter, Le style de l'auteur m'a tellement séduit, j'y ai passé des moments si formidables que j'ai continué la collection en m'intéressant à l'auteur, ses biographies et même à retrouver l'album qui lui est dédié par la Pléiade en 1977 . Voyage se lit d'un bout à l'autre, il y a comme un moment où l'on peut se dire, il manque quelques chose, un petit goût de je ne sais quoi comme si l'auteur avait oublié la fin et qui laisse nous laisse sur la faim, Mort à crédit ce sont les décors, les réflexions, les images, une tragédie bourrée d'humour , du vécu romancé certes, de l'unique, narré comme si on le voyait sur une scène de théatre avec acteurs en chair et en os , pour l'instant il est de loin mon roman préféré . Céline a inventé une manière d'écrire et de décrire... Naturellement la pléiade offrant dans sa prestigieuse collection les oeuvres non censurées de l'auteur en plusieurs tomes avec commentaires éclairés, sur du papier bible, reliure pur cuir et filets dorés, que du bonheur à toucher et à lire, A ne pas que placer dans toute bibliothèque qui se respecte mais à lire également... Les prémisses de l'un des plus grands écrivains français du 20è siècle.","1" "Quelques semaines après avoir lu l'excellent ""Stupeur et Tremblements"", j'ai été tenté de me lancer de celui-ci. Le sujet me paraissait alléchant et prétexte à quelques sarcasmes de bon aloi au sujet de la crise d'adolescence. Blanche, une étudiante hypercomplexée, rêveuse et chétive, s'entiche de Christa, une belle fille, épanouie, resplendissante et débrouillarde (et bonne étudiante). Elle l'invite chez elle, cette dernière étant obligée de faire la navette tous les jours pendant deux heures pour aller à la fac. L'une et l'autre ont 16 ans mais tout les sépare. Au début, intéressée par elle, Blanche finit par ressentir une profonde exaspération pour sa collocataire, qui ne manque jamais de l'humilier tant à propos de son physique qu'à propos de ses ambitions. La roublardise de Christa va jusqu'à monter les parents de Blanche contre cette dernière, ce qui ne manque pas de l'exaspérer. Ce qui justifie son surnom d'Antéchrista (faux Messie semant le Chaos). Il n'y a aucun doute que nombre des propos tenus par Nothomb me semblent justes (la relation entre adolescentes du même âge aux desseins différents) et sa description de la crise d'adolescence et de tout son questionnement se tient parfaitement, il n'en demeure pas moins que ce livre n'apporte pas beaucoup de nouveautés sur un sujet archi rabattu. La seule originalité, si je puis dire, est la fascination ""perpétuelle"" de Blanche pour son bourreau malgré tout ce qu'elle lui fait subir, la calomniant auprès de tous. Les derniers mots du roman montrent qu'elle a finalement eu une influence sur sa victime favorite. La narration est à nouveau bien menée, avec une astucieuse mise en relation entre l'histoire et les personnages de la Bible (et tout le vocabulaire qui y est rattaché) mais le style de Nothomb, bien que vitriolé, ne me semble pas assez distancié. L'humour eût pu relancer l'intérêt et parachever un livre qui eût alors été très bon, mais faute de son absence, le livre ne marque pas durablement.","-1" "Les dix dernières années de Ravel expédiées en 120 pages d'un style lourd et agaçant. Exemples parmi d'autres: en p. 60 ""...et ensuite, abrégeons, il retourne a New York..."", en p. 69 ""Ou pas. Bref."" Ce livre est a la fois vide et saturé de détails inutiles sur les habits portés par Ravel, les caractéristiques techniques du train et du paquebot pris par Ravel et sa difficulté à trouver le sommeil. Je déconseille vivement.","-1" "Aziz est Marseillais mais lors d'un accident de voiture qui voit périr ses parents alors qu'il n'est que bébé, le tzigane qui a causé l'accident décide de le recueillir. Il faut alors lui donner une identité par de faux papiers. Le petit garçon devient Aziz le marocain qui n'a qu'une carte de séjour et c'est de là que vont commencer ses ennuis. Les autorités françaises sont en pleine campagne de retour au pays des émigrés en situation irrégulière. Aziz, le ""faux"" marocain et tzigane d'adoption va devoir partir au Maroc, un pays qu'il ne connait pas et dont il ne sait rien même pas la langue. Il est escorté par un attaché humanitaire censé faciliter sa réintégration dans son pays d'origine auprès des siens. Une écriture simple et directe fidèle au style de l'auteur mais une histoire chaotique. Un début prometteur, une suite qui se tient e une fin totalement décousue et inintéressante. Il n'y a pas de réelle progression dans le récit. Tout commence avec l'histoire d'Aziz puis l'auteur se focalise sur le chargé de mission et la fin part dans tous les sens sans aucune harmonie. J'avais beaucoup aimé ""L'éducation d'une fée"" du même auteur mais j'ai été déçue par ce roman qui pourtant a reçu le Prix Goncourt.","-1" "Molière, Racine, Corneille... Que ces auteurs ont pu emmerder les lycéens ! Quel cauchemar ! Qui les lirait encore si ils ne faisaient pas partie du fameux ""programme"" ? Alors les oeuvres complètes... Molière : très surestimé mes braves. On vire les pièces avec bastonnades, le comique totalement désuet, il ne reste pas grand chose en fait. Et ce qui reste est construit pour des adultes, pas des enfants ou des adolescents ! L'EN a un art qui n'appartient qu'à elle : dégouter définitivement les mômes de ce qui se fait éventuellement de mieux. Faire apprendre par coeur des tirades avec des mecs qui ont pour nom ""Clitandre"" ""Sganarelle"" etc. et ensuite on s'étonne qu'ils flambent la bagnole du voisin. Offrez donc ces oeuvres complètes à vos mômes quand ils auront 50 balais. Avant, vous feriez du mal à la littérature. La prochaine fois, je vous narrerai le supplice de ""José Maria de Hérédia"" ou de ""Jérome K. Jérome"", chieurs notoires que tout lycéen se doit d'avoir été gavé.","-1" "Le nouveau roman comme pure expérience de l'écriture : j'ai cru mourir à la énième description du champs de banane...","-1" "L'auteur a compilé ses fonds de tiroir prétendument écrits sous l'influence de l'ecstasy. Cela lui permet de donner libre cours à ses jérémiades existentielles sur la vie, le sexe, la mort, le sexe, la violence du libéralisme, le sexe et l'amour. Le style oscille entre Bukowski et Ellis sans jamais y parvenir. C'est très inégal quand ce n'est pas franchement mauvais (voir ""Spleen à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle"" d'une navrante facilité). Parfois, Beigbeder sait être drôle ce qui sauve un peu l'ensemble.","-1" "A la demande de ma fille qui doit le lire pour une faire une fiche de lecture en classe de seconde : je m'y attelle et le dévore. Lu à l'adolescence, j'en gardais encore un très bon souvenir. Cette relecture 30 ans plus tard m'a rappelé qu'il ne faut surtout pas oublier de lire des livres contemporains de l'époque décrite. En effet, comme je l'avais ressenti dans le livre ""suite Française"" d'Irene Nemirowski, les évènements décrits; l'occupation, la collaboration, la résistance, l'antisémitisme sont relatés sans romance, sans perception historique et sans interprétation. En sachant que 70 ans plus tard, on écrit encore des romans sur cette période, on fait des films, des reportages; il est très intéressant de lire ce que les témoins de l'époque, vivaient vraiment, ressentaient et cela au fur et à mesure des évènements successifs. La première nouvelle ""le silence de la mer et la deuxième ""ce jour là"" sont écrit avec beaucoup de pudeur et de délicatesse. La dernière nouvelle, ""l'imprimerie de Verdun"", est particulièrement intéressante, Vercors nous décrivant comment un ancien de Verdun, ""Maréchaliste"", est amené à ne plus croire en lui. Je crois que je vais lire (ou relire) tous les livres de la liste de ma fille!","1" "Robert MERLE Fortune de FRANCE sont des livres a recommandés Bonne lecture un grand moment très bien écrit...","1" "Doit-on encore présenter ce livre de Boris Vian ? Collin est un jeune homme fortuné. Il doit trouver l' amour car justement il est riche. Il rencontre Chloé, une jeune fille souriante et superficielle...Ils se marrient, le bonheur est à portée de main mais la maladie arrive. Collin est entouré d'amis, Chick qui n'a qu'une passion, collectionner les oeuvres de Jean-Sol Partre. Il ne peut répondre aux attentes de Alise... Nicolas, cuisinier de Collin, homme à la fois courtois et odieux... Boris Vian nous apporte des critiques amères sur l'amitié, le travail, la religion, l'esprit superficiel des humains...et l'amour avec toujours en trame de fond ""le jazz""... Le tout est écrit de façon surréaliste où se mèle des jeux de mots, des métaphores et des images symboliques. A découvrir si ce n'est déjà fait.","1" "Les éditions Bibliolycée sont ordinairement très recommandables pour l'usage scolaire de la lecture, de l'oral et de l'écrit du baccalauréat de français. Cet ouvrage ne fait pas exception, mais il faut préciser qu'il est fondé sur la seule édition des Fleurs du Mal de 1857, celle du fameux procès : autrement dit, on ne trouvera pas les poèmes écrits entre 1857 et 1861, date de la seconde édition. Ce manque est de conséquence, puisque parmi ces poèmes figurent ceux que Baudelaire a écrits parmi les plus célèbres. Il vaut mieux recourir à une édition synthétique, qui montre le texte de 1857, celui de 1861, et les Pièces condamnées par la justice : presque toutes les éditions du commerce le font, à part celle-ci.","-1" "Marie-Madeleine me rend fou. Je l'aime à en mourir. pour l'approcher je lui ai offert cet excellent livre. Nous en avons parlé. Je la vois ce soir. Que KP soit avec moi.","1" "Style compliqué , confus ,difficile à suivre.Beaucoup trop de bla-bla hors sujet.Je reste sur ma faim. Beaucoup de battage médiatique pour ce livre décevant. J'aurais aimé beaucoup plus de renseignements sur la propre vie de Maurice Herzog et son exploit. Je ne vois pas l'intérêt d'écrire un livre pour ""descendre"" à ce point son père et faire ressortir tant de haine. Il s'agit plus d'un déballage familial et d'un réglement de compte que d'une biographie.. Etait-il nécessaire de nous révéler tous les défauts ( aussi criticables soient-ils )de cet homme ? Cette fille est une insatisfaite de tout : de son père,de son milieu,du milieu de la finance... Elle ne réalise certainement pas qu'elle a eu la chance de s'appeler HERZOG pour pouvoir faire publier son livre qui , à mes yeux , n'a aucun intérêt et tombera rapidement dans l'oubli , car le bouche à oreille va fonctionner.","-1" "Avant de te connaître, je mangeais et j'avais faim, je buvais et j'avais soif, bien et mal m'indifféraient, je n'étais pas moi mais mon prochain.","1" "Les Contes de Perrault ont ceci de merveilleux qu'ils s'adressent aussi bien aux enfants qu'aux adultes et que chacun peut y trouver son miel. Ils ont baigné notre enfance mais peuvent se relire à tout âge. Perrault a écrit des contes merveilleux sur le schéma méfait initial/réparation, un conte d'avertissement (Le petit chaperon rouge) et un conte facétieux (Les souhaits ridicules). On peut en faire une lecture au premier degré: il faut bien réfléchir avant de faire un voeu, fuir tout désir incestueux, attendre le prince charmant, se méfier du loup et des séducteurs, s'entourer d'un auxiliaire rusé, penser que l'honnêteté l'emporte toujours et que la gentillesse l'emporte sur la beauté, que l'amour finit toujours par triompher ou que le plus faible peut se révéler le plus fort par son intelligence. On peut s'amuser des détails érotiques dont sont truffés les Contes, bien plus que ceux des Frères Grimm qui ont édulcoré leurs textes au fur et à mesure de leurs éditions successives. On peut y trouver une morale qui dépasse la morale annoncée: on ne doit par exemple jamais s'opposer au pouvoir quand on est faible, il faut le prendre à son propre piège, avoir des relations sert toujours, etc. Perrault lui-même a pris un malin plaisir à semer le trouble en rajoutant des morales surprenantes à la fin de ses textes et en laissant dans ses Contes de multiples détails susceptibles d'en modifier le sens. La vrai morale de Perrault est un rappel à la lucidité et au réalisme.","1" "Une plume délicate, poétique, qui vous emporte le temps de courtes nouvelles délicieuses ; au demeurant, je n'ai pas été saisi pat cette beauté, sans doute trop dans l'abstraction pour moi, pas assez dans le romanesque...","-1" "On m'avait offert ce livre, je me suis empressée de le lire d'autant plus qu'il s'agissait d'un prix Goncourt ... J'ai l'impression d'avoir lu 3 débuts d'histoires de femme, dont je ne vois pas très bien en quoi elles sont ""puissantes"" (s'agirait-il de la part de l'auteur d'un parti pris quant à la puissance des femmes, sont-elles pour elle puissantes par principe?) Je suppose que chaque histoire si elle avait été poussée plus loin aurait pu être intéressante, mais l'effet de ces débuts d'histoire est bien qu'en fait, plus le début est intéressant plus on est frustré de constater qu'on n'en lira que le début! Que ce livre ait obtenu le prix Goncourt me laisse pantoise.","-1" "Un ouvrage épuré où chaque mot a son importance et touche juste. Ce roman sur l'adolescence, situé dans un contexte, bien entendu, très particulier (en Chine durant la récession intellectuelle), reste cependant un modèle universel. Il parle de l'ouverture au monde par la découverte d'ouvrages de la littérature classique européenne, des premiers émois amoureux, de l'amitié généreuse, etc... Tous les sentiments de la jeunesse portés à leur paroxysme grâce à un lyrisme simple qui ne peut que nous toucher instantanément. Un livre merveilleux qui nous rappelle avec bonheur que l'exaltation et la passion ne nous sont pas encore tout à fait étrangères... A conseiller à tous ceux qui savent encore s'émerveiller devant la simplicité de l'existence.","1" "Je viens te terminer ""Je Reviens Te Chercher""... BOFFFFF.... Grand fan de Guillaume Musso, j'ai lu tous ses romans car ils m'emportent dans un univers à la limite du réel. Le tout enrobé en général dans une histoire cohérente ainsi qu'une fin inattendue... Ici, l'histoire, s'il y en a une est décevante, je dirais même bâclée comme si l'auteur veut écrire trop vite pour satisfaire je ne sais quel Ego d'éditeur... Quand à la fin de l'histoire, elle ne mérite même pas qu'on s'y attarde... La gestation de l'artiste ne se bâcle pas... Elle se chérit car c'est le moteur de la créativité... Je lirait quand même le prochain...","-1" "Simple, en ligne droite, plein d'émotions, sans sensiblerie artificielle. J'ai eu le sentiment de pénétrer dans cette famille, de partager avec elle quelques moments de son histoire avec parfois peur de les déranger. Ce n'est pas une observation voyeuriste de l'extérieur, on partage tous ces échanges, tout en discrétion. ""Grâce et dénuement"", rarement un titre m'aura paru si évident pour résumer un ouvrage quand je l'ai eu terminé... Mais peut être est-ce le fait d'être restée sur la pointe des pieds, sur la réserve comme pour ne pas déranger, qui m'empêche de mettre un 5/5...","1" "Des allers et retours entre le père et le fils avec, pour apogée, une rencontre aux enfers. Des phrases simples et poétiques dans cet univers envoutant qui vous absorbe dans cette descente par la porte des enfers. Une histoire d'Amour qui traverse les frontières de la vie et de la mort, des personnages à forte personnalité. Félicitations Mr Gaudé","1" "Le narrateur, homme lambda, en vient, presque par accident, à tuer des «cons». Le con qui reste assis quand le métro est bondé, le chauffard, celui qui colporte des ragots, bref, toutes sortes de personnes. Au début, la lecture de ce livre est assez jouissive, car qui n'a jamais eu envie d'une solution expéditive face à quelqu'un qui lui pourrit l'existence? Mais peu à peu, le rythme s'essouffle, l'action devient répétitive et s'embourbe dans un essai de classification de la connerie (classification amusante au départ, puis de plus en plus lourde). On en vient à s'ennuyer... Alors certes, il y a des passages drôles, une vision assez cynique des choses, mais quel dommage que la fin soit si ratée!","-1" "En 1940 à Oran touchée par une épidémie de peste et mise en quarantaine nous suivons l'histoire du docteur Rieux qui s'implique fortement dans la lutte contre la maladie. Le livre est à la fois une leçon de courage mais aussi une exploration des effets psychologiques du sacrifice de soi (Rieux). Le texte analyse aussi les réactions collectives et indviduelles déclenchées par un évènement si extrême. C'est un livre doublement prennant: l'intérêt que j'ai ressenti destin des personnages et la fluidité et l'intelligence des disgressions et dialogues un peu plus abstraits m'ont empêché de refermer le livre. Le refus entier de toute souffrance humaine est içi exprimé avec une grande beauté.","1" "Il existe un style Eric-Emmanuel Schmitt. C'est ce qui m'est apparu à la lecture (ou plutôt, pour ce qui me concerne, à l'écoute puisque j'ai opté pour la version audio) de ces cinq nouvelles. Ce style, c'est celui que j'ai reconnu tout de suite dès la première nouvelle, ""La rêveuse d'Ostende"", qui m'a curieusement fait penser au "" "", que j'avais lu peu auparavant ; un peu trop penser, même, car le contenu de l'histoire semble d'une inspiration étonnamment proche, à tel point que le court roman sorti plus récemment sonnerait presque comme une réédition d'un même thème, mais dans une situation et des personnages différents. Y aurait-il donc une thématique Eric-Emmanuel Schmitt ? Si thématique il y a, je dirais qu'elle tourne autour du secret. Ce que chacun de ces personnages a en commun, c'est un secret enfoui au fond de lui et que nul autre ne connaît. Secret intime qui finit toujours par resurgir, dans des situations fort dissemblables, et sans forcément l'assentiment du personnage considéré, quand il ne l'emporte pas d'ailleurs tout simplement avec lui (et le seul lecteur, encore que pas toujours), laissant entrevoir une personnalité et des sentiments profonds que nul ne peut deviner. Et c'est là qu'apparaît une seconde thématique, qui est celle des apparences. Si nul ne peut deviner le secret qui est celui de chacun de ces personnages, c'est que nous sommes tous victimes des apparences. Que se cache-t-il derrière telle vieillarde dont on a peine à imaginer qu'elle a pu être tout autre quelques décennies avant, être jeune, belle, dynamique ou tout ce qu'on peut imaginer d'autre ? Que se passe-t-il dans l'esprit de cet homme qui semble peut-être engourdi par le temps, manquant d'empathie, trop peu démonstratif ou affectif ? Que se passe-t-il dans le cerveau de cette femme peu expressive, si discrète et qui semble transparente tant elle manque tellement de confiance en elle ? Que se cache à lui-même cet homme qui prend des postures que seul son inconscient pourrait expliquer ? Quel secret dissimule cette femme au comportement étrange, que nul ne comprend mais qui pourtant recèle bien une explication ? Cette double thématique du secret du coeur et de la force des apparences est intéressante. Eric-Emmanuel Schmitt parvient bien à nous distraire et nous guider à travers ces cinq histoires courtes dans les tréfonds de l'esprit humain ; avec une légèreté et un humour permettant de relativiser leur portée. D'importance inégale, l'ensemble se tient toutefois assez bien, surtout lorsqu'il est servi, comme dans la version audio, par la force de conviction et la voix prenante de Pierre Arditi, dont vous n'avez peine à imaginer le talent si vous connaissez l'acteur et homme de théâtre. Au total, un volume distrayant. Parfait, par exemple, pour un mois d'Eté et de bons moments de détente, comme ce fut le cas pour ma part.","1" "Incarnation par excellence du poète maudit, enfant terrible du Romantisme et ""suppôt"" de la Décadence, Baudelaire n'en finit pas d'être actuel. Né pour son malheur dans une époque aux moeurs étriquées, il lui fallut subir les foudres de ses contemporains dont il heurtait la morale bien-pensante, mais dieu merci le parfum de scandale qui longtemps l'entoura s'est aujourd'hui bien dissipé, et il nous est loisible de l'apprécier pour ce qu'il est, à savoir un esprit subtil qui sut dire avec élégance des choses raffinées. Personnellement, tout me plaît dans sa poésie: la souplesse de ses vers, la rêveuse mélancolie qui les nimbe et bien sûr cette incomparable sensualité qui transpire de chaque rime. Nul n'a su dire mieux que lui la solitude du poète, l'amertume d'être mortel ou la douceur des amours saphiques. Voilà des fleurs qui ne se faneront jamais, car leur vénéneuse beauté est éternelle!","1" "Si on ne devait lire qu'un livre ce serait celui-là. et la comédie humaine de Balzac. et les fables de la Fontaine.. mediocrité et bassesse de l'homme disséquées avec tant de finesse et de brio.ce charme désuet cette plume cette langue sont un ravissement. Il fauta voir lu ce livre dans sa vie !!","1" "La puissance évocatrice des mots est telle que, tout au long du livre, le lecteur participe à l'action autant que ses héros. Il vit auprés d'eux et souffre avec eux au gré des terribles ravages de cette épidémie de choléra et des plus surprenants côtés de l'âme qu'elle va révéler. Angelo est un héros magnifique mais profondément humain. Les paysages déchirés par la tragédie sont superbes. Du beau, du grand Giono!","1" "Un récit assez étrange, ambigüe de deux bonnes qui haissent et aiment à la fois leur patronne ... le récit s'écoule du jeu à la réalité : entre mimer le meurtre et le commettre il n'y a qu'un pas ...","-1" "Nul ne peut nier l'impact européen de Jean-Jacques Rousseau au siècle des Lumières et de ce''discours'': sorte de plaidoyer personnel idéaliste que certains (à court d'idées) apparenteraient à je ne sais quelle tendance gauchiste. Mais en fait de gauchisme j'ai un copain américain qui comme beaucoup d'américains est un aficionado de Rousseau!! Cependant pour ma part je reste sur mon scepticisme car si je reconnais que , par exemple ,les formes de communications sont capitales, d'un autre côté je pense que Molière planait autrement plus haut, il voulait dire(par une servante):''Quand on se fait entendre,on parle toujours bien, Et tous vos biaux dictons ne servent pas de rien.'' Ce qui nous ramène à ''TOUTES SORTES'' de politiques, comment résoudre ce problème en partant de ce principe d'un certain monde bien connu! : ego contre ego pour la victoire du plus imbécile des vainqueurs et alors que ''petits'' ou ''grands'' je pense fermement que nul ne peut changer quoi que ce soit à ce que nous sommes naturellement ( ce qui me fait penser à une célèbre chanson française qui disait:'' Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c...on est c...'') ? Toutefois je suis touché par la sensibilité et l'humanisme de ce ''discours'' et pour preuve je citerais ces phrases magiques: ''Un homme pourra bien s'emparer des fruits qu'un autre a cueillis, du gibier qu'il a tué, de l'antre qui lui servait d'asile; mais comment viendra-t-il jamais à bout de s'en faire obéir, et quelles pourront être les chaînes de la dépendance parmi les hommes qui ne possèdent rien? Si l'on me chasse d'un arbre,j'en suis quitte pour aller à un autre; si l'on me tourmente dans un lieu,qui m'empêchera de passer ailleurs?...'' Dans ce cas-là je chanterais du Mozart en choeur avec Rousseau: ''Viva la libertà''!!! Et non pas: ''Vive la sélection naturelle'' de tous les asiles de fous!!!( Et de plus je ne marcherai pas ''à quatre pattes''(selon la critique de Voltaire)!!!...) Je me permettrais de conclure ainsi (conformément à ''ma'' façon de penser): Quelle sorte d'égalité trouverons-nous jamais sur la terre entière aussi longtemps qu'un seul ''Caïn'' sera une partie intégrante de notre société et que donc la jalousie, la guerre et la tuerie subsisteront ?! Ce qui ne m'aura certainement pas empêché de prêter toute mon attention à ''Jean-Jacques'' !","1" "Pauvre Candide ! Chassé du château dans lequel il menait une vie paisible et à l’abri de tous les maux extérieurs, qu’il ignorait largement, ce dont on ne peut lui en vouloir, il va être plongé aussitôt dans un véritable abîme de violence et de cruauté. Dans une succession de circonstances invraisemblables, alternant chance et malchance, il va se laisser transporter et secouer par les événements de la vie. Au cours de son périple à travers la planète, il ne va découvrir que champs de ruines, guerres absurdes, maladies et catastrophes naturelles. Peu de repos pour lui, comme pour le lecteur, dans une fable enlevée et au rythme trépidant, où l’on se régale des multiples métaphores, antiphrases et autres figures de rhétorique que l’auteur manie à la perfection.","1" "pour les passionnés d'histoire, et des histoires, que souvent l'on découvre, et une façon d'écrire magnifique, en bon français. Que du bonheur.","1" "Un magnifique roman qui nous emporte sans difficulté jusqu'au bout de ses 1200 pages. L'écriture délicate et suggestive, les sentiments si bien rendus, les personnages attachants ou mystérieux et le suspense qui nous tient en haleine: tout concourt à nous faire plonger avec délice dans cette époque mouvementée qui précède la Grande Guerre. C'est donc avec angoisse que nous suivons les aventures de la jeune et impétueuse Gabrielle Demachy, alors que l'ombre de la guerre est visible à nos seuls yeux de lecteurs.","1" "Avec un style impeccable, élégant et plein d'humour, Alexandre Jardin nous fait voyager et découvrir, à travers les aventures de Lord Cigogne, une autre façon d'aimer : plus vraie, plus crue, plus tendre, plus juste, plus généreuse, sans états-d'âme et sans retenue... libérée enfin! J'en ai poussé des soupirs de soulagement, esquissé plus d'un sourire, ri à foison et versé quelques larmes en sus, mais de tendresse et non de tristesse. Car en nous faisant redécouvrir l'amour, l'auteur nous invite à nous engager pleinement dans une réflexion profonde sur le sens que nous souhaitons donner à notre vie et comment nous y prendre pour mieux réaliser nos ambitions d'un amour éclairé et total, sublimé et impérissable, car au plus profond de nous. C'est un livre merveilleux qui nous incite à trouver le courage d'aimer jusqu'au bout, au delà de nos craintes et de nos limites perçues... un long et ardu voyage qui en vaut certainement la peine! Apprendre à aimer en devient l'équivalent d'apprendre à vivre!","1" "Superbe épopée, 29 août 2007 Par Latour07 (Paris, France) - Voir tous mes commentaires Robert Merle nous régale avec ce portrait du jeune Roi Louis XIII qui sut avec courage et brio assumer son pouvoir royal. Le siège de La Rochelle, ville protestante en rébellion contre le Roi, a conclu la fin de la sécession du Royaume de France de cette belle place. Fortune de France est une épopée sur 3 générations. L'histoire de François Ier à Louis XIII, ses intrigues sur fond d'aventures, d'ascension sociale, de politique, d'amours, exprimée en bon français. La collection vaut le détour; c'est le moins que l'on puisse dire. Ce commentaire est général et porte sur l'intégralité des tomes de ""Fortune de France"". De l'aventure ! de l'Histoire ! Robert Merle est décidément un grand romancier historique qui sait communiquer son enthousiasme.","1" "Ce livre est pour tout comédien et passionné par le Théâtre LE livre à avoir lu! L'auteur, sous forme de récit mêle remarque des élèves, leurs questions ainsi que les exercices et remarques du directeur derrière qui il se cache. Des remarques plus que pertinantes, une vraie méthode complète, ce livre épate à chaque page, il y a un véritable crecendo. Une aide considérable pour tout comédien, très moderne pour l'époque. Le meilleur livre pour les comédiens.","1" "Ce livre est illisible car il n'est pas rédigé en français : plein des phrases de trois mots, sans verbe. On dirait des notes en style télégraphique, en attente d'une rédaction... qui n'est jamais venue. Ma femme et moi avons craqué au bout de quelques pages.","-1" "Quand j'ai lu ce roman à 19 ans, la page 57 en édition de poche a bouleversé ma vie. Roman historique ? Peut-être. Je suis à la fois surpris et un peu déçu par tous ceux qui se sont arrêtés à çà. Dans la lecture que j'en ai fait, l'histoire me semble plus un prétexte pour décrire, avec une acuité bouleversante, la vie et les mécanismes intimes des personnages : c'est quoi, tuer quelqu'un de sang froid ? qu'est-ce qu'on ressent quand on est trompé ? Le courage, face à la mort inéluctable ? ... et cette folle histoire de cet homme plein de lui même, dont la maîtresse se venge avec tant de finesse. Pour moi, l'une des TRES TRES grandes lectures de ma vie.","1" "Superbe livre! Un concentré d'émotions diverses, des personnages très vrais et pleins de situations proches de notre vécu. On rit (beaucoup), on pleure, on réfléchit. Tout ce que j'attends d'un livre. Merci à l'auteur pour ce moment de bonheur. A ne rater sous aucun prétexte.","1" "Dès le début, on est happé par l'histoire de ces Russes blancs émigrés en France après la révolution de 1917, à qui Staline, après la seconde guerre, déroule le tapis rouge pour les convaincre de revenir dans une URSS mythique. La propagande fonctionne à plein, et la jeune héroïne de 18 ans et sa famille vont se jeter dans la gueule du loup, abandonnant leur vie confortable à Nice pour subir la misère et la famine de la fin des années 40. La progression dramatique est digne d'une tragédie grecque, on sait qu'ils vont tout perdre, on voudrait leur dire, comme leurs proches, qu'ils sont naïfs, que c'est un voyage sans retour vers l'enfer. Le livre est très bien documenté, il fourmille de détails vrais, et l'on se prend d'affection pour Marina, arrachée à son fiancé et à son avenir tout tracé d'enseignante. Cet aveuglement, partagé par des millions de gens à travers le monde, on se félicite qu'il soit ainsi mis au jour et raconté pour le grand public. C'est le premier livre de Marie-Odile Ascher et c'est un coup de maître !","1" "Dans ses oeuvres, Alfred De Musset privillegie l’émotion, s’attachant à décrire la variété et la complexité des sentiments qui accompagnent la passion amoureuse. Il ne cherche pas a accomplir une mission sociale en parlant des prejugés sociaux ou autres comme le font beaucoup d'auteurs tels que Marivaux, Beaumarchais, etc... Il prefere parler de l'amour et ses crimes notament en s'inspirant de sa malheureuse experience avec Georges Sand: elle aurait pu etre la femme de sa vie mais au bout d'un an, elle a commencé une liaison avec le medecin de Musset ce qui a evidemment nuit a leur relation jusqu'a la detruire completement..","1" "Impossible de commencer ce livre et de le fermer en cours de lecture ! Suspens, dialogues riches, humour noir : du Amélie Nothomb dans toute son excellence. Les amateurs de science fiction apprecieront également la dimension fantastique de ce roman décidemment hors normes !","1" "Comment peut-on trouver ce livre aussi excellent, lorsque des tortures sur des hommes et des animaux font l'objet de descriptifs audieux? Comment peut-on inscrire ce livre dans le programme scolaire des 5e ?","-1" "« ... c'est elle qui m'avait transmis cette sensibilité française me condamnant à vivre dans un pénible entre-deux-mondes. » Adressée par le narrateur à sa grand-mère, cette phrase résume bien la déchirure du personnage central. Il oscille entre ses origines russe et française, peinant souvent à les concilier lors de son enfance, jusqu'à ce qu'il découvre la richesse que lui offre la sensibilité française parmi ce monde russe « qui ne connaît pas de limites, ni dans le bien ni dans le mal. Surtout dans le mal. » Roman d'une extrême densité, se nourrissant de l'histoire russe du XXe siècle, de l'opposition Occident et URSS, et de l'histoire particulière d'une famille franco-russe, « Le testament français » retrace avant tout le parcours - de sa prime enfance jusqu'à son exil d'adulte en France - de ce narrateur dont on ignore le nom, et qui est lui-même en quête de sa propre identité. Doté d'une forte sensibilité - qui lui vaut le rejet de ses camarades de classe et même de celle qui lui offrit sa première expérience sensuelle, mais qui lui permet également de rentrer en fusion avec des personnages inconnus découverts sur d'anciennes photographies -, le narrateur prend conscience du rôle salvateur qu'il peut jouer grâce à sa mémoire: «(...) ces trois silhouettes féminines. Moi, moi seul sur cette terre, je préserve le dernier fil qui les unit au monde des vivants!» Et de regretter : « Quelle bêtise cosmique la disparition d'une belle femme ! ». Passionnant jusqu'au moment où le narrateur parvient à concilier son pôle russe et français, le roman connaît par la suite un creux. Comme son personnage principal qui sombre dans la marginalité et la précarité, le roman primé Goncourt en 1995 devient moins convaincant. Par contre, sa conclusion bouleversante offre une nouvelle interprétation de ce « Testament français », et invite le lecteur à méditer encore davantage sur le passé tourmenté de la Russie et l'oubli qui enveloppe tant de destins sacrifiés.","1" "Trop prévisible pour être vraiment passionnant. Dépaysement culturel mais trop de clichés. Jolie écriture cependant. Schmitt nous avait habitués à mieux.","-1" "Souvenir des premiers livres de Nancy Huston, confiance dans le talent de l'éditeur, curiosité de lire les positions d'une femme non spécialiste par rapport au féminisme militant bien-pensant et politiquement correct, telle était la nature de mon élan vers cet ouvrage. Page 165 : ""Ayant elle-même posé, Anaïs Nin sait qu'un modèle, même nu, est un individu doté d'une histoire. Elle sait que même les jolies têtes ne sont pas vides."" C'est précisément sur l'énoncé de cette platitude que j'ai abandonné ma lecture. Beaucoup d'acrimonie, peu de recul, aucune objectivité ni rigueur. Pire encore et c'est là une faute - plus le moindre talent d'écriture : l'écrivain est devenu un écrivant.","-1" "Ce qui devait arriver arriva : les habitants du village ont collectivement fait payer à «l''Anderer» (l''autre) son crime ultime, celui d''être différent et Brodeck n''y est pour rien comme il tient à bien le souligner d''emblée. Pourtant, c''est lui qui est chargé par le village de rédiger un rapport sur l''événement inéluctable («l''Ereigniës») qui vient de se produire sous prétexte qu''il a fait quelques études et sait par conséquent le mieux écrire de tous. Lui qui souhaitait fermement pouvoir «ligoter sa mémoire» à tout jamais, il va devoir au contraire libérer celle de tout un village et retracer l''inracontable et les circonstances qui ont amené bon nombre de villageois à un tel acte collectif. Et Brodeck a bien du mal à se cantonner à retranscrire uniquement ce qui lui a été demandé et exhume par ailleurs bien des horreurs étouffées de toute cette communauté. Autant dans un des précédents ouvrages de l''auteur, les âmes sombraient dans la grisaille, ici elles virent plutôt au noirâtre mêlant la barbarie de l''Histoire (la grande) à la sauvagerie de l''histoire (plus petite) de tout un village. Alors que la narration se situe dans une contrée indéfinie, l''époque pourrait l''être tout autant s''il n'y avait tous ces éléments si éloquents de notre mémoire collective dont chacun perçoit clairement, page après page, l''ombre de plus en plus oppressante. En tout cas, l''action se passe sans équivoque le long d''une frontière germanique, comme le dialecte en témoigne (il me plaît même à penser qu'il pourrait s'agir de l''Est de la France tellement meurtri par son passé), au lendemain d'une terrible guerre de domination et d'avilissemennt implacables, tyranniques planifiée par le pays voisin. Et Brodeck, victime de cette tyrannie et pourtant revenu de là où on ne revient pas, a connu l''ignominie de l''intérieur bien qu''ayant échappé à son propre anéantissement (ce «Ich bin nichts», je ne suis rien, infligé par le pouvoir) en devenant le «Chien Brodeck» du camp. «' les gardes' s''amusaient avec moi en me mettant un collier et une laisse. Il fallait que je marche ainsi. Il fallait que je fasse le beau, que je tourne sur moi-même, que j''aboie, que je tire la langue, que je lèche leurs bottes. Les gardes ne m''appelaient plus Brodeck mais Chien Brodeck.» Dans ce livre, les horreurs de l'Histoire sont implicites et lui donnent, par cette volonté de ne pas les nommer, un caractère universel extrêmement sombre et difficilement supportable car sans doute bien proche d'une certaine nature humaine. L''auteur exploite avec une remarquable perspicacité comment la peur est capable de transformer les hommes qui, sous son emprise diabolique, sont enclins aux plus abjectes cruautés en sombrant dans la pire déraison. «L''idiotie est une maladie qui va bien avec la peur. L''une et l''autre s''engraissent mutuellement, créant une gangrène qui ne demande plus qu''à se propager.» Ce livre sombre et suffocant est un gros, un très gros coup de cœur et nul doute qu''on entendra largement parler de lui (enfin je l''espère). M. Claudel, je vous admire !","1" "Je venais de lire ""Heures souterraines""de Delphine de Vigan. J'ai voulu continuer à lire cet auteur au ton si personnel, sans concessions. ""No et moi"" m'a déçue. Il est bien sûr intéressant et montre le même souci d'aller hors des sentiers battus tout en collant aux problèmes actuels (ici l'impossibilité de s'adapter à notre société d'une jeune fille et le regard généreux d'une autre) mais le roman semble plus didactique, moins ""vrai"". Comme il a été écrit après le premier, je pense que l'auteur, encore jeune, est en train de se libérer du poids de ses dernières conventions littéraires.","-1" "On plonge facilement dans l'univers de Globalia qui constitue une vision contemporaine du futur.","1" "Passionné par cette période de l'histoire de France, je crois avoir lu tout ce qui a pu être écrit sur lez sujet depuis 20 ans. Ce ""roman vrai"" par l'auteur de Clochemerle est en tout point remarquable. Les descriptions sont bouleversantes. La philosophie que nous transmet le personnage principal (le vécu de l'auteur) est une formidable leçon de vie. Indispensable.","1" "J'avais lu ""Les dieux voyagent toujours incognito"" et j'avais apprécié Gounelle et son récit trépidant plein de suspense et qui nous initiait en termes simples au développement personnel EN ACTE et aux arcanes de la bourse. Je me régalais à l'avance au vu des commentaires élogieux de lire ce livre. Or je n'ai rien apprécié : côté développement personnel l'auteur enfonce des portes ouvertes, côté histoire et suspense ça ne casse rien et le sage de Bali est trop occidentalisé pour être crédible. Si vous voulez être heureux vous pouvez fort bien vous passer de lire ce livre...","-1" "Le dernier livre d''Antoine Sénanque est toujours aussi bien écrit que les précédents, voire mieux.J'avais beaucoup aimé l''ami de jeunesse, la Grande garde et Blouse. On retrouve son humour décalé et il y a des moments hilarants : la scène du pélerinage à Lourdes..., c'est subtile aussi, les relations entre les êtres, la complicité, l''amour les relations amicales et l'optimisme qui se dégage au final, puisque cette apparition que le personnage principal refuse, s'imposera à lui comme à son entourage et bouleversera leurs vies. On en sort réjoui. Sous les dehors d'une comédie, c'est un livre profond sur notre relation avec la spritualité et optimiste. Ce livre donne la pêche et l''envie de prier la Vierge, on ne sait jamais !","1" "SI on aime Audiard, ça aide' Moi qui lis pour essayer de m'endormir (pendant des heures certes), avec PAS MIEUX, oubliez ! On compte le nombre de pages restantes avec une inquiétude digne des plus grands masochistes mais on ne résiste pas et on passe de paragraphe en paragraphe et de chapitre en chapitre' SNIFF, c'est déjà fini' Perso, je l'ai conseillé à tous mes amis. A bon entendeurs'","1" "Quelques semaines après avoir lu l'excellent ""Stupeur et Tremblements"", j'ai été tenté de me lancer de celui-ci. Le sujet me paraissait alléchant et prétexte à quelques sarcasmes de bon aloi au sujet de la crise d'adolescence. Blanche, une étudiante hypercomplexée, rêveuse et chétive, s'entiche de Christa, une belle fille, épanouie, resplendissante et débrouillarde (et bonne étudiante). Elle l'invite chez elle, cette dernière étant obligée de faire la navette tous les jours pendant deux heures pour aller à la fac. L'une et l'autre ont 16 ans mais tout les sépare. Au début, intéressée par elle, Blanche finit par ressentir une profonde exaspération pour sa collocataire, qui ne manque jamais de l'humilier tant à propos de son physique qu'à propos de ses ambitions. La roublardise de Christa va jusqu'à monter les parents de Blanche contre cette dernière, ce qui ne manque pas de l'exaspérer. Ce qui justifie son surnom d'Antéchrista (faux Messie semant le Chaos). Il n'y a aucun doute que nombre des propos tenus par Nothomb me semblent justes (la relation entre adolescentes du même âge aux desseins différents) et sa description de la crise d'adolescence et de tout son questionnement se tient parfaitement, il n'en demeure pas moins que ce livre n'apporte pas beaucoup de nouveautés sur un sujet archi rabattu. La seule originalité, si je puis dire, est la fascination ""perpétuelle"" de Blanche pour son bourreau malgré tout ce qu'elle lui fait subir, la calomniant auprès de tous. Les derniers mots du roman montrent qu'elle a finalement eu une influence sur sa victime favorite. La narration est à nouveau bien menée, avec une astucieuse mise en relation entre l'histoire et les personnages de la Bible (et tout le vocabulaire qui y est rattaché) mais le style de Nothomb, bien que vitriolé, ne me semble pas assez distancié. L'humour eût pu relancer l'intérêt et parachever un livre qui eût alors été très bon, mais faute de son absence, le livre ne marque pas durablement.","-1" "Je ne pourrai le résumer je n'ai pas pu le finir et même la fin ne m'a pas donné envie de le reprendre, malgré que je sois allé bien au-delà de la page 45 où devrait débuter le roman. Il y a quelques règles qui commencent pour moi à définir la littérature quelque soit son genre. Ainsi quand un auteur fait référence à son roman précédent dans le roman actuel vous pouvez être à peu près sûr que l'actuel ne sera pas bon. A cette règle font exception les auteurs excellents, Zola ou Guenessia pour plus actuel. Alexandre Jardin n'en fait pas partie et s'il était un auteur avec qui on pouvait passer un excellent moment de détente, ce livre en dehors d'un titre marketing est tout simplement illisible. Après 45 pages où l'on revient sur le livre précédent ce roman devrait commencer sauf qu'il est dans une outrance telle qu'il en devient caricatural, mais une caricature pas fondée sur une réalité ne peut exister. C'est donc un roman qui n'existe pas sauf effectivement grâce au nom et à l'entregent d'Alexandre Jardin. Surtout ne l'ofrez pas à Noel car le lecteur avec cet ouvrage passera tout sauf un Joyeux Noel, tiens si en fait offrez le à quelqu'un qui vous ennuie totalement.","-1" "Ayant tout lu de Werber depuis les fourmis, je m'attendais à de nouvelles idées, de nouvelles réflexions comme d'habitude. Mais là, j'ai l'impression de relire l'empire des anges entrecoupé de l'encyclopédie du savoir relatif. En fait, il n'a pas du trop ce fatigué pour ce livre. En bref, si vous avez déja lu les Werbers d'avant, passez votre chemin sinon c'est un bon début pour ceux qui ne connaisse pas. En tout cas je n'irais pas plus loin dans cette trilogie ni chez Werber à moins qu'il se renouvelle vraiment et qu'il retrouve la fraicheur des Fournis et des Thanatonautes.","-1" "La lecture de ce roman de Houellebecq m' a été très pénible. L'auteur dans ses intentions apparaît comme une sorte de Janus insaisissable. Il nous plonge d'une part dans un univers littéraire brillant , avec un montage romanesque soigné, un style ciselé comme le ferait un orfèvre des très belles lettres, bref un réel plaisir pour le lecteur qui se délecte de l'art certain du romancier. L'autre face de ce Janus, est celle du fond du livre, de sa substance, de son objet. Et là c'est la déception, presque le dégoût, en tous cas au fil des pages, un agacement certain. L'argument repose sur la mise en parallèle des destinées de deux demi-frères censés représenter les deux aspects possibles et principaux de la dégénérescence de nos sociétés contemporaines. L'un est bien sur scientifique, rationnel, introverti, caricatural dans son image d'intello des sciences, l'autre est l'archétype de ce qu'on nomme aujourd'hui le bobo, version soixante huitarde. La réunion de ces deux visions siamoises d'un univers occidental désenchanté se fait par le truchement d'un séjour en un camping pour enseignants, où par le biais, notamment de mises aux normes sexuelles, l'éventualité d'une sortie de ce nihilisme postmoderne apparaît comme possible. Evidemment le substrat de ces interrogations - réponses, est un discours très individualiste, très narcissique, très politisé qui encombre le propos jusqu'à la nausée. Pourquoi? Car sans doute Houellebecq ne se prive d'aucune liberté pour s'épancher et se complaire dans ces évocations parfois très niaises de l'univers bobo, ou déjantées de zones sociologiques où la bonne mesure est celle d'un individualisme exacerbé dissimulé derrière de pseudos tribus. Il y a un côté ""déclin de l'empire américain"" dans les nombreuses évocations sexuelles de ce roman. Le sexe est normé, forcé, amplifié comme métaphore absurde d'une émancipation qui ne se produit pas, et de bonheurs terrestres desquels le Moi vacillant doit se ressourcer. Au final, un livre très bien écrit, mais sur un fond bien pâteux, alambiqué, caricatural par moments, forcé presque toujours. Rendre les illusions et désillusions humaines par ce propos était un enjeu. Désolé, mais je préfère de loin la manière dont d'autres écrivains l'ont si bien fait depuis Balzac jusque Kundera.","-1" "Du point de vue historique, livre très complet et instructif de plus facile à lire. Intrigues qui s'intègrent parfaitement dans le contexte des différentes périodes de la Commune, de la guerre de 14, de l'entre-deux guerre et enfin de la seconde guerre mondiale. L'atmosphère de cette dernière que j'ai malheureusement bien connue est très bien rapportée . Le récit concernant le convoi de déportés et de son arrivée au camp de concentration ""non nommé"" est tout à fait poignante et émouvante ; il est évident que cet épisode a été vécu par l'auteur qui a déjà relaté des souvenirs de sa déportation au camp d'Auschwitz dans son excellent livre ""C'est en hiver que les jours rallongent"". Livre à recommander absolument.","1" "Voici un livre d'été, que l'on oublie après l'avoir fermé. Nous retournons bien vite chez nos amis anglo-saxons, qui restent bien les maîtres de l'humour. Voir aussi le livre Chinois ""Brothers"", excellente surprise dans un pays où des individualités méritent notre attention.","-1" "Et une belle grosse. On m'avait pourtant tant vanté ce roman. L'intrigue (je pourrais la révéler, tant elle est sans intérêt, et évidente dès la deuxième page): un homme a un accident dans un ascenseur; s'y trouvait sa fille chérie qui y meurt; ensuite... vous verrez en le lisant. C'est un roman typique français : psy de comptoir, intrigue inexistante, aucun personnage détaillé. Mais ici, de plus, on a droit à quelques incohérences. Pourquoi Paul n'a-t-il pas quitté sa femme, la si affreuse Anna ? Est-il veule à ce point, auquel cas, il ne vaut guère mieux que ses ""adversaires"" ! Pourquoi ne soigne-t-il pas ses ""pseudo"" ""crises"" ? Et les jumeaux (par ailleurs pas très bien décrits), comment peuvent-ils arriver si vite (à la fin) ? Le manque de descriptions du caractère des jumeaux et de sa seconde femme, est criant et cela nuit grandement au roman : pourquoi, comment sont-ils ce qu'ils sont devenus? Ceci aurait été intéressant. En revanche il y a des pages et des pages, sans intérêt, d'un ennui grandissant, sur les ascenseurs (on s'en fout !). Une description de son lieu de vie, de travail, aurait été bienvenue ! Et enfin la frime qui consiste à utiliser des mots rares, pour bien insister sur sa propre érudition, ou pour se forger un simili-style est assez insupportable : ainsi il serait sans doute trivial de dire de ""vrais jumeaux"" pour ""univitellins"" : ah ! c'est autrement érudit ! Et je passe sur les ""alvin"", ou ""ces pinces protées"" (p 136) ou ""les prurits d'une pythie"" (p 170). J'ai bien aimé certaines veines satiriques bienvenues sur le jargon économique, certaines très belles images ou figures de style et certains dialogues. Reste un roman qui se lit, parfois, en oubliant les lenteurs (en 210 pages !, en poche)","-1" "A travers une comédie drôle, émouvante et originale, l'humanité que dégage ce livre est l'un des meilleurs remèdes contre la morosité que je connaisse. Je me sens très proche de Julie et Ric, les deux personnages principaux. Ils sont attachants, profondément humains, justes et un peu loufoques. Ces derniers nous rappellent que dans ce monde, qui nous parait parfois un peu étroit (voir dans lequel on veut changer de vie), tout est encore possible surtout quand il s'agit de sentiments sincères tels que l'amour. Vous êtes triste ou bien vous vous voulez changer de vie, voir les deux ? Vous vous sentez profondément humain ? Alors, arrêtez les anti-dépresseurs, lisez ""Demain, j'arrête !"", un livre qui vous ferra du bien! Rires et Réflexions garanties. Un livre également pour les hommes!","1" "Pourquoi cette édition de Jules Verne en Pléiade?Le passionné a déjà TOUT Jules Verne,dans de bonnes conditions éditoriales,l'expert dispose d'excellentes études critiques,le curieux peut trouver facilement les oeuvres ici réunies (à l'exception,certes,du ""Sphinx des Glaces""). Il est vrai que les quatre romans forment une sorte de cycle,Nemo et Ayrton étant les traits d'union;il est vrai que ce sont parmi les meilleurs de l'auteur,et qu'ils sont accompagnés ici comme partout des fameuses gravures de l'édition Hetzel.Mais pourquoi la Pléiade se contente-t-elle de nous livrer une édition que l'on trouve par d'autres voies?La politique éditoriale de la prestigieuse collection semble bien erratique depuis quelques années,alors que l'on attend toujours,par exemple,l'achèvement des éditions des poèmes et romans de Victor Hugo! Cinq étoiles pour le merveilleux Jules Verne,zéro étoile pour la Pléiade,cela fait deux!","-1" "Quelle force se dégage de ce livre témoin du désespoir de l'auteur, en proie à de violentes passions. Révolte suprême contre la bêtise bourgeoise, les conventions, un certain empâtement de l'Eglise qui par ses Saints est sauvée de la médiocrité. ""La contemplation est la fin dernière de l'âme humaine, mais elle est très spécialement et, par excellence, la fin de la vie solitaire"". Quant au bourgeois qui n'avait pas l'heur de plaire à Léon Bloy, ce portrait : ""Planté sur d'immenses jambes qu'on dirait avoir appartenu à un autre personnage et qui ont l'air de vouloir se débarrasser à chaque pas de la dégoûtante boîte à ordures qu'elles ne supportent qu'à regret, maintenu en équilibre par de simiesques appendices latéraux qui semblent implorer la terre du Seigneur - on s'interroge sur son passage pour arriver à comprendre le sot amour-propre qui l'empêche, à son âge, de se mettre franchement à quatre pattes sur le macadam"". Jubilation.","1" "excellente biographie du caravage malgré son érudition l'auteur est toujours passionnant. j'ai regretté que pour la critique des tableaux fait par les cardinaux nous n'en avons pas les reproductions,aussi pour vraiment profité du livre j'ai fait l'achat du caravage de gilles Lambert chez taschen. merci à dominique fernandez pour le bon moment qu'il m'a fait passé.","1" "Certainement une des meilleurs oeuvres de Queneau! La duplicité de l'être, schizophrénie intriguante, un superbe voyage dans le temps. De nombreuses références ""cachées"" dans un texte superbement écrit. Du plaisir à l'état pur...","1" "Livre reçu très rapidement ! La page de couverture est un peu pliée et il y a quelques salissures d'usage sur la tranche mais l'état reste correct","1" "Lit-on encore Racine aujourd'hui? Certes, on l'étudie au lycée, du moins je le suppose. Mais par lire, j'entends lire pour le plaisir et non par obligation scolaire... Oui, bon, vous me direz que Racine n'est pas fait pour être lu, mais pour être mis en scène et joué, et vous aurez parfaitement raison. Cela dit, le théâtre, quand il est pratiqué par des auteurs de cette trempe, se lit aussi comme de la poésie... Ah, quelle musique dans ces vers! Quelle harmonie dans cette métrique! Quel lyrisme dans ces tirades! Personnellement, c'est avec que j'ai découvert ce cher Jean, en seconde, au lycée. Le choc fut immédiat, total et durable. Je n'avais jamais rien lu de tel. Tous ces personnages semblaient parler une langue à la fois familière et étrangère, une langue d'une absolue pureté, régie par de mystérieux mécanismes d'autant plus fascinants qu'invisibles, une langue belle et noble à côté de laquelle le langage ordinaire n'était que du bruit. Le secret de cette langue miraculeuse, c'était bien sûr l'alexandrin, ce vers parfait, rigide et pourtant si souple, solennel et pourtant si malléable, placide et cependant capable de toutes les furies! Oui, j'ai beau adorer Molière, vénérer Corneille, idolâtrer Shakespeare, il existe une certaine beauté, une certaine profondeur, une certaine qualité d'émotion que je ne retrouve que sous la plume de Racine. Ses pièces nous viennent d'une époque lointaine, nous parlent d'époques plus lointaines encore, on y cause en rimant et en implorant les Dieux de l'Olympe, pourtant il n'y a rien de vieillot, rien de désuet dans ce théâtre. Le meilleur moyen d'être moderne, c'est d'être intemporel, et rien n'est plus intemporel que le classicisme. Or Racine incarne le sommet du classicisme. Parmi tous ses chefs-d'oeuvre, aucun, je crois, ne brille d'un éclat plus intense et plus aveuglant que ""Phèdre"". S'inspirant d'Euripide, qui lui-même s'inspirait de la mythologie grecque, Racine y retrouve toute la force de la tragédie antique en mettant en scène une passion impossible et une Fatalité imparable. L'histoire se déroule à Trézène, en Grèce. Epouse du roi Thésée, Phèdre brûle d'amour pour son beau-fils, Hippolyte. En l'absence de son mari, elle finit par avouer cette flamme incestueuse, mais Hippolyte repousse ses avances. On annonce alors le retour du roi... Racine a trente-sept ans lorsqu'il écrit cette pièce, en 1676. Auteur plus que reconnu, il siège déjà à l'Académie Française depuis cinq ans et son nom est cité à l'égal de celui de Corneille, son glorieux aîné. Dans ""Phèdre"", que suivra un ""silence"" de douze ans, il donne libre cours à sa vision janséniste du monde et des êtres. Jouet de pulsions irrépressibles, victime d'une hérédité conflictuelle, soumise aux arrêts d'une fatalité capricieuse, Phèdre est l'héroïne racinienne par excellence. Ni vraiment coupable, ni vraiment innocente, elle ne peut résister à ses sentiments tout en pressentant que ceux-ci la mèneront à sa perte. Strictement fidèle à la sacro-sainte règle des trois unités du théâtre classique, cette tragédie est d'une parfaite cohérence psychologique et dramatique. L'intrigue se noue au premier acte, s'intensifie au deuxième et culmine au troisième pour déboucher sur un déferlement passionnel qui explose dans les dernières scènes où la verve de Racine donne la pleine mesure de son génie. Réflexion sur la condition humaine, le désir, le destin, ""Phèdre"" est d'abord et surtout le portrait d'une femme esclave d'un amour interdit. Une femme consumée de l'intérieur par un feu impossible à éteindre et qui la conduit à déshonorer son statut d'épouse et de mère. Une femme qui, d'acte en acte, de scène en scène, descend l'un après l'autre, comme on va au supplice, les degrés de sa déchéance, entraînant ceux qui l'entourent dans le tourbillon de sa folie dévastatrice. Rarement la violence de la passion a été rendue de manière aussi sublime!","1" "Histoire d'O est assurement un ouvrage de reference en matiere d'erotisme. Il devoile un aspect subtil du sado-masochisme qui sont le plaisir de la soumission, de la domination et du vice. Je regrette pourtant que l'aspect psychologique ne soit pas plus travaille. J'aurais tant aime ressentir la progression des sentiments d'O, le personnage principal. Au lieu de cela, O semble depourvue de volonte autant que de raison et le recit perd beaucoup en credibilite et en charme. Par ailleurs, le supplement ""Retour a Roissy"" saborde l'univers decrit dans les chapitres precedents. Quel en est l'interet? Enfin, malgre un style d'ecriture excellent, les structures de phrase alambiquees rendent certains passages eprouvants a lire.","-1" "C'est vraiment LE livre à avoir ! Les élèves de mon chéri l'adorent ! Chacun peut avoir un rôle. Les pièces sont à leur portée. Ils adore étudier ce livre... et en redemandent !!!!","1" "Robert MERLE Fortune de FRANCE sont des livres a recommandés Bonne lecture un grand moment très bien écrit...","1" "c'est très certainement un des meilleurs ouvrages sur le sujet; Il est d'une richesse importante. Il lie l'histoire avec l'évolution de la poésie et permet de mieux cerner cette évolution, donc de mieux comprendre ces poètes qui font partie du patrimoine national et qui nous ont accompagné tout au long de nos scolarités. On apprend bien des choses que l'on ignorait. Le classement est bien fait. Pour moi c'est un excellent livre de chevet.","1" "J'avais lu ce petit bouquin à sa sortie, il y a qqs années, mais attendu que Patrice Leconte a présenté hier à Cannes (lors du Festival 2012) son film d'animation adapté de roman, je vais en faire une petite critique ! L'idée de départ était pourtant bonne : relativement originale, cela aurait pu être drôle. Le debut du livre est en effet assez sympathique, décrivant avec un certain humour noir les objets du magasin tenu par les époux Tuvache. Les dialogues, bien que faciles sont aussi assez drôles dans les premières pages, bien que les personnages soient assez peu recherchés. Mais très rapidement (il faut dire que le bouquin n'est vraiment pas épais...), les choses se gâtent :-/ Arrive une intrigue faiblarde, peu surprenante, qui tourne au ridicule. Le style a probablement voulu se faire minimaliste, il est en réalité trop terne & sans consistance. Bref, un livre très vite fini & aussi vite oublié, sans grand intérêt.","-1" "Si vous êtes comme moi, et que vous ne connaissiez pas encore la plume acérée de ce précurseur de Desproges... courez vite vous acheter les Chroniques, parues dans le journal La Montagne, le tome 1 couvre la période 1952/1961","1" "Je ne suis ni vieux,ni etudiant forcé a lire zola. J'ai voulu me rendre compte moi même de ce livre dit ""assomant"".j'ai vraiment été agréablement surpris, les lenteurs du livre ne sont pas intolerable et le vocabulaire parisien xix eme est affrontable. Pour parler du livre,il a toute les recettes pour faire pleurer dans les chaumières: une héroine au debut du roman, forte et courageuse face à l'adversité.Gervaise à des rêves simple et accessibles auquels elle fini par acceder. Elle se marie auprès d'un ouvrier humble et sincère et finie par avoir sa propre blanchisserie.la chte de son mari sur son lieu de travail va les faires glisser lentement dans la plus basse misère(alcoolisme,faim,froid...).gervaise est une des rares personnes ""humaine"" du roman, les autres protagoniste par jalousie, profit ou cruauté vont tous participer à sa déchéance. Bon voyage au fond de la misère!","1" "La lecture aujourd'hui du deuxième sexe est édifiante. On comprend qu'à l'époque de sa sortie il a pu faire du foin et a pu déclencher une étincelle qui a mené au féminisme et à la ""libération"" de la femme. Mais de nos jours le propos en est devenu rigoureusement obsolète. Parce que la revendication que sous tend ce livre est aujourd'hui, du moins dans les pays occidentaux, bien achevée. Mais surtout parce que les laborieuses démonstrations de Simone de Beauvoir sur la place de la femme dans la société, la culture et l'histoire nous sautent aujourd'hui à la figure comme autant d'à-peu-près, voire de bidonnages sous-informés et de vues de l'esprit. Certains passages sur la biologie sont truffés de non-sens détéctable par un élève de SVT au collège. J'ai du mal à croire que la biologie et la médecine était si arriérée il y cinquante ans... A lire uniquement comme un documentaire sur une étape du féminisme au milieu du siècle dernier.","-1" "Je vous conseil une autre édition car celle-ci n'indique pas le numéro des lignes. De plus, il y a des retours à la ligne indésirables.","-1" "livre demande par le college donc utile et bien fait pour les collegiens ce qui est bien le principal car ils etudient tous dessus","1" "Ouvrage demandé par le professeur de français de mon enfant en classe de première S pour l'étudier...que j'ai trouvé totalement inintéressant et rébarbatif.","-1" "La sortie en poche des Bienveillantes, 18 mois après le coup de tonnerre de la première publication, offre l'occasion de juger plus sereinement le Goncourt 2006 dont la réception a été largement polluée par des débats somme toute annexes (Littel et son agent, Littel et les prix, Littel et la langue française...) mais rendus inévitables par le succès proprement incroyable du livre, qui en a fait l'objet d'une querelle littéraire (elles sont si rares qu'on peut s'en réjouir), puis un « sujet de société ». Comme plus personne ne l'ignore, les Bienveillantes dépeint l'odyssée de l'improbable Maximilian Aue, nazi homosexuel, matricide, incestueux et néanmoins cultivé - il est aussi, entre autres qualités, à moitié français et en proie à de graves problèmes intestinaux. Acteur de la campagne d'Ukraine au sein des Einsatzgruppe, il suit l'avancée allemande jusqu'en Crimée puis à Stalingrad, avant, ayant été blessé, de servir d'officier de liaison entre la SS (et les camps de la mort) et Albert Speer (et l'appareil économique) puis de subir la débâcle finale. Les critiques innombrables faites au roman ont parfois frappé juste : le personnage central est totalement improbable du fait de ses tares innombrables comme de ses traits contradictoires ; les descriptions de ses perversions sont fréquemment complaisantes ; l'onirisme (voulu par la structure mythique adaptée d'Eschyle) tombe fréquemment à plat (par exemple dans l'assommant chapitre « Air » sur la retraite poméranienne de Aue). D'autres ne me semblent pas devoir être retenues : non, le style n'est pas plat ou maladroit et c'est bien la preuve d'un réel talent de romancier que de dépeindre aussi admirablement les paysages et les ambiances des contrées traversées comme les états d'âme collectifs des combattants. Et que de personnages remarquables ! Il n'est pas donné à tout le monde de créer des types comme le beau-frère Von Uxküll, artiste ostracisé et néanmoins antisémite fanatique (sauf en matière de musique - admirable, sa déclaration d'amour pour Schönberg !), l'ami Thomas, nazi zélé et viveur, le monstrueux Dr Mandelbrot. Non, la lecture n'est pas rendue malaisée par l'abondance de termes allemands, les longs développements sur les rivalités bureaucratiques au sein de l'Etat nazi et plus généralement la documentation prodigieuse rassemblée par Littel, car c'est bien cet effort de réalisme qui donne finalement tout son prix au roman. Non, enfin, le personnage principal n'écrase pas le lecteur sous ses fautes : c'est peu dire que le narrateur nous tient à bonne distance (ce qui est admirablement explicité dans le brillant chapitre introductif). Cet énorme roman charrie donc perles et maladresses, passages admirables (la rencontre avec le bolchévik, l'explication par Mandelbrot de l'opposition entre Juifs qui veulent devenir des Allemands policés et économes et Allemands qui veulent devenir comme les Juifs antiques, mais soumis à un Dieu völkisch...) et ratés, voire ridicules (le nez d'Hitler, ici proposé dans une version différente de celle de la première édition - on n'y gagne pas). Il lui manque la rigueur des classiques et le brio des génies pour prétendre au titre de chef d'oeuvre dont on l'a abusivement qualifié. Ceci dit, au regard de l'état actuel de la littérature française, c'est évidemment un OVNI à lire toutes affaires cessantes.","1" "Belle leçon de courage et d'espoir après un tel drame.Ce livre nous fait vraiment partager cette terrible douleur que celle de perdre des enfants.Quelle volonté de la part de ces parents qui avec tous leur amour mutuel essaient de ne pas sombrer et de lutter pour la vie.Témoignage très prenant et belle preuve d'amour envers ces 2 enfants disparues...","1" "Ce livre vaut d etre lu pour son contenu - l'expose des differences et points communs entre les 3 grands monotheismes; la conception de la science et la philosophie comme chemins vers Dieu - en depit d'un style parfois lourd. Il est dommage qu'Attali n'ait pas le style de conteur oriental d' un A. Maalouf (dont le dernier roman ""Vayage de Baldassare"" parle aussi de la recherche d'un livre...). Neanmoins, apres un debut un peu long a se mettre en place, les aventures paralleles puis croisees du juif Maimonide et du musulman Averroes deviennent captivantes. Les discussions theologiques ou philosophiques constituent aussi d'excellents passages. Ce livre est une invitation a aller au dela des differences superficielles entre les religions et entre la religion et la science. C'est un bel hommage aux humanistes de toute confession et de tout temps. C est aussi un hommage a la science et la philosophie qui doivent etre comprises comme un moyen d'acceder a Dieu, d'eclairer les interpretations religieuses et eviter leur derive integriste. A l'heure ou notre monde est menace par les demons extremistes, ce livre se revele d'actualite.","1" "C'est un genre (très éphémère) à la mode : on fait partie du gratin mais on crache dedans parce qu'on a que ça devant les yeux et qu'on s'y fait chier. Ca permet de se la jouer prophète-délateur-sociologue tout en se lustrant le nombril. La pub est certes un grand mal, mais la faire passer pour un fléau digne de l'Holocauste, faut arrêter de sniffer mon petit Frederic. Surtout si pour aligner des traits d'esprits totalement vaseux, du namedropping tendance, des blagues à 1,99 euro, une histoire ras des pâquerettes et un style qui fait mal à la tête à trop se vouloir clinquant. Seul intérêt du livre : en apprendre un peu sur les rouages de ce monde de chacals, même si nous les gens normaux, la pub, ça nous empêche pas spécialement de dormir. Beigbeder, un insurgé salutaire ? Mais son livre est complètement à son image : superficiel. Et infantile. Sa dénonciation a encore tellement le goût de la complaisance déssillée du pauvre bambin en quête de rédemption que ça en devient vite insupportable. A réserver aux rayonnages de gares. Pauvres gares.","-1" "Dire qu'on espère que le film est mieux, cela veux dire que vous ne l'avez jamais vu, il passe quand même régulièrement à la TV. Allez le louer, vous ne serez pas décu, il fait parti des grans moment du cinéma. Gabin et Belmondo sont géniaux. Vous passerez une soirée formidable entre les dialogues et la musique.","1" "ce livre est pour moi le meilleur de camus, sensible, émouvant, vrai, et pour moi née à alger et issue d'un milieu modeste il m'a fait ""remonté"" des souvenirs un peu enfouis dans mon subconscient je me suis reconnue petite fille dans cet alger parfaitement décrit. Par ailleurs la recherche du père est bouleversante et explique en partie la personnalité de camus.","1" "Exwcellente lecture de pensée très moderne que cette évaluation par un penseur du XVIIIme de la sexualité dite ""libre""","1" "Aziz est Marseillais mais lors d'un accident de voiture qui voit périr ses parents alors qu'il n'est que bébé, le tzigane qui a causé l'accident décide de le recueillir. Il faut alors lui donner une identité par de faux papiers. Le petit garçon devient Aziz le marocain qui n'a qu'une carte de séjour et c'est de là que vont commencer ses ennuis. Les autorités françaises sont en pleine campagne de retour au pays des émigrés en situation irrégulière. Aziz, le ""faux"" marocain et tzigane d'adoption va devoir partir au Maroc, un pays qu'il ne connait pas et dont il ne sait rien même pas la langue. Il est escorté par un attaché humanitaire censé faciliter sa réintégration dans son pays d'origine auprès des siens. Une écriture simple et directe fidèle au style de l'auteur mais une histoire chaotique. Un début prometteur, une suite qui se tient e une fin totalement décousue et inintéressante. Il n'y a pas de réelle progression dans le récit. Tout commence avec l'histoire d'Aziz puis l'auteur se focalise sur le chargé de mission et la fin part dans tous les sens sans aucune harmonie. J'avais beaucoup aimé ""L'éducation d'une fée"" du même auteur mais j'ai été déçue par ce roman qui pourtant a reçu le Prix Goncourt.","-1" "Une oeuvre bien expliquer idéale pour une utilisation scolaire niveau lycée, abordable avec son prix bas; Un bon rapport qualité/ prix.","1" "Je suis assez fan de Didier Van Cauwelaert mais ici, je suis vraiment déçue. Le livre se lit très vite, le début me semblait intéressant mais à un moment, l'intérêt tourne... La fin est plate, déjà vue, ça manque de réalisme... 2010 n'est pas une bonne année pour Van Cauwelaert. espérons que le prochain sera meilleur !","-1" "L'histoire en elle-même est bien pensée. Mais elle est trop tirée en longueur ! C'est ma première lecture de Tatiana de Rosnay et je pense que ce sera la dernière !","-1" "Le début est pas mal on rentre vite dans l'intrigue, mais très vite on s'ennuie d'une part parce que les personnages sont gniangnians et que d'autre part les phobies de Samantha sont juste tirées par les cheveux. vers la fin il y a quand même un semblant de suspens qui nous fait oublier un peu ce milieu de livre ""morale/tea time/redondance"".","-1" "J'ai acheté ce roman vu le sujet qui me plaisait et les commentaires élogieux mais je suis très déçue L'écriture fluide, le thème abordé et les 4 personnages sans lien entre eux (attachants malgré leurs travers) m'ont plu pour la diversité mais en terminant le livre, je me suis sentie frustrée Je suis même revenue en arrière pour voir si je n'avais rien raté dans le dernier chapitre ... l'impression qu'il manquait des pages au livre ! En fait, l'auteure nous a planté brutalement en nous laissant sur notre faim, sans nous donner les clés de son raisonnement, ni même une petite échauche finale comme si elle même ne savait pas comment terminer son roman Livre que je ne recommanderai pas à mes relations FL","-1" "Un texte assez inedit de Ionesco. La symbolique est beaucoup plus forte et grave que le suggère le style apparemment léger et le scenario comme toujours aux teintes de l'absurde.","1" "Qu'est-ce qui n'a pas été dit ou écrit sur ""Le père Goriot"" en particulier et sur Balzac en général? Réponse: à peu près rien, mais tout le monde n'a pas lu le monceau impressionnant de critiques littéraires qui ont été faites à ce sujet. Alors je ne ferais probablement que répéter ce que d'autres auront dit de meilleur façon que je ne saurais le faire. En premier lieu, qu'il s'agit d'un très bon roman et que c'est une bonne porte d'entrée pour l'immense testament que nous a laissé le bon Honoré. Ensuite, que toutes les clefs d'écriture qui lui sont propres se retrouvent ici: la description première (celle qui rebute souvent les néophytes) un peu comme le ferait un peintre qui soignerait particulièrement son décor avant d'entamer la figure centrale de sa toile, ensuite, la mesquinerie ou la loupe focalisée sur les défauts de ses personnages souvent très haut ou très bas en couleur, puis le ton ironique, sarcastique, cynique, caustique, désabusé avec lequel Balzac nous raconte ses histoires, viennent ensuite les accélérations, les montées en puissance de l'intrigue, les coups de projecteur sur le passé d'un personnage que l'on croit bien connaître, puis les sortes de tonnerres ou de descentes aux enfers du final. Vous étonnerais-je en disant que le père Goriot n'est probablement pas le personnage principal de ce roman même s'il est la morale de la fable? Vous recommanderais-je le savoureux verbe du truculent Vautrin alias, vous découvrirez qui, et de sa vision du monde? Oui, ""le monde selon Vautrin"", vaut vraiment le détour. Bon séjour en immersion dans le noir Paris du début XIXè.","1" "Descriptions brillantes et monde social réaliste à souhait ! Ce roman tire son épingle du jeu avec son approche psychologique (en plus du réalisme social hérité de Flaubert): -Le rapport à la mère. -l'enfance et ses traces... -Le désir mimétique se transformant en concurrence entre les deux frères (Cf : les théories de René Girard). Toutes ces composantes que Maupassant décrit sont d'une grandes finesses, d'autant plus que la psychanalyse ou encore la théorie du désir mimétique n'existaient pas encore à cette époque. Chapeau Guy !","1" "Programme suivi en collège par les 6ème. Très drôle du début jusqu'à la fin, pour les amateurs de Molière, c'est une bonne référence.","1" "Je ne vous raconterai pas l'histoire,les commentateurs précédents,la 4ème de couverture,les critiques nous en ont dit beaucoup sur ce livre d'une incroyable richesse tant au niveau de l'histoire,des personnages,du cadre de l'histoire et de l'écriture.Il n'y a aucune longueur dans ce livre.J'aurais aimé moi aussi continuer à vivre avec ses personnages.La dernière page refermèe(la fin est admirable)je suis resté plusieurs minutes sans pouvoir me lever de mon fauteuil,bouleversé par ce roman.Je lis 2 à 3 romans par semaines et c'est certainement pour moi le meilleur livre que j'ai lu depuis longtemps.","1" "petit format, mise en page sympathique et mise en forme Anglais et Français agréable, à gauche le texte en anglais et à droite la traduction en français.","1" "Les Hamaguri n'ont pas suffit à donner de l'originalité à cette suite. Sans surprise, intrigue un peu lente. J'ai encore Tsubame à lire dans ma bibliothèque, mais j'avoue qu'après Tsubaki, Hamaguri a un peu freiné mon enthousiasme pour le livre 3. Néanmoins c'est court donc ça se lit vite, un bon petit livre pour passer le temps.","-1" "C'est un livre qui a un pouvoir évocateur extraordinaire pour peu qu'on possède encore un peu de sensibilité. De plus, cette évocation correspond bien à St François d'Assise et à la nature. C'est la première fois que je découvre un tel style d'écriture et d'évocation. Et pourtant je lis depuis des décennies ! Même sans être intéressé par St François, on peut ressentir énormément de choses en le lisant. Unique !","1" "pour qui a aimé ""les yeux jaunes des crocodiles"" et a hâte de connaître la suite: laissez ce livre dans les rayons d'une librairie. Qu'il y prenne la poussière et que l'on oublie cette histoire à dormir debout qui se gausse du lecteur à force d'élucubrations indigestes, sans la moindre crédibilité. Tout y passe dans le genre fantastique de quai de gare. L'enfant surdoué venu d'un autre monde et parrainé par Mozart avec lequel il discute par télépathie (si, si), de la femme frappée par de la magie noire genre vaudou à l'intigue policière à dormir debout et développée jusqu'à plus soif, au lavage de cerveau de la soeur de l'héroïne et sa mort abracadabrante, à l'amant schizophrène de l'héroïne, de la mère genre sorcière de Blanche-Neige presque devenue mendigote et ses subterfuges pathétiquement ridicules pour assurer son niveau de vie, aux aventures grotesques de la fille aînée héroïque face à de mystérieux gnomes en noir qui la torturent... Liste non exhaustive des stupidités qui font que j'ai lu le livre en travers, à raison d'une ligne par page, liquidant les 700 pages et quelques en deux heures, et que c'est déjà trop car j'ai perdu mon temps. Pourtant, je comptais bien passer quelques plaisantes soirées de lecture. Je me suis dit en permanence que ce n'était pas possible, je gardais l'espoir que cela s'arrange... Que nenni, cela ne fait qu'empirer. En prime, l'héroïne est velléitaire et larmoyante de bout en bout, l'humour absent. Bref, un libre à bannir pour les amateurs de bonnes chroniques sociales et psychologiques assez bien vues comme ""les yeux jaunes des crocodiles"". A se demander ce qui est passé par la tête de son auteur, habituellement talentueuse. Elle a déliré tout au long d'indigestes pages frôlant le ridicule, avec, ce qui est incompréhensible, la bénédiction de son éditeur qui avait dû perdre son oeil critique. Cet avis m'est propre, bien sûr, et d'autres aimeront le bouquin. Tous les goûts, heureusement, sont dans la nature. Mais je gage que nombreux seront ceux qui refermeront cet ouvrage en se disant qu'ils se sont bien faits avoir.","-1" "Assez d'accord avec le commentaire de ""Robert Redford"". La provoc' est sympa, mais le problème, c'est quand ça se transforme en plaidoyer agressif et désorganisé. Le propos n'est pas inintéressant, mais ambivalent. Beaucoup de contradictions, de non-sens, malgré de bonnes idées. En-dehors de ça, je me questionne sur le besoin de certaines ""nouvelles féministes"" d'exposer les choses de manière encore plus crue et intrusive que ceux qu'elles critiquent. Il y a eu Ovidie, qui faisait moins de théories, mais qui prétendait faire du cinéma pornographique D'AUTEUR pour les femmes (laissez-moi rire, où est la différence avec la pornographie ""pour les hommes""?? Pas vu...), il y a Virginie Despentes maintenant, dans une catégorie approchant. Elles me diront certainement que je suis une coincée mal émancipée, qu'il faut dépasser le cliché de la femme garante de l'harmonie affective, et que je n'ai pas encore découvert ce qui me fait réellement jouir (sic) Cf: ""nombreuses sont les femmes qui préfèrent ne pas se masturber, prétendant que ça ne les intéresse pas, plutôt que de savoir ce qui les excite"", p. 55. Certes, certes, mais tout le monde n'est pas obligé d'avoir le même type de fantasme (viol) et cela ne signifie pas pour autant être coincée. Cela pourrait aussi se traduire par: le fantasme est individuel, et chacun a la chance de découvrir le sien, s'il le désire. Militer pour le décoincement général est aussi essayer d'imposer une liberté qui n'en est plus une, et faire preuve de beaucoup de violence patriarcale. D'autre part, revendiquer un droit à la dédramatisation concernant le viol, ok. Mais de là à prôner avec fierté que c'est quelque chose dont on peut se détacher relativement facilement, c'est simplement assimiler la sensibilité à de la sensiblerie. Peut-être devrait-elle juste passer par la case psychanalyse pour découvrir également que le fantasme n'a absolument rien à voir avec sa réalisation effective, et que ce n'est pas parce que le viol peut constituer un fantasme que la mise en acte de celui-ci est bien assimilable par la psyché (même si ça peut être le cas lorsque les défenses psychiques sont suffisamment importantes, ce qui est RARE et pas forcément enviable). Bref, Virginie Despentes ne fait pas dans la dentelle et ça manque foncièrement de respect envers la différence qui peut s'exprimer partout autour entre LES femmes (car elles sont plurielles, et non semblables), envers LES traumatisé(e)s (car il n'y a pas que des femmes!) qui ressentent le besoin d'être soutenus après une épreuve qui reste l'une des expériences les plus déshumanisantes que l'on peut imaginer.","-1" "Suivant Œdipe sur la route, serviteur des langues du songe/ Vint celle qu'on n'attendait pas/L'enfant longue, la naissante, la lucide, la limpide Antigone des rivières.» Après avoir erré dix ans avec son père, Œdipe, celui qui tua son père et épousa sa mère, Antigone rentre à Thèbes pour empêcher la guerre que préparent ses deux frères bien-aimés. Pour eux, elle plaidera, mendiera, dansera, luttant de tout son corps contre la haine qui fait vaincre. Elle sculptera dans le bois leur histoire, celle d'Etéocle le mal-aimé, le moins aimé, celle de Polynice le triomphant, le solaire. Elle tentera tout, pleurant le soir dans les bras de ceux qui l'aiment, bravant la loi au péril de sa vie. Femme aimante et endurante, fragile et éternelle, Antigone échouera et mourra. Ainsi en a décidé Sophocle dans l'une des plus belles tragédies grecques écrites il y a plus de deux mille ans. Ainsi en a décidé Henry Bauchau, romancier, poète et dramaturge d'origine belge, qui, depuis la première Antigone, refait tout le chemin en un récit éblouissant. Eblouissant, cet art du roman qui raconte la danse, le bruit des armes, les cris des chevaux et la peur du noir là où la pièce n'est que répliques. Eblouissante, cette langue dénudée et matérielle qui fait dire à Etéocle: «Ma pauvre sœur, je crois que tu ne comprendras jamais rien à la haine. La haine, c'est l'amour en dur.» Eblouissante enfin cette éternité d'une femme «ignorante, éclairante» qui s'expose au nom de la vie et jamais du sacrifice. Après Œdipe sur la route et Diotime et les lions traduits en plusieurs langues, Henry Bauchau clôt avec Antigone une trilogie romanesque dont on pourrait dire qu'elle nous offre avec une rare beauté le sentiment du monde.","1" "Bloy est sans nul doute une grande figure. Mais force est de reconnaitre que ce roman a bien mal résisté à l'épreuve du temps. J'ai trouvé la lecture plutôt assommante, comme si l'univers mental de l'auteur était définitivement révolu. Le style aussi a souffert je trouve. Et puis le bonhomme n'est pas très engageant. TRès vite : envie d'ouvrir les fenêtres en grand. De l'air ! Relire Stendhal par exemple.","-1" "Pourquoi appeler roman ce qui n'est qu'un long plaidoyer en faveur d'un massacre impitoyable injustifié et inutile d'un taureau qui n'a rien demandé! c'est une prise d'otage du lecteur qui croit comme dans les autres romans de mme bourdin découvrir une nouvelle fois une belle histoire humaine !! et de cet aspect là c'est le vide intégral !! la trame sentimentale a l'épaisseur et la consistance d'un papier de cigarettes !! aucun intérêt dés les premières on comprend que l'héroine a 30 ans cherche un homme pour subvenir à ses besoins matériels ! le prendre dans ses filets !!! ouaou ! une ""fille de joie "" puisqu' elle se fait entretenir!! et c'est sans surprise qu'on la voit tomber sous le charme du toréro !!!!!! jeune riche et beau !! mon dieu livre à éviter je l'ai lu en diagonale (passées les scènes immondes de corridas!! il ne reste pas grand chose à lire!!!)pour pouvoir donner un avis objectif à l'heure où l on veut interdire la corridas ce livre est un scandale je me demande, alors que j'ai lu tous ses livres, si dorénavant je vais réitérer","-1" "Merci pour la Bd qui était neuve et en excellent état. Ma fille a beaucoup aimé, à l'occasion j'en achèterai d'autres.","1" "On a coutume d'étiqueter Mauriac ""écrivain catholique"". Personnellement, c'est une expression qui me chagrine. D'abord parce qu'elle est réductrice, ensuite parce qu'elle exhale un insidieux parfum de prosélytisme. Bien sûr que la Foi occupe dans l'oeuvre mauriacienne une place essentielle, mais elle n'en est pas pour autant le thème unique, et quoi qu'il en soit jamais au grand jamais je n'ai eu le sentiment, en lisant Mauriac, qu'il cherchait le moins du monde à me convertir. Non, tel Bernanos, tel Julien Green, Mauriac est tout simplement un merveilleux romancier, un psychologue de premier ordre qui excelle à fouiller d'une plume élégante les âmes les plus noires ou les plus exaltées. Ah, que d'heures magnifiques j'ai passées en sa compagnie, à déguster sa prose délicate et à me passionner pour ses personnages tourmentés! Demandez-moi quel est son meilleur livre et je vous répondrai sans doute . Mais demandez-moi lequel je préfère et je vous répondrai: celui-ci! A sa publication, en 1927, Mauriac a 42 ans. Ecrivain reconnu et célébré, il compte déjà à son actif plusieurs belles réussites comme ou . Pour ""Thérèse Desqueyroux"", le voilà qui s'inspire d'un fait divers authentique, l'histoire d'une femme qui a tenté d'assassiner son mari à l'arsenic. Sur cette trame criminelle qui inspirera également quelques années plus tard, Mauriac bâtit un roman qui n'a rien de policier, mais se dévore pourtant comme un véritable suspense. Fi de l'empoisonnement! Fi de l'enquête! Fi du procès! Le livre s'ouvre directement sur le non-lieu de Thérèse, comme si Mauriac voulait nous signifier d'entrée de jeu que l'aspect trivialement judiciaire de l'affaire ne l'intéresse pas. Non, ce qu'il veut, c'est comprendre le pourquoi intime des choses, la genèse du mal, le processus mental par lequel une épouse ordinaire se métamorphose en apprentie meurtrière. Pour y parvenir, il va entrer dans l'âme de Thérèse, l'accompagner dans son introspection, remonter le cours de sa vie pour mieux établir la généalogie de son geste criminel. Ce livre est un magnifique portrait de femme, un portrait qu'on dirait peint de l'intérieur, tout en clairs-obscurs, sans aucun sentimentalisme, à la manière d'un Rembrandt. Mais c'est aussi le portrait à charge d'une certaine bourgeoisie de province, étouffante, étriquée, rétrograde, engoncée dans ses traditions et ses préjugés. Le véritable crime de Thérèse, en fin de compte, le plus impardonnable, ce n'est pas tant d'avoir voulu tuer son mari que d'avoir, ce faisant, tenté de s'évader de la prison sans barreaux à laquelle son mariage la condamnait. Tout au long du récit, on sent bien, à la manière dont il en parle, que Mauriac est du côté de son héroïne, qu'il la comprend, qu'il compatit à son destin. Il s'attachera d'ailleurs tellement à elle qu'il la fera revenir sous sa plume, huit ans plus tard, dans . Mince par son volume, ce livre est immense par l'humanité qu'il dégage et admirable par la qualité de sa prose. Une prose en apparence humble, dépourvue d'effets, mais dont la simplicité même recèle des trésors de sensibilité. Certaines pages de ce roman sont parmi les plus émouvantes que j'ai jamais lues.","1" "Irréprochable, égal à lui même, Parcel MAGNOL est un artiste. J'ai fait découvrir cet écrivain à ma fille de 11 ans, elle a adoré.","1" "je suis assez déçu du livre car il y a tout un passage où l'auteur décrit uniquement les lectures d'un des personnages et qui ne nous parlent pas toujours. il faut attendre les 20 dernières pages pour retrouver l'histoire du trio. dommage car l'histoire commençait bien!","-1" "Personnages attachants mais suite du livre ""Les yeux jaunes des crocodiles"" qui perd son souffle. Je ne lierai pas le 3eme","1" "On reste sur sa faim. La difficulté d'évoquer une non réussite suite à un départ à l'étranger. L'attente et la non compréhension de ceux restés au pays, tout est évoqué, mais pas suffisamment... Et le footbal, trop présent, pour les ""non fans"" c'est pénible","-1" "Une oeuvre magistrale. Probablement l'épisode le plus difficile des Rougon, parce que la plus autobiographique. Une oeuvre sur la difficulté de créer, sur la relation de l'artiste avec le public et avec l'extérieur au sens large. Une structure romanesque néanmoins dans la ligne de l'ensemble de la saga. Une fougue et une énergie toujours présente. Admirable.","1" "J'avais lu ""Les dieux voyagent toujours incognito"" et j'avais apprécié Gounelle et son récit trépidant plein de suspense et qui nous initiait en termes simples au développement personnel EN ACTE et aux arcanes de la bourse. Je me régalais à l'avance au vu des commentaires élogieux de lire ce livre. Or je n'ai rien apprécié : côté développement personnel l'auteur enfonce des portes ouvertes, côté histoire et suspense ça ne casse rien et le sage de Bali est trop occidentalisé pour être crédible. Si vous voulez être heureux vous pouvez fort bien vous passer de lire ce livre...","-1" "Ce bouquin ma légerement déçu comparé à ""et si c'était vrai..."".Marc Levy a gardé le même style d'écriture mais cette histoire est moins envoutante, j'ai eu moins de plaisir à le lire. Ce n'est plus de l'histoire sortie de l'ordinaire comme son premier mais une histoire qui paraît plus réelle et un peu trop lent à mon goût.","1" "Maalouf vient de rejoudre l'Académie Française. Son esprit a été enserré dans une Camisole de France. Ennui suprême, récit plat et précieux, cousu de fil blanc. Un bide.","-1" "Livre formidable avec une histoire très émouvante. Dumas rend sympathique cette jeune courtisane Marguerite Gautier pour qui on a de la peine.","1" "Entrer dans le monde très fermé des gens du voyage, c'est un bon sujet. Le récit est poétique, il nous offre un regard bienveillant sur ce monde à part entière. Vraiment très beau et bon pour l'ouverture d'esprit.","1" "Sébastien et Nikki des américains se sont passionnément aimés et ont eu 2 enfants Camille et Jérémy. Mais la vie a fait que leurs caractères et leurs façons d'aborder la vie les ont opposés, et qu'ils se sont séparés. Chacun élevant un enfant Sébastien Camille leur fille et Nikky Jérémy. Lorsque Jérémy disparaît les deux ex-époux vont se rejoindre pour savoir ce qui est réellement arrivé, et les indices vont les amener à Paris. C'est un roman dont l'intrigue est classique, le premier roman étant le petit Trott, depuis largement copié. Ce qui m'a surtout gêné c'est l'impression de voir une fiction qui est plus proche du scénario de film que de la littérature, et surtout sans originalité, car vu de nombreuses fois. C'est aussi un roman qui est quasiment plus proche du thriller que de la littérature générale. L'écriture est fluide, les rebondissements constants, mais l'intrigue est si classique que l'on peut trouver la solution très vite. C'est avant tout un roman qui permet de passer un bon moment, très bien dans ce que l'on appelle la littérature de plage et de gare, sans jugement de valeur, car passer un bon moment en lisant c'est aussi agréable. Un livre qu'apprécieront les fans de Musso car il faut reconnaître que l'auteur renouvelle son genre.","-1" "On peut dire d'Emmanuel Carrère qu'il a un talent certain, car quelque soit le sujet de ses livres, il réussit à transcender le moindre fait divers, la moindre histoire, en un roman saisissant. La classe de neige n'échappe pas à son talent d'écrivain, de raconteur d'histoires, et on est totalement happé dans ce roman à l'écriture si légère. Nicolas est parti en classe de neige et doit faire face à quelques petits désagréments, du pipi au lit aux premières pollutions nocturnes, de l'envie d'être proche des moniteurs qu'on idôlatre à cette amitié surprenante avec le chef de bande de toute cette clique d'ado à peine pubères. Je n'en dirai pas trop sur l'histoire, pour ne pas gâcher l'histoire, mais comme l'indique le quatrième de couverture, on sait dés le départ que tout ne tournera pas pour le mieux dans la vie de Nicolas. Un roman de très bonne qualité, court, vite lu, et pourtant saisissant. Un Emmanuel Carrère, en somme.","1" "Colis recu dans les temps et nickel chrome. Le livre Est super , émouvant, réflectif, amusant, touchant et nous fais se poser des questions sur notre société a travers un univer un peu irréaliste . Je le recommande fortement pour tous les ages","1" "tout juste finni le premier opus je me jette dans la lecture du numero 2 j entame ma lecture on nous saoul avec la mythologie grec et au millieu du bouquin je m apercois qu il a remit l integralitee du 1 er opus resultat hyper decevant!!!!","-1" "A chaud ce livre m'a paru exceptionnel et j'en redemmandais tellement l'immersion était forte et parfois choquante. A froid, et après l'avoir relu (après 5 ans), imperfections, style et incohérences m'ont un peu choqué... En conclusion... il en vaut quand même la peine !","1" "Peut-être le moins célinien des romans de Céline, le Voyage est sans aucun doute l'ouvrage la plus accessible de l'œuvre romanesque de l'auteur, et ce malgré sa franche originalité, parfois déconcertante. Les tribulations de Ferdinand Bardamu, double littéraire de l'auteur, aventurier au caractère insaisissable et indéfinissable que les hasards de l'existence vont mener sur un champ de bataille en 1914 d'où il ressortira avec une blessure et une médaille, vers l'Amérique, vers l'Afrique, pour revenir à Paris et y rester définitivement. Un Ferdinand mystérieux qui parle peu, mais pense beaucoup; des personnages nombreux et riches. On en sait trop en vérité par où commencer et par où finir avec le Voyage: le roman joue sur les genres, mêlant grotesque, parodique, tragique, burlesque, satirique, philosophique, nous laissant constamment entre des frontières ambigus et contradictoires presque jamais levées, dont la plus complexe demeure la frontière entre narrateur et écrivain, entre réel vécu et imaginaire fantasmé. Le style en lui-même suffit à faire de Voyage au bout de la nuit une aventure unique. Enfin, mention spéciale pour l'illustration de ce Folio, signée Tardi. Une plongée unique au cœur de l'obscurité la plus profonde de l'être humain. Une perle rare... et noire! A lire absolument!","1" "Je m'étais détournée de Mr Levy depuis ""Mes amis Mes amours"" non pas que le bouquin ne m'avais pas plus, mais juste à cause d'une certaine lassitude sur le fond et sur la forme! C'est un peu par hasard que je acheté ""Si c'était à refaire"", dès les premières pages la ""magie Levy"" opère. Résultat le livre colle aux doigts et on ne peux/veux le lâcher. Je me régale je retombe un peu en adolescence (lorsque j'ai découvert ML, je fais déjà la liste de tous les ML que j'ai zappé et que je dois absolument acquérir. On est samedi matin (j'ai commencé mardi),il me reste 86% du livre à lire (kindle oblige), et la c'est le drame... Qu'est-ce que c'est que cette fin??? Par respect pour les futurs lecteurs, je n'en dirai pas plus, mais franchement, je suis déçue déçue déçue. Après autant d'intensité comme peut-on conclure d'une si façon ""égoïste"" pour le lecteur ??? Enfin bref je vais certainement de nouveau faire un break dans la lecture de ML, en espérant qu'il ne soit pas définitif. Flo","-1" "Un autre point de vue et une autre histoire dans la même histoire avec ce tome 2 du poids des secrets. Toujours aussi bien écrit, simplement, et avec concision. Vivement le tome 3!","1" "Ce livre, concis et très bien documenté, est à conseiller. Il faut toutefois avertir le lecteur sur un point : la description de la ""barbarie franque"" est exagérée. Pas les faits eux-mêmes, mais la présentation : le quatrième de couverture ne porte que sur le premier chapitre du livre. Pour cette réédition, le sous-titre ""la barbarie franque en terre sainte"" renforce la confusion. En effet, après avoir souligné le fait qu'effectivement, l'invasion franque s'accompagne de massacres, Amin Maalouf décrit les causes de son succès : l'incapacité des Turcs à s'organiser, la rivalité avec l'Egypte Fatimide, l'instabilité politique : une guerre de succession à chaque changement de souverain ! Le livre décrit ensuite très bien l'implantation franque en Terre Sainte, ainsi que la découverte par les croisés de la culture arabe et de leur entrée dans le jeu politique (soutien aux Assassins...) Le dernier chapitre en particulier, est le plus intéressant de tous : en comparant les sociétés de l'époque, franque et arabo-turque, Amin Maalouf n'oppose pas des barbares à des civilisés, mais décrit les symptômes de la décadence du monde musulman, dont les effets ne se feront sentir que des siècles plus tard.","1" "Article imprécis : - des annotations sont omises ; - le texte est construit comme une prose alors qu'en réalité il s'agit d'un poème ; - traduction incomplète. Le plus : - le livre permet d'avoir les trois thèmes (Enfer, Purgatoire, Paradis) réunis dans un seul volume ; - permet de se faire une idée globale du texte.","-1" "J'aime la capacité de l'auteur à jongler ainsi avec les mots et le monde contemporain. J'aime beaucoup moins lorsqu'il exhibe ainsi sa vie au milieu de ses histoire, un mélange d'auto portrait et d'une histoire romancée, celle d'un homme et ses deux fils pris au piège dans le restaurant du World Trade center. L'homme en question n'est pas un grand intellectuel, juste un américain type de la classe moyenne. Je n'ai pas compris au juste ce que l'auteur à voulu abordé dans ce livre, la peur de l'occident face à sa mort? Notre solitude devant le vide? Où tout simplement un mauvais pas de l'auteur dans sa vie? je n'ai pas aimé ce livre. A mon avis, l'auteur gagnerait à moins s'exhiber dans ses livres, à regarder plus le monde autour de lui. Comme pour ses premiers romans, il serait alors prodigieusement bon et créatif.","-1" "Dès le lever de rideau, « Antigone » dégage une puissante intensité qui ne cesse de croître avec la succession rapprochée des climax. Ecrite en un seul acte, cette tragédie d'à peine 60 pages étonne par la volonté d'Antigone de ne pas chercher à sauver sa peau. Est-ce sa façon de vibrer, à l'instar de ce que disait Becket dans une autre pièce d'Anouilh: « Il faut jouer sa vie pour se sentir vivre... » ? Comme Becket, Antigone semble peu attachée à la vie terrestre. Mais si le sacrifice de Becket s'expliquait par son attachement à Dieu, celui d'Antigone pour Polynice, le frère indigne, est plus dur à justifier. Fiancée à Hémon, elle préfère renoncer à cet amour et braver l'interdit du roi Créon. Le père d'Hémon la condamne à mort, car elle a voulu donner une sépulture à son vaurien de frère Polynice qui s'est battu à mort et a tué son autre frère, le bon Etéocle. « Antigone était faite pour être morte. (...) Polynice n'était qu'un prétexte ». Créon s'explique ainsi le choix d'Antigone, qui ne fait vraiment rien pour échapper à sa condamnation à mort. Contrairement à d'autres tragédies où l'acharnement du destin repose sur une succession d'éléments contraires, le sort funeste d'Antigone dépend avant tout de son rejet du bonheur et de son mépris des valeurs bourgeoises telles qu'incarnées par la famille royale. Dans ce sens, Antigone est une parfaite candidate pour la réussite d'une tragédie. Son choix, qui s'apparente à une abdication, rejoint la définition de la tragédie donnée par le choeur dans la pièce : « c'est reposant, la tragédie, parce qu'on sait qu'il n'y a plus d'espoir, le sale espoir ; (...) Dans le drame, on se débat parce qu'on espère en sortir. » Se débattre, ce n'est en tout cas pas ce que fait Antigone, elle qui ne dramatise à aucun moment le tragique de sa future mort.","1" "A la lecture du résumé de ce livre, on se dit que le style sera franchement drôle, décalé, intelligent et plaisant.","-1" "Bonjour, J'ai aimé la couverture mais quand j'ai reçu le livre et ai ouvert la première pas et feuilleté un peu, ça ne m'a pas donné envie de le lire.. Alors si Amazon pouvait mettre quelques photos de l'intérieur du livre, ce serait top au lieu de s'enquiquiner à chercher dans le moteur de recherche.. Voilà. En espérant vous avoir été utile. Marine.","-1" "Que dire, sinon que j'aime la plume de Mathias Malzieu, son talent énorme pour nous emmener avec lui dans le monde des rêves et de la poésie, et puis son humour aussi, toujours un peu décalé. Ce livre est encore une petite merveille. La force émotionnelle est certes moins intense que dans le sublimissime ""Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi"", mais je me suis régalée des aventures de ce petit garçon à qui on a dû greffer une horloge à la naissance, pour faire fonctionner son coeur gelé, et qui ne doit pas tomber amoureux sous peine de déglinguer ce fragile mécanisme qui le maintient en vie. C'est un conte pour les grands, ceux qui ont su garder leur coeur d'enfant ou qui en ont la nostalgie. Et c'est beau, tout simplement...","1" "J'ai trouvé ce livre comme tous ceux de katherine pancol très beau, très bien écrit mais je dois dire un peu lent... Cela dit, ça n'entrave en rien l'écriture de cette dernière... j'adore cette femme de lettre, mon père m'avait offert comme premier livre de KP, ""Encore une danse"",il trouvait que cela me correspondait. Bref, je trouve l'histoire comme toutes les autres; belle,progressive, et on s'y retrouve toujours d'une manière ou d'une autre.Les personnages sont émouvants et sincères, on retrouve probablement la sensibilité profonde de l'écrivain mais toutefois,je persiste c'est celui que j'ai le moins dévoré. J'entends par là que tout les autres je l'ais aient dévorés d'une traite, et celui-ci pour la première fois je m'y suis reprise à deux fois...Mais j'attends avec impatience le prochain!","-1" "Ce n'est qu'à la réception de l'article que l'on se rend compte qu'il s'agit en fait de la version abrégée, il aurait été honnête de le préciser dans la présentation.","-1" "deal rapide et satisfaisant en tout point,correspondant à l'annonce.vendeur serieux à recommander. livre en tres bon etat et prix correct","1" "Ce livre est très intéressant et je pense qu'il faut aussi avoir lu , de Guillaume Moricourt. Un ouvrage très complémentaire que j'ai beaucoup apprécié.","1" "Quand j'ai lu Les Trois Mousquetaires pour la premiere fois j'avais deja vu le film plusieurs fois. Neanmoins, c'etait comme si je decouvrais l'histoire pour la premiere fois tellement c'est bien ecrit. Je dois avouer que de tous les romans historiques que j'ai lu c'est celui que je prefere le mieux. Les noms de D'Artagnan, d'Athos, de Porthos, et d'Aramis m'ont fait rever dans mon adolescence et continuent de me faire rever aujourd'hui. Si vous n'avez pas encore lu ce merveilleux livre faites le sans tarder. Je vous garantie que vous ne le regreterez jamais.","1" "C'est en effet un luxe d'avoir de tels lecteurs à sa disposition. Plus qu'un bémol, une grande déception, la prestation de Lambert WILSON n'est pas à la hauteur de celles des autres comédiens: phrasé précieux et pédant, c'est en tout cas mon ressenti...Dussolier merveilleux.","1" "Un texte surchargé de description où l'intrigue est quasi inexistante. Du début à la fin le lecteur s'ennuie. Beaucoup diront que c'est un chef d'oeuvre de la littérature française, mais le décor est si lugubre, les personnages sont noires, un livre obscure et déprimant. La vie paraît bien mornes après ce livre.","-1" "Ce livre nous permet d'aborder nos vieilles règles de grammaire avec humour et simplicité. Comment ne pas communier avec cette petite Jeanne qui n'arrive plus à placer ses mots? Livre à acheter et à prêter à tous les enfants de votre entourage pour qu'ils prennent le goût de la lecture et qu'ils s'aperçoivent que la grammaire est un jeu avec ses règles.","1" "bien trop cher pour ce petit bouquin lu en 1 H, je me suis ennuyé à souhait, mais vu le prix je l'ai lu jusqu'au bout.....","-1" "...à nos préjugés tant sur le handicap que sur la paternité. Sans misérabilisme, sans apitoyement, sans détachenement trop fort, ce père meurtri arrive, avec un style unique, à nous faire partager son amour pour ses deux moineaux. La dérision n'empêche pas les sentiments, le cynisme est l'outil de sa pudeur manifeste...un livre touchant, poignant. Les lignes iront droit au coeur de tout parent. ""Lhumour, cest comme les essuie glaces, ça narrête pas la pluie, mais ça permet davancer ."" Bruno Coppens","1" "J'ai acheté ce livre car c'est sa lecture qui avait inspiré Bartabas dans son nouveau show ''Le centaure et l'animal''. L'homme cheval soutient qu'il a lu cet ouvrage en une nuit alorsqu'il reconnaît ne pas lire beaucioup. Il précise qu'il n'a fait que remplacer le mot ""lampe"" chez Ducasse par le mot ''cheval''. Je n'ai paz été plus loin que le premier chapitre. Il est difficile, même aujourd'hui, de faire plus dans la cruauté. Âmes sensibles s'abstenir ... Jack.","-1" "J'ai lu ce livre il y a un an (à l'age de quatorze ans) et j'ai vraiment été transporté, je l'ai lu en une traite tellement les personnages étaient émouvants. La fin m'a surpris, plutot en bien d'ailleurs. Bref, c'est un super livre à lire à partir de 13 ans qui vous fera passer un super moment !","1" "j'ai toujours aimé le feuilleton tiré du livre ici je retrouve la vraie histoire un peu moins romancée,mais adorable de cette famille de pionnier","1" "Samantha Fallow a piqué quelques attributs à Bridget Jones. Cette Londonienne de 36 ans a une vie sentimentale désertique. Elle souffre de rougeurs impromptues très embarrassantes dès qu'elle croise le regard d'un homme et a acquis quelques phobies fort handicapantes suite à la perte tragique de ses parents. Elle vit dans la même maison qu'une grand-mère bienveillante mais autoritaire et qu'une grand-tante fantasque qui ne s'est jamais remise de la disparition pendant la deuxième guerre mondiale d'un jeune soldat dont elle était amoureuse. Contrairement à son expérience personnelle, son doctorat en psychologie lui permet de répondre au nom de Miss Sweety au courrier du coeur du magazine « You and I ». Cette vie assez terne va soudain être complètement bousculée lorsqu'elle reçoit des lettres anonymes menaçantes d'un mari que la femme aurait quitté à cause des conseils de Miss Sweety. Elle n'a pas d'autre choix que de jouer les détectives pour découvrir le fin mot de l'histoire. C'est le premier roman de Valérie Saubade que je lis et j'ai passé un moment délicieux. « Miss Sweety » vaut plus pour son humour très anglais que son histoire, même si la pseudo-enquête policière maintient l'intérêt. Les personnages sont attachants, hauts en couleur et pleins de répartie. Ils passent leur temps à boire du thé et à se retrouver dans des situations loufoques. J'ai une petite réserve vite pardonnée sur l'épilogue qui, à mon avis, appuie de manière un peu lourde sur le happy end mais « Miss Sweety » reste globalement un roman tendre, frais, léger et drôle.","1" "Grand monument de l'inintelligence, ce pavé très lourd a un argument de poids, on a fait pire depuis, voir l'oeuvre de BHL, autoproclamé plus grand intellectuel de France, à conséquence de quoi, malgré la lourdeur de Sartre et de son oeuvre, on peut trouver dans cet écrit, une certaine qualité d'écriture, impossible à percevoir chez son successeur médiatique BHL, est ce suffisant pour lire cette chose ?","-1" "Prenez un conte classique, connu de tous. N'en changez pas l'histoire d'un iota (transformez tout au plus quelques noms de personnages et de lieux), écrivez-en une trentaine de page, gonflez-les d'un énorme interlignage, d'un papier bien épais et d'une police taille 16 minimum, et voilà ! Vous aurez entre les mains la parfaite arnaque de la rentrée littéraire, le Nothomb annuel, de plus en plus creux et vide. Désespérant.","-1" "Les bienveillantes de Jonathan Littell. Sa lecture donne ce sentiment que quelque chose bouge dans le fond tectonique de la littérature. Je n'avais rien ressenti de pareil depuis Les particules élémentaires. L'œuvre de Littell a cela de bouleversant qu'elle se hisse au-delà de la critique immédiatement affective ; que l'on aime ou non, elle est désormais un bloc constitutif de l'édifice littéraire français ; elle a l'indéniable de l'œuvre dont il ne sera plus question désormais de faire l'économie. Comme tout monument littéraire, elle est taillée dans sa langue propre, celle du schizoïde Aue, une langue capable de dénoter dans sa majesté la crudité et l'indifférence, parfois ponctuée d'une touche admirable de netteté froide. Il fallait un anglophone pour remettre le français sur son rail de salubrité et l'arracher au maniérisme gratteur de croûtes des petits maîtres d'un conformisme qui a voulu Weyergans à l'Académie ...","1" "Guilaume Musso est un écrivain que j'aime beaucoup. Malheureusement comme la plupart d'entre vous, je n'ai pas été concquis par ce dernier. En effet, il n'y a pas réellement une vraie histoire. L'ensemble reste bien écrit, mais à la fin on se rend compte qu'il n'y avait pas grand chose. En résumé moins bien que ces anciens. Je dis ça mais évidemment je ne suis pas critique littéraire :).","-1" "Birahima, enfant-soldat au Libéria et en Sierra Leone, raconte son histoire... mais très vite cette histoire semble peu réaliste... ça ""coince"", et on y croit de moins en moins. De plus le fait de connaître un peu l'environnement socio-ethnique du personnage renforce encore cette impression que l'on se trouve en fait devant une fiction totale. Non, ce n'est pas un enfant, de 10 ou 12 ans et de niveau CM2, qui s'exprime ici, et encore moins un ""enfant-soldat"", mais l'auteur, intellectuel et opposant politique et loin du terrain, qui écrase le petit bonhomme malingre de son ombre massive. L'auteur est même allé encore plus loin avec ce processus dans son dernier livre inachevé ""Quand on refuse on dit non"". Dans ce dernier il nous raconte ""son"" histoire bien partisane de la pauvre Côte d'Ivoire par le biais cette fois-ci d'une jeune fille qui, elle au moins, est ""bachelière"" ! A la fin de son périple Birahima ""hérite"" de 4 dictionnaires, dont un ""Inventaire des particularités lexicales du français d'Afrique noire"". Ce subterfuge simpliste et bien rapide, puisque l'enfant peu éduqué est ainsi promu ""lettré"", est essentiel pour l'auteur car il lui permet de justifier la tenue et le style du récit. Celui-ci est en effet truffé de traductions ou d'explications, plus ou moins utiles -on apprend ainsi ce qu'est un ""puceau""-, qui l'alourdissent alors qu'elles n'étaient certainement destinées qu'à apporter des touches d'humour pour prendre de temps en temps un peu de recul et pour pouvoir ""respirer"". Le procédé, comme tout procédé répétitif, ne réussit malheureusement qu'à fatiguer le lecteur... On n'échappe pas non plus à la répétition gratuite de quelques jurons comme ""faforo"" ou ""gnamokodé"" qui finissent, bien exténués, par ne plus jouer qu'un rôle de ponctuation. Et pourquoi ce titre bien troublant pour un tel sujet ? Pour expliquer pourquoi le Mal existe et pourquoi il ne faut pas pour cela perdre la foi ? C'est bien naïf ! On appréciera comme il se doit le message de l'auteur dans la bouche de la mère de Birahima : ""Allah ne donne pas de fatigues sans raison. Il te fait souffrir sur terre pour te purifier et t'accorder demain le paradis, le bonheur éternel"". Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, les massacres peuvent continuer... Allah reconnaîtra les siens ! Ce livre sera certainement choisi par tous ceux qui sont sensibles à l'attribution de prix littéraires. Dans ce cas-ci ils seront rassurés par le ""Renaudot"". Par contre, si on recherche un peu plus de naturel et de vérisme on pourra trouver beaucoup mieux selon moi dans d'autres livres certainement plus consistants et plus crédibles. On peut citer deux romans : -""Bêtes sans patrie"" de Uzodinma Iweala, avec une traduction de A. Mabanckou qui semble avoir réussi à ne pas atténuer le ton du récit original, mais qui est difficile à lire. -""Johnny mad dog"" de Emmanuel Dongala Et aussi deux documents : -""J'étais enfant-soldat"" de Lucien Badjoko (avec Katia Clarens) -""Le chemin parcouru"" d'Ishmael Beah Quand je lis des critiques de ce livre, parues ici ou là, je les trouve souvent trop bienveillantes et je me demande si j'ai bien lu le même livre... La littérature africaine ne devrait pas être évaluée différemment de toute autre littérature et la bonne littérature africaine n'a vraiment pas besoin d'a priori favorable ! Cette dernière attitude, que l'on pourrait qualifier de ""paternaliste"", est en fait assez méprisante et ne peut aboutir, petit à petit, qu'à une baisse du niveau moyen de la production littéraire africaine. Faites-vous donc votre propre opinion !","-1" "J'ai lu ce livre d'une traite. Impossible de le quitter. La description des sensations est telle qu'on a par moment le souffle coupé. C'est un livre magnifique. Lisez-le.","1" "Ce livre m' a arrache des larmes. L' ecrivain s' exprime avec des mots que j' aurai aime employes si je me trouvais dans cette situation. On a l' impression d' etre a cote d' elle et de vivre meme de survivre ce compte a rebours vers la disparition d'un etre cher: une mere hors du commun. C'est un livre a la portee de tous qui a une note tres positive a la fin.","1" "... ... ... Si vous avez pris plaisir à lire mes points de suspension, vous prendrez du plaisir à lire ce livre. Il ne se passe rien. On baille, on se dépêche de tourner les pages pour caresser notre conscience littéraire dans le sens du poil. J'ai lu ce livre parce que c'est un classique. Je sais que c'est une mauvaise raison pour se lancer dans la lecture d'un livre mais après coup, je ne vois vraiment aucune autre raison qui aurait pu me lancer dans une entreprise de lecture aussi fastidieuse. Je n'ai pas du tout aimé ce roman, mais loin de me poser en étudiant prétentieux qui jublie à l'idée de cracher sur toutes les soi-disantes grandes oeuvres de la littérature, je mets mon aversion pour ce roman sur le compte du goût. J'ai besoin qu'il se passe des choses dans un roman pour le trouver intéressant. On peut apprécier regarder les étoiles pendant une heure mais pas pendant toute une nuit. J'ai besoin qu'une étoile filante passe dans le ciel pour remuer tout ça. Au final, je pense qu'il me faudra une seconde lecture critique de ce roman pour comprendre l'interêt que beaucoup de monde semble lui porter. En ce qui me concerne, l'éducation sentimentale selon Flaubert n'a pas encore réellement commencé.","-1" "On ne peut quitter ce livre, une fois qu'on l'a commencé. Est-ce uniquement à cause de l'histoire qu'on sait inspirée d'un fait divers retentissant? Voyeurisme en quelque sorte? Même si cela peut, dans un premier temps, motiver la lecture, le roman nous entraîne bien plus loin. L'intérêt purement anecdotique est déjoué dès la première page: l'issue y est dévoilée. Nous ne sommes pas dans un roman policier. Car ""l'adversaire"", c'est le diable. Non qu'E. Carrère verse dans des convictions obscurantistes, mais à la manière d'un Bernanos, il pose le problème du mal: le criminel est un des nôtres, une part de nous, le mal surgit d'un engrenage un peu dérisoire de causalités. L'écriture est résolument moderne, oscillant entre plusieurs genres (roman? récit autobiographique? reportage? analyse?), affichant ses indécisions : Romand n'est pas un monstre quoique ses actes soient terribles, le narrateur reste lui-même perplexe devant celui qui, tel un super romancier, façonne son propre personnage, sans fin peut-être, car il n'est pas sûr que sa dernière attitude ne soit pas une nouvelle posture. Roman sur la fiction autant que sur le meurtre. Réflexion sur l'ambigüité. Entre les journalistes, les juges et les visiteurs de prison si (trop?) généreux, le lecteur est invité à construire son propre jugement. Troublé, il faut qu'il le soit pour échapper aux poncifs. La voix apparemment simple, modeste du narrateur-auteur (il s'appelle E. Carrère), rapportant les étapes de son entreprise, les interruptions et les hésitations de son appréciation sur le personnage, donne à l'oeuvre un ton de profonde humanité.","1" "1875, un homme monté sur un âne approche d'un village écrasé par les rayons du soleil. Quinze ans passés en prison et une seule obsession : faire l'amour à cette femme. Il vient, entre dans la maison, passe à l'acte, et disparait au loin. De l'enfant qui naitra de ce viol, naitre une famille, les Scorta. D'abord méprisés par les villageois, ils gagneront petit à petit leur place et deviendront même des gens importants, d'une certaine manière. Par le vol, les affaires frauduleuses, mais aussi par leur unité et leurs secrets... Un agréable roman qui se dévore grâce à la plume agile de l'auteur de La mort du roi de Tsongor.","1" "Claude Lanzmann a eu une vie passionnante et pleine de rebondissements, ses mémoires sont un foisonnement de rencontres, d'anecdotes, d'histoires toutes plus riches les unes que les autres, des Etats Unis en Israël, d'Algérie en Corée du Nord ... de Sartre à Deleuze, de Kim Jong Il à Boumediene ... mais l'arrogance et la trop haute estime de soi de l'auteur nuise au récit et le rende malheureusement presque indigeste ... vraiment dommage ...","-1" "Autant j'ai été immergée dans le premier jour et en attente de la suite, autant le premier soir m'a terriblement deçue, des longueurs et des longueurs, j'ai fini le livre du milieu à la fin par une lecture en diagonale, Bon débarras, dommage!","-1" "Un merveilleux recueil de douceur, de sensibilité, de poésie, de délicatesse !! L'auteur décrit le quotidien avec de tels détails que tout m'a interpellé !! j'ai la sensation qu'il écrit exactement ce que je peux ressentir avec une pointe de tendresse dans les moments comiques et une pointe de dérision dans les moments graves ; j'adore son style fluide et sa façon de transformer un geste quotidien en ode à la poésie. C'est un beau roman ou chaque mot, chaque phrase trouvent sa place ; tout est pesé et bien pensé, j'ai adoré du début à la fin. Je trouve que ce roman est le meilleur qu'il est écrit suivi de « nos séparations » puis évidemment de « la délicatesse ».","1" "C'est à un véritable voyage autour du monde que nous invite Jules Verne, mais en suivant une contrainte bien particulière! Découvrant un message de détresse envoyé par le Capitaine Grant et deux de ses matelots, qui indique les coordonnées de l'île où ils ont trouvé refuge, Lord Glenarvan et son équipe prend la mer sur le yacht Duncan afin de secourir les naufragés. Malheureusement, le manuscrit est en partie effacé et seule l'indication du 37e parallèle est lisible. Essayant d'interpréter le message d'origine à partir de ce qu'il en reste, l'équipage du Duncan se lance dans une navigation autour de la terre à la recherche du Capitaine Grant, modifiant constamment ses interprétations du document en fonction de leurs découvertes. Beaucoup d'aventures et de paysages différents, beaucoup de rebondissements et d'humour, avec le superbe personnage du géographe français, un peu loufoque, qui introduit toute la science dont il est l'une des figures (comme dans beaucoup de romans de Jules Verne, la science tient un place importante avec un personnage qui a emmagasiné un savoir qui sera dévoilé au fil du récit). Les nombreuses illustrations de Riou pour l'édition Hetzel d'origine, parmi lesquelles plusieurs cartes qui nous aident à suivre le parcours du Duncan, rendent la lecture agréable. A savoir que des éléments de cette histoire seront repris dans ""L'Île mystérieuse"" et d'autres y trouverons un aboutissement intéressant. On y trouve d'ailleurs un résumé des ""Enfants du Capitaine Grant"" et de ""20'000 Lieues sous les Mers"". Même s'il n'est pas nécessaire d'avoir lu ces deux romans pour comprendre ""L'Île mystérieuse"", toute leur intrigue y est révélée, c'est pourquoi je conseillerais de les lire avant ""L'Île mystérieuse"".","1" "J'ai commandé ce livre pour mon fils (qui l'étudie en classe) pensant que c'était le roman lui meme... il est très regrettable que cela ne soit pas précisé sur la page de cette étude (ni même sur la couverture du livre d'ailleurs !). J'ai dû recommandé le roman...","-1" "Je crois que c'est une des premières fois que je lis pas un livre entamé, que dire, il m'a vraiment pas emballé. Pour avoir lu plusieurs livres de cet auteur, j'ai l'impression qu'il ressasse toujours les mêmes types de phrases qui pour moi, se veulent cool et libérées mais que je trouve plutôt pathétique. Le ton du premier livre que j'ai lu (99 F) m'a fait sourire, puis la répétition de ce même ton m'a lassé. Bref pour moi à oublier, je pense que c'est le dernier livre de lui que je lis.","-1" "Non Philippe, rassure toi, le risque de passer pour un vieux c.on est infime. D'abord, parce que ton lectorat se lasse de tes sempiternelles petites histoires, de ton petit manteau, de ta petite auto, de ta petite gorgée de bière...et donc, tout le monde étant parti lire ailleurs, le nombre de personnes susceptibles de tomber(d'ennui) sur ton petit livre est infime (toi, tu dirais, petit). Ensuite, parce qu'on ne dit plus ""vieux c.on, c'est politiquement incorrect. On dirait plutôt : ""personne dont les capacités de réflexion sont émoussées par l'abus de visionnage des émissions de TF1 et présentant une profil démographique à tendance défavorable"". Enfin et surtout, comme tu le saurais, Philippe, si tu écoutais autre chose que les petits disques de ton fils : ""le temps ne fait rien à l'affaire"".","-1" "J'aime beaucoup Valérie Saubade et là, j'ai été servie ! C'est une histoire de famille, une histoire ... comment dire... acide, rondement menée... A lire sans modération ! Je recommande également les autres livres de Valérie Saubade qui sont tous dans le même esprit, sans pour autant se ressembler, n'ayez aucune crainte !","1" "J'ai beaucoup aimé ce livre qui, au travers un roman, trace les étapes qui ont conduit au génocide intra-algérien. Pour bien comprendre ce qui s'est passé en Algérie ces dernières années, c'est un roman idéal.","1" "L'hymne à l'amour d'un homme pour une femme, mais bien au delà, mise en abîme d'un amour d'amour. La plus que vive est la femme que nous aimerions toutes être : une femme qui sait donner l'amour autant que le recevoir, une femme qui sait faire le bien autour d'elle, en connaissant par elle-même (ne dit-on pas que charité bien ordonnée commence par soi-même ?). Cette femme aime tellement que, même plus que morte, elle nous fait encore le don de son amour. Savoir que de tels êtres existent, qu'il ne tient qu'à nous de mener notre vie comme elle l'a fait, suffit à regonfler le moral de n'importe quel humain en mal d'amour. A aimer sans modération pour apprendre à (s')aimer sans modération.","1" "Simple efficace pas si cher et dans les délais... Evite l'attente et les relations désagréables avec une librairie scolaire pour qui ce genre de commande n'apporte rien et vous le fait bien sentir... PS c'est mieux d'être là à l'arrivée du colis mais quand c'est petit ça entre dans la boite.","1" "J'attends l'agenda ""Pléiade"" promis en cas d'achat de deux volumes de la bibliothèque de La Pléiade. Si je ne le reçois pas, je renoncerai à acheter des volumes de La Pléiade sur Amazon, et j'encouragerai mes amis à faire de même.","1" "Grand amateur de l'oeuvre tant musical (au sein du groupe Dionysos) que littéraire (les deux premiers romans de Mathias Malzieu étaient géniaux), c'est avec beaucoup d'envie que je me suis enfin plongé dans sa nouvelle aventure. Et comme la note qui est indiquée ci-dessus le montre, j'ai été fortement déçu. Lors de ses précédentes envolées lyriques et magiques, Mathias Malzieu parvenait à coupler féerie imaginaire et triste réalité (désolé pour les pléonasmes !). C'est de cette immixtion dans ces deux mondes que les romans puisaient toute leur force, permettant ainsi au lecteur de s'approprier l'histoire tout en se laissant porter par un doux songe. Mais, ce qui avait commencé à transparaître par instants avec ""La Mécanique du coeur"" éclate ici au grand jour : à force de vouloir puiser dans un univers parallèle baroque, il finit par se perdre dans les méandres d'un imaginaire que seul lui est en mesure d'appréhender dans sa totalité. Si quelques bons moments sauvent ce nouvel opus du chanteur dionysien du raté, ils sont cependant trop rares pour éviter une profonde déception ; d'autant plus que tous les ingrédients semblaient réunis pour permettre une belle réussite avec un anti-héros cascadeur raté, atteint d'une maladie incurable puis l'arrivée d'une femme aux pouvoirs quasi-divins, seule capable de changer le douloureux cours des choses mais au prix d'un important sacrifice. Las, la sauce ne prend que trop rarement et le lecteur finit par s'ennuyer ferme avec une narration qui traîne en longueur sans jamais permettre au lecteur de s'identifier avec le personnage de Tom Cloudman, contrairement aux précédents romans de Malzieu. L'univers créé autour de l'histoire semble cette fois-ci trop artificiel avec un manque de féerie et de magie et un besoin (qu'on espère ne pas être dicté par l'aspect marketing / commercial) de créer des personnages bizarres, et tant pis s'ils sont totalement dépourvus d'humanité. Bref, l'ensemble se révèle fort décevant quand on sait ce dont le sieur Malzieu est capable habituellement. Reste désormais à se concentrer sur le nouvel album de Dionysos qui vient de sortir, en souhaitant qu'il soit pour sa part à la hauteur des attentes des fans, plus de quatre ans après leur dernier album...","-1" "Je suis allée jusqu'au bout de ce livre, mais je ne pense pas que je le relirai. Ce livre comporte beaucoup de références à la Bible et à la religion, sur lesquelles je suis plutôt ignorante. Je trouve la fin un peu tirée par les cheveux, et l'histoire comporte du fantastique, mais Zola voulait faire quelque chose de nouveau et c'est le cas. Si vous avez de bonnes connaissance en théologie et sur les techniques de broderie (2ème thème principal du livre), je vous conseille d'essayer.","-1" "Un petit bout de plaisir, très comique qui m'a bien fait rire. Dommage que ce soit si court. une pièce à lire incontestablement !","1" "J'ai été déçue par ce livre aux commentaires élogieux. Peut-être que j'avais mis la barre trop haute après avoir lu les commentaires des uns et des autres. J'ai trouvé que l'histoire traînait en longueur. Il y a à mon goût trop de personnages qui avancent en parallèle sans réellement d'interactions. Sartre en est un bel exemple : que vient-il faire dans cette histoire ? J'ai dû probablement louper quelque chose. Certes, l'ambiance de ces années là est bien retracée, on ressent l'émotion de la guerre froide et de celle d'Algérie, mais on n'y entre jamais vraiment. Le rythme du livre est le même du début à la fin, à quelques pages près qui sont un peu plus dynamiques, mais j'avoue avoir refermé ce livre sans avoir rencontré le point où tout démarre. Déçue.","-1" "Schmitt a eu une idée époustoufflante en imaginant ce lieu fantasique qu'est l'hotel des deux mondes. Et bien que cette idée soit difficile à concrétiser, il s'en est sorti avec panache. Les dialogue sont tantôt profonds tantôt légers, l'humour tient une place importante, les personnages sont attachants... Bref tous les ingrédients qui font de ce livre un chef d'oeuvre !","1" "L'histoire est simple, mais le style est divin. J'ai adoré la poésie de ce livre. C'est remarquablement bien écrit, surtout lorsque l'on sait que l'écrivain est russe d'origine. C'est comme si, chez Andreï Makine, la langue française n'existait que pour sa poésie: elle n'a aucune raison d'être utile. Elle est belle, tout simplement. C'est un grand hommage qu'il nous rend.","1" "J'avais adoré ""les yaux jaunes"", un peu moins le tome 2. Mais là,quelle déception. 850 pages pour ne rien dire! l'histoire de ces écureuils pourrait être résumée en dix lignes....certes le style est agréable, mais cela ne suffit pas.Junior qui devient télépathe a été la goutte d'eau qui a fait débordé le vase et m'a mise très en colère car j'ai eu la sensation que le seul but de ce livre est finalement le bon filon financier... A fuir de toute urgence par ceux qui ont tant aimé le premier opus.","-1" "BOnjour a tous, j'avais presque tout lu de Robert Merle, et lorsque je voyais la saga fortune de France apparaître sur la liste ""du même auteur"", ca ne me disait rien. Puis un jour, en me promenant, je trouve le tome un de Fortune de France chez un bouquiniste. Et là une révélation, je lis tous les volumes en quelques mois et regrette que Mr Merle ne soit plus là pour ecrire la suite. Depuis je me suis replongé dans l'histoire de France (et mondiale),injustement négligéé depuis l'école.","1" "Rien à signaler quant à la réception. Intéressant du point de vue de la connaissance de l' auteur. A découvrir","1" "Le problème est assez bien résumé dans les précédents avis de lecteurs : quel début de lecture difficile ! On n'avance pas dans l'histoire, on stagne sur des pensées philosophiques et surtout on ne voit pas où tout celà peut nous conduire ! Alors on ""saute"" des passages, et finalement, certes, le livre se lit vite mais pas parce que l'écriture s'y prête mais bien parce que l'on coupe ce qui nous paraît ennuyeux. Quant à l'histoire, on retrouve le clivage gentil/méchant qui va de pair avec pauvre/riche. Au final, pas de plaisir dans la lecture ; juste à chaque page finie un ""accroche-toi ; l'histoire devrait bientôt décoller"".Pas convaincue. Je ne le conseillerai pas.","-1" "Grand monument de l'inintelligence, ce pavé très lourd a un argument de poids, on a fait pire depuis, voir l'oeuvre de BHL, autoproclamé plus grand intellectuel de France, à conséquence de quoi, malgré la lourdeur de Sartre et de son oeuvre, on peut trouver dans cet écrit, une certaine qualité d'écriture, impossible à percevoir chez son successeur médiatique BHL, est ce suffisant pour lire cette chose ?","-1" "Après des livres à succès, tels que le ""voleur d'ombres"" ou d'autres, je pensais que Marc Lévy était une source sûre. Alors quelle déception en lisant ""si c'était à refaire"" ! Je me suis ennuyée et pour la 1ère fois, je n'ai pas terminé mon bouquin ! Décevant...!","-1" "Le fils emporté par une maladie foudroyante fait ses commentaires sur le comportement de ses parents face à son décès subit. Il décrit tout ce qui leur passe par le coeur et la pensée. De son côté il fait quelques petites remarques sur des choses personnelles que les parents ignoreront toujours. On sent cet amour immense et inassouvi, ce sentiment d'injustice que ressente les proches quand un jeune décède. Souvent un deuil de ce genre fait péricliter le couple, ici ce n'est pas le cas, les parents semblent très soudés et s'aider mutuellement pour faire face à ce vide horrible. Les amis les entourent et les soutiennent. Mais la mort d'un gosse malgré tout ça vous démolit. J'ai été sensible à ce bouquin et au thème abordé, mais je n'ai pas été trop séduite par l'écriture.","-1" "Ce genre d'histoire ordinaire, voire plate, n'est pas ma tasse de thé. Le style narratif laisse sceptique (les notes de bas de page surtout) par son manque de subtilité. Les personnages sont mous. L'auteur s'emploie à démolir quelques clichés sur les relations humaines sans parvenir à les éviter lui-même. ""La délicatesse"" n'est pas un roman délicat.","-1" "Si ma mémoire est bonne, ce quatrième volume des souvenirs de Pagnol a été publié après sa mort, sans que celui-ci ait eu la possibilité de le corriger comme il l'aurait sans doute souhaité, connaissant son sens du perfectionnisme. La langue y est toujours aussi parfaite, mais les récits plus anecdotiques, moins liés les uns aux autres. Il ne s'agit que d'un admirable premier ""jet"". Il faut donc faire preuve d'un peu d'indulgence : l'ouvrage reste inachevé. Sa lecture est cependant aisée, très amusante et le texte jouit malgré tout des grandes qualités de l'écriture de Pagnol : justesse et simplicité au sens noble du terme.","1" "Le livre raconte la quête d'une jeune femme sur le passé de sa mère, qui vient de mourir. Un passé très douloureux car cette dernière était atteinte d'une psychose maniaco-dépressive. Pour quelle raison cette très belle femme, née après-guerre, dans les années 1945, a-t-elle plongée dans de telles affres? Delphine de Vigan se plonge dans les archives familiales, interroge ses proches, les soeurs et frères de sa mère, sa propre soeur, son père. En ressort, l'apparence d'une grande famille bourgeoise joyeuse et turbulente. Mais cette image se fissure, dès que Delphine de Vigan gratte un peu: Alcoolisme, accidents mortels, suicides, dépressions, tel est le lot de cette famille modèle aux ressorts monstrueux. Famille, je vous hais, famille je vous aime...Delphine de Vigan balance avec sensibilité entre ces deux antiennes. Pour autant, si j'ai avalé le livre d'une traite, je me sens un peu mal à l'aise, sans doute parce que ce livre prolonge une mode très actuelle où priment les histoires nombrilistes et psychologisantes. Dans ce genre là, il est au-dessus du lot, mais ce côté doloriste m'agace et m'ennuie. On a envie de dire à l'auteur que nous avons tous nos secrets de famille, tous des grands-mères un peu cinglés et des pères absents. Je ne suis pas sûre que ce type de lecture très douloureuse soit à mettre en toutes les mains, surtout lorsqu'on souffre soi même d'une famille toxique.","-1" "Du tyrannique chef de guerre à l'artiste, il n'y avait peut-être qu'un pas. Un pas qu'Hitler n'a pas franchi. C'est cette brèche pourtant que nous permet d'explorer Schmitt, nous rappelant que nos plus terribles monstres ne sont qu'humains, trop humains.","1" "Ce livre mérite bien son prix. Je l'ai lu en à peine deux jours. L'auteur parvient à nous montrer comment un héritage familial peut peser sur chaque membre d'une même famille et ce malgré le temps qui passe et les parcours de chacun... On a parfois l'impression de ressentir cette chaleur pesante du soleil sur soi au cours de la lecture... Magnifique!","1" "Acheté sur conseil lors d'une exposition littéraire, je m'y suis tenté, vu que j'ai adoré les voyages chez les peuls d'autres de ses enfants (""Le roi de Kahel""). La je ne sais pas si c'est la pluie, la lumière, le temps, le fait que cela se passe dans l'Est que je connais beaucoup, je ne sais pas, je n'ai pas du tout accroché. Le film qui prend généralement place dans ma tête à la lecture des livres n'a pas eu lieu et donc livre raccroché au filin de la bibliothèque sans m'arrêter. une histoire un peu trop romancée à mon goût, pas assez de waouh au fil des pages, juste l'ennui qui me gagnait.","-1" "C'est une histoire joliette où l'auteur s'essouffle à trouver des ""excuses"" pour aller dans le plus d'endroits du monde possible, tel un agent de voyage travaillant pour un guide. Pour finir, on sort trop souvent de l'histoire et, ensuite, on se dit qu'elle ne nous apporte absolument rien ! En ce qui me concerne, Lévy, c'est fini !","-1" "Les réflexions d'un ancien ""chien de guerre"" dans un train entre Lyon et Rome.Les visions hallucinées de certains combats au moment de l'éclatement de la Yougoslavie, ou des récits d'humains déchiquetés à Beyrouth, ou exécutés pendant la guerre d'Espagne, sentent le ""vécu"". Il y a du Bodard parfois dans la grandiloquence. L'apprentissage d'agent de renseignement au boulevard Mortier est un excellent document en lui- même. Mais c'est noyé dans tel bombardement lyrique de toutes les guerres du pourtour méditerranéen appelée ""la zone"":depuis la bataille de Lépante jusqu'à la purification ethnique.. ça finit par lasser. ça ressemble à une accumulation de toutes les cercles des horreurs de la guerre, sans distance..ce catalogue des moments d'enfer sont parfois entrecoupés de jolies descriptions de gares italiennes,(Bologne très bien) avec une histoire d'amour à Barcelone. pour décrire l'enfer, n'est pas Dante qui veut. Ce qui frappe, au fond, c'est la monotonie lyrique.","-1" "Après une pause ""comédie musicale"" (voir ""la nouvelle Blanche-Neige"", adaptation revisitée de l'original Disney, enfin amusante, et disponible en DVD), Laurent Bénégui nous revient avec son sujet de prédilection, à savoir faire souffrir son héros de roman par tous les maux que notre société peut comporter. Dans la droite lignée du magistral ""Jour où j'ai voté pour Chirac"" et des très bons ""Le Tournevis infiniment petit"" et ""SMS"", son nouveau livre augure du pire pour son nouveau personnage, sobrement dénommé Laurent, et ce dès la quatrième de couverture qui nous apprend qu'après avoir été généticien, le héros va rentrer dans le monde de la pègre de grande envergure... Le risque quand on lit les résumés des livres de Bénégui est de se dire « non, là, ça va pas le faire, son pitch est trop énorme, je ne vais pas y croire une seconde, ça va me gonfler, tous ces auteurs français autocentrés, ras-le-bol ! ». A l'entame de la lecture de mon quatrième roman de cet auteur, j'ai encore eu cette pensée en filigrane. Franchement un généticien qui devenait gangster, ça semblait encore un peu gros. Pourtant, et presque sans surprise du coup, Laurent Bénégui parvient encore à jouer merveilleusement bien son rôle d'équilibriste, en jouant tout à la fois sur la corde humoristique, sensible, policière, amoureuse, médicale (si, si !) avec bonheur. Jamais lourdaude, l'intrigue captive parfaitement le lecteur qui suit avec une délectation vacharde les emmerdes successives que va rencontrer notre ex- généticien voleur en devenir. Celles-ci sont narrées avec un sens du rythme et du phrasé propre à l'auteur (et assez rare dans le monde de la littérature française contemporaine), la conséquence étant de larges esclaffes chez le lecteur devant les tonnes de problème qui surgissent page après page à l'encontre du héros du roman. Si le lecteur retrouve ici tous les ingrédients habituels de l'écriture de l'auteur, Bénégui ne nous propose pas pour autant un simple remixe de ses ouvrages précédents. En effet, l'auteur se livre ici à une réflexion sociétale intéressante, jamais lénifiante, en parallèle de son intrigue en pointant du doigt quelques-unes des attitudes nauséabondes engendrées par notre société du tout-paraître. Bref, au final, le lecteur ne peut qu'être séduit par ce pire ennemi sous le chapeau du narrateur, celui-ci alliant humour et émotion (les séquences sur la paternité sont très réussies) avec une vraie réussite. Dans la vaste rentrée littéraire, voilà un ouvrage frais, bien écrit, bien construit (la documentation sur la génétique est impressionnante !) qui devrait permettre au lecteur de garder le sourire, même une fois les vacances terminées !","1" "C'est une histoire qui se veut réaliste mais qui est asez invraisemblable. Très rapidement on se doute de comment l'histoire va se terminer. Et c'est plein de bons sentiments. Si vous aimez les livres de Gavada, celui-ci vous plaira certainement. Pour moi, quelle déception!","-1" "Le titre résume bien le livre. Le narrateur cherche le bonheur. Pour lui, il se résume à une passion qui deviendrait son métier, une jolie maison avec un petit jardin, et une ame soeur avec qui partageait son bonheur. Pendant ses vacances à Bali, il fait une rencontre qui va changer le cours de sa vie. Cet homme va le mettre devant la simplicité de la vie, des relations humaines, du rapport avec son entourage, avec l'argent. Ce livre montre une remise en question, une façon simple de vivre harmonieusement sa vie avec les autres & surtout avec soi. A lire !","1" "Les réflexions d'un ancien ""chien de guerre"" dans un train entre Lyon et Rome.Les visions hallucinées de certains combats au moment de l'éclatement de la Yougoslavie, ou des récits d'humains déchiquetés à Beyrouth, ou exécutés pendant la guerre d'Espagne, sentent le ""vécu"". Il y a du Bodard parfois dans la grandiloquence. L'apprentissage d'agent de renseignement au boulevard Mortier est un excellent document en lui- même. Mais c'est noyé dans tel bombardement lyrique de toutes les guerres du pourtour méditerranéen appelée ""la zone"":depuis la bataille de Lépante jusqu'à la purification ethnique.. ça finit par lasser. ça ressemble à une accumulation de toutes les cercles des horreurs de la guerre, sans distance..ce catalogue des moments d'enfer sont parfois entrecoupés de jolies descriptions de gares italiennes,(Bologne très bien) avec une histoire d'amour à Barcelone. pour décrire l'enfer, n'est pas Dante qui veut. Ce qui frappe, au fond, c'est la monotonie lyrique.","-1" "JE SUIS A LA FOIS COMPLETEMENT SATISFAIT DU LIVRE ET DE LA TRANSACTION RAPIDE ET SERIEUSE DE CELUI-CI, MERCI .","1" "je suis étonnée du succès de ce livre... qui est sorti juste après ""mange, prie, aime"" d'Elisabeth Gilbert, dont la fin se passe aussi à Bali et où il est également question d'un guérisseur. Mais en dehors de ça, rien n'est comparable. Ce livre là est tellement mal écrit et plein de lieux communs que ce soit en psychologie, en spiritualité ou autre. Sans parler des inexactitudes sur l'Ile de Bali que je connais bien. Il a tout arrangé à sa sauce. C'est consternant.","-1" "Il était important d'écrire un tel ouvrage, puisque nous n'avons jamais eu que la version ""croisée"" de ces expéditions déméntes qui entrainaient seigneurs de guerres, soldats, chevaliers, princes, hommes d'église mais aussi aventuriers, mercenaires, condamnés de droit commun,chercheurs de fortunes, mercenaires, femmes, enfants, vieilards !! Les motivations de tous ces gens étaient diverses : religieuses, quête d'absolution, mais aussi soif de pouvoir, recherche de biens et de terres, de combats pour ""fendre"" du sarazin avec la bénédiction de l'église. Les croisades rapportées du côté ""envahisseur"" sont extrêmement bien documentées (cf sur ce site les ouvrages remarquables de R. Grousset, ou de G. Bordonove). Comme vous le verrez ces deux auteurs restent totalement impartiaux vis à vis des belligérants. Jamais de parti-pris. C'est également le tour de force réussi par A. Maalouf. Saluons tout d'abord son EXCEPTIONNELLE DOCUMENTATION : vous la découvrirez au fil de pages : les différentes dynasties arabes, turques, seldjoukides, sont un véritable enchevêtrement ou le lecteur se perd plus d'une fois. Les faits sont rapportés avec une exactitude historique qui correspond parfaitement à celle des auteurs précédemment cités : les divisions et les luttes fratricides du monde arabe, les violences des deux camps, la sauvagerie de certains croisés (au moins ce fait est assez bien rapporté dans ""Kingdom of heaven"", mais c'est bien tout). Imaginez une horde de 100 à 300 000 êtres, qui traversent des contrèes hostiles ou non : c'est qu'il faut nourrir tout ce monde ! Alors on reçoit (cadeaux de complaisance pour hâter le passage de la troupe loin de ses terres), on prend, ou on pille, pour survivre et réaliser cet incroyable voyage ! Mais A. Maalouf décrit aussi sans complaisance les divisions, les fausses alliances, les armées de secours arabes qui rebroussent chemin, contre un enemi toujours inférieur en nombre absolu, mais décidé, et au moins au début de ces ""épopées"", plus courageux, et ingénieux (machines de guerres, fortifications érigées rapidement pour protéger les acquis). Plongez dans le temps, et regardez Godeffroy, et tous ses contemporains plus forcémment comme des conquérants, mais peut être un peu plus comme des envahisseurs.","1" "Commencé à 1 heure du matin, ce mardi, j'ai terminé le livre à 4h45! je n'ai pas pu lâcher ce bouquin ! T.Cohen nous offre là un magnifique cadeau, et redonne un vrai sens à la vie! "" C'est l'héritage que je lèguerai à ceux que j'aime, pour qu'ils évitent de courir après leur futur et travaillent à construire un passé....Etre seul, c'est refuser d'aller vers les autres. Etre deséspéré, c'est refuser d'envisager l'espoir"" Voilà quelques phrases extraites de l'oeuvre dont nous devrions, tous, faire des maximes de nos vies! Merci M Cohen!","1" "No et moi tourne autour du personnage de Lou Bertignac, gamine de 13 ans surdouée, qui mêle sans grande finesse l'adulte et l'enfant. Souvent adulte, elle n'est pas très crédible quand elle est - ou plutôt fait- l'enfant. Delphine de Vigan s'essaie par moment à la naïveté, elle tente de bien nous faire comprendre que c'est une enfant, mais on sent surtout derrière tout cela l'adulte qui fait semblant de croire qu'elle a 13 ans. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas pour moi. On retrouve l'inévitable mauvais garçon qui s'attachera à Lou Bertignac, l'ado un peu paumée qui pique ses crises, mais tout cela traité gentillement (on sent dès le début qu'on ne va pas trop souffrir quand même). Bref, que du classique. Là n'est pas le problème diront certains - et ils auront raison. Sauf que, de mon côté, je n'ai jamais réussi à rentrer dans les personnages, j'ai toujours été conscient d'avoir sous les yeux les mots d'un écrivain qui ajoutait telle ou telle touche pour créer des personnages au final pas très profonds. No et moi m'a beaucoup rappelé Robert des noms propres d'Amélie Nothomb, que je n'avais pas aimé non plus. Ceux qui ont aimé l'un aimeront peut-être l'autre. Pour ma part, je l'ai oublié aussi vite que je l'ai lu.","-1" "J'ai été très déçue par le livre . Je trouve que l'idée de départ n'est pas du tout exploitée, à savoir l'enfermement dans un espace clos d'une mini humanité (sujet sur lequel il y avait beaucoup à dire et à inventer à mon avis ). Les personnages principaux sont trop caricaturaux (le savant distrait par éxemple) et trop simplistes . Par ailleurs l'idée du vaisseau spatial n'a rien de bien originale, je pense qu'on peut trouver des articles sur la propulsion photonique dans toute bonne revue scientifique . J'ai trouvé toute cette histoire sans grande imagination, sans grand suspens .. et la fin m'a vraiment parue téléphonée !!! Bref je ne le conseillerais probablement pas ...","-1" "Globalia est un lieu où tout nous semble si familier. Nous reconnaissons les comportements, nous identifions les faits comme si nous étions déjà dans ce monde. Pourtant, ça n'est pas nous: les villes sont des sarcophages de verre, le temps est maîtrisé, la liberté de la presse n'existe plus, chacun est libre mais personne ne l'est vraiment. Le seul domaine existant se situe dans l'exploration des zones de non-droit, qui deviennent le véritable espace de liberté...","1" "Livre humoristique, simple et intelligent à la fois, il est très instructif aussi pour un enseignant ou toute personne qui a un contact avec du public: on se met à la place du personnage qui est en décalage total par rapport à un univers inconnu mais tellement banal pour les autres.","1" "Une excellente réflexion sur l'amitié et tout ce qui tourne autour de ce magnifique pays qu'est le Liban (guerre, religion, corruption, exil, retour)","1" "Comme beaucoup j’attendais impatiemment ce nouveau livre ayant nécessité 2ans de boulot mais franchement, B.Werber est vraiment de plus en plus décevant et on se demande vraiment ou est passé l'auteur des fourmis et des thanatonautes. Même son talent de conteur semble avoir disparu et on a même du mal à être tenu en haleine, et je n'arriverai probablement pas à le lire jusqu'au bout tellement c'est lourd et convenu. Comme dit dans certains commentaires, c'est plus de la publicité pour ses anciens livres qu'autre chose. Pour moi, B Werber devrait faire ce qu'il recommande dans ses premiers livres : prendre du recul, des vacances, ses habitudes, changer de pays et de ville, avoir une autre vision de lui même et de sa façon d'écrire, la ça commence à être juste du radotage.","-1" "C'est brûlant et amer comme un thé trop fort, plein de rage, de douleur et d'amour rentré. Une quête existentielle menée tambour battant au pays tourmenté de la Bourgeoisie. Je n'ai pas pu lâcher ce livre.","1" "L'oeuvre de Bernanos est magnifique, bouleversante, les mots ne suffisent pas ! En revanche, le livre Pocket que j'ai reçu, imprimé en Espagne en juin 2011, est criblé de fautes (de frappe sans doute) de tous ordres : lettres inversées, fautes de grammaire, de conjugaison, etc. Et ceci, surtout après le 1er tiers du livre, à un rythme d'environ une faute toutes les 2 à 5 pages... Sur un livre de plus de 340 pages, ça commence à chiffrer ! C'est incroyable, ...et difficilement supportable ! Exemples : p. 336 ligne 13 : ""[]mais après jn avoir regardé..."" ou encore p.341 ligne 12: ""[]La pensée que cette lutte va Bnir, n'ayant plus aucun objet..."" Une amie m'a prêté le même livre Pocket, mais édité en mai 2005 à St Amand Montrond, et là, impeccable, zéro faute ! Incroyable ! Une recommandation, donc : vérifiez le lieu d'édition afin de garder tout le plaisir de savourer une telle oeuvre !","-1" "Contrairement aux autres, j'ai trouvé ce livre très moyen, ennuyeux et un peu mièvre. La fin est un peu tirée par les cheveux et franchement ""cucul"" Plein de bons sentiments. Il se lit vite néanmoins, vu les gros caractères. J'ai préféré d autres œuvres de l'auteur.","-1" "un grand classique qui fait rire ! C'est une comédie en 3 actes pleine de rebondissements... RESUME : En l'absence de leurs pères partis en voyage, Octave, fils d'Argante et Léandre, fils de Géronte, se sont épris l'un de Hyacinte, jeune fille pauvre et de naissance inconnue qu'il vient d'épouser , le second de Zerbinette. Octave, très inquiet de la réaction paternelle à l'annonce de son union implore l'aide de Scapin, valet de Léandre.......... A vos livres et bonne lecture !","1" "j'ai adoré ce livre, que je lis et relis tellement je me reconnais dans l'amour qu'Annie porte aux chats, son histoire d'amour avec sa chatte, sa fin douloureuse font échos à ce que j'ai vécu il y a quelque temps. Annie aime les chats, peu importe la race ! ce livre est en mème temps truffé de jolies illustrations de chats de l'auteur, moi j'aime bien !","1" "Le texte semble bien être celui de Baudelaire, mais le problème c'est que la mise en page n'est pas du tout celle des poèmes : le texte est assemblé à la suite, sans espace entre les strophes, et du coup ça ne rend pas du tout la même chose ! C'est flagrant avec les (ultra-classiques) Correspondances : c'est un sonnet en 4-4-3-3, et il est difficile de retrouver la ""musique"" du poème sans cette mise en page. Tous les vers à la suite les uns en dessous des autres, c'est un non-sens et la lecture des poèmes y perd presque tout son charme.","-1" "Ce livre est un roman policier. L'histoire tourne autour d'un personnage (Malaussene) , à qui il arrive toutes sortes de malheurs. Au cours de l'action il va tenter de se débarrasser de tous ses problèmes, dont une grave accusation de meurtre qui pèse sur lui .","1" "C'est ma fille qui m'a demandé de lui commander ce roman.Un bon auteur il ne peut être que recommandable . J'ai les 20 mots obligatoires ?","1" "les ouvrages de Lagarde et Michard étaient nos livres de classe dès la seconde au collège Stanislas de Paris","1" "« L'enfant part avec l'ange et le chien suivit derrière », première phrase du livre (extraite de la Bible) et François d'Assise comme personnage central: on s'attend à un mélange heureux entre hagiographie historique et poésie. Au lieu de cela, ce petit livre distille un fatras de péroraisons au ton péremptoire. C. Bobin, à force de chercher l'absolu, transforme tout propos en assertion irréfragable. Sur la sainteté Page 25 : « Fatigue des premier jours du monde, fatigue des premières années d'enfances. De là vient tout. Hors de là, rien. Il n'y a pas de plus grande sainteté que celle des mères épuisées par les couches à laver, la bouillie à réchauffer, le bain à donner. » Page 116: « C'est toute la terre qui est sainte, ou bien rien d'elle.» Sur les femmes C. Bobin doit penser les encenser mais, en fait, il se complait dans une vision terriblement sexiste et réductrice (il semble lui échapper qu'une femme puisse être autre chose qu'une mère ou une religieuse). Page 97 : « La différence entre les hommes et les femmes n'est pas une différence des sexes mais des places. » Page 98 : « Les femmes sont dans la Bible presque aussi nombreuses que les oiseaux » (sous la plume de C. Bobin, c 'est un véritable compliment aux femmes et à la Bible ; on en rirait si le ton n'était pas aussi sérieux') Sur les ânes Page 90 : « De cette histoire, on peut conclure deux choses. La première est que les ânes voient les anges, et cela ne devrait guère nous surprendre. » Accordons à C. Bobin la dimension métaphorique de son histoire (même si il ne l'explicite pas) car à défaut l'élucubration serait parfaitement grotesque ; reste la conclusion: rien ne doit surprendre, il faut tout admettre. Sur le panthéisme Page 120 : « Il [François d'Assise] n'a jamais rien vécu qui ne soit en accord parfait avec cette croyance en une égalité absolue de chaque vivant avec tous les autres, en la même dignité d'existence donnée à chacun 'gueux, bourgeois, arbre ou pierre' par le seul miracle d'apparaître sur terre, baigné du même soleil d'amour souverain. » Etonnante glorification de ce supposée panthéisme de mauvais aloi attribué à François d'Assise (on est loin de la démarche rigoureuse de Spinoza) ou tout '-absolument tout, homme ou pierre- se vaudrait'. Enfin, navigant entre apories et oxymores, dernier extrait pour illustrer la litanie d' « évidences » avec comme corollaire l'absence de doute, d'interrogation, bref de véritable réflexion: surtout ne pas penser, simplement admettre des vérités. Page 117 : « Vous attendez de l'amour qu'il vous comble. Mais l'amour ne comble rien ' ni le trou que vous avez dans la tête, ni cet abime que vous avez au cœur. L'amour est manque bien plus que plénitude. L'amour est plénitude du manque. C'est, je vous l'accorde, une chose incompréhensible. Mais ce qui est impossible à comprendre est tellement simple à vivre. »","-1" "J'ai dévoré et adoré les crocodiles et les tortues, mais les écureuils m'ont déçue. K. Pancol nous avait habitués à des personnages fouillés que l'on pouvait croiser au coin de notre rue ou dans lesquels ont pouvait se reconnaitre et qui par là-même étaient terriblement attachants. Mais là, la source est tarie. Joséphine n'en finit pas de se poser des questions et nous ennuie, et le trait est vraiment trop fort pour junior surdoué beaucoup trop doué de 3 ans. Ils ne sont plus que des caricatures d'eux-mêmes auxquelles ont ne peut plus croire. Les derniers chapîtres terminent l'histoire à la va vite comme si KP voulait vite lâcher ses personnages dont elle ne sait plus quoi faire elle aussi. Bref, pas de suite, il est temps de passer à autre chose...","-1" "Un excellent ouvrage qui retrace, sous forme de différentes nouvelles, plusieurs actions qui se sont passées lors du second conflit mondial. On peut donc y trouver l'histoire d'un soldat allemand qui se fait loger de force dans une famille de paysans français, un homme d'âge mûr persuadé de la victoire de la France grâce au retour du Maréchal, l'arrivée de Hitler à Paris ou même d'un enfant totalement débordé par la haine du monde adulte. Et quelques autres nouvelles tout aussi touchantes. Ce livre est une empathie pour les victimes (directes et indirectes) de ce second conflit mondial qui aura détruit tant de familles dans tant de pays. Les nouvelles qu'a écrit le narrateur dans ce livre semblent tellement sincères qu'on les dirait plus répétées qu'imaginées. A lire, vraiment.","1" "L'héroïne est universelle dans sa douleur de jeune femme blessée et flouée par un premier amour défunt et un mari qui la quitte pour nouer une relation avec sa belle-mère, la maîtresse de son propre père. Une trahison doublée d'une liaison incestueuse... Tout cela débute dans la maison de vacances familiale de la narratrice, circonstance aggravante. Le mari se rêve en J-J Servan Schreber ne doutant pas de garder nouvelle conquête et ancienne épouse... Un avortement pathétique, un mari pusillanime, une rivale collectionneuse compulsive, nymphomane ... Le style est incisif et ne nous accable pas par un pathos inutile. L'auteur a le sens des formules qui font mouche. Le roman est tour à tour poignant et... drôle. C'est sa force. J'ai été emportée par l'histoire du début à la fin.","1" "Un très grand livre. Je ne dis pas ""roman"" car ce n'en est pas un. C'est le récit de la mort d'un jeune homme, martyrisé par des monstres, et de ce qui s'est passé avant : les prémices du meurtre. Tout est rigoureusement exact, sauf les dialogues, reconstitués, évidemment. On descend petit à petit vers l'horreur. Et en le lisant, on constate que les écrivains qui ""inventent"" sont en dessous de la réalité. Le style de Morgan Sportès est extraordinaire : phrases courtes, sèches; pas de bla-bla, peu de descriptions (le strict nécessaire), des faits, bruts, et rien que des faits. On suit le drame quasiment minute par minute. J'ai honte de la dire, mais c'est passionnant. On aurait pu imaginer que l'auteur noircirait le tableau, et enfoncerait les malfaiteurs. C'aurait été à la fois compréhensible, normal, et humain. Il n'en est rien. Certains sont plutôt « bien» traités ""Tête de Craie"" ou ""Filou"" avec leurs doutes, leurs peurs, leurs regrets, leurs incompréhensions (comme ils sont idiots !) et certaines filles (celles des ""à-côté"" : mais pas, évidemment, les infâmes Zelda et Mam') Bien entendu, et que tout soit parfaitement clair, je ne les absous évidemment pas, ils/elles sont atrocement complices, et ils méritent très largement leurs punitions, voire plus. Et c'est cela qui est très intelligent. Deux seuls petits regrets, bien mineurs au vu du talent de l'auteur : les dialogues des protagonistes ne sonnent pas toujours ""vrais"" mais on ne les aurait sans doute pas compris. Et j'aurais aimé trouver en annexe les condamnations, le verdict, du procès final. En tout cas, c'est terrifiant. C'est ça, notre société ? On tue, on torture pour quelques petits milliers d'euros? Et la bêtise, l'insondable stupidité conduit à ça ? Et n'est-ce pas aussi un certain constat d'échec de notre monde « moderne » ? C'est un fait divers ou un fait de société ? Un symptôme ou un épiphénomène ? À lire, toute affaire cessante. Un TRÈS grand livre.","1" "J'ai tout d'abord choisi ce livre parce qu'il était classé dans la science fiction. Une bombe nucléaire efface 2000 ans d'histoire et un petit groupe de personnes essaient de survivre après un tel désastre. En tant que livre de science fiction, je ne lui mettrais que la note de 2. En effet, comment peut-on parler de science fiction quand le monde dans lequel on est ne change pas? Quand nous sommes revenus quelques siècles en arrière où l'on ne cotoie pas de changement des techniques et des mentalités? Comment peut-on parler de science-fiction quand il n'y a pas de dimension philosopho-politico-économique? Les personnages de l'histoire ne s'interrogent jamais sur ce qu'il s'est passé : pourquoi la bombe a explosé? Contre qui étions nous en guerre? Qui essaie de gérer le pays? Et surtout : existe-t'il d'autres survivants avec lesquels nous pourrions échanger, partager nos savoirs pour améliorer notre confort quotidien? C'est une tranche de vies bien particulière sur un état de fait. On revient aussi en arrière avec certains clichés sur le rapport homme-femme : les hommes sont là pour protéger, construire et prendre les décisions dans des conseils dont les femmes sont exclues, normal... Elles sont aux fourneaux... Je classerais donc ce livre dans les livres régionaux où l'on savoure les relations humaines des gens de nos campagnes, avec leur patois, leurs traditions ancestrales. Et malgré tout ça, j'ai eu beaucoup de mal à éteindre la lumière le soir. Je me suis laissée bercer par cette magnifique écriture et par cette histoire pleine de rebondissements. Bref, Malevil m'a envouté! Impossible de le lacher....","1" "Une catastrophe. Un incipit remarquable et une écriture agréable ne font pas tout. Trois problèmes au moins empêchent le roman d'être crédible et de susciter l'émotion. D'abord, le personnage de Paul n'a aucune épaisseur psychologique. Du moins, sa psychologie n'est pas réelle. Malgré l'explication de la lâcheté qu'il donne, comment comprendre qu'il ait tout accepté, même l'inhumain, vis-à-vis de sa première fille, pour une femme et une famille qu'il n'aime pas? Cela ne marche pas, on ne peut pas entrer en empathie avec le personnage - ce n'est peut-être pas le but recherché mais comment dès lors vouloir suivre le personnage? Ensuite, pour revenir sur la femme de Paul, Dubois nous refait le coup de la misogynie, de l'adultère, de l'indifférence. Cela devient systématique dans son oeuvre. Autant c'était drôle dans l'excellent Une Vie française, autant, ici, c'est gratuit - et redondant. D'ailleurs, tout ceci sent la complaisance, et c'est insupportable. Enfin, le coup de théâtre final n'apporte rien en terme dramaturgique: il est prévisible et dénué de réalisme. Bref, admirateur de son roman Une Vie française, malgré la sympathie que j'aie pour l'auteur toulousain, ce livre est vraiment raté.","-1" "Hector a mis sa poulette sur le turf. Achille, le proxo de Patrocle, liquide Hector pour cause de perte et fracas. Tendon l'archer (flic ripou) abat Achille. Se pointe Pyrrhus qui ravit le pain de fesses d'Hector et la nomme sous-maxé. Ils finissent tous les deux dans une turne aux volets jaunes du côté de Bien-Hoa. Lulu la Nantaise (puisqu'on la connait sous ce pseudo) refilera la fievre jaune-la fievre utile-à Pyrrhus auquel succède Pyslave son frère. Homme et Maquereau quelle carrière - Moralité : Andromaque","-1" "Certaines histoires font froid dans le dos ! Et même s'il reste de l'amour pour les ""vieux"", la grande vieillesse reste difficile pour tous.Le seul remède.....???","1" "La richesse de ce livre va au-delà de ce que l'on en lit habituellement. Il ne s'agit pas seulement du rapport de Alexandre Jardin avec Jean jardin, son grand-père, le Nain Jaune, mais parallèlement, Alexandre Jardin nous détaille ses amis ou faux amis à facettes multiples qui comme lui portent en eux un personnage du passé, père, grand-père,mère, etc. qui a des comportements peu avouables ou simplement divergents des opinions de la personne qui en parle. Comme Zac, évidemment. Il faut aussi lire ce livre sous cette angle, dépasser le directeur de cabinet de Laval que fut le Nain Jaune et s'interroger sur soi-même , sur nos relations, pour imaginer les explications aux facettes connues ou pas de chacun. Dans cette angle là aussi, le livre est passionnant ...","1" "Voici une belle occasion de partir, partir sur les flots mais aussi dans la tête du marin. C'est un parcours initiatique, une invitation à la réflexion. Bien écrit et agréable à lire.","1" "Très chouette livre. Barbara Constantine nous emmène dans son univers et j'adore cela. Une histoire un peu naïve mais qui nous met du baume au coeur. J'ai souvent du mal à m'arrêter de lire...","1" "Ce livre manque un peu de fil directeur il est une sorte de répertoire d'auteurs et de textes avec des infos qu'on trouvent sur internet facilement. on n'y trouve rien sur l'aventure des théatres parisiens notamment","-1" "Les commentaires élogieux m'ont donné envie d'acheter ce livre. J'ai été déçue. J'ai trouvé le tout très moraliste, et quelle belle accumulation de poncifs ! Je me suis ennuyée.","-1" "Mrs Lagarde et Michard, vous avez bercé ma jeunesse et à 66 ans, c'est toujours un plaisir de vous lire.","1" "Quand un premier roman est si bon, on attend les autres avec impatience ! Amateurs de Musso ou Lévy, ce livre est fait pour vous. Vous ne le lacherez plus avant de l'avoir terminé ! Bonne route à ce jeune auteur prometteur !","1" "Les Sentences d'un taciturne bavard. Une légèreté pataude, un manichéisme insupportable, une allégorique consternante, du larmoyant chic, un romantisme d'anti-romantique. Manque plus que le dialogue avec la mouche comme dans le vie de Meaume.","-1" "Peu importe le realisme de l'histoire, peu importe le lieu , les personnages , eux , sont une fois encore plus vrais que nature et il n'est une impulsion ,une émotion , un sentiment, trouble ou lumineux,une contradiction que chacun, s'il est honnête, n'ait un jour ressenti. Djian posséde le don de les mettre en mot, sans fausse note, en plein dans le mille","1" "J'étais dans ma librairie favorite, les bras chargés de bouquins et ""La délicatesse"" était disposé sur le comptoir afin d'être bien mis en valeur. Alléchée par le titre et l'étiquette qui annonçait ""Le livre aux 10 prix littéraires"", je l'ai pris. Mais franchement, j'aimerais vraiment connaitre les prix en question. Ok ce livre se lit plutot pas trop mal, mais honnetement, il n'y a pas du tout de quoi crier au génie. Une histoire plutot assez prévisible, aucun rebondissement notable, c'est franchement assez plat. En fait j'ai même passé mon temps de lecture à me demander quand cette histoire allait rebondir justement. Arrivée à 10 pages de la fin, je me dis ""Allez, c'est là qu'il va se passer un truc dingue! LE truc qui fait que ce livre vaut 10 prix littéraires."" 10 pages plus tard, j'arrive au bout dans la déception la plus totale. Le livre se finit comme il a commencé, de manière extrèmement prévisible. Style agréable à lire, mais bon... pour les prix, il va falloir qu'on m'explique...","-1" "je m'aperçois qu'il manque exactement 30 pages à ce livre que j'ai commandé et reçu (de la page 29 inclue à la page 60 inclue). madame Pujol.","-1" "j'ai été très déçue par ce livre, je suis habituellement très enthousiaste quand Nicolas Rey sort un livre mais celui-ci n'apporte rien, il semble écrit à la va-vite, et l'on ne comprend pas l'intérêt du contenu. Espérons que le prochain soit mieux.","-1" "J'étais impatiente de commencer la suite les tortues et à mon grand regret plus j'avançais plus mon plaisir s'évanouissait... Il y a trop de blabla qui sert, on dirait, à noircir les pages. Impossible de rentrer complètement dans l'histoire parce qu'on est bloqué par la description du look ou du caractère d'un tel ou une telle, et aussi c'est redondant tout au long de la lecture... Je préfère donc rester sur les bonnes impressions des 2 premiers tomes et de ses oeuvres précédentes... ""Un homme à distance"" m'a beaucoup marquée... cela dit. J'attends de nouvelles oeuvres.","-1" "Saga à la fois intimiste, régionale puis nationale, Fortune de France, est le premier d'une passionnante série de romans qui feront découvrir au lecteur un monde culturel, politique et religieux en pleine évolution. Le style est alerte, vibrant et bien que vivant dans une monde révolu et lointain, les valeurs défendues par le héros – tolérance, amour, esprit d’aventure et ouverture d’esprit – sont toujours d’actualité. Cette suite de romans donne envie d’en savoir plus sur des pans d’Histoire de France pour lesquels des images d’Epinal tiennent souvent lieu de connaissance.","1" "Le livre m'est tombé des mains et cela est rare... je le comparerais à la généalogie de la morale en beaucoup moins compliqué mais quinze fois plus atomisant. Les adjectifs me manquent pour le décrire, mais un convient assez bien: lassant.","-1" "Le refuge aux roses est un excellent roman pour amoureux! Très bien orchestré, du très bon style à la Marie Bernadette Dupuy, excellent de tout point de vue, on ne s'ennuie pas!","1" "article commandé dans le cadre scolaire .Il a donné satisfaction et rempli les exigences d'ouverture et de culture générale.Pas de commentaires superflus et respect de l'œuvre originale.","1" "Une fois de plus Françoise BOURDIN nous offre une excellente saga familiale écrite dans un style fluide et agréable à lire. Tous les ingrédients sont réunis pour faire un bon roman : une bonne histoire prenante et bien rythmée, un secret de famille pour nous tenir en haleine, un suspense bien mené avec des rebondissements, des personnages attachants ... On ne s'ennuie pas une minute en compagnie de la famille Soubeyrand. Un seul bémol je n'ai pas bien compris les motivations du corbeau !","1" "Revenue par hasard à Dinard, la ville de son enfance, Claire, sur un coup de tête, abandonne sa vie actuelle et s'installe dans la maison de Mme Ladon, son vieux professeur de piano. Les souvenirs et les émotions la submergent. Elle guette Simon, son amour d'enfance, devenu pharmacien et maire de la ville. Mais cette passion peut-elle renaître? Simon est marié il a un enfant, et la tragédie rôde. Le personnage principal, dont on ne sait si elle se nomme Claire ou Clara, Marie-Claire ou encore Chara, a toujours été différente de tous ceux qui l'entourent. Traductrice, elle parle au moins quinze langues et pourrait gagner des fortunes. Mais ce qui est matériel ne l'intéresse pas. Perdue dans sa solitude, elle arpente la lande avec un vieux sac à dos dans lequel elle enfouit les déchets abandonnés par les promeneurs indélicats et qui défigurent ce paysage dans lequel elle finit par se fondre. L'auteur nous la présente dans le premier chapitre en vision interne, puis, il nous donne l'avis de Paul, son frère, Juliette, sa fille, qu'elle a abandonnée petite, avec sa soeur et leur père, Simon, l'homme qu'elle aime. Il termine par un chapitre choral intitulé « voix sur la lande » où il donne la parole tour à tour à Jean, Juliette, Paul, le cousin Philippe Méthuen, Noëlle la serveuse, Andrée la femme de ménage, Catherine la masseuse, Fabienne la factrice, Julie la conductrice du car, Louise, le Père Calève. Tous ont leur perception personnelle de Claire et c'est au lecteur de se l'imaginer à travers les différents points de vue. L'écriture, sublime, nous plonge dans la lande, nous fait arpenter les falaise, nous mène au bord de la mer aux côtés de Claire. Comme pour elle, tous nos sens sont en éveil: la vue des plantes et des mille couleurs chatoyantes, l'ouïe dans le bruit des vagues, l'odorat et le goût sont sollicités par le sel de la mer, le toucher vient de la caresse du vent, des gifles de la pluie, de la morsure de l'eau saline. J'ai adoré! Ce livre est un coup de coeur.","1" "J'ai ete ravie de recevoir ce livre, imprime en 1965, en tel bon etat. Comme etudiante de francais a Aix-en-Provence pendant l'annee 1966-67, j'ai obtenu les anthologies de la litterature francaise des siecles XVIIe, XVIIIe, et XIXe. Trouver cette anthologie du XXe siecle, imprime au meme epoque que les autres, etait trouver un tresor! Bien sur, l'anthologie est d'un siecle incomplet, mais les explications des ""ismes"", les photographies des auteurs et de l'art de l'epoque sont tres interessantes et eclairantes. Les citations des auteurs sont courtes, mais elles donnent une bonne presentation de l'oeuvre de chaqu'un.","1" "Après s'être patiemment aventuré dans la lecture de ce roman peu ordinaire sur un sujet qui l'est devenu, on ne peut que ressentir de la frustration. Elle naît d'abord de la forme usante du récit - biographie extensive d'un innovateur technologique qui mêle assez habilement la réalité à la fiction dans le sillage de Houellebecq mais qui finit malheureusement, comme on devait s'y attendre, par n'être plus qu'un ilot d'informations en quête d'une connexion Web - ensuite et surtout des nombreuses tentatives littéraires infructueuses de l'auteur qui ne parvient jamais ou presque à donner une vision profonde du phénomène de robotisation du monde qu'il se propose pourtant de mettre à nu. En optant pour une chronique technique aux accents philosophiques, il gâte délibérément le grand dessein balzacien qu'il s'était initialement donné pour ambition. Aura-t-il retenu la leçon avant de noircir de nouveau des Lignes à Grande Vitesse ?","-1" "la trame de ce très bon livre est simple d'apparence : la disparition d'une fille de quinze ans -Nola- en 1975 dont on retrouve le corps en 2008 dans la propriété d'un immense écrivain admiré par tous -Harry Quebert- avec le manuscrit de son chef d'oeuvre ""L'origine du mal"" à ses côtés... donc il est arrêté pour le meurtre sadique de cette fille Mais un de ses anciens étudiants de qui il fut le mentor et l'ami -Marcus Goldman- qui a publié un premier best-seller il y a deux ans et qui ne parvient pas à écrire le second vient dans cette petite ville du New Hampshire pour tenter d'innocenter son ami qui ne peut absolument pas être coupable de ce crime ignoble, il va donc enquêter et se sera son second livre que nous tenons entre les mains en fait son troisième... plus de 650 pages pour enfin découvrir la vérité Et c'est vraiment dans les dernières pages du manuscrit que nous comprendrons enfin ce qui s'est réellement passé la nuit du 30 août 1975 ; donc c'est un polar complexe et haletant, c'est l'histoire d'un amour total et absolu entre une fille de 15 ans et un homme de 31, c'est la description méticuleuse d'une petite ville de province du nord-est de l'Amérique, c'est la relation d'amitié quasi filiale entre en professeur génial et un étudiant brillant, c'est le roman des mères entre la mère juive envahissante, une autre hystérique et une troisième indigne et absente, c'est la description du milieu de l'édition à succès avec un éditeur sans scrupules qui ferra tout pour vendre des millions d'exemplaires du second roman de Marcus Goldman... et ce n'est pas tout ; on ne s'ennuie pas une seconde, on va de découverte en découverte, et lorsqu'on arrive au point final on comprendra enfin tout. C'est plaisant, riche, drôle par moments -légèrement caricatural dans sa description des gens de ce gros bourg-, écrit avec fluidité dans un style discret qui sert l'intrigue. Un plaisir. ""Marcus, savez-vous quel est le seul moyen de mesurer combien vous aimez quelqu'un ? - Non - C'est de le perdre."" p222 ""- Vous essayez de me parler d'amour, Marcus, mais l'amour, c'est compliqué. L'amour, c'est très compliqué. C'est à la fois la plus extraordinaire et la pire chose qui puisse arriver. Vous le découvrirez un jour. L'amour, ça peut faire très mal. Vous ne devez pas pour autant avoir peur de tomber, et surtout de tomber amoureux, car l'amour, c'est aussi très beau, mais comme tout ce qui est beau, ça vous éblouit et ça vous fait mal aux yeux. C'est pour ça que souvent,on pleure souvent après."" p103 ""- Crois-en mon expérience de flic : on ne sait jamais de quoi les gens sont capables. Surtout ceux qu'on croit bien connaître."" p70","1" "Ne perdez pas votre temps a lire ce livre!!! C est d un ennui! Quel manque d originalite.Aucun rebondissement, l auteur retient l interet du lecteur avec la promesse de la revelation du grand secret de famille...He bien, rien d incroyable, vous auriez pu le devinez vous meme! Quand au personnages,ils sont aussi ennuyeyx que leur histoire. Le plus mediocre des roman harlequin aurat mieux a offrir...","-1" "Une trés belle piéce de théâtre, où l'on va découvrir un trés grand mystère sur le grand Don Juan. Accompagné de son fidéle valet, sganarelle, qui fera beaucoup rire le public, Don Juan croit aller à un bal, alors qu'il va à son procès où il sera juger par 5 de ces victimes. Mais ce grand mystére qui pése sur Don Juan va donner une fin inatendue à ce procès.","1" "Une merveille ! la suite du roman l'ORPHELINE DU BOIS DES LOUPS. Je ne peux que le recommander. Non seulement je vous souhaite une bonne lecture en lisant ces deux romans, mais je sais que vous passerez des moments de plaisir.","-1" "Je me suis laissée impressionnée par le fait que Victor Hugo avait traduit ces pièces.Je m'attendais à de la haute voltige, du travail d'orfèvre, la sensibilité de Shakespeare transfigurée en français ... Eh bien! La traduction est un mot à mot nullissime, digne d'un eleve qui doit rendre un devoir. Pas de finesse, pas de style,des contre sens, bref du baclé et du lourdingue. Il est honteux d'éditer du Shakespeare à ce point dénaturé fusse Hugo le traducteur. Hugo est un monument de la litterature mais certainement pas un traducteur!","-1" "La vie était certainement rude au Moyen Age, surtout en cette période de guerre de Cent ans et les témoignages que nous avons de la vie de François Villon (poèmes et procès) montrent que ce n'était pas un enfant de coeur... Etait-il pour autant nécessaire d'inventer à plaisir tortures, sexe, viols et autres violences obscènes ? Pour ceux qui veulent connaître la vie de François Villon, je suggère d'aller plutôt consulter Wikipedia. Dommage car l'idée était bonne, l'exploitation des vers du poète pour illustrer son existence intéressante et l'époque est reconstituée avec une certaine recherche.","-1" "C'est simple, j'ai arrêté au tiers du livre, pour le ranger définitivement. C'est typiquement un livre ""alimentaire"", écrit en très peu de temps, qui ne présente aucun intérêt... Il est vrai que je venais de finir de lire les trois tomes de ""Millénium"", et là, ça ne joue pas dans la même cour.","-1" "Walt Whitman fait partie de ces poètes majeurs qui, disons-le, sont aujourd'hui des ""classiques"", ayant révolutionné la poésie à la fois par une forme tout à fait novatrice, et par le contenu de ses poèmes. il prône la fusion des contraires, la beauté universelle, l'homme comme part de la nature, le sexe comme moyen d'unir les deux pôles de la vie et d'atteindre l'Eternité. c'est une poésie démocratique, qui s'oppose à l'époque à l'Eglise qui condamnait le corps et les plaisirs de la chair, et qui combat l'esclavage. toutefois il faut faire très attention lors de la lecture de ses poèmes. déjà, les allusions à la religion nécessitent une solide connaissance de la Bible. ensuite, sa poésie était selon lui destinée au peuple, à chacun, poésie universelle. or il est encore aujourd'hui davantage lu et étudié par des 'élites', le sens étant souvent extrêmement complexe malgré une apparence de simplicité et d'évidence. de là, j'en conseille fortement la lecture qui ne peut qu'être enrichissante, mais en faisant attention à ce qui justement crée son originalité : la culture du paradoxe et du sous entendu.","1" "Etant une gigantesque fan de cette auteur, j'ai achèté ce livre dès sa sortie et me sentis alors joyeusement d'attaque pour une nouvelle aventure ""Werberienne""... Cependant, au fur et à mesure que ma lecture progresse, un énorme agacement s'empare de moi. J'ai l'impression de lire un réchauffé sans âme et sans saveur de ""L'empire des Anges"". Je ne reconnais plus la subtilité de mon auteur préféré, j'ai l'impression d'avoir devant moi un bouquin baclé qui exploite un peu plus le thème de ""l'après-vie"" de façon si poussée et imvraisemblable que l'ennui arrive plus vite que la ferveur. Je n'ose même pas comparer ce torchon ridicule au meilleur livre que j'ai pu lire, à savoir ""Les Thanatonautes"". Rien de ce qui m'avait touché, captivé, ému dans ce roman n'est retrouvé ici. Werber aurait mieux fait de s'arrêter après ""l'Empire des Anges"", qui reste moins savoureux que ""Les Thanatonautes"", mais qui est tout de même une perle...","-1" "C'est un livre que j'ai choisi au hasard dans un rayon, on ne sait jamais pourquoi les yeux se fixent sur l'un ou l'autre. J'ai trouvé ce roman très décevant. Il ne présente aucune originalité. C'est un cocktail de sentiments amoureux, de mystère, et de paranormal. Les ingrédients sont réunis pour créer une atmosphère de bluette, mêlée de suspens, car il y a un secret, du reste assez facilement prévisible. Tout cela est assez simplet. Pour le côté positif je dirais cependant que l'écriture est fluide, ce qui rend la lecture reposante. Et, après tout, j'ai quand même lu jusqu'à la fin. L'auteure distille les indices sur le secret avec un savant dosage, sans précipitation. L'atmosphère est bien rendue, les paysages sont bien décrits, les lieux où se passent l'action, tels qu'ils sont présentés, apportent une sorte d'authenticité. Disons que l'ensemble peut procurer une certaine détente, c'est un roman pour la jeunesse ou pour midinette, mais il en faut. Même si je l'oublierai vite, je m'y serai distraite un moment.","-1" "Monsieur Jacques Attali,plagiaire notoire avec ses "" Verbatim "" notamment, crédible uniquement au sein de son réseau, récidive une fois de plus avec ce récit paru en deux mil quatre qui m'apparaît une relecture-transcription à une époque antérieure du "" Livre de saphir "" de Gilbert Sinoué, paru en mil neuf cent quatre vingt seize .","-1" "enfin un livre très contemporain,avec la poésie de Rimbaud et les idées préconçues des chefs et sous chefs qui n'ont pour seul talent que protéger leur petit pouvoir. ce livre est une histoire digne d'un conte de fée je l'ai lu d'un trait à petite gorgées comme un bon vin et le savoure la fin","1" "Bonjour, J'ai aimé la couverture mais quand j'ai reçu le livre et ai ouvert la première pas et feuilleté un peu, ça ne m'a pas donné envie de le lire.. Alors si Amazon pouvait mettre quelques photos de l'intérieur du livre, ce serait top au lieu de s'enquiquiner à chercher dans le moteur de recherche.. Voilà. En espérant vous avoir été utile. Marine.","-1" "C'est toujours la même édition imprimée en Espagne et bourrée de coquilles... sachant que le problème est connu depuis au moins 1 an, je ne comprend pas que Pocket continue d'imprimer cette édition (celle que j'ai reçue date d'août 2012). Je ne comprend pas non plus qu'Amazon continue de l'écouler... C'est un manque de respect pour ses clients ! A noter que quelle que soit l'édition de ce livre que vous commanderez sur Amazon vous recevrez de toutes façons l'édition Pocket...","-1" "Ce livre est un condensé d'amour et de partage sous toutes ses formes, c'est réapprendre le sourire et le fait de se soucier des autres, en partant du voisin proche pour s'en éloigner petit à petit. Cet ouvrage est régénérant, et aussi plein d'espoir.","1" "Cet ouvrage est intéressant car il comporte des descriptions habituellement utilisées dans une autre langue que celle de Molière. L'attention du lecteur est portée sur le sentiments et les sensations qu'un livre a parfois du mal à transmettre.","1" "J'ai lu tous les Musso de ""skidamarink"" à ""7 ans après""... : chaque livre a été l'occasion de passer un agréable moment voire des moments très très agréables... ce dernier livre est tellement décevant ! L'histoire est banale, plate, ne réservant aucune surprise, l'écriture est différente à tel point qu'on ne reconnaît pas le style de l'auteur. Bref, ce n'est pas le livre que je recommande aux amateurs du genre et aux amateurs de Musso. En même temps, cet auteur ne peut échapper à la règle qui veut que lorsque les éditeurs imposent à des auteurs de ""produire"" un livre par an, l'imagination, l'originalité ainsi que la qualité de l'écriture s'épuisent (idem pour les derniers de Coben, Levy...)et c'est la bonne impression générale qui s'affaiblit. C'est vraiment dommage pour nous lecteurs fidèles... espérons que le prochain soit meilleur.","-1" "La particularité de ""Fortune de France"" est d'être écrit dans une langue archaïque, avec de vrais mots anciens (lexique en fin de livre) et des tournures recherchées. L'histoire retrace la saga d'une famille du Périgord. Robert Merle brosse en quelques pages des personnages saisissants de réalisme, avec un caractère complexe, humain, des qualités et des travers, et une cohérence qui rend chaque protagoniste réel. La narration entremêle la réalité historique et politique avec la vie quotidienne d'une maison forte et de ses gens. Certains événements comme la peste permettent de se figurer vraiment ce qu'était la vie au moyen-âge.","1" "Ce roman au début m'a beaucoup surpris. Pour ma part, plutôt habitué à des romans plus rythmés, je me suis laissé très vite absorbé par ce fascinant roman. La première partie du roman est très poétique, elle est principalement faite sous forme épistolaire et nous permet de rentrer à pas feutré à la découverte des protagonistes. Le style est fluide et les descriptions des paysages polaires de la Russie sont magnifiques. La deuxième partie, quant à elle retrace l'histoire de la conquête spatiale de l'URSS. Cela est fait de manière très intelligente et m'a permis de découvrir des personnages inconnus pour moi, tels que Tsiolkovski et Serguei Pavlovitch. En effet , Vassia le personnage principal évoque toute l'histoire spatiale de la Russie, lors de ses permissions à tous les locataires de l'appartement communautaire qu'il occupe avec Léna. La troisième partie est un retour vers les paysages polaires, et relate le retour de Vassia auprès de Léna. Un roman vraiment passionnant en raison de toute l'histoire de l'URSS qu'il évoque en passant par Kroutchev et plus tard par la pérestroïka. Mais aussi en raison de l'évocation des paysages glaciales de la Russie et des conditions de vie du peuple russe.","1" "Très belle histoire, de l'aventure, de l'amour bien sûr, et une histoire qui tient en haleine jusqu'à la dernière page, j'ai aimé et je l'ai lu... en 2 jours !","1" "Sobrement, sans effets pyrotechniques, à la Tchekhov, Antoine Choplin évoque un lieu à l'abandon, où un poison invisible règne en maître, Pripiat, deux ans et demi après l'accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl (mais Tchernobyl peut aussi se prononcer Fukushima). Une petite communauté y subsiste, qui a refusé de quitter sa terre natale et y subsiste en attendant d'être emporté. Cela sonne tellement juste qu'on se surprend parfois à penser « que c'est bien traduit ». Mais non, c'est bien un auteur français, à l'âme russe ou russifié par compassion. Un livre qui parle avec (grande) douceur de l'amitié, de la douleur, de la résignation, du deuil, du temps arrêté. Et de la nuit tombée. A conseiller en particulier à ceux qui ont aimé le très beau film de Michale Boganim, La terre outragée.","1" "Il m'a fallu 15 jours pour arriver au terme de ce livre. Un ""record"" qui en dit long pour un lecteur qui dévore habituellement 2 livres par semaine ! J'avais été intrigué par le premier volume (Les Falsificateurs) dont le sujet, la désinformation à l'échelle planétaire, m'avait interpellé malgré quelques longueurs. Et puis, tout comme Sliv, j'avais envie de connaître la finalité du CFR. Mais on se perd dans ce deuxième tome en redites trop fréquentes, et l'ennui surgit bien vite, en laissant derrière lui la motivation initiale. Le seul mérite que je trouve à ce roman réside dans la tentative de l'auteur à démonter les mécanismes de l'après 11 septembre, visant à justifier une guerre en Irak. Pour le reste, je suis plus que perplexe.","-1" "L'histoire est simple : Lui, astrophysicien sympa et Elle, archéologue au caractère bien trempé se rencontrent et enquêtent sur un objet étonnant : une pierre qui n'est pas une pierre , mais qui y ressemble et qui a des petites sœurs quelque part dans le vaste monde. Le lecteur va donc voyager tout au long du roman, et pas qu'un peu! Le rythme est infernal, on passe de Londres à l'Ethiopie, à la Grèce, la Crète, Paris, Amsterdam... C'est d'un zapping incroyable, j'imaginais l'auteur galopant d'une idée à l'autre à une vitesse faramineuse en se disant ""Ah ! Ils ne sont pas allés en Sibérie, allez on y va!...Et le lac Baïkal ? C'est bien aussi ça...la Chine ? Oui, il faut qu'ils aillent en Chine ... et à Rome aussi ..."" Un gamin qui joue avec ses figurines:"" ....Alors on dirait qu'ils retourneraient à Londres... "" J'ai lu de nombreux passages en diagonale. Rien ne m'a accrochée :ni les protagonistes, ni leurs voyages incessants. La surabondance des aventures, les coïncidences en pagaille, les explications pseudo scientifiques, tout m'a paru ridicule. J'avais découvert Lévy avec les enfants de la liberté, il ne m'avait pas laissé de mauvais souvenir, au contraire. La seule chose que j'ai aimé ici, c'est la bande annonce de son livre, félicitations aux publicistes: elle est vraiment bien faite, elle m'a donné l'envie de l'acheter... Hélas.","-1" "Le roman Germinal présente une très belle histoire des conditions minières à cette époque. Le fait de présenter les points de vues des pauvres et des riches montre bien les sentiments de l'époque. Les relations de coeur ne sont pas oubliées et entretiennent la passion du roman. L'Assommoir et Germinal sont à mon avis les 2 romans les mieux réussis par Zola. Livre à conseiller vivement pour les amateurs du genre, mais aussi pour les autres.","1" "Correspond au livre que ma fille doit étudier en 4ème. Les autres commentaires m'ont bien aidé pour le choix. Livraison impécable comme toujours sur ce site.","1" "Un récit qui n'a rien de triste ni de déprimant ce qui est un paradoxe puisque Christiane Singer a écrit ce livre de son lit d'hôpital en attendant de passer dans l'autre monde. C'est au contraire un immense message d'amour et d'espoir qu'elle nous livre là et une magnifique leçon de courage et de force spirituelle. A lire absolument!","1" "Ces quelques pages n'ont aucun intérêt. Sans doute est-ce trop didactique. Il n'y a d'autre scandale que celui de l'orchestration publicitaire du produit.","-1" "Alexandre Jardin nous emmène à nouveau dans une de ses analyses de l'amour, de la passion et du couple. Son challenge est de taille: écrire le manuel du meilleur mari ! ""Assez de romans sur les amants"" dit Jardin, ""nous voulons savoir comment etre de vrais maris !","1" "Un homme aime une femme sans retour. Puis il en rencontre une seconde et le schéma s'inverse. Malgré un thème on ne peut plus classique, la délicatesse du style et la subtilité des sentiments doivent absolument convaincre de lire « Climats ». Un beau roman, assurément.","1" "Fan de la premiere heure, j'ai toujours suivi les romans, les nouvelles et les projets de B Werber. Que ce soit avec les fourmis, les thanataunotes, j'en passe, j'ai toujours eu grand plaisirs a lire ces livres. J'ai aussi defendu dans le passe son style et ses idees a l'encontre de la grande et classique literature. Malheureusement son dernier livre est navrant...! A cours d'idees, a cours d'imagination, il a recourt a des subterfuges lamentables afin de terminer une trilogie dans laquelle il s'est lui meme emmele les pinceaux. Dans ce roman, il nous donne un cours d'histoire universelle pour etudiants debiles,(ou les victimes sont toujours les memes: ces pauvres dauphins dont l'auteur pense que nous ne verrons pas l'allusion a un peuple bien existant) il regle son compte a tous les detracteurs (ecrivains connus, les medias,...)qui probablement lui ont pourris la vie et par cela il nous a abandonne completement; nous les lecteurs avec ce plat rechauffer, mal fagotter et plein d'emprunts qui nous montre qu'il a abandonner son travail en cours de route. Parodie de films connus; comme highlander, voyage au centre de la terre, ect...il est a cours d'idees et il nous pond ce livre deplorable qui lui vaut ma demission et vaudra celles de beaucoup d'entre nous qui aimaient ses histoires a l'epoque ou il avait encore quelque chose a raconter. Devenu donc un ecrivaillon, marchand de mots comme on vend un tapis(il en est venu au travers de ses histoires a faire la promotion de ses autres livres), je lui souhaite bon vent et si je le pouvais la notre serait -4 etoiles. Adieu donc Monsieur Werber, vous nous avez abandonner...Patrick","-1" "C'est une histoire joliette où l'auteur s'essouffle à trouver des ""excuses"" pour aller dans le plus d'endroits du monde possible, tel un agent de voyage travaillant pour un guide. Pour finir, on sort trop souvent de l'histoire et, ensuite, on se dit qu'elle ne nous apporte absolument rien ! En ce qui me concerne, Lévy, c'est fini !","-1" "... qui forcément, appelle la violence en retour. Il n'est franchement pas étonnant que l'ensemble des médias français - et qu'une grande partie des lecteurs - aient massacré ce livre, vu que ces médias sont en grande partie responsables du déferlement de cette stupide et indécente - mais tellement juteuse! - télé-réalité sur nos écrans, qu'ils sont parmi les premiers complices de ce déferlement et qu'ils en tirent de très confortables bénéfices. Ils ne tiennent pas trop à ce que ça s'arrête, par la faute d'une simple romancière pondeuse de best-sellers, dont la popularité et l'influence sur les masses ne sont plus à démontrer. Le livre d'Amélie Nothomb est étonnant est gonflé, il est là pour rappeler que toutes ces émissions de ""télé-réalité"", sans exception, renvoient aux camps d'extermination nazis (le principe est à peu près le même), avec toutefois une différence de taille: les caméras. Ce qui rend ces émissions peut-être encore plus stupides, cruelles et inhumaines que ces camps d'extermination, dont au moins les prisonniers n'étaient pas continuellement observés, et qui n'offraient pas de prime en argent au dernier survivant. Par ce livre, Nothomb s'en prend donc d'abord aux organisateurs de ces émissions, qu'elle compare (à juste titre) aux nazis, mais surtout aux téléspectateurs (des ""veaux""), à leur crasse hypocrisie et à leur manque total de discernement, qui permettent à ces emissions de s'étaler éternellement dans la durée, et qui ont le culot de s'indigner du principe de ces émissions qu'ils regardent pourtant en se gardant bien de faire quoi que ce soit pour que ça change - ce qui est, là encore, la vérité -, et à leurs vils organisateurs de se frotter les mains sans honte. D'où toutes ces critiques négatives de la part de lecteurs dont une majorité, certainement, se complaisent à regarder ce genre d'émission aussi vide que débile (qui ne font appel à rien du tout, sinon à leurs plus bas instincts voyeuristes, exploités sans vergogne ni retenue) et qui ont ainsi vu un miroir impitoyablement tendu à leur endroit. C'est bien connu, il n'y a que la vérité qui blesse. Et c'est sur tous ces points que le livre fait mouche de toutes parts. Continuez comme ça Miss Nothomb, vous en avez dans le buffet, ne vous laissez pas abattre par tous ces hypocrites, et même si votre livre contient des faiblesses - en particulier celui, chronique, de faire sortir un personnage du lot (jusqu'à comparer ce personnage à Dieu, ce qui peut paraitre bien excessif) au détriment de tous les autres, lesquels, du coup, peuvent paraitre bien fades -, il témoigne avec un talent rare et une force peu commune, d'une sinistre réalité dont personnellement j'aimerais bien voir la mort. Ce livre est à recommander en priorité à tous ceux qui ne font pas semblant de détester ce genre d'émission pourri et qui n'en regardent jamais (ce dont je suis). Les autres - les plus nombreux - pourront passer leur chemin, ce roman ne leur servira pas à grand-chose.","1" "L'histoire: Le roman est raconté par Tristan, un poirier vieux de 300 ans. Le roman commence par la mort du celui -ci, cependant son âme survit à travers les gens qui l'ont aimé et pensent à lui. Il voit donc le monde à travers leur yeux et raconte au lecteur les épisodes qui ont marqué sa vie Mon avis: J'ai été très intrigué par ce livre, déjà parfois j'adore son auteur, Didier Van Cauwelaert et un auteur assez peu connu finalement pourtant il n'a pas peur de diversifié ces thèmes d'écriture. Il peut aussi bien à parler d'amour, de violence ou de fantôme selon ses romans et j'avais très envie de voir comment il s'y prendrait pour faire parler un arbre. Je trouve le roman réussi, peut être pas mon préféré de cet auteur mais je l'ai quand même dévoré. Le gros point positif est l'originalité du livre, de plus la lecture est fluide et les personnages principaux sont assez bien décrits. Il y a beaucoup de personnages car la mémoire du poirier va continuer de vivre sur près d'un siècle après ses 300 ans de vie végétale mais on s'y retrouve aisément. Sans être un coup de cœur absolu, c'est un très bon roman et j'ai pris plaisir à cette lecture.","1" "J'ai tellement attendu le nouveau livre de Florian Zeller.. et ma déception est aussi grande que mon impatience à ce sujet. Le thème de base est intéressant mais je n'ai pas accroché à sa façon de le développer. Ca parait brouillon et légèrement prétentieux... J'espérais de la haute voltige et j'ai l'impression de me trouver façe à un brouillon rédigé à la va-vite. Bref, j'attends le prochain Zeller.. avec toujours de l'espoir mais moins d'impatience.","-1" "Le mano a mano désigne la corrida au cours de laquelle les matadors ou les novilleros ne sont que deux pour combattre six taureaux. Ici, on comprend donc tout de suite qu'on va évoluer entre Camargue et Andalousie, chez les aficionados et dans le sang des arènes. Françoise Bourdin (30 romans publiés chez Belfond depuis 1994) est un auteur à succès dont le chiffre des ventes se compare avantageusement à celui d'un Guillaume Musso ou de Marc Lévy. Mais on en parle rarement car il s'agit de romans destinés aux femmes, qu'autrefois on disait « à l'eau de rose », qui se glissent subrepticement dans le sac pour être lus dans le RER ou sur une plage ' Ayant repéré ce livre sur un présentoir de mon marchand de journaux, j'ai voulu savoir de quoi il retourne. J'ai vu. Une histoire bien construite, dont la fin, ici est heureuse, une écriture fluide et bien documentée dans un milieu déterminé ' le vieux truc de la série des « Cinq dernières minutes » - avec plein de définitions et des descriptions crédibles, des situations classiques de tragédie à deux sous ' telles qu'en vivent aussi, dans la vie réelle, les gens simples, mais transposées dans un milieu et des décors de rêve. Car les caractères des personnages principaux sont d'une banalité affligeante. Ici, une ravissante jeune femme de 30 ans, blonde aux yeux verts. De ce capital, elle n'a jusqu'ici rien fait de notable, gaspillant ses atouts sans mesurer la vacuité de sa vie : pas d'études sérieuses, pas de métier, pas de compagnon stable ' sauf ce Jocelyn, bellâtre de vingt ans son aîné, promoteur immobilier plein de fric, tempes grises et peau hâlée en permanence, qui l'entretient depuis deux ans et qu'elle a su rendre fou au point qu'il s'apprête à la demander en mariage. Avant de sauter le pas, il la présente à son ami d'enfance, Virgile, qui possède un élevage de taureaux de combat en Camargue. Et patatras, la belle Raphaëlle rencontre Ruiz, le plus jeune fils de Virgile, 22 ans, matador de son état. Coup de foudre réciproque immédiat et drame familial à la clé, le père reniant ce fils impudent et gâté, adulé de tous dans l'arène. Tous les ingrédients du roman-photo sont là, de quoi bâtir une série TV telles celles qu'on nous donne à voir les soirs d'été, dans le style des « Feux de l'amour » mais sans profondeur. La fin est convenue, la controverse sur l'art tauromachique ' entre fascination et répulsion ' une figure obligée, bref, un bouquin aussitôt oublié que lu' De la littérature à la chaîne qui fait recette chez les femmes qui s'ennuient. Bon, et après tout, j'aime bien les polars aussi 'Chacun son trip !","-1" "En général je ne crache pas sur la littérature facile, ça détend et on y trouve de petits joyaux d'humour ou d'originalité. Là, non seulement le scénario global n'est pas original, mais les personnages sont d'une pièce, pas plus sympas que ça et les dialogues plats et sans intérêt... Les scènes sont abracadabrantes, des meurtres gore de New-york à la plongée dans la jungle en passant par les acrobaties à Paris, on n'y croit pas un instant ! De plus ce n'est pas en hachant les scènes pour effacer tout ce qui pourrait coincer (le départ au brésil est quand même un summun dans le genre !)qu'on rend le thriller ""haletant"" comme dit dans les accroches publicitaires. Quant à thriller, c'est faire injure aux maîtres du genre que de classer ce roman dans cette catégorie... d'habitude j'attends le format poche, j'aurais mieux fait !","-1" "Livre très douloureux qui nous amène à réfléchir sur la séparation de l'être humain et la difficulté de survivre dans des circonstances des rafles pendant la dernière guerre et comment on peut se reconstruire sans et avec l'autre. Mais ""l'autre"" est-il le même quand il revient? Beaucoup d'émotion en le lisant.","1" "Les lieux cités ici, les mets, les quartiers de Tokyo, le Mont Fuji, sa base de lave et la neige qui l'habille, Hakone et son lac à touristes... tout apporte au Japon sa séduction... le comportement du peuple japonais, de l'individu aussi, devient presque familier !!! L'écrivain aime ce pays : elle le décrit donc avec grâce, perspicacité, lucidité, charme et indulgence. A ceci s'ajoute que je me sens en parfaite harmonie mentale avec elle ; elle côtoie l'humour, le jugement, la modestie, la suffisance, le respect, la détermination, la tolérance, l'acceptation... mais pas la soumission. Elle n'est pas superficielle mais pleine de paradoxes pourtant ! Elle est à la fois intemporelle par l'absolu qui l'habite et semble traverser son présent de façon assez immatérielle ; mais son art de manier les mots rend parfaitement compte du palpable et du vécu.","1" "Je crois qu'Aragon est le Victor Hugo du XXe siècle Les éditions de la pléiade sont toujours bienvenues .","1" "Dans un monde parfois trash et souvent gore, l'histoire d'Icare, dit Courgette, nous fait voir la vie en couleurs. On ne peut s'empecher de s'attacher à ce petit garçon naïf qui est un peu l'enfant qu'on a été...Un roman original et optimiste, à ne pas rater....","1" "Pourquoi cette édition de Jules Verne en Pléiade?Le passionné a déjà TOUT Jules Verne,dans de bonnes conditions éditoriales,l'expert dispose d'excellentes études critiques,le curieux peut trouver facilement les oeuvres ici réunies (à l'exception,certes,du ""Sphinx des Glaces""). Il est vrai que les quatre romans forment une sorte de cycle,Nemo et Ayrton étant les traits d'union;il est vrai que ce sont parmi les meilleurs de l'auteur,et qu'ils sont accompagnés ici comme partout des fameuses gravures de l'édition Hetzel.Mais pourquoi la Pléiade se contente-t-elle de nous livrer une édition que l'on trouve par d'autres voies?La politique éditoriale de la prestigieuse collection semble bien erratique depuis quelques années,alors que l'on attend toujours,par exemple,l'achèvement des éditions des poèmes et romans de Victor Hugo! Cinq étoiles pour le merveilleux Jules Verne,zéro étoile pour la Pléiade,cela fait deux!","-1" "Ce tome 7 est le plus décevant de la série. Si les autres volumes constituent ce qui se fait de mieux en matière de roman historique, celui ci dénote quelque peu. En effet, le style de narration choisi, à savoir le long monologue d'un éclésiastique, est déroutant et finit par ennuyer le lecteur. Dommage car le reste de la série est tout simplement exceptionnel.","-1" "Semprun est un témoin précieux sur la Shoah et offre une réflexion aboutie sur l'horreur du concentrationnisme et le travail de mémoire. Son parti pris est le contraire de celui de Wiesel : il considère que la Shoah est si invraisemblable que l'art est l'une des rares manières de la rendre vraisemblable et de la faire connaître de tous... L'écriture ou la vie qui obtint d'ailleurs le Prix Fémina est le reflet de cette réflexion, il me semble. (…) Non loin de nous, des flammes montaient d'une fosse, des flammes gigantesques. On y brûlait quelque chose. Un camion s'approcha du trou et y déversa sa charge : c'étaient des petits enfants. Des bébés !"", écrivait Wiesel. Semprun préfèrera s'interroger et c'est très humble et louable car cela laisse moins place à l'émotion instantanée : ""(…) Comment raconter ?(…) dès le départ, j'avais pensé, même avant de songer à écrire une ligne, qu'il fallait construire une narration, qu'il fallait utiliser les procédés de la fiction narrative pour raconter la vérité et pour que la vérité devienne vraisemblable."" Toute vérité issue d'une mémoire et donc d'une subjectivité marquée par le temps reste relative. Très à la mode en ce moment, Semprun est aussi intéressant dans sa démarche même si celle-ci semble plus doctrinale et moins humaniste que celle de Si c'est un homme ou La Trêve ! J'avoue que la position de Semprun me semble philosophiquement assez juste même si je préfère Levi. Il ne faut jamais considérer une telle tragédie seulement dans l'émotion de l'horreur, sinon on ne pourrait plus en parler!","1" "LIVRE ACHETE EN TANT QUE MANUEL SCOLAIRE. C'EST VRAIMENT PAS INTERESSANT, C'EST ECRIT TOUT PETIT. J'AI VRAIMENT PAS AIME","-1" "...pour se mettre le temps d'un livre dans la peau d'un homme et connaître ses doutes et ses inquiétudes dus au vieillissement. Et comme c'est assez rare, un homme qui parle librement de ces choses très intimes, ce livre est d'autant plus précieux. Très beau livre, j'ai adoré!","1" "Jean Echenoz raconte les 10 dernières années de la vie du compositeur français du Bolero, Maurice Ravel, de sa tournée triomphale aux Etats-Unis à sa lente déchéance provoquée par une maladie neurologique. Ravel, décrit ici comme un insomniaque, un fumeur compulsif de gauloises, égocentrique, toujours tiré à quatre épingle, est au faîte de sa gloire quand il perd pied progressivement. Sa mémoire le lâche, puis tout son corps. Les trous de mémoire deviennent des gouffres et sa vie un abysse. Echenoz alterne le bon et le moins bon dans ce court roman. Il agace par son goût excessif du détail, à la limite de la cuistrerie. Il émeut quand il évoque la fin pathétique du génie.","-1" "J'ai lui les trois tomes des fourmis, les trois tomes Les Thanatonautes, Le père de nos pères. Le rire du cyclope n'est rien qu'une répétition de déjà vu, déjà lu. Je pense que ce roman n'est qu'une éloge au mobile de marque Apple®© et Blackberry®© B. Werber n'étant pas assez fortuné, il s'est fait financé ce roman en promettant de répéter à chaque page iPhone et Blackberry. Y'a aussi un peu de Google.ou alors est-ce aussi un trait d'humour? Mais je trouve ça lourd-dingue. Comme disant mon Papa, ce sont les plus courtes qui sont les meilleures. Notre couple d'enquêteurs passent leur temps à pianoter sur leurs mobiles dont le nom est écrit. Après l'interdiction des pub sur les alcools et tabacs, ce serait bien de faire de même avec ces machines à drogues pompes à fric. Dans son prochain roman ce sera un duel à mort entre les tablettes : iPad©® contre Galaxy©®. Bref, je suis très déçu.","-1" "J'aurais bien une opinion sur ce livre si j'y comprenais quelque chose mais, comme tout ce qui a été produit au XXe siècle sous le nom de ""philosophie"", je n'y entends que pouic. Serai-je le seul à dire que le roi est tout nu? Il faut de l'aplomb pour parler de ""l'être en-soi' et de ""l'être pour-soi"" sans même tenter de définir ces termes. Une remarque cependant. L'auteur se réfère beaucoup à des philosophes allemands: Hegel, Heidegger, Husserl. Il serait intéressant de savoir ce qui, dans ce livre, est paraphrase et compilation, et ce qui est apport personnel. Mais je ne les ai pas lus.","-1" "On s'attache tellement vite à l'histoire quand deux jours à peine nous voilà arrivé à la dernière page à regret. Cette histoire un peu romanesque prend ses quartiers dans les villes de St Malo et Dinard. On longe la côte, on prends la mer, on goute aux embruns bref on prend un grand bol d'air frais sur fond de vie bretonne. Une galette, un peu de cidre et beaucoup de bateaux, car nous découvrons le milieu de l'armement, les pêcheurs du grand large, et les chalutiers. Et nous faisons un bout de chemin avec Joel Carriban, Servane et Mariannick.. Mais à vous de lire l'histoire. Aucun regret.","1" "Le mano a mano désigne la corrida au cours de laquelle les matadors ou les novilleros ne sont que deux pour combattre six taureaux. Ici, on comprend donc tout de suite qu'on va évoluer entre Camargue et Andalousie, chez les aficionados et dans le sang des arènes. Françoise Bourdin (30 romans publiés chez Belfond depuis 1994) est un auteur à succès dont le chiffre des ventes se compare avantageusement à celui d'un Guillaume Musso ou de Marc Lévy. Mais on en parle rarement car il s'agit de romans destinés aux femmes, qu'autrefois on disait « à l'eau de rose », qui se glissent subrepticement dans le sac pour être lus dans le RER ou sur une plage ' Ayant repéré ce livre sur un présentoir de mon marchand de journaux, j'ai voulu savoir de quoi il retourne. J'ai vu. Une histoire bien construite, dont la fin, ici est heureuse, une écriture fluide et bien documentée dans un milieu déterminé ' le vieux truc de la série des « Cinq dernières minutes » - avec plein de définitions et des descriptions crédibles, des situations classiques de tragédie à deux sous ' telles qu'en vivent aussi, dans la vie réelle, les gens simples, mais transposées dans un milieu et des décors de rêve. Car les caractères des personnages principaux sont d'une banalité affligeante. Ici, une ravissante jeune femme de 30 ans, blonde aux yeux verts. De ce capital, elle n'a jusqu'ici rien fait de notable, gaspillant ses atouts sans mesurer la vacuité de sa vie : pas d'études sérieuses, pas de métier, pas de compagnon stable ' sauf ce Jocelyn, bellâtre de vingt ans son aîné, promoteur immobilier plein de fric, tempes grises et peau hâlée en permanence, qui l'entretient depuis deux ans et qu'elle a su rendre fou au point qu'il s'apprête à la demander en mariage. Avant de sauter le pas, il la présente à son ami d'enfance, Virgile, qui possède un élevage de taureaux de combat en Camargue. Et patatras, la belle Raphaëlle rencontre Ruiz, le plus jeune fils de Virgile, 22 ans, matador de son état. Coup de foudre réciproque immédiat et drame familial à la clé, le père reniant ce fils impudent et gâté, adulé de tous dans l'arène. Tous les ingrédients du roman-photo sont là, de quoi bâtir une série TV telles celles qu'on nous donne à voir les soirs d'été, dans le style des « Feux de l'amour » mais sans profondeur. La fin est convenue, la controverse sur l'art tauromachique ' entre fascination et répulsion ' une figure obligée, bref, un bouquin aussitôt oublié que lu' De la littérature à la chaîne qui fait recette chez les femmes qui s'ennuient. Bon, et après tout, j'aime bien les polars aussi 'Chacun son trip !","-1" "Très facile à lire avec sa forme de petites histoires très courtes qui peuvent être lues partout, train, métro, salle d'attente...","1" "L'Oeuvre de Verlaine est vaste, et scindée est deux. La première partie est celle que tout le monde connaît, composée de ses poèmes les plus célèbres et les plus sonores, la seconde - plus étendue dans le temps - se caractérise par un retour au catholicisme, après qu'il ait préféré sa vie bourgeoise à Rimbaud, qui ne lui pardonnera pas. Cette oeuvre bourgeoise, encatholicisée, où Verlaine nie ce qui fit sa gloire poétique, est médiocre. Vous passerez ainsi de la consternation au dégout, et cela pour le prix d'un Pléiade. Mieux vaut acheter les recueils qui vous plaisent; les Fêtes Galantes, les Poèmes Saturniens, par exemple, et garder votre argent pour un auteur dont le Pléiade rassemblant une œuvre constante par sa valeur.","-1" "Je n’avais pas aimé “L’Abyssin” de Jean-Christophe Rufin, l’ayant trouvé trop impersonnel, austère. Mais voici qu’arriva le flamboyant “Rouge Brésil”. Un livre dont on voudrait ralentir la lecture, ralentir le temps, pour profiter plus encore de son écriture, pour flâner au gré de ses mots qui sont sa vraie richesse. Bien sur, l’aspect historique est remarquable, quoique aussi anecdotique (la tentative française de colonisation du Brésil, agrémentée des querelles religieuses d’époque). Bien sur, les caractères sont romanesques et pittoresques à souhait. Bien sur, l’épopée se dessine tout au long des pages, maintenant suffisamment le lecteur en haleine. Mais le vrai récit se cache derrière les descriptions de la baie de janvier (Rio de Janeiro), derrière les cultures en présence qui se posent en choix de conscience. Et le tout est remarquablement écrit par un auteur qui peut se rappeller de la vraie littérature, de celle qui fait rêver grâce à la magie des mots …","1" "bonjour le livre de poche acheé était usager avec beaucoup d écriture a l interieur du livre certaines pages étaient déchirées et contrairement à d habitude les delais de livraisons étaient beaucoup trop long pour un livre etudié en cours et quand au prix il était plus cher d'occasion que neuf Salutations respectueuses MOREL","-1" "J'adore cet auteur, il ne me restait que ce petit poche à lire d'elle. Et bien vraiment, je me suis ennuyée. Heureusement qu'il est court, sinon, je ne l'aurais pas terminé. Il manque de saveur et d'intérêt. D'une affligeante banalité au regard du reste de l'oeuvre de DE VIGAN. Un conseil si vous souhaitez découvrir cet auteur, commencez par ""les heures souterraines"" qui est un véritable bijou littéraire.","-1" "Déçue, profondémment déçue. Ce livre comme les trois qui le précédent finissent par être d'un profond ennui. Trop de répétitions, trop de délayage, trop d'actions prévisibles.Trop de tout. De ces filles-femmes qui deviennent toutes exceptionnelles chacune dans leur genre, de ces pensées-raisonnements alambiqués qui se répétent à longueur de livres, de cet homme mou qui ne voit rien ou voit les choses mais ne fait rien, de cet homme si facile à retourner. De cette femme malade que personne ne prend en charge, qui souffre et fait souffrir tout le monde autour d'elle. Bref ! Un ou deux tomes de ces quatre livres auraient suffit.","-1" "J'ai rarement lu un tel enfilage de clichés ; à croire qu'un robot informatique a été piocher sur google tous les poncifs des années 80 et les a assemblés en les liant de citations et de sentiments tout droit venus des romand d'Harlequin. Je ne remercie pas amazon, pour qui doit travailler le même robot, qui a soi-disant déduit de mes achats précédent que ce livre me plairait. NUL !","-1" "Colombe Schneck avait dans sa propre famille de quoi faire un merveilleux livre. On s'intéresse à l'histoire dont on devine facilement le dénouement si on connaît un peu la période et les circonstances mais, c'est trop facile, trop superficiel, trop reportage, trop convenu, trop bobo parisien. L'émotion qu'on veut ressentir ne vient pas...ou si peu. Et pourquoi toujours ce ""Kovno"" le nom polonais ou russe de Kaunas? A l'époque où sa famille vivait heureuse en Lituanie avant-guerre cette ville était la capitale de la Lituanie indépendante. ""Kovne"" à la rigueur, en yiddish, mais pourquoi Kovno? Pourquoi pas Kaunas quand l'auteur utilise le nom ""francisé"" des autres villes citées et Salomé à la place du ""vrai"" prénom Salomae? Et que dire du dernier voyage de l'auteur à la poursuite de l'histoire de ses ancêtres? Comment aller à Kaunas au IXème Fort et ne pas écrire un mot sur l'énorme,incroyable et poignant monument ici érigé à la mémoire des victimes? Par un hasard ""touristique"" j'étais sur place exactement 20 jours avant le passage de CS (elle donne la date exacte) et je trouve ses remarques sur cet endroit trop factuelles. S'apesantit sur la disparition de toute trace du ghetto et n'arrive à rien transmettre du IXème Fort où l'histoire de cette période est parfaitement restituée et honorée... Livre trop vite écrit, dans l'urgence (personnelle?).","-1" "C'est une histoire de la médiocrité, de cette déception que nous éprouvons au moment où nous découvrons que le réel c'est aussi le médiocre et l'ennui. C'est le récit d'une confrontation entre ce que pourrait être nos vies à ce qu'elles sont. C'est une lente prise de conscience de l'échec. C'est le récit de la déchéance d'une femme trop romanesque, le romanesque résidant en ce mouvement qui va du rêve au réel. C'est le roman d'Emma. Le roman d'une femme mal mariée à un mari médiocre. Une femme condamnée entre ses aspirations, rêves, chimères et désirs, ses vaines aventures avec des amants égoïstes et l'étroitesse d'une société bourgeoise et dévote. L'issue ne peut en être que fatale. C'est, aussi, l'histoire du roman français. Gustave Flaubert consigne dans une préface que son projet en écrivant Madame Bovary était d'en finir avec sa période romantique. Dès lors, on peut voir dans Madame Bovary non pas une critique du romantisme, mais plutôt une critique teintée d'ironie des excès du romantisme. Un roman offensif et corrosif qui valu à son auteur, au moment de sa publication, un procès pour ""outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes moeurs"".","1" "Voici un livre unique en son genre, dérangeant et en même temps terriblement humain. Je pensais ne pas connaître l'auteur, Martin Winckler, mais je m'étais trompée. Je n'avais jamais lu ses livres, et apparemment il en écrit beaucoup, mais je me suis rendue compte que je connaissais déjà son site sur la contraception, pour lequel il est assez connu aussi. Bref, je me suis lancée dans la lecture de ce pavé, plus de 600 pages, il faut le vouloir, car on sait qu'on en aura pour quelques jours, quelques nuits sans sommeil pour les insomniaques, quelques mois pour les lecteurs très lents ou qui n' ont pas le temps... Autant le dire, ce livre, une fois ouvert, on ne le referme pas. Bien sûr le monde médical est la toile de fond omniprésente de ce roman, et c'est vrai que ça pourrait déranger certains car finalement c'est un univers très spécial, d'autant plus que l'histoire se passe dans le service gynéco d'un hôpital, donc pour ceux qui ne sont ni médecins ni infirmières, j'imagine qu'on commence l'histoire avec quelques doutes, car après tout, le livre pourrait être un charabia incompréhensible et opaque. Mais ce n'est pas le cas, au contraire, on est tout de suite dans le tête de Jean Atwood, une jeune interne cynique très douée qui vient d'être mutée dans ce service gynéco réputé spécial... Et il faut dire qu'elle y va à reculons, et est impatiente d'en sortir. Elle, ce n'est pas de la gynécologie qu'elle veut faire, c'est de la chirurgie réparatrice. Au fil des pages, on la voit changer, et apprendre avant tout à faire de la médecine humaine, à l'écoute des femmes qui viennent consulter ""un barbu mal dégrossi qui n'est même pas gynécologue, mais généraliste!"" (il s'appelle Karma). Bref, le tout est saupoudré de son histoire personnelle, et franchement la recette marche car en plus c'est bien écrit. J'en suis ressorti bouleversée, en tant que patiente, car j'ai eu l'impression de trouver beaucoup de réconfort, un peu comme si le livre était à mon écoute, peut-être parce-que je suis un femme. Un très beau livre, donc, car rares sont ceux qui marquent autant.","1" "J'avais acheté Les Falsificateurs par hasard, et la lecture m'a laissé perplexe. Le trouvais-je bon, ou juste sympathique? En entendant le battage médiatique autour des Eclaireurs à sa sortie (France Culture, France Inter, etc...), je me suis dit que l'auteur avait plus de poids et de talent que je le pensais (suis-je donc influençable!) et je me suis dépêché de l'acheter. Mais là, c'est la déception. Non que la lecture ne soit pas prenante, le scénario vous tient en haleine, mais le talent n'y est pas. L'auteur se répète et récapitule systématiquement les imbrications de l'histoire, comme s'il avait peur que son lecteur ne soit pas assez intelligent pour comprendre du premier coup. Les personnages ne sont pas subtils: Sliv est très intelligent et intrépide, Youssef est intègre et susceptible, Maga est sympa et amoureuse, Lena est froide et ambitieuse... Ils fonctionnent avec deux facettes qui n'évoluent pas. J'ai également relevé une erreur dans un dialogue p.392: ""... raisonna implacablement Djibo"", sauf que Djibo n'est pas dans le dialogue! Quant aux origines du CFR, l'histoire est un peu simpliste et n'encourage pas à la croire probable (pourquoi les amis de Ménard auraient-ils entrepris des falsifications alors que rien ne les y avait initié?). En conclusion, je dirais que ce livre est un bon roman de gare à lire pendant les vacances à la mer...","-1" "En contrepoint de commentaires existants sur ce livre, j'avoue ne pas avoir compris l'intention de l'auteur. Nous voilà en présence d'un véto quinquagénaire qui au début du roman avoue son désenchantement de la vie (il est en plein deuil de sa grand-mère), il est veuf, et il occit "" en moyenne deux chiens par semaine, le mercredi"". Et la Vierge lui apparaît un premier avril. Pour moi ça c'était la bonne idée. Que fait-il? Eh bien consultation chez le médecin, le psy, puis le curé, l'évêque et enfin Lourdes. Au passage il se fait une paire d'amitiés improbables avec des fidèles, d'autres diraient des grenouilles de bénitier, qui lui glissent dans la poche leurs demandes privées, puisqu'il est en relation avec la Vierge. Émerge du lot Mariette plus humaine que les autres sans doute. Au passage, il découvre qu'en fait la femme qui pourrait désormais combler le vide affectif de sa vie est son assistante Rose Marie (encore un jeu de mot?) après une scène de sexe lubrique dans son cabinet par la dénommée Louise qui ne fera qu'un passage éclair dans le roman. Pierre aura trois apparitions de la Vierge, toutes muettes sauf une phrase sibylline dans la Grotte de Lourdes,mais à la seconde il lui lancera une pierre (jeu de mot?). De retour à Paris, et après Lourdes, survient la mort de Mariette, sa bigote préférée, l'arrêt de sa psychothérapie qui lui coûte cher, et le début d'une nouvelle vie avec Rose Marie. Le ton se veut humoristique, il y parvient parfois. Bref je n'ai pas compris ce roman, ni son intrigue, ni son dessein. Dommage car sur le thème d'une apparition de la Vierge un premier avril, à mon sens il y avait un bel édifice littéraire à construire au lieu que ce roman vraiment très léger.","-1" "Ce roman est vraiment très riche. Il nous parle de psychologie sans avoir l'air d'y toucher. Changer, s'améliorer ça n'est facile pour personne, pas pour le héros de ce roman, pas non plus pour nous tous. L'air de rien des messages passent. Sans que cela nuise à l'intrigue qui est haletante. Et à la chute qui est inattendue. Bravo pour ce roman complet.","1" "Deux histoires assez courtes, chacune avec une thématique assez proche de celle du Père Goriot : le sacrifice volontaire, incompris mais surtout ignoré, sacrifice dont le secret lui donne encore plus de prix. Le colonel Chabert a été laissé pour mort après la bataille d'Eylau. Enterré sous des cadavres, il est sauvé par un couple de paysans Allemand, mais se retrouve perdu en Allemagne, sans ressources et surtout anonyme, pendant qu'à Paris la vie ne l'attend pas : sa femme s'est remariée avec un comte, a eu deux filles, a vendu ses biens, bref personne n'a intérêt à le voir revenir parmi les vivants. « J'ai été enterré sous des morts, mais maintenant je suis enterré sous des vivants, sous des actes, sous des faits, sous la société tout entière, qui veut me faire rentrer sous terre ! » L'interdiction, de son côté est un texte plus court : pourquoi le marquis d'Espard se ruine-t-il en faveur d'un couple de petit bourgeois ? Faut-il y voir du chantage ou de la folie ? C'est au juge Popinot, juge à la probité absolue mais à la personne peu soignée, qu'il reviendra de faire la lumière sur cette affaire. Deux belles âmes.","1" "Lu et interprété en 1ère (il y a bien longtemps!), les commentaires me donnent envie de le relire! Il s'agit d'une pièce absurde, d'abord légère puis profondément angoissante avant un final désespérant. A l'époque, il avait fallu m'expliquer que les rhinocéros étaient une métaphore des dictatures du 20ème siècle. Il est sans aucun doute possible de relire ce chef d'oeuvre du théâtre en le plaçant dans notre contexte actuel. Quelle est notre attitude face à la tyrannie de la consommation à tout-va et de la dictature du ""paraître""? Certains medias populaires ne véhiculent-ils pas un certain mode de pensée unique? Les dictatures tombées récemment ne laisseront-elles pas la place à d'autres dictatures? Bref, un moment de lecture très très riche en perspective! Si nous réapprenions à penser par nous-même?","1" "Terrifant récit de ce qui pourrait être la fin du monde. Arrivée à un stade de son évolution où les machines et l'électricité sont partie prenante de la vie, l'humanité s'est éloignée depuis longtemps de la nature et des choses simples. Assistée par les derniers exploits de la science, elle dépend des inventions de l'homme, à tous les niveaux. Mais le jour où l'électricité ne rempli plus son rôle, le jour où tout s'arrête, l'humanité entame sa descente inéluctable, et doit survivre par elle-même. Ravagé par des catastrophes en chaîne et sans plus aucun moyen d'y faire face, le monde est plongé dans une ère apocalyptique où chacun cherche à sauver sa peau, à n'importe quel prix. Le livre est passionnant, l'histoire vraiment cauchemardesque, le propos percutant. Comment renaitre après une chute si vertigineuse ? faut-il recommencer les mêmes erreurs en croyant mieux faire, ou tout rejeter en bloc pour préserver la vie ? Le dénouement m'a laissée sans voix, c'est un livre puissant et plein d'idées. Du très bon Barjavel.","1" "Alors autant j'ai aimé le premier tome, adoré le deuxième mais là les 840 pages lues ce week end après m'être ruée dans le rayon de ma librairie préférée m'ont parues longues, ennuyeuses et carrément indigestes pour les trois quarts. un seul mot m'est venue: GROTESQUE!! Un livre de gare. Trop lourd pour lire dans un train. Je n'ai cru en rien et me suis esclaffée plus d'une fois lors des passages consacrés à Junior, le surdoué de 3 ans qui parle Anglais, déclame des citations latines, lit dans les esprits ( grotesque à souhait et sans intérêt aucun!). Que dire des personnages ""exacerbés"" de Joséphine hésitante pendant 840 pages "" vais je écrire ou pas? vais je aller jeter des cailloux sur la fenêtre de Philippe qui habite Londres ou pas??""- j'en passe et des meilleures- de celui de sa copine chérie Shirley pas plus inspirée ou trop peut être, de cette tête à claques d'Hortense et de manière générale de tous ces personnages sans étoffe qui se prennent la tête pendant tout le bouquin "" dans quel état j'erre, qui suis je au fond? nia nia nia nia"". Bref madame Pancol vous nous aviez habitués à beaucoup mieux et ce roman fleuve n'ira pas rejoindre ma bibliothèque chérie. Dommage, surtout quand ça dure autant de pages!! Une écureuil(le) triste le lundi de vous avoir lue tout le week-end.","-1" "C'était très intéressant. Qu'on le veuille ou non, Stanislavski est à lire pour tout acteur ou metteur en scène.","1" "J'avais été passionnée par ""hors de moi"" du même auteur. Là, franchement, j'ai été très déçue. L'intrigue est moyenne, la narration aussi. Quant à la fin de l'histoire, elle donne l'impression d'être baclée.","-1" "Une belle histoire, des personnages attachants, un livre bourré de tendresse à lire de toute urgence et à transmettre sans modération !","1" "Knock est une pièce à multiples facettes : critique en règle de la médecine et de l'espèce humaine hypocondriaque, de la petite bourgeoisie de province, admirable comique de situation et attrait irrésistible pour la capacité d'adaptation d'un homme intelligent placé dans une situation délicate. Pour le lecteur d'aujourd'hui, ce qui est le plus attachant sont sans doute les pages savoureuses du texte et la complicité avec le personnage principal.","1" "3 personnes décédés sont réunis dans une pièce commune que l'on peut imaginer être celle de l'enfer. Plus démoniaques les uns que les autres, ils vont être confrontés, dans le regard de l'autre, à leur propre miroir. Cette puissante scène nous questionne sur notre rôle dans notre société et sur le jugement d'autrui. Incontournable","1" "je suis assez déçu du livre car il y a tout un passage où l'auteur décrit uniquement les lectures d'un des personnages et qui ne nous parlent pas toujours. il faut attendre les 20 dernières pages pour retrouver l'histoire du trio. dommage car l'histoire commençait bien!","-1" "Nous accompagnons Berill, de l'univers du Cirque en europe de l'est avant la première guerre mondiale jusqu'au royaume de la Finance en Irlande puis en France dans les années 50. Malgrè les épreuves, les joies, les peines, la peur aussi, elle se laisse toujours guider par sa droiture d'esprit et reste fidèle à elle-même jusqu'au bout. Je ne savais pas qu'un second volet est prévu. Je me régale d'avance ... Un grand roman, indispensable dans une bibliothèque.","1" "Un conte philosophique sur les relations Afrique/Occident... ou une aventure humaine un peu plate et facile? Un médecin allemand, dont la femme vient de se suicider, accompagne un ami dans une mission humanitaire en Afrique. Ils se font tous les 2 enlever par une faction terroriste locale. Ils vont découvrir dans leur enfermement des aspects insoupçonnés de l'Afrique, et aussi, en apprendre bien plus sur eux-mêmes... J'avais beaucoup beaucoup aimé l'Attentat, il y a quelques années, du même auteur, et suite à une interview radio, j'étais impatiente de le plonger dans cette histoire, qui promettait beaucoup sur la confrontation Occident/Afrique. Si le démarrage tient toutes ses promesses (l'enlèvement, les conditions d'enfermement des otages, les portraits des geôliers, l'incertitude au quotidien), les autres parties du livre, que je ne dévoilerais pas, par respect pour les éventuelles futures lectrices/lecteurs, sont bien plus plates et sans surprise. Beaucoup de grands sentiments et de grandes envolées, pas mal d'évidences et de facilités, aussi. Je n'ai pas retrouvé non plus ce qui se profilait dans l'interview radiophonique de l'auteur, la confrontation entre les logiques occidentales et le sens de la vie, côté africain. J'ai toutefois été émue par quelques moments, dont une odyssée épique et terrible en compagnie de réfugiés de camps, isolés en plein désert, avec un questionnement sur l'origine du courage, de l'abnégation de ces populations, éternellement miséreuses et chassées de toutes parts. J'avoue enfin que la fin m'a paru totalement inintéressante, à la limite de l'eau de rose. Mais ça doit être mon côté cynique qui s'exprime ici....","-1" "bon livre,qui fait partie d'une trilogie. a lire absolument, pas du tout ennuyeux. pour tous lecteurs adultes et ados. a s'offrir ou à se faire commander pour les fêtes.","1" "roman de chevalerie, texte très riche en matière de vocabulaire; histoire assez étrange mêlant le merveilleux et la courtoisie; bon exemple pour étude d'une oeuvre intégrale au collège...","1" "J'ai commandé ce livre pour mon fils (qui l'étudie en classe) pensant que c'était le roman lui meme... il est très regrettable que cela ne soit pas précisé sur la page de cette étude (ni même sur la couverture du livre d'ailleurs !). J'ai dû recommandé le roman...","-1" "déjà, à l'époque de zola, l'argent était une affaire sérieuse... ne dit-on pas que l'argent est le nerf de la guerre (ou quelque chose comem cela ?!?) ? encore un ouvrage qui me rappelle mon adolescence et ma période ""zola"", époque où j'ai ""ingurgité quasiment tous les livres de cet écrivain français...","1" "Je n'ai pas franchement apprécié l'absence de point dans le récit (oui, j'aime bien faire des pauses quand je lis). Je ne vois pas ce que celà apporte, mise à part rendre palpable ""la divagation"" de l'esprit du narrateur. De plus, dans cette divagation, on saute d'une idée à l'autre, pour y revenir plus tard, ce qui oblige parfois à revenir en arrière pour savoir de quoi ça parlait en premier. Bref, faut vraiment se concentrer. Néanmoins, j'ai adoré ce tableau du 20ème siècle, où l'on relit l'histoire contemporaire avec un oeil neuf(qui aujourd'hui, pris au hasard dans la rue, serait capable de nous parler avec précision de l'ex-yougoslavie? qui étaient les gentils ? les méchants ? qui a commencé etc...). J'ai remis dans leur contexte des événements qui semblaient anecdotiques (ou presque) lors de leur passages aux JT de l'époque (syrie, liban, ...). Si je n'ai pas aimé la forme, le fond demeure très instructif. Bref, ce n'est pas une partie de plaisir à lire, mais il en reste quelquechose de ce livre. C'est ça la magie de la littérature. C'est mieux quand c'est facile à lire, c'est certain, mais ce n'est pas le but premier d'un livre. à conseiller aux amoureux de l'histoire contemporaire, prêt à en baver un peu lors de la lecture","1" "L'auteur de la description officielle d'Amazon ferait bien de se poser quelques questions: une langue rébarbative? Une langue d'un classicisme et d'une virtuosité sublime. Peux-t-on dire que la musique de Charpentier est ""rébarbative pour l'auditeur moderne"" parce que Mika existe? Bien, alors un peu de bon sens. Cela mis à part, c'est une oeuvre sublime, tout en non-dits et en tout-dit, en analyse intérieur, sur un fond de cour fastueuse qui permet à l'intrigue d'avancer en ce sens. La forme est sublime, et les scènes sont souvent dépeintes avec une émotion contenue mais profonde. Peut-être quelques longueurs de temps à autres. Une oeuvre majeure de notre littérature é ne manquer sous aucun prétexte.","1" "Ne perdez pas votre temps a lire ce livre!!! C est d un ennui! Quel manque d originalite.Aucun rebondissement, l auteur retient l interet du lecteur avec la promesse de la revelation du grand secret de famille...He bien, rien d incroyable, vous auriez pu le devinez vous meme! Quand au personnages,ils sont aussi ennuyeyx que leur histoire. Le plus mediocre des roman harlequin aurat mieux a offrir...","-1" "Ah, ce Foenkinos, il m'avait déjà amusée avec ""le potentiel érotique de [sa] femme"", il persévère avec ""en cas de bonheur"". « Personne ne savait que faire en cas de bonheur. On avait des assurances pour la mort, pour la voiture, et pour la mort en voiture. Mais qui nous protégera du bonheur ? » C'est l'histoire d'un couple, classique, banale, mais traitée avec humour et légèreté, et ça, change tout ! Jean-Jacques est marié à Claire depuis 8 ans, ils ont une petite fille, Louise. Mais où est passée la passion du début ? Où le désir s'est-il enfui ? Et si pour quitter sa routine Jean-Jacques écoutait les conseils de son meilleur ami divorcé, à savoir prendre une maîtresse ? L'usure du couple, l'adultère, la jalousie, les souffrances durables et les bonheurs éphémères, une galerie de personnages secondaires qui valent le détour (ah les beaux-parents !), bref, c'est à la fois si juste et si... loufoque ! Car l'auteur sait épicer son récit de situations complètement déjantées, si bien que l'on sourit de ce qui pourrait être une triste banalité.","1" "Alors bien sur il y a toujours ce style inimitable de Modiano, sobre et pourtant si chargé de mystère que je continue à aimer. Mais il n'en finit pas de creuser le même sillon, l'usure du temps, les incertitudes de la mémoire, l'entropie généralisé et cette nostalgie grise comme le fog londonien et qui finit par vous plomber!! Allez Patrick, il est peut être temps de labourer plus large!","-1" "C'est le premier roman qui m'est vraiment touchée me laissant bien des années après sa lecture un beau souvenir. Une ambiance étrange et féerique, entre rêve et réalité. C'est une belle histoire d'amitié et d'amour. Le narrateur, François a une grande admiration pour son ami Augustin.","1" "De nombreuses amies m'avaient conseillé de lire un livre de Philippe Delerm. Le titre de celui-ci m'était plaisant, je l'ai lu et je n'ai pas aimé. Le livre se laisse lire car il n'y a pas beaucoup de pages mais pour moi, il ne reflète pas l'univers sportif qu'il veut décrire par le biais d'anecdotes. Pourquoi l'auteur utilise-t-il un style si emprunté et un vocabulaire si précieux et ampoulé? Quelques exemples : « la dramaturgie reste prégnante », « stratégies dilatoires », « l'entraîneur démiurge », « un doigt comminatoire », « astringence, flahute », etc... J'aime un certain style et un vocabulaire choisi mais là c'est trop pour moi. Cette critique négative est personnelle et je manque peut être simplement de vocabulaire pour apprécier cet auteur ?","-1" "15 années d'enregistrement pour notre pur plaisir. Le texte ainsi lu par de grandes voix permet certains approfondissements de l'oeuvre. Grandiose.","1" "Le style est celui déja bien connu de l'auteur. Les limites de cette oeuvre sont celles imposées par la loi et il n'en est pas responsable. En résumé c'est un plus pour un sujet essentiel qui je l'espère prendra de plus en plus d'importance au cours des ans. La lecture en est agréable.","1" "J aime beaucoup les livres de V Saubade en general, j ai tout lu! Mais la, je trouve l histoire simplette, peu realiste, et un peu mievre! On devine la fin avant qu elle n arrive, tout est trop edulcoré. L humour et le cynisme de l auteur sont sa force, mais dans cette histoire, nous ne sentons pas tout ca! Lisez ""Marche arriere"" qui est genial! ou les "" petites soeurs""! Je suis decue.","-1" "Prouesse technique avérée mais malheureusement on se perd très vite dans une histoire floue...","-1" "Paul se retrouve seul à Paris avec sa fille de 4 ans Manon et son fils Clément âgé de 9ans. Seul, car sa femme et partie un matin pour ne plus jamais revenir. Est-elle partie volontairement ou non? Va-t-elle revenir? Est-elle toujours en vie? Il décide alors de fuir Paris et de s'établir à Saint Malo où il a grandi. Quel est alors le plus dur: l'ignorance, sa propre douleur, celle de ses enfants, l'absence...? Une histoire triste, douloureuse mais un récit basé sur les descriptions, des descriptions omniprésentes et qui rendent la lecture pesante, ce qui est dommageable à l'histoire. La fin est magistrale au niveau émotionnel mais pour le reste j'ai vraiment été déçue.","-1" "Petit recueil de lettres sur le thème de l'adoption. Témoignages sans aucune qualités littéraires, ennuyeux et faits de clichés. C'est fade et médiocre.","-1" "Pour une somme peu élevée, c'est vrai, une mauvaise édition et une traduction périmée. Le lecteur mérite mieux.","-1" "L'édition des nouvelles de Maupassant à la Bibliothèque de la Pléiade ne peut que combler les amateurs de littérature, y compris les moins guindés. En deux volumes très denses mais pas trop épais ni trop lourds, on a toute une oeuvre, l'une des plus passionnantes de notre 19e siècle. A ce propos, il serait temps de reconsidérer certaines valeurs. On s'extasie devant Stendhal, toujours cité comme un modèle de génie et de style. A quelques dizaines d'années d'intervalle, quel fossé entre le style ampoulé de Stendhal, ses histoires peu crédibles (celle de la Chartreuse de Parme ressemble à un scénario de mauvais film), une oeuvre la plupart du temps inachevée et les petites miniatures contées avec un talent extraordinaire et beaucoup de malice par un écrivain résolument moderne. On a souvent fait la comparaison entre Monet et Maupassant, ils procèdent l'un et l'autre par petites touches génialement composées pour nous livrer la quintessence de l'esprit de leur époque. Certaines nouvelles, plutôt rares, sont un peu moins inspirées, d'autres sont de véritables bijoux et figurent sans conteste parmi les plus belles réalisations de la littérature française. A ceux qui ne connaissent pas : lancez-vous, des centaines de pages de pur bonheur vous attendent.","1" "Après avoir été déçue à maintes reprises par Amélie Nothomb je n'ai pas perdu courage donc après Hygiène de l'assassin, Stupeur et tremblements je me suis mise à Antéchrista bien décidée à comprendre l'engouement et la fascination de nombreux lecteurs pour l'auteur. L'histoire comme dans Stupeur et tremblements est sympathique mais entre nous rien de fascinant, le style est correct mais sans plus bref une fois de plus même si dans l'absolu j'ai trouvé l'histoire plus interessante que les autres récits que j'ai pu lire d'elle je me demande encore ce qui la fait sortir du lot je trouve tout vide, creux, simpliste, baclé...dans ses romans seul point positif c'est court donc on peut vite passer à un autre livre histoire de pas être trop honteux de notre littérature contemporaine.","-1" "Ce livre raconte le chemin de deuil de cette femme, qui a perdu son compagnon, et qui tout au long du livre hésite à reprendre le chemin de la vie. C'est un beau livre sur l'oubli, ce que l'on voudrait ne jamais oublier des personnes disparues, et sur la vérité qui est nécessaire à la guérison. Le style est magnifique, j'ai été happée dès la première page, la description de la tempête est magnifique. Seul petit bémol, c'est un peu long, Claudie Gallay aurait pu faire un peu plus court, au trois quart du livre, on commence à fatiguer un peu. Mais une belle lecture, que je conseille vivement","1" "Le thème d'oedipe et de son complexe revu par un célébre ecrivain (J.COCTEAU) et une merveille, l'idée de raconter l'épopée d'Oedipe avant que la peste touche Thébes est vraiment bien traitées!!","1" "Cet ouvrage ne peut suciter que la déception. En effet, il se situe dans une situation intermédiaire fortement désagréable. Sensiblement incomplet, il reste, malgré tout, utile pour des étudiants commençant à s'intéresser à l'antiquité grecque ou latine.","-1" "Il est peu d'ouvrages dont on peut dire qu'ils nous touchent réellement, qu'ils nous émeuvent ou nous transportent de quelque façon que ce soit. Soie est l'un d'entre eux. Le récit est court mais il est presque magique tellement on ressort reposé, zen après l'avoir lu. C'est une sensation réelle de douceur et de joie de vivre qui reste et qui vous fait regretter de ne pas trouver plus souvent des oeuvres d'une telle qualité.","1" "il fait réfléchir sur ce qui s'est passé, et montre que jusqu'au bout, l'enfant ne s'était pas douté une seule seconde qu'il avait été adopté. En tous cas, j'ai trouvé ce livre superbe, extrêmement bien écrit, et émouvant, poignant; quand il raconte que charlotte s'est fait violée...","1" "Les romans d'A. Nothomb, ce sont toujours des expéditions courtes et intenses dans le monde singulier de son étrange imaginaire. On ne peut s'empêcher de recommencer, roman après roman. On en ressort toujours un peu hagard, parfois sans être tout à fait sûr d'avoir aimé ou détesté la sensation (c'est le cas ici). 2 étoiles, parce qu'une meilleure appréciation ne serait pas juste au regard de quelques-unes de ses autres créations :)","-1" "Voilà un roman qui a tout pour plaire : entre le catalogue de mœurs et le journal d'un médecin de campagne au XIXe, condensant mille romans en un, porté par une multitude de personnages et tout autant de destinées, écrit dans une langue recherchée et agréable... Et pourtant, impossible d'accrocher à la lecture. Tout semble trop parfait, dans ce roman, et presque artificiel : le lien entre la correspondance des médecins et le journal du héros est pratiquement inexistant, l'intrigue est tellement foisonnante qu'elle ne va nulle part (il y a un début et une fin, mais finalement, l'ensemble aurait très bien pu faire deux cents pages de plus... ou de moins), les personnages sont tellement nombreux qu'il est difficile de s'y retrouver, le style est entièrement plagié sur celui de Flaubert, Maupassant et Zola... Résultat : un ennui profond. On peine vraiment à avancer dans la lecture de cet ouvrage qui a manifestement visé trop haut, qui nous assène des vérités universelles sans lien avec l'intrigue, qui nous propose un héros terriblement antipathique avec son côté à la fois donneur de leçons et coureur de jupons... Aucune trame claire n'est définie, le prologue et l'épilogue sont parfaitement énigmatiques si l'on ne les lit pas l'un après l'autre, et le dénouement est complètement absurde, presque risible : pour un peu, on croirait que l'auteur ne savait pas comment terminer son roman, et qu'il a choisi une solution de facilité grotesque. Une grande déception !","-1" "Un tout petit livre qui donne le baume au coeur, envie de sourire et que l'on a envie d'offrir!","1" "Je cite un extrait au hasard: ""Tout au plus pouvait-elle affirmer qu'il portait ce jour là, qu'il portait sans doute toujours maintenant, songeait elle, une chemise froissée et tachée d'auréoles de sueur et que son pantalon était verdi et lustré aux genoux où il pochait vilainement, soit que, trop pesant volatile, il tombât chaque fois qu'il prenait contact avec le sol, soit, songeait Norah avec une pitié un peu lasse, qu'il fût lui aussi, après tout, devenu un vieil homme négligé, indifférent ou aveugle à la malpropreté bien que gardant les habitudes d'une conventionnelle élégance, s'habillant comme il l'avait toujours fait de blanc et de beurre frais et jamais n'apparaissant fût-ce au seuil de sa maison inachevée sans avoir remonté son noeud de cravate, de quelque salon poussiéreux qu'il pût être sorti, de quelque flamboyant exténué de fleurir qu'il pût s'être envolé."" Voilà. C'est tout du long comme çà.","-1" "Louis, ses frère et soeur, Antoine et Suzanne, Catherine, la femme d'Antoine, sont réunis dans la maison familiale, chez leur mère plus précisément. Suzanne vit avec elle. Cette conjoncture réveille malheureusement les rancunes et les jalousies fraternelles qui semblent avoir toujours opposé Antoine et son aîné Louis. Suzanne, leur mère et Catherine ont beau s'efforcer de temporiser, voire de s'entremettre, chacun d'eux demeure campé sur ses positions, ajoutant ainsi au climat pesant de la rencontre. La présence exceptionnelle de Louis dans ce cercle corrobore à cet égard son intention d'en finir avec la vie et de rendre, au préalable, une dernière visite à ses proches. Sa dette envers l'existence est vraisemblablement arrivée à échéance lorsque, s'adressant dès l'abord à lui-même, il confie : « j'ai près de trente-quatre ans maintenant et c'est à cet âge / que je mourrai,... » ; ou encore : « me donner et donner aux autres une dernière fois l'illusion / d'être responsable de moi-même et d'être, jusqu'à cette / extrémité, mon propre maître... » Du reste, Jean-Luc Lagarce donne à voir dans cette pièce comment le non-dit des intentions délétères de Louis peut revêtir l'importance capitale d'une dynamique de la fatalité, comment il monopolise l'action au regard des monologues du personnage et de sa fausse présence parmi les autres. De fait, la parole ici, au-delà de sa fonction phatique, qui caractérise notamment les leitmotive de la reconnaissance ou, au contraire, de l'ingratitude familiales, est performative. Les silences de Louis en présence des membres de sa famille et sa détermination à les quitter définitivement se conçoivent comme actes de langage perlocutoires sous-tendus par un profond désir de rupture. L'auteur a choisi de surcroît la forme du vers libre, occurrence qui favorise les moments d'introspection et la lecture d'une destinée qui draine les richesses du drame tragique, autant dans la noble teneur de l'énoncé que dans la peinture des moeurs contemporaines où le suicide est perçu comme l'un des plus grands fléaux sévissant sur la jeunesse (« Je ne reviens plus jamais. Je meurs quelques mois plus tard,... »)","1" "L'Oeuvre de Verlaine est vaste, et scindée est deux. La première partie est celle que tout le monde connaît, composée de ses poèmes les plus célèbres et les plus sonores, la seconde - plus étendue dans le temps - se caractérise par un retour au catholicisme, après qu'il ait préféré sa vie bourgeoise à Rimbaud, qui ne lui pardonnera pas. Cette oeuvre bourgeoise, encatholicisée, où Verlaine nie ce qui fit sa gloire poétique, est médiocre. Vous passerez ainsi de la consternation au dégout, et cela pour le prix d'un Pléiade. Mieux vaut acheter les recueils qui vous plaisent; les Fêtes Galantes, les Poèmes Saturniens, par exemple, et garder votre argent pour un auteur dont le Pléiade rassemblant une œuvre constante par sa valeur.","-1" "Ce livre est très ludique dans le fait où après chaque chapitre, il y a une série de questions à faire. Ce qui permet au lecteur de voir s'il a bien compris l'histoire et retenu les éléments importants. Je rajouterai que le lexique du vocabulaire est très bien fait car il permet au lecteur d'enrichir son vocabulaire. Pour conclure, je dirai que c'est un livre vraiment bien conçu avec une jolie histoire...","1" "ni livre, ni remboursement, ni information sur l'article - double frais pour double achat - je suis très deçu - plus jamais une commande","-1" "Le livre est plutot bien ecrit, mais l'histoire n'est pas tres bien construite et il n'y a pas vraiment de tentative d'apporter une vision globale du personnage principal. C'est un recit autobiographique sans autre objectif que de se raconter.","-1" "« N'avais-je pas cherché, par-delà la légende, la vérité ? Quand j'avais cru atteindre le coeur de la vérité, il était fait de légende ». Cette phrase résume bien ce qui fait le charme de ce magnifique roman. S'appuyant sur trois sources écrites et une source orale, le narrateur-historien raconte la vie de Tanios, ce jeune homme qui a disparu à tout jamais suite à des événements tragiques dans un coin du Liban appelé « La Montagne ». Deux siècles après les faits, la part de vérité et la part de légende qui font l'histoire de Tanios sont définitivement entremêlées, et « le temps n'a fait qu'épaissir bien des zones d'ombre ». Troublant pour le narrateur. Troublant également pour Tanios, qui peu avant sa disparition, « ne savait plus s'il s'était trompé dans son amour ou bien dans sa haine. » Troublant également pour le lecteur. Malgré le fait que dès le début, la fin est dévoilée (la disparition de Tanios), l'envie de connaître les raisons de son départ le tient sans cesse en haleine. Dans le village, ses environs immédiats et l'île de Chypre où se déroulent les vingt premières années de sa vie, Tanios découvre toute la panoplie de la bassesse humaine (orgueil, trahison, lâcheté, cruauté), mais également, en contrepartie, ce qui fait la beauté de l'être humain : l'amour, l'humilité, le sens du sacrifice. Il se dégage de ce chef d'oeuvre de littérature (Prix Goncourt en 1993) une atmosphère très particulière. Elle peut évoquer selon sa sensibilité des paysages aux ambiances très contrastées, comme par exemple un crépuscule brumeux traversé par les derniers rayons du soleil.","1" "Le pendule de Foucault est un de ces livres que l'on ne peut oublier. Le narrateur nous emporte tour à tour en Italie, en France et au Brésil, où combien il est doux de se perdre dans cette intrigue que l'on n'arrive pas à déméler avant la fin. L'enquête policière, marquée par de nombreuses anectodes d'érudition, nous amène à penser, à réfléchir et à nous étonner sur un ordre qui n'est finalement que guère connu de par son nom : les Templiers. Et à travers une énigme où se mèlent kaballe, templiers, rose-croix, sociétés secrètes en lutte pour diriger et contrôler le monde, le lecteur est là, de temps en temps incrédule, dubatif, mais le plus souvent étonné, rêveur et sans voix. Ici, Umberto Eco joue avec les mots, et les mots se jouent de nos pensées. Sans conteste un livre que l'on n'oublie pas et que l'on ne peut oublier, de par là-même son intérêt à analyser la société humaine sous couvert de métaphores, et qui sans en avoir l'air, nous livre entre ses lignes une des plus brillantes étude sur la voie de la recherche de la Vérité.","1" "j'a decouvert katerine pancol par hasard etant avide de livre j'ai donc decouvert cette auteur en lisant la section culture du point ou l'express. j'ai lu l'article j'ai été piqué d'un interet j'ai découvert qu'en fait ""les écureuils de central park sont triste le lundi"" etait le 3e volume d'une ""saga"" et j'ai acheter ce livre pour voir et bien en fait je viens de commander le 2eme alors certains disent que les personnages sont surfait pas crédibles mais en fait ils sont nous - c'est peut etre pour cela que certains n'ont pas apprécié. moi je recommande cette saga - c'est frais fluide on rigole - c'est pas prise de tete comme dirait mon fils et voila un BON MOMENT LECTURE-","1" "Apres ""Un jour sans faim"" chez Grasset elle nous délivre ce petit recueil de nouvelles tres reussi, pleins de suprises avec un art de la description dont elle a le secret, cet art de retranscrire cette réalité dans laquelle nous vivons... Une femme au travers de ses experiences, trois histoires, un eternel recommencement...a lire de suite!","1" "Ceci n'est pas la biographie de Xavier Niel, mais un livre qui revisite les 30 dernières années de développement technologique (minitel, internet) au travers de la vie d'un milliardaire dont le parcours rappelle celui de Niel. Pas inintéressant, mais assez décevant sur la forme et sur ses conclusions.","-1" "Je ne remets nullement en cause la qualité de la pièce qui est extraordinaire mais le format pour le kindle est inadapté: pas de numéro de pages et surtout pas de table des matières (présente sur la version gratuite...) pour pouvoir naviguer facilement dans le texte. Je suis TRES déçue de mon achat.","-1" "J'ai offert ce livre à mon mari il y a 2 ou 3 ans; il en a fait un des ses livres de chevets préférés. Il le lit et le relit en se délectant toujours autant. Dans 10 ans et au delà il le relira encore!!!","1" "Annie Duperey a du talent, nous le savions déjà, mais quelle sensibilité dans l'écriture, quelle pudeur et quelle force !! Je suis encore sous le charme 1 mois après sa lecture. La description des chats est un pur moment de bonheur, c'est un livre qu'on oublie pas, digne d'une grande dame !!","1" "Guillaume Musso nous plonge comme toujours dans le méandre des sentiments amoureux. Qu'il est difficile d'aimer et que de souffrance cela peut engendrer parfois ! Alors imaginez ce que peut ressentir Gabrielle quand elle se retrouve face à un père qu'elle désire connaître et son premier amour, les 2 hommes de sa vie que tout sépare !!!!! Ce roman n'est certes pas celui que j'ai préfèré mais je l'ai néanmoins beaucoup apprécié. Alors si vous voulez passer un agréable moment, n'hésitez pas à le lire.","1" "J'ai eu envie de lire ce roman après en avoir entendu la critique sur France Info et lu celle de Télérama. Ceci d'abord parce qu'étant moi-même turfiste, je suis friand de toute information sur la dimension historique de cette activité (à partir de quand et comment les courses de chevaux se sont développées en France? Sur quoi repose la sacro-sainte institution du PMU ? etc ). Bref c'est d'abord l'aspect ""roman historique"" du livre m'a attiré, mais comme le signalait Télérama, j'y ai découvert beaucoup plus et en particulier une plongée dans le Paris de la Belle Epoque, (celle de la Goulue, de Toulouse Lautrec, du Moulin Rouge et du premier Olympia..) qui en fait beaucoup plus qu'un roman turfiste. A quand un film historique inspiré de ce livre, hommage particulièrement brillant à ""la plus belle ville du monde"".","1" "j'ai laissé ce livre a la page 300 pour le reprendre plus tard et l' abandonner définitivement. Monsieur,continuez a enseigner. NEC SUTOR SUPRA CREPIDAM.","-1" "Ah, ce cher Mr Jourdain, quel naïf ! Mais il faut tout de même avouer que discerner les ruses utilisées par ses compatriotes ne sont guère chose aisée... L'histoire d'un homme, amoureux de la fille du Bourgeois Mr Jourdain, qui n'hésite pas à ridiculiser ce dernier afin de parvenir à ses fins. L'histoire de ces (ses) maîtres d'arts, engagé par le protagoniste principal dans le but d'être ""cultivé comme un noble"", qui lui extorquent son argent sans qu'il se doute d'un moindre détail. C'est une pièce hilarante, et qui, justement, par ce genre de pièce, nous fait passer un peu de morale et une description des attitudes adoptées par les bourgeois et leurs serviteurs à cette époque (bien que Jourdain soit un cas totalement à part). Un chef d'œuvre écrit de manière peu fluide et où certains mots de vocabulaire ne sont plus guère utilisés de nos jours, mais dont nous en comprenons le sens via le contexte. À lire même si ce n’est pas l’une des meilleures pièces de théâtre, car l’humour enveloppe le tout.","1" "rupture de ton avec les tomes précédents, le monologue est ennuyeux du coup l'histoire n'est plus captivante","-1" "mon fils a du le lire en classe de 3ème ! très dur à lire !!!! je pense que les prof. devraient d'abord expliquer l'histoire de ce livre, l'auteur, le ""pourquoi"" ce livre, travailler sur un poème et c'est tout ! c'est à faire dégouter les élèves de la lecture surtout en 3ème !!","-1" "Je suis en effet juste un peu déçue, mais sans doute aurais-je dû lire plus attentivement le descriptif du produit. 100 jeux dramatiquement drôles : je pensais qu'il s'agissait d'exercices de théâtre, tels que de l'impro, des échauffements, des idées et j'en passe. Nous avons là affaire à une sorte de quizz, certes intéressant, mais bien loin de ce que j'attendais :) Peut-être m'en servirais-je à une autre occasion, ce n'est pas perdu !","-1" "En lisant ce dernier roman de Amin Maalouf, passage par passage, j'avais une forte envie d'en discuter avec un amis ou même un cercle d'amis, mes Byzantins à moi... Ce que Maalouf discute, analyse et présente en toute simplicité et limpidité me touchait directement, me bouleversait et me poussait à faire fasse à certaines des mes angoisses et bousculer certaines de mes certitudes. Maintenant, l'ayant juste terminer, j'estime que ce roman se médite plus tôt en solo afin de mieux s'imprégner de l'appel profondément humain qu'il sollicite. Dans chacun de ses livres Amin Maalouf met un peu de lui même, mais je sens que celui-là lui ressemble le plus. Même dans Origines qui relate le parcours sa propre famille je ne me suis pas sentie aussi proche de lui. J'avais l'impression tout au long du récit qu'il faisait ses propres confessions et que peut être il espérait que certaines personnes lui fassent de même, comme ceux du roman, un à un aussi délibérément même après une séparation d'un quart de siècle. Ses confessions il les chuchotait parfois, d'autres me parvenaient plus comme un cris de détresse. Je ne pouvais arrêter de comparer ce roman à son livre ""les identités meurtrières"". Le thème d'identité reviens très puissamment dans ce présent roman mais avec une différence remarquable: dans le premier la logique parlait, l'analyse objective, l'observateur dénudé de sentiments. Dans celui la c'est plus tôt l'humain avec toutes ses faiblesses, ses nostalgies et parfois même ses regrets. Même s'il y a des passages fortement bien élaborés, je ne les ai pas perçu comme des certitudes. Ce roman ne peut être perçu comme un mode d'emploie du Moyen-Orient orient avec toutes ses contradictions. Je comprendrais qu'il ne toucherait pas vraiment qu'à quelqu'un qui s'identifie dans une manière ou une autre à la problématique exposait, celle de l'identité dans un contexte asses proche de celui du héros. Pour les observateurs même les plus attentionnés ils ne pourront être que comme la compagne du héros, Dolorès, ceux qui liront ce roman pourront me le confirmer ou pas ...","1" "Que voilà une vie riche d'enseignements pour une femme simplement extraordinaire qui n'était pas seulement un très bon auteur, une inspiratrice pour les hommes de sa génération, mais aussi une visionnaire qui a initié ce que nous appelons le ""social"" aujourd'hui qu'elle à inauguré avec beaucoup de générosité à son époque...elle pensait ""large"", elle ""pensait bien"" avec une finesse d'esprit inégalé. Un seul regret: qu'on ne parle pas assez d'elle aujourd'hui....une trés grande dame !","1" "... je ne l'ai refermé qu'après l'avoir lu jusqu'au bout! Il se lit comme une histoire d'amour,subtile et sensible - comme un thriller, dont l'issue surprend - comme un drame antique, dont les protagonistes façonnent, presque malgré eux, leur propre perte. Je ne peux que conseiller la lecture de ce roman. J'avais déjà lu 'Les yeux jaunes des crocodiles' et 'La valse lente des tortues' de Katherine Pancol. Si j'ai bcp aimé le premier, un peu moins le second, je dois dire que 'Un homme à distance' est de loin celui que j'ai préféré.","1" "Produit très intéressant niveau prix (la moins chère). Le vrai gros souci est que l'édition Librio ne propose pas de notes de bas de page. Et sur ce genre de pièces de théatre, cela devient vite lassant de ne pas comprendre les mots. J'ai été décu en m'en apercevant, je pensais qu'il y aurait des notes... c'est très dommage.","-1" "Laurent Gaudé nous a habitué à mieux (Le soleil des Scorta, La porte des enfers...). Cet « Ouragan » n'a, à mon avis, en commun avec ses ouvrages précédents, que la qualité de l'écriture et il n'y a guère que le décor apocalyptique pour relever cette histoire assez terne avec des protagonistes à la limite de la caricature... Bien écrit, mais rien de très excitant.","-1" "Je me suis régalée, j'ai pris mon temps pour le lire, je l'ai savouré ... J'aime beaucoup la façon d'écrire de cet auteur, mais peut-être qu'il manque un peu de suspens, car on devine souvent avant ce qu'il va se passer. Juste une petite chose, je l'ai trouvé un peu long au niveau de l'enquête et une fois le/la meutrier/ère arrêté(e), tout est baclé j'ai trouvé ça dommage. Il y a aussi des actions non expliquées, je suis restée un peu sur ma fin pour certains passages du livre.","1" "On ne sort pas ""indemne"" après une lecture de ce type. Une sensibilité hors norme, et une superbe écriture. C'est un livre que je recommande à mes amis, à tous ceux qui essayent de comprendre celui qui est ""différent"". Un chemin vers plus d'humanité","1" "Je ne peux pas dire ""bof"", ni même ""mauvais"". Non, c'est juste qu'il n'y a rien. Tout est téléphoné. La quarantenaire soumise qui se réveille et se révèle enfin une fois que son mari est parti. Peut-être que ce livre parle à celles qui s'identifient à cette héroïne, n'en faisant pas partie, peut-être est-ce la raison pour laquelle je me suis forcée à le terminer(histoire de voir si la fin rattraperait un peu le reste). Non, rien de rien; pas de style particulier, pas d'intrigue, pas d'histoire, pas d'émotion, tout est plat, prévu d'avance. Vraiment, je ne comprends pas du tout le succès que ce bouquin a suscité.","-1" "Quatrième roman de Marc Levy. Un expert en art, Jonathan, à la veille de son mariage, parti à la recherche d'un tableau d'un peintre russe, va rencontrer une jeune galeriste, Clara. Les deux passionnés d'art vont être emportés dans un tourbillon d'aventures à travers le temps, tous deux étant persuadés s'être déjà rencontrés à une autre époque. Sur leur route, ils vont rencontrer une femme étrange, professeur spécialisée sur le ""'syndrome"" du déja- vu.Dans cette intrigue qui emmène le lecteur de Boston à st Petersbourg en passant par Paris et Florence, Marc Lévy nous transmet sa passion pour l'art mais surtout le message que le sentiment demeure malgré la mort. Ce roman facile à lire est un conte de fées, l'intrigue démarre comme une voiture sur l'autoroute mais il ne faut pas s'attendre à grande matière à réflexion concernant le sujet qui est au coeur du roman: quelques pages seulement sont consacrées au ""syndrome"" en question dans le première partie du roman.","-1" "Faites attention au nombre de pages. C'est le seul indicateur (pas franchement visible) qui vous confirmera si c'est une version intégrale ou non. Dans la version ""Livre de Poche"" que nous avions commandée, nous avons constaté que la taille de l'ouvrage ne correspondait pas celle que l'on attendait. En cherchant dans les premières pages, il est écrit que pour facilité la lecture, à des jeunes pas vraiment intéressés, l'oeuvre était volontairement écourtée (environ 2/3) car c'est une façon de les amener progressivement à la lecture. Une sélection des passages les plus importants sont donc retenus. Maintenant, à chacun de voir.","-1" "Je ne remets nullement en cause la qualité de la pièce qui est extraordinaire mais le format pour le kindle est inadapté: pas de numéro de pages et surtout pas de table des matières (présente sur la version gratuite...) pour pouvoir naviguer facilement dans le texte. Je suis TRES déçue de mon achat.","-1" "En contrepoint de commentaires existants sur ce livre, j'avoue ne pas avoir compris l'intention de l'auteur. Nous voilà en présence d'un véto quinquagénaire qui au début du roman avoue son désenchantement de la vie (il est en plein deuil de sa grand-mère), il est veuf, et il occit "" en moyenne deux chiens par semaine, le mercredi"". Et la Vierge lui apparaît un premier avril. Pour moi ça c'était la bonne idée. Que fait-il? Eh bien consultation chez le médecin, le psy, puis le curé, l'évêque et enfin Lourdes. Au passage il se fait une paire d'amitiés improbables avec des fidèles, d'autres diraient des grenouilles de bénitier, qui lui glissent dans la poche leurs demandes privées, puisqu'il est en relation avec la Vierge. Émerge du lot Mariette plus humaine que les autres sans doute. Au passage, il découvre qu'en fait la femme qui pourrait désormais combler le vide affectif de sa vie est son assistante Rose Marie (encore un jeu de mot?) après une scène de sexe lubrique dans son cabinet par la dénommée Louise qui ne fera qu'un passage éclair dans le roman. Pierre aura trois apparitions de la Vierge, toutes muettes sauf une phrase sibylline dans la Grotte de Lourdes,mais à la seconde il lui lancera une pierre (jeu de mot?). De retour à Paris, et après Lourdes, survient la mort de Mariette, sa bigote préférée, l'arrêt de sa psychothérapie qui lui coûte cher, et le début d'une nouvelle vie avec Rose Marie. Le ton se veut humoristique, il y parvient parfois. Bref je n'ai pas compris ce roman, ni son intrigue, ni son dessein. Dommage car sur le thème d'une apparition de la Vierge un premier avril, à mon sens il y avait un bel édifice littéraire à construire au lieu que ce roman vraiment très léger.","-1" "Pierre et Jean est l'un des rares romans écrits par Guy de Maupassant - on connaît l'auteur avant tout pour ses nouvelles et contes - mais il se classe certainement parmi ses chefs d'oeuvre. Le roman est simple, concis et écrit d'une plume dégagée et d'une précision extraordinaire. Avec ce roman on se retrouve presque dans un genre nouveau, situé entre roman pour la forme, la nouvelle pour la concision et drame théâtral pour l'art de la mise en scène. Les descriptions, les analyses et le rythme de l'histoire sont exemplaires, ici rien ne manque, mais rien n'est surabondant. Probablement l'un des meilleurs textes de la littérature de la fin du XIXe siècle, encore vrai, par de nombreux aspects, de nos jours.","1" "Un livre tout à fait magnifique qui m'a beaucoup marqué lorsque je l'ai lu il y a quelques années. Des paysages splendides. Un univers sombre mais où plane l'amour vécut par procuration. Amour pour la musique à tarvers un violon qui joue ""Mozart pense à Mao"", amour pour la lecture à travers Balzac et amour de deux jeunes hommes pour la petite tailleuse chinoise. Un livre dont on ne sort pas indemne. Un livre que je conseille à tous et que je relirai très certainement un jour avec un très grand plaisir.","1" "Mon titre est délibérément paradoxal. J'ai lu ce charmant petit livre à seize ans. Aux vacances d'été suivantes, je partais pour la première fois à la découverte de l'Allemagne, j'allais pour la première fois à l'opéra (à Munich), Dietrich Fischer-Dieskau lui-même était sur scène, je découvrais les petits classiques jaunes édités par ""Reclam"" et je rapportais de précieux disques de la Deutsche Grammophon! On ne peut qu'être touché par l'humanisme dépourvu de toute haine de Vercors, résistant de la première heure, qui écrit dès 1941 cette histoire délicate mettant en scène un officier allemand artiste cultivé et sensible face au vieil oncle et à sa nièce chez lesquels il loge selon la loi de l'occupant. Vercors distingue courageusement les allemands des nazis, hélas, l'espoir en 1941 est bien près d'être vaincu et l'idéaliste Werner von Ebrennac prend soudain conscience que son rêve n'est guère partagé par ses camarades. C'est le combat de la culture, de l'art et des lettres contre la barbarie. Et ce combat ne connait ni nationalité ni frontières. C'est le combat de l'amour et de la générosité contre la force brutale. D'après ce que je constate aujourd'hui autour de moi, ce n'est d'ailleurs pas fini... Ebrennac porte manifestement - comme beaucoup d'allemands- un nom d'origine française. Peut-être est-ce une manière subtile de nous rappeler que la France a souvent eu dans l'histoire le génie d'exclure, de condamner à l'exil, les meilleurs de ses enfants (que l'Allemagne, les Pays-Bas ou l'Angleterre ont su accueillir) et que le totalitarisme n'est donc pas un monopole réservé de plein droit aux seuls nazis, bolcheviques ou autres Pol Pot. Avis aux amateurs: il est aisé de trouver pour seulement quelques Euros une édition (Editions de Minuit) sur pauvre papier de guerre datant de 1945 ou 1946 (1941, ça c'est autre chose). C'est tout de même plus précieux qu'un livre de poche.","1" "J'ai découvert cette oeuvre lors de mon année de terminale Littéraire et je dois dire qu'elle est particulièrement inintéressante. Le lecteur s'ennuie en suivant les dialogues des 2 personnages principaux Hamm et Clov qui restent dans la même pièce durant toute l'histoire en racontant leur existence misérable et ennuyeuse. Le plus souvent les personnages se plaignent de leurs divers handicaps alors qu'il sont les derniers survivants du monde. Ne vous attendez pas à ce que l'histoire ""Décolle"", ça n'arrivera pas. Je vous déconseille ce livre qui est une perte de temps malgré toute les analyses que l'on peut essayer d'en faire. exemples typiques de dialogues : « CLOV. — A quoi est-ce que je sers ? HAMM. — A me donner la réplique.» OU ""Hamm : Quelle heure est-il ? Clov : La même que d'habitude. Hamm : Tu as regardé ? Clov : Oui. Hamm : Et alors ? ""","-1" "Paradoxalement aux autres commentaires, c'est le roman de Gaudé que j'ai le moins aimé. Les sujets abordés ne sont certes pas inintéressants mais je trouve que le livre perd de son élan dès la seconde moitié. Je n'ai pas ressenti le souffle de ""La porte des enfers"", ""Le soleil des Scorta"" ou encore ""Eldorado"". Laurent Gaudé reste néanmoins l'un de mes auteurs favoris.","-1" "Didier van Cauwelaert nous doit toujours un grand roman, il en a le talent mais en a t-il la volonté ? Les témoins de la mariée se lit comme un Nothomb, à toute allure, sans déplaisir aucun, mais avec la sensation que la chose est périssable et qu'elle ne laissera qu'un pâle souvenir, une fois la dernière ligne lue. Ce roman sur l'amitié est une fantaisie, qui se donne parfois des airs de gravité, mais juste un soupçon, façon de donner un peu de piment à une histoire qui menace de lasser très vite après une entame au quart de tour et une idée de départ originale et maligne, comme van Cauwelaert a l'habitude d'en mitonner chaque année. Le portrait de cette fiancée chinoise, enfant de Confucius, Mao et Prada, n'est pas mal vu, il y manque quelques grammes de consistance pour y consacrer plus qu'un semblant d'intérêt. L'auteur déroule son histoire avec son quota de rebondissements mais c'est un peu comme Nadal à Roland-Garros, on espère d'improbables montées au filet pour nous surprendre, quitte à y boiser quelques volées. Que nenni, van Cauwelaert déroule en fond de court, métronome somme toute prévisible, et il conclut par un coup droit gagnant. Livre, set, et match. A l'année prochaine !","-1" "Ce livre est vraiment difficile à lire. Imbuvable. Compliquée dans son écriture. Dommage, dommage. Je m'attendais à mieux. Il ne s'appelle même pas Jacques... mais x...","-1" "Il s'agit d'un livre de quelqu'un qui fut un jeune admirateur de Jacques Anquetil (comme moi, quelle tristesse par exemple sa défaite dans le Tour d'Italie 1961) et qui est aussi écrivain, d'où la qualité littéraire, l'originalité de l'approche. (Connaissance de ce sport pour moi entre Bobet, que j'ai vu en fin de carrière et donc Anquetil) Ce livre est sinon supérieur mais du moins différent et complémentaire de ""simple"" développement chronologique de sa carrière. On comprend que Paul Fournel comme bons auteurs aussi, fasse référence à Pierre Chany ou Antoine Blondin, un connaisseur par un homme de plume également. Certaines zones d'ombre du personnage sont évoquées avec talent : franchise, originalité, délicatesse aussi. Le champion, sa carrière, l'homme, ses amis, sa famille, sa fin. Oui ! un livre conseillé parce que bien écrit, original qui vient en complément (mais pas simple accessoire) d'ouvrages plus purement biographiques. Je me répète mais c'est de cela dont il s'agit il me semble : essayer d'aller plus loin que sa carrière. Laquelle est néanmoins évoquée bien sur !. Et puis oui !, Anquetil était un champion, la ""caravelle"" est passée (phrase d'Antonin Magne prévenant Raymond Poulidor le doublant dans un contre la montre en 1962) Il y a un demi-siècle ! Pour un géant unique (en son genre, il y a eu bien au total une demi-douzaine de ses géants de la route de Bartali - ou avant - à Hinault (avis personnel pour oublier la suite notamment L.A.)","1" "Franchement déçu. Je suis pourtant un fan de la première heure. J'ai lu le cycle des fourmis au moins 5 ou 6 fois celui des thanatonautes et celui des dieux aussi. J'adore l'ESRA. Je les ai toujours lu en une nuit. Et là, j'ai mis 3 ou 4 jours. Et j'ai l'impression de l'avoir déjà lu, il n'y a plus d'idées nouvelles (hormis l'idée du voyage). J'ai l'impression d'avoir lu quelque chose de baclé. Mais enfin BW, que s'est il passé? Je m'attendais à beaucoup plus de surprises... Pour ceux qui ne connaissent pas Werber, allez y, le style y est toujours, les idées vous paraitront nouvelles. Mais je vous conseillerais plutot les thanatonautes... puis l'empire des anges.","-1" "5 étoiles par ci, 4 par là... Quand on sait que le livre ""dry guillotine"" est un best seller traduit dans 11 langues en 1938, on comprend mieux comment Charrière à bâtit son roman. Toutes ces histoires vraies viennent de René Belebenoit tirées du livre ""Hell on trial"". Forçat condamné au bagne de Guyane, Charrière s'inspire en fait de diverses histoires entendues pendant son séjour carcérale. Il a même reconnu dans un article de Libération datant de 1969 qu'il souhaitait appelé son livre ""Roman"" mais que son éditeur l'en avait dissuadé. ""Une oeuvre collective"" dit il en reconnaissant qu'il n'avait pas vécu lui même toutes les aventures qui y étaient contées. Livre peut-être bien écrit mais largement inspiré (tout comme Banco).","-1" "J'admire bien Amin Maalouf et j'ai lu presque tous ses livre. Je suis d'origine libanaise et suis bien familier avec l'epoque qu'il evoque. Le vrai art , la litterature qui bouleverse et resonne on toujours quelque chose ""d'honnete"" et ce livre souffre d'un manque flagrant d'honnêteté et de candeur . Avec ce ton affecte , ces personnages/caricatures c'est comme il s'agissait d'un livre de commande , fait ""sur-mesure"". An mon avis c'est un projet a refaire pour Mr. Maalouf: dissecter cette fameuse personnalite libanaise avec toutes ses contradictions et avant tout eliminer ce vertueux et comme on dit en anglais ""self-righteous"" narrateur qui a vraiment tres peu de credibilite.","-1" "L'histoire est simple : Lui, astrophysicien sympa et Elle, archéologue au caractère bien trempé se rencontrent et enquêtent sur un objet étonnant : une pierre qui n'est pas une pierre , mais qui y ressemble et qui a des petites sœurs quelque part dans le vaste monde. Le lecteur va donc voyager tout au long du roman, et pas qu'un peu! Le rythme est infernal, on passe de Londres à l'Ethiopie, à la Grèce, la Crète, Paris, Amsterdam... C'est d'un zapping incroyable, j'imaginais l'auteur galopant d'une idée à l'autre à une vitesse faramineuse en se disant ""Ah ! Ils ne sont pas allés en Sibérie, allez on y va!...Et le lac Baïkal ? C'est bien aussi ça...la Chine ? Oui, il faut qu'ils aillent en Chine ... et à Rome aussi ..."" Un gamin qui joue avec ses figurines:"" ....Alors on dirait qu'ils retourneraient à Londres... "" J'ai lu de nombreux passages en diagonale. Rien ne m'a accrochée :ni les protagonistes, ni leurs voyages incessants. La surabondance des aventures, les coïncidences en pagaille, les explications pseudo scientifiques, tout m'a paru ridicule. J'avais découvert Lévy avec les enfants de la liberté, il ne m'avait pas laissé de mauvais souvenir, au contraire. La seule chose que j'ai aimé ici, c'est la bande annonce de son livre, félicitations aux publicistes: elle est vraiment bien faite, elle m'a donné l'envie de l'acheter... Hélas.","-1" "Beigbeder se drape de mystère. Il pose avec des airs sombres, enroulé dans une cape noire, façon Zozo (commentaire écrit sur fond musical : ""Zorro est arrivé"" de Henri Salvador). Et pourtant, le seul mystère réservé aux niais, serait celui du ""miraculeux"" succès obtenu sans aucun talent. La publicité a montré que le talent n'était pas une condition nécessaire pour réussir. Un plat de nouilles a du succès s'il est bien médiatisé. Les motocrottes firent beaucoup pour la popularité du maire de Paris, Jacques C. ""Un roman français"" est un plat sans saveur, composé d'ingrédients sans relief, qui n'éveille ni l'appétit, ni l'esprit. Vous en doutez ? Au chapitre de l'éducation sexuelle, cette autobiographie, nous conte les premiers émois à 13 ans de l'auteur qui embrasse sur la bouche avec la langue dehors. Les goûts littéraires sont présentés à la manière d'un feu d'artifice Internet. Vous n'avez rien lu de ce dont vous parlez. Pas grave, citez pêle-mêle des noms d'écrivains aux consonances exotiques, anglo-saxonnes. Une pause. Qu'il est fort ce Zozo ! Beigbeder, dans la lignée de l'émission ""littéraire"" qu'il avait ""animée"" nous apprend que San Antonio (sic !) est un auteur de droite, comme Rabelais (!). Rabelais, un écrivain de droite ! Le délire, l'inculture et l'absence de syntaxe soutiennent péniblement la démonstration : Beigbeder appréciait ces écrivains de droite car ils sont rigolos (je cite) alors que les auteurs de gauche, Sartre, Camus ne le sont pas ... à l'exception précise-t-il des ""Mots"" et de ""La Chute"". Ces ouvrages seraient donc ""rigolos"". En quoi Céline, ""écrivain de droite"" peut-il être rigolo ? Troubles (mentaux). Ce drogué, cocaïnomane, crache sur la justice, les mesures de salubrité publique prises pour le sauver de lui-même. Zozo était paf. Zozo était malade. Zozo était en infraction. Ah, ces 17 heures de mise ""en prison"" (au poste de police seulement) valent les années de goulag de Soljénitsyne, celles du camp d'extermination de Primo Levi, celles de Dostoïevski et celles de Verlaine. Zozo voudrait bien nous le faire croire. Grands frissons quand il raconte sa virée à l'Elysée, lors de la remise de la Légion d'Honneur à son frère, Charles, par Sarko. La nièce déclare qu'elle a fait ""popo"" et lui le révolté, trace, un ""A"" sur la vitre embuée ... pour alcoolique, abruti ? Zozo explique que sa maman a cocufié son père, qui la trompait, avec un ami de ce dernier, Baron, précise-t-il. Zozo l'aristo par la main gauche ? Il révèle que l'argument de son père qui est qu'un adultère commis par un homme est moins grave que celui commis par une femme est un ""ADM"" (Argument de Merde). Merci Zozo. Bobo, apitoyé sur ses petits bobos, irresponsable, autiste de classe friquée, malade, plat, s'exprimant dans un désert de style littéraire, enfileur de mots creux, découvreur de la circularité du cercle et de la quadrature du carré, Beigbeder réussit cependant un grand tour de force. Lequel ? Il parvient à faire payer à ses médecins (lecteurs) sa première séance de psychanalyse. Quelques suggestions de titres pour le prochain ramassis de feuilles : ""Zozo au pays de Lotus"", ""La main gauche et l'aristo"", ""Blanche poudre et le nain"", ""La vacuité du vide ou moi"".","-1" "le livre, la civilisation ma mère, décrit la situation de la femme marocaine au vingtieme siècle. L'écrivain a réussit d'écrire une histoire drôle qui s'agit d'un sujet triste. La mère se dévelope d'une fille inculte à une femme savant, qui veut découvrire le monde. Ce changement est accompagné de son fils Nagib. Il y a beaucoup de dialogues drôles. Et en voit aussi le changement du père.","1" "c'est une oeuvre fraiche et légère qui redonne du peps à la fin de la lecture, je l'ai lu en une bouchée!!! je le recommande à tous ceux et celles qui ont envie de déconnecter et de prendre une grande bouffée d'amour et de simplicité!","1" "bonne qualité/prix envoi rapide dans de bonnes conditions bon jugement de l'ouvrage par le vendeur","1" "j ai beaucoup de peine a le comprendre je n arrive pas a me plonger dans le recit a cause du vous que mazzarine emploi","-1" "Fidèles à l'esprit de cette collection, les éditions Folio nous présentent une pièce analysée en prenant de la hauteur. Pas de résumé de la comédie. On entre de plain-pied dans l'Histoire avec les trois placets de Molière à Louis XIV pour lui réclamer le soutien royal face aux cabales. Viennent ensuite la pièce et son analyse. Le dossier de Guy Belzane nous replace dans l'époque : la présence permanente à la Cour des dévots hypocrites, les cabales déclenchées contre l'auteur et la nécessité que celui-ci a ressentie de modifer son œuvre à trois reprises. Que Molière ait pu bénéficier du soutien du roi et même de celui du légat du pape(!) n'y changeait rien. Les dévots se déchaînaient pour faire interdire la pièce... et ils ne manquaient pas d'appuis parmi les Grands. Guy Belzane enrichit son analyse d'un développement intéressant sur les différences entre le baroque et le classicisme. Je recommande le Tartuffe dans cette édition pour ceux qui ne veulent pas s'embarrasser du côté collégien que l'on trouve habituellement dans ce genre de fascicules avec sa liste de questions sur le texte pour faire réfléchir les élèves. Point de cela dans cette édition FolioPlus qui demeure très séduisante.","1" "J'ai acheté ce livre pour mon petit-fils.Cela le passionne.Tout le monde est content","1" "J ai vraiment trouve L'hygiene de l'assasin particulierement ardu a lire. J'aime beaucoup le style d Amelie Nothomb et tout les livres que j ai lu d'elle m'ont comble mais sur celui la ...c'est long, peu creatif, seule la joute verbale est interessante.","-1" "Victime de son éducation et de ses rêves, Jeanne, fille de baron en quête du bonheur, va connaître au cours de sa vie adulte - et plus ou moins comme chacun d'entre nous, précisément - les désillusions de la vie au regard de ce que l'on peut attendre de l'amour, du mariage, de ses parents, de l'amitié, de ses enfants, de la religion, etc. Un des grands textes de Maupassant, avec son autre roman ""Bel-Ami"" et ses nouvelles ""Boule de suif"" et ""la Maison Tellier"".","1" "D'après les critiques que j'ai pu lire, il y a 2 catégories celle des lecteurs et celle des lectrices. Les 1ers cassent, les secondes apprécient. Franchement, je ne trouve ni le début, ni le milieu, ni la fin excitante. Je ne comprends pas ceux qui encensent la fin. Qu'a-t-elle de magique ? Qui peut croire à un droïde humanisé en 2009 ? surtout une héroïne qui travaille presque 7 jours sur 7 devant un ordinateur ! Le seul point positif c'est que demain correspond au 20eme anniversaire de la chute du mur de Berlin et que cet évènement est central dans le roman (mais cette remarque sera caduque dans 1 mois). En résumé : roman pas du tout indispensable à lire.","-1" "... mais j'aime aussi beaucoup l'astrophysique, la mécanique quantique, les théories de la Relativité, les sciences en général. Alléché donc par l'auteur (brillant, au demeurant), par le titre et les nombreux commentaires élogieux, je ne peux malheureusement que regretter cet achat. Car en fait, on se retrouve avec une sorte de catalogue historique des grandes découvertes sur la matière, la cosmologie, les grandes théories scientifiques, ... Ca m'a fait l'effet d'une belle culture, reprenant les têtes de chapitres de maints ouvrages autrement sérieux, étalée sur une tartine poético-phylosophique. D'Ormeson avoue s'être inspiré (par copier/coller ?) de l'oeuvre de l'astro-physicien Trinh Xuan Thuan, dont je recommande particulièrement la lecture (ainsi que d'Hubert Reeves, Brian Greene, Etienne Klein ou J.P Luminet, voire Stephen Hawking) pour COMPRENDRE ce que d'Ormeson prétend nous expliquer.","-1" "C'est comme ça, je trouve que jamais Amélie Nothomb n'est aussi brillante que quand elle nous parle d'elle. Alors forcément, j'ai adoré son nouveau livre, à la fois tendre et bourré d'humour (le coup de la ""fondue suisse"" est à se tordre de rire !) et qui nous raconte sa drôle d'histoire d'amour avec un japonais à l'époque où se déroulait aussi ""stupeur et tremblements"". Un très très bon moment de lecture, malheureusement trop court.","1" "Cet article s'appelle ""Biblo Collège : Gargantua - Pantagruel (Poche)"" mais ce n'est que le livret pédagogique (= le cahier du maître), pas le vrai livre. Certes cette mention apparaît sur la photo mais là seulement (et la signification n'est pas évidente pour le profane qui ne s'y est pas encore fait prendre), pas dans la description. De plus, les commentaires dithyrambiques qui accompagnent cet article concerne le vrai livre, pas le livret pédagogique (pire, certains concernent une toute autre édition!).","-1" "J'admire bien Amin Maalouf et j'ai lu presque tous ses livre. Je suis d'origine libanaise et suis bien familier avec l'epoque qu'il evoque. Le vrai art , la litterature qui bouleverse et resonne on toujours quelque chose ""d'honnete"" et ce livre souffre d'un manque flagrant d'honnêteté et de candeur . Avec ce ton affecte , ces personnages/caricatures c'est comme il s'agissait d'un livre de commande , fait ""sur-mesure"". An mon avis c'est un projet a refaire pour Mr. Maalouf: dissecter cette fameuse personnalite libanaise avec toutes ses contradictions et avant tout eliminer ce vertueux et comme on dit en anglais ""self-righteous"" narrateur qui a vraiment tres peu de credibilite.","-1" "Style très primaire, très Hollande. J'ai été assez déçue par le style de Laurent Binet. Je ne sais pas s'il mérite 2 étoiles","-1" "Je suppose que les commentaires favorables ont tous trait à la version papier. En ebook : zéro. Pas de table des matières accessible, pas de commentaire, quelques fables seulement... Vous êtes prévenu, en ebook : zéro","-1" "Eric-Emmanuel Schmitt a beaucoup de talent, c'est maintenant indéniable, mais ""Petits crimes conjugaux"" c'est plus que du talent. C'est vif, surprenant, épicé... L'auteur nous entraîne dans un suspense riche d'enseignements. Ne vous privez pas de ce petit plaisir !","1" "Livre peu intéressant,non par le sujet lui-même,mais par la façon tarabiscotée de le traiter.Je sais bien qu'il faut être original à tout prix(et ça a marché encore une fois semble-t-il),mais le lecteur est tellement promené dans tous les sens qu'il finit par se demander où l'auteur veut en venir et subit son triste sort.Heureusement,le livre est peu épais!","-1" "De la poésie, de la tendresse, de l'émotion, un sourire au coin des lèvres et dans les yeux des étoiles... Le temps s'arrete, et l'on a envie de voir le spectacle de la toile se tisser, de caresser l'herbe, de réapprendre à se poser pour rêver. Un livre ou l'on a de cesse de tourner la page jusqu'a la dernière, les bonheurs sont fait de petit rien, Barbara Constantine nous ouvre la porte et on s'y engouffre avec bonheur...","1" "je n'ai pas trouvé mon compte avec cette nouvelle en forme de soliloque théâtral. Je reconnais le talent de l'auteur sans pour autant en faire l'éloge. J'en choisirai un autre pour la prochaine fois pour ne pas rester sur ce sentiment.","-1" "Moi qui ne suis que rarement attirée par la littérature contemporaine, que je trouve bien souvent assez fade, voire insipide, des romans qui ont du mal à m'apporter quelque chose ( mais peut-être ne lis-je pas les bons, j'en conviens!) (et ne me parlez pas de Musso et Levy, je vous en prie hein!), j'ai vraiment eu un bon coup de cœur pour ce livre! D'abord, et je tiens à le signaler pour un premier roman, il est très rare que je n'ai rien à redire sur la correction. Un français sans défaut, c'est magnifique, et c'est vraiment rare dans les romans en général, les premiers romans en particulier. Sur la forme, il est parfait pour moi. Manuela maitrise un langage précis, clair, fluide et sans chichi. Elle possède une plume ni trop simplette, ni trop pompeuse, qui fait qu'on dévore les lignes sans presque s'en rendre compte. Et c'est l'écrin parfait pour le bijou qu'elle nous réserve à l'intérieur. Il s'agit de l'entremêlement de 4 histoires différentes, vécues par 4 personnages hyper bien construits, auquel toi, moi, nous pouvons nous identifier sans aucun problème. D'autant que, par un concours de circonstances dû à un pur hasard (puisqu'elle avait écrit ce livre bien avant de me connaître), j'ai découvert dans ses pages une jeune femme s'appelant Cali, l'une de ses 4 protagonistes, c'est pas incroyable? :D En plus, je me suis immédiatement identifiée à elle dés les premières lignes la concernant, j'ai trouvé qu'on se ressemblait beaucoup. Elle m'a plu d'emblée! Les 3 autres ne sont pas en reste. Ils ont tous un caractère qui leur est propre, et qui les rend vraiment intéressants. Chacun a des côtés qu'on apprécie et d'autres qui nous les rendent plutôt antipathiques... comme les vrais gens quoi. Ils ne sont pas vraiment des personnages de papier, on a l'impression qu'on pourrait les connaître... Preuve que Manuela ne manque pas de talent! Quant à l'histoire! ralala! Il y avait longtemps que je n'avais pas aimé un livre au point d'avoir envie de l'ouvrir plusieurs fois dans la journée, moi qui ne lis que le soir au coucher! j'ai vraiment du me faire violence, pour m'occuper de mes obligations! J'ai vraiment complètement adhéré à ces tranches de vie de 4 personnes qui n'ont rien à voir les unes avec les autres, qui ne se connaissent pas. On saute d'une page sur l'autre dans la vie de l'un, puis de l'autre, et ce n'est pas du tout gênant à comprendre, c'est tellement bien raconté qu'il n'y a aucun souci pour passer de personnage en personnage. Et plus on avance, plus on les connait, plus on apprend leur vie et leur personnalité, plus on veut en savoir! Et bing, sans s'en être rendu compte, on arrive à la fin. Et quelle fin! Il est évidemment inutile d'attendre que je vous la révèle, mais je peux vous dire qu'elle est.. ouahou! Surprenante! J'ai refermé le livre un peu choquée je dois dire! Mais choquée dans le bon sens du terme! Surprise, épatée, pantelante! J'ai adoré! Voilà donc pourquoi, quand je lis un livre qui me plait de la première à la dernière ligne ( même si, je l'avoue, la couverture me laisse de marbre, elle ne me plait pas particulièrement, mais ne me rebute pas forcément non plus) je lui mets un beau 5/5 et rajoute le ""coup de cœur"". Franchement, je vous encourage tous à découvrir Tropique du Capricorne, édité chez les nouveaux auteurs, après une période en auto-édition pour Manuela et son bébé, et je vous invite vraiment à découvrir la plume de Manuela, qui, sans hésiter, vaut bien celle de Katherine Pancol, ou de Musso... Voire même encore meilleure, pour moi qui n'ai jamais eu vraiment de ""crush"" pour leurs livres! Donc foncez!! Cali","1" "Ce roman vient de recevoir le Prix Emmanuel Roblès du premier roman. A la mort de sa mère, en 1975, Camille découvre une série de lettres qui lui sont adressées et qui lui révèlent peu a peu les circonstances de sa naissance durant la Seconde guerre mondiale. On passe ainsi tour à tour des révélations des lettres reçues par Camille aux réactions de celle-ci dans sa vie présente. L'histoire est assez bien ficelée, il y a une structure et un certain suspense, même si on devine assez vite de quoi il retourne. En revanche, le style est vraiment pénible. L'auteur se contente d'une série de phrases courtes qui relèvent du langage parlé. Pour ce qui est du côté historique annoncé par la quatrième de couverture, il est pauvre, voire inexistant. On a aussi l'impression que l'auteur sort toutes les grosses ficelles possibles et cherche le sensationnel au prix de multiples invraisemblances. Se lit rapidement comme un polar, mais sans grand plaisir littéraire.","-1" "Au soir de son existence, Jean d'Ormesson nous invite à partager à la fois son émerveillement et ses interrogations les plus profondes. Il s'émerveille du monde, de la nature et de l'improbable miracle de la vie. Il s'interroge sur le sens de tout cela, l'éventuelle existence de Dieu et la possibilité ou non d'espérer : ""J'ai aimé la vie et je me suis souvent demandé qui je devais remercier. Ce livre est destiné à règler la question."" Avec un rythme éblouissant, il entraîne Platon, Descartes, Newton, Darwin, Einstein et beaucoup d'autres dans une série de réflexions sur les questions essentielles de l'origine du monde et de la nature du temps qui passe. Jean d'Ormesson partage ses doutes. Il évalue différents scénarios avec intelligence, poésie et humour, puis termine sur un sentiment de sérénité, de joie et d'espérance. Bien sûr, il aavait déjà abordé la plupart de ces thèmes dans d'autres ouvrages (comme ""La douane de mer"", par exemple), mais celui-ci est particulièrement vif et agréable à lire. Chapeau !","1" "J'ai adoré ce livre bien écrit et captivant. Une superbe fresque historique d'une période trouble de l'histoire française doublée d'un suspens haletant. J'espère qu'il recevra le prix interallié aujourd'hui.","1" "Absolument rien à dire, rapidité, livre en excellent état, c'était génial!ce livre s'averera très utile dans l'analyse de l'oeuvre de Ionesco, que l'on étudie en ce moment, merci!","1" "C'est un livre que j'ai choisi au hasard dans un rayon, on ne sait jamais pourquoi les yeux se fixent sur l'un ou l'autre. J'ai trouvé ce roman très décevant. Il ne présente aucune originalité. C'est un cocktail de sentiments amoureux, de mystère, et de paranormal. Les ingrédients sont réunis pour créer une atmosphère de bluette, mêlée de suspens, car il y a un secret, du reste assez facilement prévisible. Tout cela est assez simplet. Pour le côté positif je dirais cependant que l'écriture est fluide, ce qui rend la lecture reposante. Et, après tout, j'ai quand même lu jusqu'à la fin. L'auteure distille les indices sur le secret avec un savant dosage, sans précipitation. L'atmosphère est bien rendue, les paysages sont bien décrits, les lieux où se passent l'action, tels qu'ils sont présentés, apportent une sorte d'authenticité. Disons que l'ensemble peut procurer une certaine détente, c'est un roman pour la jeunesse ou pour midinette, mais il en faut. Même si je l'oublierai vite, je m'y serai distraite un moment.","-1" "Ce livre constitue une œuvre totalement à part de la production de la très célèbre Amélie Nothomb. Celle-ci quitte son monde habituel de folie et de violence pour se confier sans concession, avec ce qui semble être une grande authenticité, sur ces quelques années passées au Japon, vers l’âge de vingt ans. Et plus particulièrement encore sur son histoire d’amour avec Rinri, ce beau Japonais discret, riche, attentionné et délicat. En fait, s’agit-il vraiment d’une histoire d’amour ? Rien n’est simple avec A. Nothomb. Elle prend le risque réel d’avouer sans pudeur qu’elle n’a jamais aimé Rinri en tant que tel, qu’elle n’a jamais été amoureuse de lui alors qu’elle savait que lui l’était authentiquement. Ce qu’elle a aimé en ce jeune homme, c’est sa présence, sa douceur, son infinie patience à lui faire comprendre un pays et une langue qui avaient marqué sa petite enfance et qu’elle voulait à toutes fins retrouver, comme elle aura aimé constater les progrès de son amant à posséder et manier de mieux en mieux notre propre langue. On prendra en l’état sa justification étayée pour avoir largué son amant d’une façon que beaucoup considéreront, et j’en suis, comme étant particulièrement inélégante. Une fois de plus, rien n’est simple avec cette jeune femme… Grâce à une bonne dose d’humour décapant et à une authentique auto-dérision, on prend un plaisir véritable à suivre Amélie dans son apprentissage étonné et parsemé d’embûches d’une culture et d’une société qui n’ont que peu à voir avec les us occidentaux . Pour moi qui me rends fréquemment là-bas pour affaires, j’y ai retrouvé ces interrogations muettes face à des scènes ou des comportements inexplicables si personne ne vous en donne les codes. Il en résulte parfois de savoureux ou de fâcheux quiproquos. Le livre contient aussi quelques pages sublimes sur l’importance du milieu naturel au pays du soleil levant, sur le culte voué au Mont Fuji et, plus généralement, sur l’ivresse et le danger que la montagne sait procurer à l’auteur. On est captés par l’habileté et la facilité avec laquelle l’auteur nous entraine dans ses folles escapades. Indispensable pour mieux comprendre la psychologie de l’auteur et aborder son univers littéraire brillant et déjanté. Publié aux Editions Albin Michel – 245 pages Retrouvez mes notes de lecture sur thierrycollet-cetalir.blogspot.com","1" """Le sexe faible a toujours été une plaisanterie"". Disons-le , Virginie Despentes ne mâche pas ses mots . Elle jure comme une charretier. Mais , ce que l'on admet d'un charretier , on ne le tolère pas d'une charretière. Cet ""essai"" sur la condition des femmes , à une époque où il est à nouveau de bon ton ( surtout dans les pays riches, et lorsqu'on est bien casées ...), de revenir à un élégant et studieux anti-féminisme ( dont Mme Badinter serait la chantre ) .Tout aurait été dit ou fait ( quelle blague !), ou du moins , en bonne voie de l'être ( comme il est facile de dire que la condition des noirs américains est nettement meilleure , puisqu'il y en a même qui réussissent :affaire classée ). La femme doit , de ce fait , retourner sagement à sa juste place : douceur , pose , coquinerie affriolante , écervelée ( ou hystérique , c'est selon ), soumission , fourneau et silence. A l'acquiesement tacite ("" au fond , on s'en est bien sorties , non ?""). Comme le vital , ce livre à gants de boxe, efficace , et bourré d'énergie, est bénéfique . Il secoue les consciences prêtes à reposer sur leurs lauriers . Virginie nous le dit franchement, puisque c'est toujours d'actualité ( et que le nier serait une sacrée farce ): ras le bol du sexisme , du viol , des grosses brutes , gros bourrins , gros vicelards , des profiteurs. Marre des mixers , des couches culottes , du maquillage , des bas résilles ... De la Féminité , cette étiquettes abstraite collée sur un archétype archaïque. En prenant l'exemple de brillantes personnalités comme Antonin Artaud , ou Sartre ,dont l'idéal féminin était une douce femme au foyer , attachée à combler d'attention leurs grandes âmes d'enfants-amants désespérés , elle nous rappelle que le fantasme masculin du mythe de l'éternel féminin , mère-protectrice , ou pulpeuse séductrice , est une arnaque ancestrale à l'encontre du soit disant sexe faible, pour mieux l'empêcher d'être indépendant. Quelle peur sous-jacente cela recouvre t-il ? Réponse dans King Kong Théorie , Mesdames et Messieurs !. Courageuse Virginie. C'est beau une femme en colère. Tiens , j'vais pas me faire des copains non plus. Tant pis.","1" "Je suis une fan de Marc Lévy, je le fais découvrir à mon entourage depuis son premier ouvrage mais là, je suis très déçue, déjà l'avant dernier était d'un niveau inférieur mais avec celui ci, on touche vraiment le fond. C'est vrai, le sujet au départ semblait intéressant, original mais ensuite c'est un peu ""tiré par les cheveux"", de l'invraisemblable primaire avec des voyages de ci de là à travers le monde qui baladent le lecteur dans tous les sens du terme. La moitié du livre donne l'impression d'être baclée (il semble remplir des page pour remplir des pages)je me suis ennuyée et forcée à le finir. J'avais hâte de lire les commentaires de personnes qui comme moi jusqu'à présent pensaient que Marc Lévy était une valeur sure, je me suis faite avoir deux fois et je pense que j'y réfléchirai aussi à deux fois avant d'acheter le suivant (si c'est la suite de celui-ci je ne l'achèterai tout simplement pas ...). Désolée Monsieur Lévy, j'espère sincèrement qu'à l'avenir je retrouverai le plaisir de lire vos romans.","-1" "Pour commencer j'ai lu l'intégralité des oeuvres de WERBER (y compris les rééditions de l'encyclopédie). Moins fan des Fourmis 2 & 3, mes préférences iront vers Le Père de nos pères, L''ultime secret et l''Encyclopédie du savoir relatif et absolu. J''ai aussi adoré la série des Thanatonautes jusqu'au cycle des dieux tome 2. Mais avec le ""Mystère des dieux"" prendront fin mes lectures de Werber. Trop lourd en répétition de répétition (relire pour la 5ième fois l''histoire des 5 rats m''a donné la nausée), trop décousu, ce livre à certainement dû être le plus difficile à écrire pour l''auteur, sinon le plus facile... On ressent lourdement que l'auteur est au bout de ces idées, certaines phrases sont à la limite de la vulgarité, l''auteur à court d''idée fini même par se décrire lui-même. On retrouve pourtant plusieurs très bonnes idées dans les trois premiers quarts du livre, mais on a l''impression qu''elles sont lâchées telles quelles au milieu de nulle part. Pour finir, mon plus gros reproche à l''auteur est d''avoir voulu jouer à ce jeu commercial risqué de sortir Le Papillon des étoiles pour faire vendre et pour faire patienter pour un tome 3 décevant et bâclé alors qu''il aurait pu utiliser sont temps pour conclure en beauté sa double trilogie des Thanatonautes.","-1" "Des rêveries?Il me semble que Rousseau aurait pu appeler cela des pensées tout comme Pascal l'a fait.Rousseau en effet dans ses vieux jours nous fait état ar un fort pouvoir introspectif de ses pensées et de ses sentiments les plus profonds.Il caresse des thèmes douloureux pour lui tels ceux de la communion avec la nature l'innocence,l'enfance,la religion,la méchanceté des hommes. Douloureux parce que tous ces sujets lui travaillent l'âme et c'est bien dans la quête de son essence que Rousseau s'est lancé dans ce récit.Rousseau veut offrir une paix à son âme et ceci tant qu'à faire de son vivant.Que l'on ne s'y méprenne pas Rousseau dans ce récit ne rêve pas:il travaille à une grande oeuvre celle de se perdre pour mieux se retrouver.","-1" "Je constate en lisant les commentaires que ce bouquin est très contreversé. Certains sont très enthousiastes et en font des gorges chaudes, d'autres franchement déçus ? En ce qui me concerne, c'est le premier livre que je lis de Van cauwelaerte. Je trouve le style très fluide, évocateur,et apporte un certain plaisir à la lecture. Le livre se lit très vite car peu épais. Il y a beaucoup d'ironie, d'humour dans ces pages, surtout au début. Par contre l'histoire ne m'a pas emballée. Je suis un peu perturbée quand l'auteur passe le relai à l'imagination du lecteur pour que celle-ci brode, s'envole, décide. moi, ça me désarçonne, j'ai besoin que tout soit écrit. Mon imagination n'est pas galopante et quand on fait appel à elle, ça me déstabilise. Je pense que je lirai autre chose de lui, mais là, le résultat final est tout de même une déception.","-1" "En lisant ce dernier roman de Amin Maalouf, passage par passage, j'avais une forte envie d'en discuter avec un amis ou même un cercle d'amis, mes Byzantins à moi... Ce que Maalouf discute, analyse et présente en toute simplicité et limpidité me touchait directement, me bouleversait et me poussait à faire fasse à certaines des mes angoisses et bousculer certaines de mes certitudes. Maintenant, l'ayant juste terminer, j'estime que ce roman se médite plus tôt en solo afin de mieux s'imprégner de l'appel profondément humain qu'il sollicite. Dans chacun de ses livres Amin Maalouf met un peu de lui même, mais je sens que celui-là lui ressemble le plus. Même dans Origines qui relate le parcours sa propre famille je ne me suis pas sentie aussi proche de lui. J'avais l'impression tout au long du récit qu'il faisait ses propres confessions et que peut être il espérait que certaines personnes lui fassent de même, comme ceux du roman, un à un aussi délibérément même après une séparation d'un quart de siècle. Ses confessions il les chuchotait parfois, d'autres me parvenaient plus comme un cris de détresse. Je ne pouvais arrêter de comparer ce roman à son livre ""les identités meurtrières"". Le thème d'identité reviens très puissamment dans ce présent roman mais avec une différence remarquable: dans le premier la logique parlait, l'analyse objective, l'observateur dénudé de sentiments. Dans celui la c'est plus tôt l'humain avec toutes ses faiblesses, ses nostalgies et parfois même ses regrets. Même s'il y a des passages fortement bien élaborés, je ne les ai pas perçu comme des certitudes. Ce roman ne peut être perçu comme un mode d'emploie du Moyen-Orient orient avec toutes ses contradictions. Je comprendrais qu'il ne toucherait pas vraiment qu'à quelqu'un qui s'identifie dans une manière ou une autre à la problématique exposait, celle de l'identité dans un contexte asses proche de celui du héros. Pour les observateurs même les plus attentionnés ils ne pourront être que comme la compagne du héros, Dolorès, ceux qui liront ce roman pourront me le confirmer ou pas ...","1" "Témoin d'une époque ou la critique etait censurée, "" Candide "" fait partie de notre patrimoine litteraire et plus largement culturel. Un petit livre qui se lit avec bonheur. De l'aventure, de l'humour et des réflexions profonde sur le siècle des Lumières. Pour autant, les propos de Voltaire restent toujours d'actualité. Les grands penseurs sont intemporels. A lire","1" "Retranscrire les dialogues des conseillers de Hollande pendant la campagne c'est du journalisme mais pas de la littérature... Qui plus est du mauvais journalisme car il y manque la dimension analyse. Au final, on est plus près du Verbatim ponctué de quelques traits d'humour sur les portraits des proches de Hollande. Ce sont les meilleurs passages quand Binet n'est plus une simple dactylo et redevient un romancier. Malheureusement, ça ne fait pas un roman.","-1" "Les mots de Sartre, monument dressé à la haine de soi. Bien cachée sous un style apparemment simple, mais tissue d'une épuisante rhétorique de la répétition et de l'antithèse, l'infatuation sartrienne y atteint son comble. A cette hauteur, elle prend rang parmi les beaux arts et se fait le témoin emblématique de cette joie de puer qui saisit l'intellectuel lorsqu'il se prend du désir hypocrite d'être quelque chose tout en feignant de ne l'être pas.","-1" "Les contes de la bécasse sont une somme de nouvelles de Maupassant , très variées et intéressantes à lire.Très bon produit","1" "Très déçu par ce volume finale que je n'ai toujours pas terminé. Le style de narration basé sur un un seul héros qui raconte seul l'histoire de ce dernier volet des rois maudit ne m'a malheureusement pas conquise, j'aurais préféré terminé cette saga par une écriture retrouvant le style des précédents volumes qui eux ce sont lu avec grande soif.","-1" """ Et si c'était vrai"".... ou comment un ""architecte-entrepreneur"" arrive nécessairement à ses fins avec une bluette mal écrite et sans grand intérêt... sauf pour Hollywood et son business, cible rêvée pour un auteur qui n'en est pas un. ""Les fleurs du Mal"" ne s'accordent pas avec Beverly Hills et ses mirages dorés mais Baudelaire restera à jamais dans les mémoires - et c'est heureux - Marc Lévy, lui sera balayé par le vent avec sa poudre aux yeux éphémère, en tout cas, pourvu que cela soit vrai...","-1" "Le Colonel Chabert est l'un des trésors que nous a légué Balzac et auquel nous devons témoigner le plus grand respect. On y sent souffler les accents sublimes qui deviendront, sous la plume d'Hugo, . Dans ce petit roman, l'auteur nous mène sur les sentiers d'une quasi ressuscitation, celle d'un brillant et brave grognard de Napoléon que tout le monde a cru mort et enterré à la bataille d'Eylau. L'histoire se corse lorsque réapparaît le vieux colonel bien des années plus tard et que sa légitime épouse, remariée, comtesse et richissime s'aperçoit que l'essentiel de son bien pourrait être revendiqué par son ancien mari... Honoré de Balzac cisèle dans la dentelle une narration impeccable, et dresse un portrait surprenant de l'avoué Derville, mi honnête homme, mi canaille, à l'image de Petit-Claud dans les , mais qui, pris d'une commisération, rare en cette engeance, va tout mettre en œuvre pour secourir le vaillant vieux soldat. J'en ai assez dit si je ne veux pas trop déflorer cette perle, ce grand chef-d'œuvre de littérature, mais bien sûr, tout ceci n'est que mon avis, c'est-à-dire, pas grand chose. Il ne me reste plus qu'à vous livrer une nouvelle cargaison de petits morceaux choisis, que voici : << J'ai été enterré sous des morts, mais maintenant je suis enterré sous des vivants, sous des actes, sous des faits, sous la société tout entière, qui veut me faire rentrer sous terre ! >> << Au fond d'une cour assez spacieuse, s'élevait, en face de la porte, une maison, si toutefois ce nom convient à l'une de ces masures bâties dans les faubourgs de Paris, et qui ne sont comparables à rien, pas même aux plus chétives habitations de la campagne, dont elles ont la misère sans en avoir la poésie. En effet, au milieu des champs, les cabanes ont encore une grâce que leur donnent la pureté de l'air, la verdure, l'aspect des champs, une colline, un chemin tortueux, des vignes, une haie vive, la mousse des chaumes, et les ustensiles champêtres ; mais à Paris la misère ne se grandit que par son horreur. >> << Derville regarda le nourrisseur, et fit quelques pas en arrière pour revoir la maison, la cour, les fumiers, l'étable, les lapins, les enfants. Par ma foi, je crois qu'un des caractères de la vertu est de ne pas être propriétaire, se dit-il. >> << - Rosine ! - Monsieur ? - Les morts ont donc bien tort de revenir ? >> << L'antichambre du Greffe offrait alors un de ces spectacles que malheureusement ni les législateurs, ni les philanthropes, ni les peintres, ni les écrivains ne viennent étudier. Comme tous les laboratoires de la chicane, cette antichambre est une pièce obscure et puante, dont les murs sont garnis d'une banquette en bois noirci par le séjour perpétuel des malheureux qui viennent à ce rendez-vous de toutes les misères sociales, et auquel pas un d'eux ne manque. Un poète dirait que le jour a honte d'éclairer ce terrible égout par lequel passent tant d'infortunes ! Il n'est pas une seule place où ne se soit assis quelque crime en germe ou consommé ; pas un seul endroit où ne se soit rencontré quelque homme qui, désespéré par la légère flétrissure que la justice avait imprimée à sa première faute, n'ait commencé une existence au bout de laquelle devait se dresser la guillotine, ou détoner le pistolet du suicide. Tous ceux qui tombent sur le pavé de Paris rebondissent contre ces murailles jaunâtres, sur lesquelles un philanthrope qui ne serait pas un spéculateur pourrait déchiffrer la justification des nombreux suicides dont se plaignent des écrivains hypocrites, incapables de faire un pas pour les prévenir, et qui se trouve écrite dans cette antichambre, espèce de préface pour les drames de la Morgue ou pour ceux de la place de Grève. En ce moment le colonel Chabert s'assit au milieu de ces hommes à faces énergiques, vêtus des horribles livrées de la misère, silencieux par intervalles, ou causant à voix basse, car trois gendarmes de faction se promenaient en faisant retentir leurs sabres sur le plancher. >> <<Savez-vous, mon cher, reprit Derville après une pause, qu'il existe dans notre société trois hommes, le Prêtre, le Médecin et l'Homme de justice, qui ne peuvent pas estimer le monde ? Ils ont des robes noires, peut-être parce qu'ils portent le deuil de toutes les vertus, de toutes les illusions. Le plus malheureux des trois est l'avoué. Quand l'homme vient trouver le prêtre, il arrive poussé par le repentir, par le remords, par des croyances qui le rendent intéressant, qui le grandissent, et consolent l'âme du médiateur, dont la tache ne va pas sans une sorte de jouissance : il purifie, il répare, et réconcilie. Mais, nous autres avoués, nous voyons se répéter les mêmes sentiments mauvais, rien ne les corrige, nos études sont des égouts qu'on ne peut pas curer. >>","1" "Livraison conforme à la commande passée. Livre pour étude scolaire commandé par référence donnée par l'établissement et correspondant à l'exemplaire demandé.","1" "C'est ça ""La vie, mode d'emploi"" ? 9 ans pour accumuler 600 pages de descriptions souvent longues et fastidieuses, parfois déroutantes ou intrigantes, rarement intéressantes, quel gâchis de temps et d'énergie ! G. Perec m'a infligé un ""monument de la littérature contemporaine"" qui va sans doute me réconcilier avec Balzac, Flaubert, Stendhal, Hugo et beaucoup d'autres, ""étudiés"" ou lus voilà plus de 40 ans...","-1" "Après avoir lu un article dans la presse féminine, il y avait des éloges sur cet écrivain,qui le plaçait même sur la seconde marche du podium, dans la catégorie humouristique.......maintenant je sais, que le ou la critique qui avait écrit cela faisait obligatoirement partie des proches de Daniel PENNAC... Ma femme dévore des livres à vitesse grand V, car elle bénéficie de l'avantage de 3 heures de transport en commun par jour, j'avais donc pris la précision de lui acheter une bonne partie de la collection...ouffff, avec ce magnifique cadeau , je suis passé à 2 doigts de la séparation","-1" "J'ai été déçu par ce roman au synopsis prometteur. Un très bon début, puis presque plus rien. Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus fort, puissant, sadique et intelligent. La confrontation entre les deux héroïnes est bien trop légère et ringarde. Amélie Nothomb m'avait habitué à mieux question manipulation et cruauté. Oui, sa se laisse lire, comme tout les romans d'Amélie. Mais je trouve que, cette fois-ci , la touche ""nothombienne"" n'est pas présente. Le style n'est pas personnalisé.","-1" "Les souvenirs que le peintre Tianyi veut transmettre à ses amis,relatent essentiellement l'histoire du ""règne' de Mao et ses malheureuses conséquences pour les Chinois qui ne semblaient pas se plier aux directives et/ou pensée du Chef.... En même temps, ce Dit nous fait voyager dans ce grand pays que l'on découvre de façon originale de même que le caractère chinois intemporel. Le style et la poésie du texte sont remarquables et enchantent le lecteur...","1" "C'est une chouette expérience de lire sans être à la place du lecteur. Ce magnifique conteur nous lit son histoire, c'est un effet de style surprenant et que c'est bon ! Gregor est personnage vertigineux et complètement perché. Avec l'imagination débridée d'un enfant et son génie emballé il fait des étincelles ! Il est un peu la personnification notre société : brillante, accélérée, avide de progrès, mais tellement démunie devant l'humanité. Texte fin, intelligent et lumineux.","1" "J'ai été assez déçue par ce qui fut considéré par les Surréalistes comme un chef-d'oeuvre du XIXème siècle. Quelques rares passages sont très originaux et même captivants (l'éloge du pou, des mathématiques), mais je me suis globalement ennuyée. Je me suis meme forcée à le finir,le traînant sur plusieurs mois. Les phrases sont souvent très longues, parfois à la limite de l'incompréhensible. L'horreur humaine (éloge du crime, du sadisme, description très crue de l'homosexualité masculine) sonne faux, au contraire d'ouvrages tels que ceux de Baudelaire ou même du terrible Sade qui décrit avec beaucoup de réalisme ce que l'homme a de plus noir en lui (s'inspirant de sa vie:prison, pédophilie, débauches de tous ordres). J'ai même eu l'impression parfois qu'Isidore Ducasse plagie Baudelaire dans les thèmes choisis, mais avec beaucoup moins de talent:prostitution, défense du mal absolu. Cette confusion est également rendue par le brouillage énonciatif. On ne sait plus parfois qui est celui qui dit ""je"": est-ce Maldoror ou le narrateur-auteur? Bref, je ne vois de poésie que dans l'originalité de certains sujets (malheureusement assez rares), mais pas du tout dans le style, complètement fantasque et plein de non-sens.Si le vocabulaire est précieux, le message transmis souvent n'est pas clair. On a l'impression de se perdre dans un verbiage sans fin et on décroche!","-1" "Je suis sûrement différente des autres car je ne ferai hélas pas d'éloge sur ce roman que je regrette d'avoir acheté .J'ai eu beaucoup de mal à le finir ; l'histoire était longue , inintéressante , il me tardait de l'avoir fini pour enfin me débarrasser de ce livre .","-1" "Une suite longue avec des passages inutiles, des futilités d'écritures, des détails insignifiants, une longue traversée d'ennui. Inutile de s'y plonger, y'a bien plus intéressant et enrichissant que ce ramassis de vies inintéressantes. Elle l'a sûrement écrit pour vendre les droits à la télé pour faire l'été 2013 après avoir vendu la version poche... C'est commercial et ça se vend bien !!!","-1" "A la recherche du temps perdu, ou comment, raconté en trois mille pages, un jeune homme finit par se mettre à écrire... Décidemment, chez Proust, on ne fait pas dans le sec, mais dans la vie, la chaleur humaine, et jusque dans ses moindres recoins : ce pavé vous réchauffe le coeur avant même d'être ouvert... Alors, à ceux que la lecture de ces trois mille pages de phrases riches et longues intimiderait ou découragerait, ce texte lu est la solution idéale. Et pas lu par n'importe qui : André Dussolier, Michael Lonsdale (on peut difficilement trouver plus juste et délicat que ces deux-là) Guillaume Gallienne (parfait dans les scènes « de salon » - Guermantes, Verdurin à Balbec) et d'autres un peu en deçà (forcément...) Comme le dit une lectrice plus haut, tout devient plus fluide lorsque c'est bien lu (par exemple, les incessantes digressions au milieu des phrases sont souvent lues plus rapidement, etc) Bref, offrez vous ce luxe suprême : la Recherche, au creux de l'oreille, sans effort de lecture. Vous pouvez même le mettre sur votre mp3 : je vous certifie que dans le métro, c'est plus dépaysant que Lady Gaga.","1" "Titre de mon cours de français, mais parfaitement adapté. Cette pièce est d'une complexité, d'une richesse et d'une énergie incroyables. La langue de Racine est tout simplement magnifique, efficace et somptueuse. L'auteur parvient à écrire cinq actes sur deux péripéties : l'absence et le retour de Thésée. Le huis clos étouffant des passions contraires et du triangle amoureux Phèdre - Hippolyte - Aricie est parfaitement retranscrit. L'histoire de passions interdites qui s'affrontent et d'un amour qui parle plus fort que toutes les autres langues. Absolument magnifique.","1" "Une jolie histoire - non conventionnelle - avec des personnages au caractère entier, hauts en couleurs, et finalement attachants. C'est gentil, pas compliqué, ça se déroule si vite qu'on est déjà arrivé à la fin. Le style lui aussi est basique et convient bien au contexte pour faire de ce petit livre quelque chose d'homogène, d'agréable et de facile à lire. On en redemande...","1" "Voltaire dans ""L'ingénu"" campe un Huron qui, débarquant de sa huronnie natale, découvre de quoi et en quoi la société est constituée. Les valeurs d'une société valant celles d'une autre, prémisse de la pensée de Voltaire, dès lors tout est ouvert à la critique acerbe et triste. Voltaire n'est pas joyeux. Il se situe aux antipodes d'un Molière plus efficace critique social que lui et tellement gai, moderne. Voltaire est un triste sire. Il barbote dans sa mare de relativisme moral. Le bien, comme le reprochait déjà Platon à Protagoras, serait pour chacun celui qui lui semble tel. Les pires ennemis de cet écrivain sont donc ceux qui portent et défendent des valeurs universelles, les chrétiens, donc, et tout particulièrement les jésuites. Le venin de Voltaire avilit tout ce qu'il touche. L'homme est puant. Des travers, condamnables sur ce registre des valeurs universelles, mais tolérables dans l'esprit même de Voltaire qui se contredit sans cesse, d'hommes d'Eglise aux moeurs dévoyées, Voltaire en généralise l'état. Il crache ainsi de manière sournoise sur l'évêque de Meaux, Bossuet, laissant entendre au lecteur que ce dernier se complaît dans des exercices libidineux avec les femmes. Il est intéressant de lire cet opuscule pour comprendre les dangers, et la contradiction inhérente, de tout refus de morale, de valeur universelle. Le propos perd totalement de sa pertinence. Il sent mauvais. La filiation avec Sartre dans , que j'ai vertement critiqué, me parait claire. En outre, postulant faussement que toute valeur se vaut, Voltaire rejoint la pensée libérale, que je combats.","-1" "Je devais lire ce livre pour le cours de français. Même si je ne lis pas baucoup de poésie, les poèmes d'Apollinaire m'ont plu. Les thèmes qu'il aborde sont touchants: la mélancolie, la fuite du temps, l'amour, la mort... Le poète rend ces thèmes universels bien qu'il parle souvent de son expérience perso. Les arrêts sur lecture m'ont éclairé sur le sens de certains poèmes car certains sont un peu ambigu. De plus c'est une édition que mon prof m'avait conseillé. Elle est complète sur le plan biographie de l'auteur et explication de l'oeuvre. Je recommande ce receuil.","1" "Je venais de lire ""Heures souterraines""de Delphine de Vigan. J'ai voulu continuer à lire cet auteur au ton si personnel, sans concessions. ""No et moi"" m'a déçue. Il est bien sûr intéressant et montre le même souci d'aller hors des sentiers battus tout en collant aux problèmes actuels (ici l'impossibilité de s'adapter à notre société d'une jeune fille et le regard généreux d'une autre) mais le roman semble plus didactique, moins ""vrai"". Comme il a été écrit après le premier, je pense que l'auteur, encore jeune, est en train de se libérer du poids de ses dernières conventions littéraires.","-1" "J aime beaucoup les livres de V Saubade en general, j ai tout lu! Mais la, je trouve l histoire simplette, peu realiste, et un peu mievre! On devine la fin avant qu elle n arrive, tout est trop edulcoré. L humour et le cynisme de l auteur sont sa force, mais dans cette histoire, nous ne sentons pas tout ca! Lisez ""Marche arriere"" qui est genial! ou les "" petites soeurs""! Je suis decue.","-1" """Si Houellebecq n'a pas de style, c'est que le style n'existe pas"" nous dit son estimable confrèe Dantec dont on découvrira bien assez tôt la fantastique érudition littéraire. Le roman le plus aboutis de l'auteur nous donne à voir tous les symptômes d'une humanité en pleine déliquescence qui ne sait plus quoi faire de sa formidable liberté et la soliture égotique qui en découle, ne parvenant plus à mettre des mots sur son manque d'amour. Les question les plus dérangeantes sont abordées au travers d'une histoire simple et extrêmement bien construite. les particules nous font éprouver le sentiment de dérangement intime propre aux grandes vérités, c'est aussi la marque de oeuvres majeures.","1" "« Dans la main du Diable » est une fresque narrative exaltante qui nous entraîne dans la France de 1913, sur les pas d'une jeune fille déterminée, généreuse, et impétueuse, à la recherche des circonstances de la mort mystérieuse en Birmanie de son ami d'enfance dont elle s'était éprise . La jolie Gabrielle Demachy a été recueillie dans sa petite enfance par sa tante hongroise Agota à la mort accidentelle de ses deux parents. Elevée dans l'affection à Paris avec Endre, le fils d'Agota, de quelques années plus âgé qu'elle, Gabrielle devient une jeune fille cultivée et voue à son cousin un amour éternel. Celui-ci, ingénieur, disparaît dans une mission en Orient et ne donne plus signe de vie durant cinq ans. C'est par une malle rendue par le Ministère de la Guerre que Gabrielle, Agota et la fidèle nounou Renée apprennent avec quatre années de retard le décès inexpliqué de Endre en Birmanie. Gabrielle décide de mener les recherches, soutenue par un étrange jeune homme du Ministère de la Guerre, Michel Terrier... S'ensuivent des aventures qui entraînent les lecteurs des bas fonds de Paris au Grand Palais illuminé, des modestes bouillons et des brasseries bourdonnantes aux joyeux cafés russes. On plonge dans l'inquiétude des conversations politiques à la veille de la guerre, on se frotte aux premiers piquets de grève, on découvre avec effroi l'existence d'expériences monstrueuses d'avant-guerre, on apprécie la droiture intellectuelle de l'Institut Pasteur et de ses chercheurs, on part en train à Venise, et soudain arraché à notre rêverie « viscontienne », on se terre dans le café Florian pour échapper aux échauffourées sanglantes entre foule populaire et autorités débordées. Admirables portraits de femmes, de la bourgeoise qui prend son envol et se libère du joug utérin et conjugal, à la femme de tête qui mène son monde et son usine. Descriptions atterrantes de la misère, pittoresques des vendeuses des Halles, des gens du cirque, des artistes de cinéma, des querelles de famille... Les personnages secondaires illuminent de réalisme et de vie le jeu de piste que suit l'intrépide Gabrielle. Inquiétantes prémonitions de guerre, glauques expériences secrètes d'armes chimiques ou bactériologiques, menaces de mort, assassinats, n'empêcheront pas l'amour de s'éclore, les corps de se prendre. Car cette épopée d'avant-guerre de 14, ce roman-fleuve où l'Histoire entraîne dans son flot les destins des personnages, cette fresque bouillonnante d'intrigues et de complots, illustrée avec précision de zooms sur la politique, le Paris de l'époque, la science, le cinéma, l'industrie, est aussi un ardent roman d'amour. Anne-Marie Garat, mêlant Histoire et Fiction, réussit avec brio un audacieux hommage au romanesque -qui décidément n'est pas mort - pour notre plus grande jubilation !","1" "Edition très désagréable à lire, et difficile pour des adolescents, à cause du nombre incroyable de fautes d'édition.","-1" "j'attendais surement beaucoup plus de ce livre. Je ne recommande pas pour les personnes qui sont en recherche personnel, mais pour ceux qui aiment lire, le livre est bien écrit.","-1" "j'ai acheté ce livre en même temps que ""la liste de mes envies"" mais suis un peu déçue par cet auteur!","-1" "Je ne prétends pas ici juger un philosophe tel que Diderot, ni un chef d'oeuvre tel que ""Jacques le fataliste"" , mais seulement donner mon avis: plein d'humour, très profond, cynique, intéressant, sous forme de dialogue, ce roman est rédigé dans une langue simple et agréable à lire. Un délice.","1" "On évoque peu la dispersion des peuples du Proche et du Moyen-Orient. Et pourtant… Ce roman d’Amin Maalouf touche au cœur, particulièrement. Un événement amène un groupe d’amis restés « au pays » ou partis en exil, à se retrouver après un quart de siècle. Mais la perle du Moyen-Orient a des allures de paradis perdu pour Adam, le héros. Touchante narration d’amour et d’amitié, subtile, et riche d’intériorité, où l’amour esquissé autrefois peut enfin s’épanouir… Oser vivre l’instant, amical, amoureux, saisir l’émotion, grave ou joyeuse, ce pourrait être l'une des devises de ce roman. Bien sûr, le récit nous donne un aperçu des saveurs, des parfums conservés dans ce pays mythique. Mais en quoi le Liban d’autrefois, celui d’avant la guerre, d’avant le cataclysme, tenait-il d’un paradis ? L’insouciance de la jeunesse, la joie du partage et le sentiment, chez le groupe d’amis évoqué, d’une complicité forte, d'une vive affection et d’une union autour d’idéaux effaçant les différences communautaires y contribuaient certainement. Remarquables : - le va-et-vient entre une narration intime à la première personne (journal intime d’Adam qui oscille entre les souvenirs et le présent) et une narration à la troisième personne (qui tisse un lien de complicité avec le lecteur) ; - la richesse polyphonique (par le biais des récits individuels des personnages) qui permet l’expression de points de vue différents, voire antagonistes, enrichissant la réflexion du lecteur. Notons la diversité des langues parlées par les personnages. L'arabe est celle de l'expression du sentiment amoureux pour Adam. Pour ma part, je vous encourage à lire cet ouvrage dont le rythme est soutenu, et qui allie émotions et sujets de réflexion sur l’histoire récente, sur les blessures ressenties par les diverses communautés au Liban. Décentrage et réflexions extrêmement salutaires pour un Européen… Qui est-on lorsqu’on s’est exilé ? Qui est-on quand on est juif et arabe aujourd'hui ? Que serait une religion repliée sur elle-même, qui diviserait les hommes en catégories au lieu de les unir ? Que gagne-t-on à adopter une attitude communautaire ? Quels sont les ravages provoqués par le culte de l’argent à travers le monde ? Finalement, qu’est-ce qu’être fidèle à soi-même malgré les années ? La visite à Frère Basile est tissée de phrases magnifiques. En aucun cas du fait d’un sentiment religieux communautaire. La beauté réside dans le questionnement intérieur, dans un sentiment intime et puissant qui « dépasse » un quelconque rituel. Dans l’expérience intérieure. « Sainte Marie-Jeanne » et les « fleurs » m’évoquent Rimbaud. Ce roman est un joyau...","1" "C'est d'après les conseils avisés d'une lectrice que j'ai commencé ce livre d'un jeune auteur et que je n'ai pas lâché de la journée. Livre agréable à lire, on ne s'ennuie pas une seconde ! J'ai hâte de voir la suite des aventures de cet écrivain !","1" "Nancy Huston est surtout connue romancière; elle nous livre ici une tentative de description de la féminité; elle a des fulgurances certaines : par exemple lorsqu'elle explique l'émergence de la théorie du genre ...et sa fausseté. hélas elle ne maîtrise pas la méthode sociologique, loin de la : elle cite peu de travaux de recherche; elle remplace la vacuité de ses concepts par des exemples, certes intéressants mais qu'il est difficile de généraliser. dans les 50 dernières pages elle nous livre son plaidoyer contre la prostitution avec cet argument massue ""est ce que ceux qui sont en faveur de la légalisation de la prostitution voudraient que leur fille embrasse, en plus du client , ce métier ?"" on attend son prochain livre avec impatience : ""comment débusquer les prostituées illégales ?"" avec en chapitre 1 intitulé ""si j'accepte l'invitation au restaurant d'un homme suis je une prostituée ?"" en un mot son livre est bon exemple de ce qu'un amateur doué peut produire. mais il peut vite énerver par son manque de rigueur et la tentation permanente de la généralisation.","-1" "Les profs ont mis la barre haute = ma fille de 13 ans qui a pourtant un bon niveau de compréhension a du s'accrocher pour finir ce livre. A mon avis, pas très adapté pour donner le goût de la lecture à des enfants de cet âge (peut-être l'année d'après aurait été plus judicieuse...).","-1" "Deux lecteurs ... deux opinions différentes ... opposées ! Mais, étant donné le sujet concerné, rien de moins étonnant.","-1" "Ce dictionnaire est une vraie réussite. Malgré sa richesse et l'étendue de l'époque qu'il couvre, il reste agréable à lire et facile à consulter (nombreux renvois). Idéal pour tous ceux qui veulent une source d'information précises et claires sur l'Antiquité (2ème année de Deug d'Histoire par exemple).","1" "lecture lassante on le lis sans etre accrocher juste pour le terminer point.et encore sion y arrive.l auteur nous a habituer a mieux","-1" "Un bon livre comme tous les ""Bourdin"", attention si vous êtes fan vous avez pu lire ce livre il y a quelques années car c'est une réédition.","1" "Un livre ennuyant, sans goût ni style... Bien écrit oui peut-être mais la plupart du temps c'est de la rumination. Pourquoi 2 étoiles et non pas une ? Tout simplement parce que le sujet du roman mérite d'être un peu plus abordé par nos écrivains, ce que Olivier Adam fait ici, mais sans aucune maestria.","-1" "L'auteur a perdu son fils de 20 ans, Lion, mort en deux jours d'une méningite foudroyante. Il conte dans ce livre, vu par les yeux de son fils après sa mort, les derniers jours de celui-ci, tous les détails qui auraient pu lui faire penser que son fils allait mourir, les regrets aussi de n'avoir pas profité de chaque instant avec lui, au lieu d'aller faire les courses au supermarché. On passe ensuite à la période de deuil et au message final d'espoir qui est que l'on peut, malgré tout, vivre avec ça. Au delà du thème qui est très personnel, on peut reprocher à ce livre son style télégraphique sans grande recherche et son absence de descriptions et d'anecdotes en dehors de tout ce qui touche au décès du fils. Je ne suis pas sûre que le fait de faire parler le fils apporte beaucoup au récit, ce d'autant que la mère apparaît très absente dans les pensées de son fils; cette construction paraît ainsi artificielle. En outre, les réactions des parents et des proches m'ont parues beaucoup trop théâtrales, à tel point que cela en devient agaçant, au lieu d'être touchant. Enfin, le dernier chapitre est comme un condensé de tout ce qui n'a pas pu être placé avant, des anecdotes en relation avec le fils sans véritable lien entre elles. Par rapport aux Vies imaginaires d'Eugène, je trouve qu'il y a finalement peu de matière originale pour en faire un roman intéressant. L'impression générale est que l`auteur cherche surtout à faire passer un message, non à faire une aeuvre littéraire.","-1" "C'est le premier roman de M.L. que je lisais et j'ai été un peu déçue, ça ne doit pas être son meilleur. L'histoire est jolie mais c'est assez décousu et on a parfois du mal à s'y retrouver dans la situation des personnages.","-1" "J'ai adore la facon dont ce livre a ete ecrit mais ... c'est tout. Je l'ai trouve plat et ennuyeux. La plupart des autres commentaires sont tres positifs, peut-etre ai-je manque quelque chose.","-1" "Fuite vers l'est; petit livre encore une fois étonnant de Maylis de Kerangal. Force des images; histoire tragique des jeunes appelés russes; style à la fois précis, lyrique et puissant digne de Naissance d'un pont. Ce nouvel opus de Maylis de Keragal est le résultat d'un voyage d'écrivains français dans le Transsibérien organisé par le ministère français de la culture dans le sillage de l'année culturelle France/Russie. Excellente initiative en remarquant quant meme que la description de l'armée Russe ( le sinistre sergent Letchov ) n'a pas du faire plaisir aux sbires de la Russie Poutinienne...","1" "Qu’est-il arrivé à Olivier Adam, ce romancier à l’écriture à fleur de peau et que nous aimons tant ? On est en droit de se poser la question après avoir péniblement refermé son dernier roman qui marque aussi son passage chez Flammarion. Olivier Adam semble s’être une fois encore jeté à corps perdu dans un roman au vitriol, mais dont il semble avoir perdu le contrôle en cours de route. D’aucuns pourront y voir une critique sans concession de la France contemporaine. Celle du peuple des ouvriers, des petits qui galèrent d’un CDD à l’autre, toujours en quête d’un CDI synonyme du graal. Une France taiseuse mais hargneuse qui jette des banderoles de plus en plus nombreuses en votant pour un FN haineux, démagogique et laissant croire qu’en se repliant sur soi, tous les problèmes du pays seront alors réglés. Il est indéniable que l’auteur nous dresse ici le tableau d’un pays qui prend l’eau de toutes parts et qui, à force de fabriquer de l’exclusion, se prépare à un réveil difficile et douloureux. Bref, c’est un peuple aux lisières d’un pays qui se scinde que nous voyons à travers les yeux d’un homme, Paul Steiner, qui ressemble étrangement à l’auteur. Comme lui, il est romancier, scénariste, journaliste aussi à ses heures. Comme lui, il vit dans la souffrance, la Maladie, cette dépression sournoise qui ne cesse de revenir, de vous happer pour vous engluer et vous terroriser. Seule l’écriture combinée à une bonne dose d’alcools et d’anxiolytiques divers permet de la contenir plus ou moins. Steiner est un homme qui vit aux bords de sa propre vie. Largué par sa femme, il ne se remet pas d’une séparation qu’il n’accepte pas. Reclus aux confins du Finistère, il a cherché dans cette ultime jetée nationale une forme d’isolement. Depuis toujours, il vit en opposition des autres, s’habillant adolescent de noir et jouant aux poètes maudits quand ses camarades de la banlieue du sud parisien se préparaient déjà à une vie de marginaux et de RMIstes. Il faudra un accident survenu à sa mère pour le ramener vers sa ville d’origine et parcourir le chemin à l’envers d’une vie pour, enfin, comprendre l’origine de ce mal être qui l’empoigne depuis l’âge de dix ans et son premier souvenir presque concomitant de son désir d’en finir. Tout cela aurait pu être un roman poignant, terrifiant presque. Pourtant, Olivier Adam nous donne l’impression de tourner en boucle au cours de ces longues, très longues quatre cent cinquante pages. Toujours les mêmes obsessions, les mêmes images, les mêmes souvenirs, les mêmes propos reviennent. La répétition est porteuse de force d’impact pour autant qu’elle ne vire pas à l’overdose, ce qui est malencontreusement le cas ici. Du coup, on s’ennuie ferme assez vite tant Olivier Adam semble avoir perdu ici ce qui fit la force de son style jusque là, une écriture acérée et resserrée qui vous traversait l’épiderme comme une balle. Ici, le projectile devient seulement lancinant et plutôt que de vous saisir, il finit par vous endormir. Il est certain que le roman aurait gagné à s’alléger de deux cents bonnes pages. Espérons que cela n’augure pas d’un nouvel Adam, bien éloigné du précédent…. Publié aux Editions Flammarion – 2012 – 454 pages Retrouvez mes notes de lecture sur thierrycollet-cetalir.blogspot.com","-1" "Cette histoire de la déchéance d'un chef d'orchestre génial mais vaniteux se lit d'une traite. Le rythme imposé par les chapitres courts (parfois une demie page) lui confère une dynamique captivante. On a beau connaître la fin dès le prologue, on a hâte de savoir de quelle manière on y parvient. Les passages sur la musique sont écrits avec sensibilité (on regrette juste que, dans l'évocation solfégique des mélodies des Kindertotenlieder ou de la 9ème de Beethoven, les dièses ne figurent pas). Bref, c'est un livre très agréable à lire, notamment pour qui s'intéresse au pouvoir que la musique peut avoir sur le comportement, ou simplement aux jeux par lesquels le destin peut faire s'écrouler la vie d'un homme puissant. Reste quelques facilités stylistiques. Par exemple cette répétition : ""A dix, douze ans, il suffisait qu'il se mette au piano pour que la musique jaillisse de ses doigts"" (p. 28) et ""A dix ans, il suffisait qu'il se mette au piano pour que les mélodies lui coulent des doigts"" (p. 62). Ou des formules à la syntaxe un peu lourde : ""les émotions de quand elle chantait sur scène"", ""des journaux qu'un des chasseurs de l'hôtel avait été lui chercher à la gare"". Des broutilles qui ne gâchent pas le plaisir de la lecture.","1" "J'ai acheté ce livre car c'était pour ma fille au lycée en classe de seconde.","1" "Je dévore littéralement les livres de Françoise Bourdin.Je lis le soir ds mon lit et c'est 1 vrai moment de détente et j'aime ce que décrit cette auteur avec toujours en toile de fond,1 héritage d'1 vieille bâtisse et des personnages attachants,bon,il y a toujours 1 pers. qui est malhonnête mais c'est ce qui fait tout le charme des livres de Françoise Bourdin.","1" "La numérisation est faite avec des interlignes beaucoup trop grandes qui rendent la lecture peu agréable. C'est dommage qu'un peu plus de soin n'y ai pas été apporté.","-1" "Comme beaucoup, j'étais impatiente de découvrir ce troisième volet et de retrouver les personnages de K.Pancol.J'ai lu sagement les 200 premières pages en me disant que le roman allait s'installer enfin, que Joséphine, Philippe,Hortense, Gary et les autres allaient m'embarquer dans leur quotidien comme ils avaient su si bien le faire dans les deux premiers tomes, j'ai même accepté l'idée que Junior soit aussi hallucinant... Et puis, j'ai commencé à sauter une ligne par-ci, un paragraphe par là, des pages entières à la fin....parce que rien ne me surprenait, chaque nouvelle page apportait son lot d'ennui et de vide. J'ai refermé la dernière page en pensant que ce troisième tome avait discrédité les deux autres.","-1" "Bien audela de la force du recit et de la remarquable qualite de l'ecriture, l'acuite du regard que l'auteur porte sur les hommes pris dans ce chaos est impressionnante, et met a jour, une nouvelle fois, l'insondable complexite de la nature humaine, avec toutes ses contradictions.Un bien beau livre.","1" "j'ai commandé ce que je croyais être la version en classique abrégé du roman de Victor Hugo, format kindle puisqu'on me la proposait au moment des options d'achat. Mauvaise pioche! je n'ai pas fait attention que ce choix entraînait un changement d'éditeur (école des loisirs devenant Modern library) et je me retrouve avec une version anglaise, dont je n'ai que faire. Utilisateurs de kindle, soyez vigilants au moment du choix! Au passage, même si je montre avec éclat mon étourderie dans cet épisode, j'apprécie moyennement le procédé.","-1" "Ce fut le premier livre de Philippe Muray à passer dans mes mains... Mais je n'ai jamais trouvé la patience de passer le cap de la page numéro 60 : en effet, comment se passionner pour un texte qui n'avance que par moult et moult circonvolutions ? Loin de critiquer l'érudition (immense) de l'auteur, ne pourrait-il pas synthétiser un peu ?","-1" "De tous les types littéraires, je pense que la poésie est ce qui se prête le moins à une lecture sur un Kindle. Il me semble moins capter l'âme du poète et sa sensibilité à travers un écran. Ne boudons cependant pas le plaisir de retrouver Les Fleurs du Mal qui font partie de mes oeuvres préférées et dont la beauté de son côté tourmenté a enchanté mon adolescence, ayant eu notamment la chance d'étudier ces poèmes de Baudelaire pour le bac.","1" "Ce titre désigne l'opposition entre la conscience et l'Être qu'elle dévoile,mais il ne vient ni justifier ni fonder l'être en soi qui est de trop pour l'éternité . Il est affirmé que SARTRE n'était pas croyant cette œuvre est majeure dans sa bibliographie ... un peu difficile à lire.","-1" "La mort du roi Tsongor Auteur : Laurent Gaudé Editions Actes Sud, 2002 Vous avez aimé Salambô de Flaubert ? Vous avez été sensible à la poésie qui traverse le Désert de Le Clézio ? Vous vous souvenez du plaisir étrange que vous avez éprouvé en lisant L'exil et le Royaume de Camus, ou L'aleph de Borges ? Si c'est le cas, lisez vite ce roman. Vous y retrouverez un peu de tout ce qui précède, sur fond d'une guerre de Troie dont l'Hélène s'appelle Samilia, où Troie devient Massaba, où les armées en présence finissent par ne plus vraiment savoir pour quoi ni pour qui elles se battent, mais le font jusqu'à la mort du dernier combattant, sous les yeux de Samilia, impuissante car ne pouvant choisir, qui a rejoint le camp de Sango Kerim et qui, la nuit, sous sa tente, se donne à Kouame, le chef de l'armée ennemie : « Je n'ai pas pu choisir, pensa-t-elle. Ou je me suis trompée. J'ai choisi le passé et l'obéissance. J'ai fait taire le désir que j'avais en moi. Et j'ai rejoint Sango Kerim, par fidélité. Mais la vie exigeait Kouame. Non. Ce n'est pas cela. Si j'avais choisi Kouame, le serais en train de pleurer sur Sango Kerim. Ce n'est pas cela. Il n'y a pas de choix possible. J'appartiens à deux hommes. Oui. Je suis aux deux. C'est mon châtiment. Il n'y a pas de bonheur pour moi. Je suis aux deux. Dand la fièvre et le déchirement. C'est cela. Je ne suis rien que cela. Une femme de guerre. Malgré moi. Qui ne fait naître que la haine et le combat. » Tout commence quand le vieux roi Tsongor, après avoir passé sa vie à se forger un immense empire de bataille en bataille, de siège en siège, de massacre en massacre, enfin retiré, repu de sang et souhaitant finir sa vie paisiblement dans sa capitale, Massaba, accepte de se faire donner la mort par son fidèle compagnon, Katabolonga, à qui, lors d'un des derniers combats de sa longue entreprise de guerrier, il avait donné le droit de lui prendre la vie au moment même où ce dernier le voudrait. Pourquoi se résigne-t-il à mourir ce jour-là ? Parce qu'il est incapable de choisir entre les deux prétendants à la main de Samilia. Il meurt donc, sachant que la guerre commencera le lendemain, après avoir demandé à son plus jeune fils, Souba, de parcourir le royaume à la recherche des sept lieux les plus propices à la construction des sept tombeaux dont l'ensemble devra refléter ce que fut le grand roi Tsongor. Epopée, long poème ésotérique, récit initiatique, tout cela se mêle ici dans une belle langue, traversée de réminiscences des mythes mélangés, à peine travestis, de diverses civilisations et des thèmes éternels de la tragédie. Quel plaisir esthétique ! Patryck Froissart, le 14 janvier 2006","1" "Un peu décue après avoir beaucoup aimé les déferlantes du même auteur: c'est la même base sans la richesse narrative.","-1" "Très déçu par ce volume finale que je n'ai toujours pas terminé. Le style de narration basé sur un un seul héros qui raconte seul l'histoire de ce dernier volet des rois maudit ne m'a malheureusement pas conquise, j'aurais préféré terminé cette saga par une écriture retrouvant le style des précédents volumes qui eux ce sont lu avec grande soif.","-1" "A la recherche du temps perdu, ou comment, raconté en trois mille pages, un jeune homme finit par se mettre à écrire... Décidemment, chez Proust, on ne fait pas dans le sec, mais dans la vie, la chaleur humaine, et jusque dans ses moindres recoins : ce pavé vous réchauffe le coeur avant même d'être ouvert... Alors, à ceux que la lecture de ces trois mille pages de phrases riches et longues intimiderait ou découragerait, ce texte lu est la solution idéale. Et pas lu par n'importe qui : André Dussolier, Michael Lonsdale (on peut difficilement trouver plus juste et délicat que ces deux-là) Guillaume Gallienne (parfait dans les scènes « de salon » - Guermantes, Verdurin à Balbec) et d'autres un peu en deçà (forcément...) Comme le dit une lectrice plus haut, tout devient plus fluide lorsque c'est bien lu (par exemple, les incessantes digressions au milieu des phrases sont souvent lues plus rapidement, etc) Bref, offrez vous ce luxe suprême : la Recherche, au creux de l'oreille, sans effort de lecture. Vous pouvez même le mettre sur votre mp3 : je vous certifie que dans le métro, c'est plus dépaysant que Lady Gaga.","1" "Ecrit en plusieurs phases, ""les chants de Maldoror"", au nombre de 6, sont des recueils de textes poétiques décrivant le mal absolu et la décadence... Certains passages sont sublimissimes, comme celui du cheveu de Dieu trouvé dans un lupanar (je schématise) ou celui de Maldoror trônant dans la saleté, torturé par sa recherche d'absolu... Oeuvre mythique d'un écrivain discret et méconnu, ces Chants sont à lire à petites doses, lentement, pour se laisser envahir par toute la beauté des mots parlant des poches d'enfer sur terre qui commencent à y éclore...","1" "Ce roman vous fera découvrir l'Italie et ses violons; vous vivrez chez les plus grands luthiers au rythme de la musique baroque. Dans un style simple et agréable, l'auteur vous transporte dans un autre univers, celui de la passion de la fabrication des plus grands violons de tous les temps. C'est aussi l'occasion de réviser son histoire et d'apprendre une multitude de petits détails sur la musique baroque.","1" "Se reporter à Rousseau en ces temps où l'égalité est débattue est toujours aussi important. De plus cette édition est complète avec de nombreuses notes.","1" "Après avoir lu une brève nouvelle de van Cauwelaert, j'ai été très vite enchanté par son style. Je me suis donc rabattu sur le Prix Goncourt qu'il a obtenu avec ce titre et mon voyage n'a pas été décevant du tout mais plutôt enchanteur ! Cet auteur est un poète qui nous guide à travers ses mots dans une histoire touchante. Chaque nouvelle page est une émotion, tantôt le rire, la joie, la compassion, la tristesse, la tendresse. Quelle belle histoire il nous raconte là. Tout est dans la finesse ! Au détour d'une histoire, celle de Aziz en l'occurrence, un jeune homme sans vraie identité, recueilli par des gitans, qui se retrouve du jour au lendemain expulsé de France vers son ""pays d'origine"", le Maroc, accompagné d'un attaché humanitaire qui a plus de soucis à priori que lui.","1" "J'avais squizzé volontairement ""Le Voleur d'ombres"" ayant été très déçu par le précédent Lévy. Devant le matraquage marketing publicitaire de ""L'Etrange voyage de Monsieur Daldry"" tant dans les librairies que dans les grandes surfaces en tête de gondole, j'ai décidé de lire ce dernier Lévy. Quelle déception! Quelle catastrophe! Où est le style Lévy de ses premiers livres? Des longueurs. ex: 10 pages d'un dialogue entre Can et Daldry qui n'apportent absolument rien au développement de l'histoire....Une fin qu'on devine depuis pratiquement le début du livre...des dialogues même pas dignes d'un scribouillard de troisième zone...Une bonne balade géographique et gastronomique en Turquie mais qui n'apporte, elle non plus, rien à l'intrigue du livre. Le problème devient tellement sérieux chez Lévy qu'on peut se demander si c'est lui qui fait plaisir à son éditeur ou si c'est ce dernier qui lui impose d'écrire de tels navets! Pour moi Lévy n'est plus un écrivain! Que s'est-il donc passé chez Lévy depuis ses premiers livres?...Incompréhensible! Un livre donc à proscrire complètement. ... Une étoile donc, car je suis tenu d'en mettre au moins une!","-1" "Bien que le ""Mariage de Figaro"" m'ai paru difficile, du point de vue de la compréhension, la qualité de l'ouvrage est indiscutable. J'en suis entièrement satisfait !","1" "Le roman de Laurent Gaudé laisse un goût amer. L'écrivain est bon, très bon même dans son style et sa manière de traiter ses problématiques. Son expérience de la tragédie fait qu'il présente habilement les enchevêtrements des situations et le déroulement de l'intrigue. Les qualités littéraires de l'auteur sont indéniables. ""Eldorado"" est construit sur une situation en miroir, permettant au lecteur de suivre pas à pas les itinéraires de deux personnages : le commandant Piracci du côté européen, et Souleiman du côté immigré. Les chapitres s'alternent en suivant les deux personnes. Un biais est introduit par la technique littéraire en faisant en sorte que l'on suit le commandant Peracci à distance car on parle de lui à la troisième personne du singulier alors que Souleiman parle toujours à la première personne. On se sent plus proche du jeune homme que du commandant. Mais ceci n'est que de la technique. Par contre, j'estime que l'auteur a une vision peu équilibrée sur cette question terrible de l'immigration clandestine. Il est bien qu'il s'attache aux pas et à la volonté de ces hommes qui n'ont plus rien à perdre et s'accrochent à l'espoir de l'Eldorado. Mais il voit en l'Europe des nations terminées, des ressorts détendus, des pays en bout de course qui attendent les ""envahisseurs"" dans un climat de déliquescence. Nous sommes à mi-chemin entre et , debout en attendant le déluge qui arrive. Ce n'est pas vraiment cela ! A aucun moment, l'auteur ne fait le procès des méthodes de développement des pays d'origine de ces migrants, pays qui regorgent littéralement de ressources naturelles et sont abonnés aux instances de financement internationaux. Si le cheminement de Souleiman rejoint tragiquement la réalité géopolitique, celui du commandant Piracci est irréel. Laurent Gaudé mêle les deux genres, et le résultat est déséquilibré. J'aurais préféré qu'il continue son cheminement narratif en compagnie de cette femme qui repart pour tuer les passeurs, et s'attarde sur sa vie supposée meilleure dans notre ""Eldorado"". Donc, hochements de tête polis pour le traitement du sujet mais vifs bravos pour le talent littéraire.","-1" "Merci pour cette édition ! le choix est judicieux de combiner les deux éditions qui se complètent et ont une approche différente ! Merci pour les conseils !","1" "J'ai, en fait, tout à fait relativement détesté ce livre. Alors, certes, l'écriture est incisive, mais l'ensemble est misérabiliste à souhait, et je n'ai pu ressentir la même empathie que devant ""je vais bien ne t'en fais pas"". Misérabiliste au point d'en être grotesque. je garde espoir (moi...) et tenterai néanmoins la lecture de ""A l'abri de rien"". On ne sait jamais...","-1" "Michel Tournier a une plume superbe: le verbe est précis, le style est puissant, poétique et il fait preuve d'un très grand sens de l'intrigue et des personnages. Idéal pour captiver un lectorat jeune. Cependant, il faut garder à l'esprit que ""Vendredi et la vie sauvage"" est une réécriture à destination des enfants de ""Vendredi ou les Limbes du Pacifique"", où l'auteur décrit la quête initiatique de Robinson vers l'acceptation de sa sexualité homosexuelle et pédophile. Dans ce livre, en passant par la même symbolique du retour à la matrice maternelle dans la grotte, il continue avec la copulation avec la nature fertile (la terre) et sauvage (l'arbre mort) de l'île, et termine par une relation clairement évoquée entre le quinquagénaire Robinson et le jeune Vendredi (lorsqu'il lui saisit les genoux). En ""délicate"" touche finale, comme dans ""La vie sauvage"", Robinson rencontre le jeune mousse de 10 ans et le prend par la main en lui disant quelque-chose qui signifie: ""viens mon garçon, je vais te montrer la vie"". Ce parallèle serait sans grande importance à mon avis si l'on ne faisait le rapprochement avec ""Le Roi des Aulnes"", livre également remarquablement bien écrit, où Michel Tournier amène habilement le lecteur à accompagner l'""innocent"" Tiffauge jusque dans l'Allemagne Nazie, où il se livre à des attouchements plus que nauséabonds sur des enfants prisonniers. Dans ces trois livres, le personnage principal est présenté comme quelqu'un d'incroyablement sympathique. En conclusion, j'invite les professeurs de français au collège à lire ""Le Roi des Aulnes"" et ""Vendredi ou les Limbes du Pacifique"" avant de proposer ce livre aux élèves de leurs classes (les professeurs de mes enfants ne l'avaient pas fait). Quant aux parents: pas d'autadafé, mais lisez ces trois livres vous aussi et discutez-en avec vos ados.","-1" "Ce texte est bien trop court pour que vous perdiez du temps à lire ce qui suit. Autant entrer d’emblée dans cette mêlée hallucinée qui consacre une Chute (la majuscule est pour Camus, ange tutélaire de ce texte autant que El-Hallâj le soufi qui le traverse), celle d’un homme qui s’est donné à la guerre et lui a abandonné son destin. Avec grande bienveillance, Jérôme Ferrari nous parle des hommes et de ce qu’ils savent si bien faire : espérer et détruire. « Laisse l’éternité là où elle est. Le seul moyen de la préserver est de ne pas s’en approcher, car c’est dans la perte et l’éloignement que tu te tiens au plus près de ce qui est perdu, et à jamais inaccessible. Il n’y a pas d’attente, pas de rêves, pas d’élan, mais simplement la douceur limpide de ce qui est donné par surcroît. » (p. 96)","1" "Je me suis forcée à lire ce livre en entier car il ne présentait, pour moi, pas beaucoup d'intérêt. J'adore le style de Katerine PANCOL en général ; dans ce livre, le style me semble lourd, terne, sans frémissement, sans âme. Je me suis vraiment ennuyée.... J'aime tout particulièrement Arthur RIMBAUD (l'allusion à ce poète maudit m'avait influencé pour l'achat de ce livre) et Victor HUGO et je trouve dommage de les associer à ce type de littérature.","-1" "Werber...n'est plus! Très déçue par le style convenu et plat, par les ""héros"" sans souffle et sans émotivité, par l'intrigue absente. Je garde en général tous les livres que j'achète , celui-ci je le revends.","-1" "Ayant beaucoup entendu parlé de la saga de la famille Malaussène, je me suis lancée dans la lecture de ce roman. J'ai été très déçue. Tout d'abord, j'ai trouvé l'histoire sans intérêt : on a envie de dire à Ben de grandir un peu... Concernant le style et l'humour, je n'ai pas accroché non plus, trouvant l'ensemble plutôt lourd et pas vraiment drôle. Bref, je ne continuerai pas la lecture de ces aventures...","-1" "Le livre est fait de deux parties bien distinctes : la première moitié se passe au XIè siècle. C'est la plus romanesque et dépaysante. Ses personnages sont extraordinaires : Khayyam, le poète et scientifique, Hassan le fanatique terroriste et Nizam le rusé vizir. Intrigues, guerres, c'est le monde oriental qui s'ouvre à nous. Ici sont exposé les tourments internes qui nuisent à la Perse. La seconde partie se passe entre 1900-1912. Là, ce sont les puissances étrangères (russes et anglaises) qui empèchent la Perse d'évoluer et de poursuivre son mouvement de démocratisation. Maalouf semble nous montrer les occasions manquées, aux responsabilités partagées, d'un rêve entrepris mais jamais abouti. Les échos avec ce qui se passe de nos jours sont évidents. J'aurais aimé en fin d'ouvrage quelques pages précisant les faits historiques avérés.","1" "Ce roman en trois parties raconte trois hommes qui ont marqué la vie d'Emma. C'est surtout la toute première partie que j'ai adoré car à mon avis elle surpasse et de loin les deux autres. J'ai été vraiment intrigué par la première partie et j'adore qu'on me surprenne, exactement ce que fait Delphine De Vigan avec ce premier homme dans la vie d'Emma. Les deux autres parties sont agréables à lire, mais largement un cran au dessous. Dans tous les cas, rien que pour le début que j'ai beaucoup aimé, je recommande vivement ce livre. Si cela vous plait vous aimerez sans aucun doute le film ""A la folie... pas du tout"" avec Audrey Tautou.","1" "Je suis étudiant et vais l'année prochaine étudier la philosophie. Mon professeur de français m'a conseillé ce livre pour préparer ma rentrée et je l'en remercie. Bien que très philosophique, il reste très compréhensible pour les lecteurs ""non philosophes"". Il reprend le mythe de Robinson tel qu'on le connait, à l'exeption que les pensées de ce dernier y sont bien plus aprofondies. Après l'avoir considéré comme sa mère, il fait de l'île sa compagne et nous parle de ses rapports, physiques et moraux, avec celle-çi. Il est vraiment facile et interessant à lire, je le conseille à tt le monde.","1" "...à nos préjugés tant sur le handicap que sur la paternité. Sans misérabilisme, sans apitoyement, sans détachenement trop fort, ce père meurtri arrive, avec un style unique, à nous faire partager son amour pour ses deux moineaux. La dérision n'empêche pas les sentiments, le cynisme est l'outil de sa pudeur manifeste...un livre touchant, poignant. Les lignes iront droit au coeur de tout parent. ""Lhumour, cest comme les essuie glaces, ça narrête pas la pluie, mais ça permet davancer ."" Bruno Coppens","1" "Nicolas Vanier sait parfaitement nous mettre sous le charme de son attrait pour le grand nord et moi, j'aime ses récits..","1" "Le récit se passe en Chine. Le héros négocie des contrats pour la fourniture de jouets. Moi qui ait vécu des expériences similaires me suis assez retrouvée dans l'ambiance décrite (quoi que je ne vais pas aux toilettes pour user la patience de mes fournisseurs :-)). Eric-Emmanuel Schmitt possède le don d'emmener le lecteur dans un univers riche en émotion. Le livre tourne autour de la réalité et de l’imaginaire, ponctué de la sagesse de Confucius. Mon émotion était moins intense que lorsque j'ai lu ou mais on ne peut que saluer la prestance avec laquelle l'auteur décrit l'âme humaine. Au delà des frontières entre la réalité et la fiction, c'est l'amour qui l'emporte !","1" "A croire que les médias:journaux,radios et télés se sont donnés le mot pour encenser ce petit premier livre.L'ont-ils donc oublié aussi vite qu'ils l'ont lu? Une heure de lecture!Pas de quoi s'attacher ou d'avoir de l'empathie pour cette enfance présentée comme hors du commun mais qui s'avère n'être qu'une suite de petites anecdotes et portraits rapides soutenus par une écriture simple.Est-ce succès d'estime en hommage au grand homme que fut le père de l'auteur Félix Guattari? Vite lu,vite oublié?","-1" "Alors que je n'aime guère le sport, j'ai été attirée par le titre du livre de Pierre-Louis Basse. J'ai pas mal lu sur la période qu'il évoque - dont les bienveillantes - mais j'ai encore plus appris par ce dernier récit traité avec finesse et respect de la vérité. L'héroïsme des footballers m'a touchée au plus haut point et réconciliée avec la nature humaine qui sait faire oublier l'horreur de certaines situations. Je conseille cette lecture à tous. Odette L-E","1" "La ballade de Lila K. croise des personnages qui l'aideront à franchir les étapes de sa (re?)-construction, pendant plus de 15 ans. Mais qui est-elle vraiment, qu'est-ce qui l'a détruite ? On construit son histoire en même temps qu'elle, étape par étape. Le style ne se perd pas en détails descriptifs, mais les émotions sont énormes. On s'attache vraiment à tous les personnages. Ce roman s'appuie sur ce que sera peut être demain (big brother ? ^^ ), les limites de la liberté, mais bien que je ne sois pas fan des styles futuristes, ce livre m'a happée dans son monde. Magnifique, puissant. Un énorme coup de coeur.","1" "Texte extrêmement intéressant et très bien documenté écrit par une femme brillante, qui nous fait réfléchir sur notre condition de femme d'une manière très ouverte, en abordant tous les aspects de ce thème: histoire, psychologie, philosophie... J'ai adoré!","1" "Ce livre se lit facilement (style agréable, brèves de vie qui tiennent en haleine...) mais la fin est super décevante...","-1" "Quel livre !!! Quelle richesse dans l'histoire !!! Ca va à cent à l'heure... Mais on suit facilement cette histoire passionante. On alterne le beau et le sordide, mais ce qu'il y a de remarquable c'est que ses moments glauques, Grangé ne se complait pas dans les desriptions atroces. Ces passages sont là pour l'histoire, pour la servir ! Au final, un roman extraordinaire que je conseille à tous les amateurs de bons thrillers... (même si je pense que ceux-ci l'auront déjà dévoré !) Grangé est un sacré psychopathe qui joue avec nos pauvres esprits... mais qu'il est bon de se laisser manipuler !!!","1" "Magnifique livre, magnifique oeuvre ! On y découvre pas à pas la construction identitaire de Simone De Beauvoir au travers sa famille, l'histoire, la culture, ses rencontres, ses lectures, ... le tout dans un style littéraire fluide et captivant : Un livre que je ne pourrai jamais détrôner de ma bibliothèque.","1" "Je l'ai offert à ma mère. Elle l'a trouvé ""compliqué"" car il y a beaucoup d'expression canadiennes et elle a trouvé que les personnages ne reflétaient pas leur âge, ça l'a marqué en tout cas ! Du coup elle n'a pas lu la suite ! Je les offrirai à ma grand-mère, à suivre !","-1" "Sympathique manière d'aborder le thème du mariage: non pas uniquement selon le point de vue des mariés mais également sous l'angle d'autres personnages clés de cette journée (les parents, enfants d'honneur ou encore le prêtre). Chaque chapitre donne la parole à un personnage qui aborde ce mariage à sa manière, suivant son vécu et ses sensibilités. A travers ces personnages, l'auteure nous dépeint une bourgeoisie française bien en mal derrière le beau vernis. Lecture très sympa, style agréable et puis c'est amusant de découvrir les liens qui se font entre les personnages au fur et à mesure de la lecture...","1" "François Simon est bien meilleur dans ses critiques gastronomiques, piquantes, savantes, cash, formidablement alléchantes. Dans ce livre il nous fait partager sa vie sexuelle qui n'a rien de sensuel, et surtout manque cruellement d'élégance envers les femmes qui ont jalonné sa vie, et dont il n'a retenu que le libidineux. Trop de déballage, aucune classe. Il est vraiment dans son petit délire personnel, c'est peu ragoutant. Fuyez et courrez acheter le figaroscope, où il excelle dans son Haché Menu!","-1" "Bon, l'histoire d'une déprimée j'veux bien, mais l'écriture est vraiment trop... simpliste ?... Sujet-verbe-complément, moi aussi j'peux le faire : Elle lève le bras. Elle quitte la salle. Elle marche vite. La dépression n'est pas que l'incapacité à donner du sens à l'action. Trop simple, vraiment. Car même déprimé on garde ses 5 sens en action, je dirais même qu'ils sont exacerbés. Décidément rien de transcendant dans ce bouquin - on me l'a offert et je ne le recommande pas.","-1" "La lecture de ce roman de Houellebecq m' a été très pénible. L'auteur dans ses intentions apparaît comme une sorte de Janus insaisissable. Il nous plonge d'une part dans un univers littéraire brillant , avec un montage romanesque soigné, un style ciselé comme le ferait un orfèvre des très belles lettres, bref un réel plaisir pour le lecteur qui se délecte de l'art certain du romancier. L'autre face de ce Janus, est celle du fond du livre, de sa substance, de son objet. Et là c'est la déception, presque le dégoût, en tous cas au fil des pages, un agacement certain. L'argument repose sur la mise en parallèle des destinées de deux demi-frères censés représenter les deux aspects possibles et principaux de la dégénérescence de nos sociétés contemporaines. L'un est bien sur scientifique, rationnel, introverti, caricatural dans son image d'intello des sciences, l'autre est l'archétype de ce qu'on nomme aujourd'hui le bobo, version soixante huitarde. La réunion de ces deux visions siamoises d'un univers occidental désenchanté se fait par le truchement d'un séjour en un camping pour enseignants, où par le biais, notamment de mises aux normes sexuelles, l'éventualité d'une sortie de ce nihilisme postmoderne apparaît comme possible. Evidemment le substrat de ces interrogations - réponses, est un discours très individualiste, très narcissique, très politisé qui encombre le propos jusqu'à la nausée. Pourquoi? Car sans doute Houellebecq ne se prive d'aucune liberté pour s'épancher et se complaire dans ces évocations parfois très niaises de l'univers bobo, ou déjantées de zones sociologiques où la bonne mesure est celle d'un individualisme exacerbé dissimulé derrière de pseudos tribus. Il y a un côté ""déclin de l'empire américain"" dans les nombreuses évocations sexuelles de ce roman. Le sexe est normé, forcé, amplifié comme métaphore absurde d'une émancipation qui ne se produit pas, et de bonheurs terrestres desquels le Moi vacillant doit se ressourcer. Au final, un livre très bien écrit, mais sur un fond bien pâteux, alambiqué, caricatural par moments, forcé presque toujours. Rendre les illusions et désillusions humaines par ce propos était un enjeu. Désolé, mais je préfère de loin la manière dont d'autres écrivains l'ont si bien fait depuis Balzac jusque Kundera.","-1" "Le cas Sneijder raconte l'histoire pathétique d'un personnage veule, sans envergure, dominé par son entourage, baignant quotidiennement dans un climat délétère et dont on attend continuellement un sursaut, une prise de conscience. Les premières pages étaient pourtant intéressantes mais le récit s'enlise jusqu'à s'embourber complètement à la fin. Au lieu d'être ému alors, on ne peut s'empêcher de penser: ""c'est bien fait pour lui"". Il est peut-être là le message que voulait faire passer l'auteur: on récolte ce qu'on sème (où ce qu'on n'a pas pris la peine de semer). Quoi qu'il en soit, je n'ai pas été touchée par Paul Sneijder, son vocabulaire précieux, son obsession des ascenseurs, sa vie misérable.","-1" """Le Cycle des Dieux"" paru en 3 tomes est un travail bâclé. Il fallait bien le finir. N'importe comment de préférence...","-1" "J'ai acheté ce livre fin juin 2012 pour l'entrée en classe de 1ère pour ma fille. Elle doit le lire avant fin septembre. MAIS probleme il manque les pages de 19 à 38 !!!!! DONC COMMENT FAIRE POUR LIRE CE LIVRE ?????","-1" "J'ai acheté ce livre en prévision d'un prochain voyage. J'ai été un peu surprise par l'aspect ""chronoloqique"", on passe d'une époque à l'autre de mainère un peu désarsonnante, mais j'ai beaucoup appris sur ce pays et son histoire.","1" "J'ai parcouru ce roman sans en décrocher de la première à la dernière page, attendant avec impatience la suite des aventures de nos deux héros; un Levis passionnant, à lire et relire sans modération.","1" "Du rêve au recueillement : telle est l'ambition travaillée pour son lecteur de l'écrivain français, prix Nobel de littérature en 2008. L'Académie suédoise a voulu récompenser ainsi J.M.G. Le Clézio en choisissant l' ""écrivain de la rupture, de l'aventure poétique et de l'extase sensuelle, l'explorateur d'une humanité au-delà et en-dessous de la civilisation régnante"". Au rythme de lecture, lent, en profondeur, dérangeant, perturbant même par l'intensité de l'invitation au recueillement, J.M.G. Le Clézio, par les huit contes composant ce recueil, expose un style littéraire poétique, personnel, qui n'est pas coutumier. Quelle autre leçon retirer que celle du rafraîchissement de l'idée de la liberté ? Liberté de l'homme, de l'enfant, à parcourir le monde de ses rêves postulat de la construction de ses espérances. Marcher, avancer, agir. Avec lenteur. Dans une description de l'événement (ou du non-événement par contraste) qui serait peinte non pas d'après une photographie d'un paysage réel, mais composée à partir d'impressions laissées par le rêve, voici décrit le champ de l'action à venir, par les quelques parfums de son essence. Quand la mer se retire, elle laisse miroiter au soleil levant quelques flaques d'eau témoin de son passage. Fut-il brutal ? caressant ? doux ? nourrissant ? Vers quelles découvertes le lecteur s'achemine-t-il ? Ouvrant au hasard cet ouvrage, pour illustrer mon impression de lecture, je n'hésite pas à partager mon plaisir : ""En même temps que la marée, le vent arriva. Il souffla du fond de l'horizon, il y eut des nuages dans le ciel. Mais c'étaient des nuages inconnus, pareils à l'écume de la mer, et le sel voyageait dans le vent comme les grains de sable. Daniel ne pensait plus à fuir. Il se mit à marcher le long de la mer dans la frange de l'écume. A chaque vague, il sentait le sable filer entre ses orteils écartés puis revenir. L'horizon, au loin, se gonflait et s'abaissait comme une respiration, lançait ses poussées vers la terre."" (p.174 - ""Celui qui n'avait jamais vu la mer"").","1" "Le fond de ce livre peut émouvoir une adolescente en quête de justice, de relation d'amitié passionnée... si elle n'est pas trop exigeante dans la forme...","-1" "Incroyable, sauf erreur de ma part, je n'ai rien trouvé sur cet auteur et surtout sur ce livre, le meilleur de la littérature française, à mon avis (que je partage). Ce roman commence dans un élan patriotique pour rapidement virer antimilitariste. Puis vient la démobilisation de Bardamu, et la suite du voyage, encore plus grotesque continue. Afrique, Amérique (la traversée est un des meilleurs chapitres du livre), puis la France dans un dispensaire, Céline nous présente, que dis-je, nous tends un miroir ou l'ironie a du mal à l'emporter sur l'ignominie de certaines situations, malgré certains personnages qui traversent cette obscurité avec flamboyance. Les thèmes du voyage sont toujours d'actualité, notamment l'anticapitalisme et l'anticolonialisme. Quant à l'écriture de l'auteur, entre argot et points de suspension, c'est un régal. Mais attention, certains ne supporteront pas ce reflet de notre inhumanité dans le miroir... Et il n'y a pas d'issue, car comme l'écrit Céline ""ce monde n'est qu'une immense entreprise à se foutre du monde."". Et pourtant, ""si les gens sont si méchants, c'est peut-être seulement parce qu'ils souffrent."" Prix Renaudot à sa sortie, il rata le Goncourt de deux voix. Pas assez politiquement correct... Ce livre est de ceux qui doivent rester au service de l'Homme, comme garde-fou. Un diamant de sang, mais un diamant quand même.","1" "bof mouaif , que dire sur ce livre ? Apparemment il fait partie d""une saga donc si vous avez pas lut les autres opus vous êtes largués ( comme moi je le fus d'ailleurs)! Le style, est nul, les descriptions des positions copulatoires sont indigestes, du style : les poignets reposant sur la cuvette des toilettes, ou si je me souviens a plat ventre le dos recourbé en appui ici ou la ? Je vois pas l'intérêt de décrire les positions de l'acte, avec tel minutie! De plus 136 pages ca reste a voir , la mise en page hyper centrée et la grosseur de police assez grosse fait que même en format poche la livre n'excéderait pas les 40 pages , la aussi c'est de la pure arnaque! Non franchement ce livre ne m'a pas plut! il y a des auteurs qui comme ca prennent les lecteurs pour des pigeons! Certes mais cela dure qu'un temps! Oui l'inceste c'est triste, abominable, mais bon il y à des livres écrit à ce sujet qui sont cent fois mieux. Mme Angot pourrait s'essayer dans un autre style et sur d'autres sujets pour nous prouver qu'elle a vraiment un talent d'écrivaine! Si le fond de commerce de cette auteure est de raconter son histoire personnelle sur des dizaines de livres, à la fin ca lasse et on se demande si la personne ne cherche pas à en tirer profit! Le livre ressemble presque à un livre érotique c'est assez équivoque pour un livre qui traite de l'inceste !Dommage car si le style érotique fut mieux travaillé et qu'il ne soit pas relié à de l'inceste , Mme Angot aurait put devenir une incontournable de la littérature érotique moderne! Non je ne n'achèterai plus de livre de Mme Angot.A moins qu'elle nous donne la preuve qu'elle peut faire mieux et changer de sujet.","-1" "L'idée est peut-être originale, mais très vite j'avais l'impression de lire un mauvais pastiche de Dan Brown, le rythme en moins. Rocambolesque souvent, risible parfois, décevant toujours. L'exemple type du navet commercial écrit par un maître dans l'unique but de faire du pognon. Je ne crois pas que je lirai la suite, même si on me l'offre... Là, je retourne à mon exemplaire écorné de 'La nuit des temps' (Barjavel), qui continue à m'émerveiller comme au premier jour.","-1" "Tous les bougnats sont redevables à Pascal : la mise au point d'une machine à calculer viable , (première calculatrice vraiment automatique) celle qui n'est jamais loin du tiroir-caisse . Bougnat par son goût d'entreprendre : les carrosses à cinq sols , l'achat d'une boutique à la Halle au blé , dessèchement des marais du Poitou . Bougnat par sa mauvaise foi . Bougnat par l'application de son sens du calcul, de la rentabilité , à ses croyances , le fameux pari . Ce côté Laval , beau parleur et maquignonnage a tous les étages il fait parti de cette race d'auverbougnats qui a les pieds sur terre et la tête dans les étoiles . Et puis il y a ce qui le fait encore entrer en résonance avec le contemporain , ce sentiment baroque , l'apparition des lézardes celles de l'édifice religieux , celles de l'homme ( vingt à trente pensées sur les 813 de cette édition , plus les qqs pépites ce qui rend la lecture très fastidieuse a moins d'être en religion )","-1" "Il aurait pu tomber dans les clichés, pas esquiver. Mais Adam est un fin pugiliste des mots et pratique l'uppercut définitif. Je suis fan et attends le prochain round, fébrile.","1" "L'édition en poche ""Garnier/Flammarion"" ne comporte (en dehors de de l'introduction) que le texte nu: pas de notes, et pas de traduction des passages en latin. Des parties de la ""Lettre sur les aveugles"" font référence à des figures absentes.","-1" "Enfin un grand coup de pompe dans la littérature française ou la guinde et la morale judeo-chrétienne n ont pas leur place. La même aventure vécue de nos jours l'aurait sûrement mené devant les tribunaux pour diverses raisons... Bref, un livre outrageant, dérangeant, non conforme, avec un ton bien partial, jeune audacieux et sans pitié, il cherchera à effacer la mort de son fils âgé d' un an seulement, chose qu'il parviendra plus qu'à faire ! Un livre sans répit, qui se lit d un coup, qui vous fera voyager d'une certaine manière...","1" "Première fois que je lis un Despentes, et je ne sais pas encore si on m'y reprendra. Je n'ai pas réellement été déçu (je ne m'attendais à rien de précis en le commençant), et je n'ai pas tout à fait détesté. Je l'ai lu parce qu'on me l'a prêté, par curiosité, parce que la critique en faisait un ""phénomène"". Selon moi, l'enquête sur la disparition de Valentine (ado écorchée vive, je me demande comment on peut avoir si peu de respect pour soi-même) n'est pas la partie la plus intéressante, je l'ai trouvée plutôt banale et prévisible dans son déroulement, vu le contexte et les personnages : Lucie, détective plutôt gourde, fait appel à la Hyène, professionnelle du genre, aux réseaux tentaculaires et aux méthodes peu orthodoxes. Pas étonnant donc qu'en quelques coups de poings et/ou de téléphone et/ou de tam-tam, celle-ci localise Valentine. On pressent également le dénouement à partir du chapitre sur Elisabeth. Le « mérite » de ce livre tient dans sa galerie de personnages et leur excellente analyse. Après, il faut prendre son parti (ou pas...) de la débauche de vocabulaire grossier, vulgaire, de la violence sous toutes ses formes, des scènes orgiaques et/ou glauques. Il faut également se « farcir » les opinions/réflexions négatives de l'auteur (Apocalypse bébé, ou « Despentes contre le monde entier »), qui flingue tous azimuts (les femmes en particulier), et qui donne l'impression que seul l'amour lesbien est authentique. Je me suis demandé si ce livre était autobiographique, et si l'auteur, telle une Lucie à côté de ses pompes, ne se rêvait pas en Hyène... J'ai trouvé la fin totalement bâclée et incohérente par rapport à l'ensemble du récit. En effet, celui-ci est contemporain et réaliste, mais dans les dernières pages part dans un total délire et veut se la jouer anticipation dystopique, en ratant complètement son objectif. Le mélange des genres est inopportun à ce stade du récit. Beaucoup trop de questions restent volontairement en suspens (entre autres, l'objectif d'Elisabeth ou de ses « employeurs » en utilisant Valentine). Le but est peut-être d'alimenter la théorie d'un complot universel, mais là aussi l'effet est raté, et on a la nette impression que Despentes elle-même ne savait pas comment terminer son histoire. Nihiliste, excessif, trash, violent, l'accumulation m'a écoeuré. Ce livre ne laisse pas indifférent, le plus effrayant étant de se dire que cette fiction n'est peut-être pas si éloignée de la vérité.","-1" "Anglophone, je connaissais surtout l'oeuvre et les traductions de Blyth (considéré comme ""le pape"" du haîku en occident). J'ai acheté cette anthologie française comme cadeau pour une amie (novice en la matière), et fut très agréablement surpris ; je vais le racheter, pour moi-même cette fois, tellement j'ai apprécié sa qualité et sa simplicité! Traductions et textes sont excellents.","1" "Un ""plaisir de lire"" à offrir à tous ceux qui accusent le poids des ans avec le sourire, et à tous ceux qui devraient apprendre à le faire! un chouette cadeau d'anniversaire...","1" "Une satire de la médecine et plus généralement d'une société qui plie la vérité au service de ses désirs. Savoureux, moderne et tellement ironique.","1" "Cher éditeur, non seulement je trouve absolument scandaleux que les éditions dématérialisées pour kindle soient en France souvent significativement plus chères que les éditions papier (j'estime qu'il s'agit tout bonnement d'un encouragement au piratage...), mais quand, pour les lecteurs résidant en France, l'édition pour kindle est 2 fois plus chère que l'édition poche, cela s'appelle vraiment ""se foutre de la gueule du client""...!!! Dommage, j'ai bien aimé les autres livres de cet auteur... une lectrice francaise résidant en Allemagne","-1" "il n'était pas du tout clair dans la description de l'ouvrage que ce n'est pas le texte intégral ! Nous avons du racheter une autre édition avec le texte intégral","-1" "Très joli livre, écrit remarquablement, une histoire toujours d'actualité. Un vrai régal pour ceux qui apprécient la langue française. Cela change de la langue des textos !!!!!","1" "Robert Merle imagine un groupe survivant à une catastrophe mondiale générée par l'homme, type ripostes nucléaires en chaîne. Sur une terre dévastée, la vie reprend peu à peu ses droits. Le groupe d'hommes et de femmes construit une communauté proche de l'idéal. Cependant, ils ne sont pas seuls : d'autres ont eu moins de chance lors de la catastrophe et constituent des bandes de pauvres hères. D'autres encore utilisent la force et le mal pour vivre aux dépends des autres survivants. Et il y a des imposteurs aussi qui n'hésitent pas à manipuler les autres. Robert Merle, de sa plume habile à tenir le lecteur en haleine, peint une grande fresque de l'humanité. Sait-elle tirer des leçons de son passé ? Malevil est un roman palpitant qui fait réfléchir.","1" "Cet ouvrage ne peut suciter que la déception. En effet, il se situe dans une situation intermédiaire fortement désagréable. Sensiblement incomplet, il reste, malgré tout, utile pour des étudiants commençant à s'intéresser à l'antiquité grecque ou latine.","-1" "Fortune de France est une épopée sur 3 générations. L'histoire de François Ier à Louis XIII, ses intrigues sur fond d'aventures, d'ascension sociale, de politique, d'amours, exprimée en bon français. La collection vaut le détour; c'est le moins que l'on puisse dire. Ce commentaire est général et porte sur l'intégralité des tomes de ""Fortune de France"".","1" "comme toujous, Katherine Pancol nous gratte où çà nous dérange, on s'en sort plus grand !","1" "Walt Whitman fait partie de ces poètes majeurs qui, disons-le, sont aujourd'hui des ""classiques"", ayant révolutionné la poésie à la fois par une forme tout à fait novatrice, et par le contenu de ses poèmes. il prône la fusion des contraires, la beauté universelle, l'homme comme part de la nature, le sexe comme moyen d'unir les deux pôles de la vie et d'atteindre l'Eternité. c'est une poésie démocratique, qui s'oppose à l'époque à l'Eglise qui condamnait le corps et les plaisirs de la chair, et qui combat l'esclavage. toutefois il faut faire très attention lors de la lecture de ses poèmes. déjà, les allusions à la religion nécessitent une solide connaissance de la Bible. ensuite, sa poésie était selon lui destinée au peuple, à chacun, poésie universelle. or il est encore aujourd'hui davantage lu et étudié par des 'élites', le sens étant souvent extrêmement complexe malgré une apparence de simplicité et d'évidence. de là, j'en conseille fortement la lecture qui ne peut qu'être enrichissante, mais en faisant attention à ce qui justement crée son originalité : la culture du paradoxe et du sous entendu.","1" "Une femme de quarante ans quittée par son compagnon, décide de partir à Venise, où elle logera dans une pension. Elle y rencontrera un artistocrate russe, un couple de danseur et fera également la rencontre d'un libraire dans Venise. Ce roman est plein de mélancolie et l'histoire se mélange bien au descriptif de la Venise envoutante. Il suffit d'avoir eu dans sa vie un chagrin d'amour, une remise en question et avoir visité Venise pour être totalement absorbé par ce livre. Ma meilleure lecture de l'année, mais certainement parce qu'elle me touche à un certain moment de ma vie qui me permet d'absorber cette histoire.","1" "Peu importe les intrigues joyeusement invraisemblables, les romans de Pennac valent surtout pour leur galerie de personnages terriblement attachants et un humour qui vous fait éclater de rire à chaque page. Je ne me promène plus à Belleville sans le secret espoir de rencontrer un jour, au détour d'un chemin, Benjamin en compagnie de Julius le chien...","1" "Christian (Bobin) un homme simple, doué d'une extraordinaire sensiblité amoureuse, un homme à l' amour immense, un merci du fond du coeur à ce grand écrivain de Dieu, mots pesés(..)sans pour autant anticiper(..) , d'une discrétion par ailleurs remarquable, ""les saints n'ont pas besoin de parler"", merci de le faire pour nous, A.","1" "rupture de ton avec les tomes précédents, le monologue est ennuyeux du coup l'histoire n'est plus captivante","-1" "Les Ardennes pendant la guerre 14/18, très bien documenté, un roman facile à lire, comme ses autres romans, agréable malgré les circonstances de l'Histoire.","1" "Ce livre de la part d'un rescapé du camp de Buchenwald témoigne parfaitement de la difficulté à écrire sur le sujet. Semprun a en effet dû attendre vingt ans avant de pouvoir le faire et on peut le comprendre. A l'inverse de Primo Levi qui lui avait pu se libérer du traumatisme d'une telle expérience grâce à l'écriture mais qui fut rattrapé par le souvenir plusieurs années après en mettant vraisemblablement fin à ses jours. Nul doute qu'il s'agit là d'un témoignage des plus sincères d'un personnage engagé et tout à fait respectable, mais je dois dire que la lecture de ce livre m'a paru longuette, même si certains passages sont dignes d'intérêt. Dans cette évocation de ses années passées - son expérience des camps resterait presque anecdotique même si on sent leur omniprésence, sans doute par pudeur - l'auteur effectue des va-et-vient permanents, avec une obsession quasi-maniaque du détail, se livrant à des digressions incessantes qui finissent par dérouter le lecteur lambda que je suis. Semprun fait également preuve d'une érudition sans pareille en matière de littérature en citant de nombreux auteurs et ouvrages plus ou moins connus, mais il faut parfois ramer pour comprendre ce à quoi il fait référence, et j'ai regretté que les citations de poèmes dans d'autres langues n'aient pour la plupart pas été traduites. On l'aura compris, ce n'est pas une écriture simple et fluide... peut-être à cause de cette difficulté dont je parlais - mais je reste déçu de ne pas avoir été davantage touché par les écrits de ce monsieur qui cela étant conserve toute mon estime.","-1" "Que dire? on espérait la suite des Yeux jaunes qui était pétillant de malice et d'humour, inégal parfois mais sympa... Là on se retrouve avec une pseudo suite - commande obligatoire de l'éditeur?- maladroite et on sent que Pancol renâcle un peu, elle doit retrouver son chemin, le perd, dévie! Le lecteur est soudain plongé dans un très mauvais policier affreusement mal ficelé, avec une fin ahurissante, trop c'est trop! si vous êtes inconditionnels attendez sa sortie en poche, sinon passez votre chemin...","-1" "Encore une bonne histoire de Donna Léon,dans ce Venise que j'aime temps !! J'y suis allée cette année et je marchais dans les pas de Brunetti,toute l'atmosphére de Venise est bien rendue dans ce livre.........A lire absolument !!","1" "Après avoir lu le premier tome que j'ai dévoré, j'étais impatiente de me replonger dans les aventures de Joséphine et de retrouver le style fluide et agréable de l'auteure. Le début ne commence pas trop mal, on retrouve tous les personnages qu'on avait tant appréciés. Au fil des pages, les évènements deviennent de moins en moins crédibles et la dernière partie est selon moi carrément nulle. Je ne rentrerai pas dans les détails pour ne pas dévoiler la fin à ceux qui n'ont pas encore lu le roman mais: - l'intrigue policière est mal menée et arrive un peu comme un cheveu dans la soupe (un roman qui se transforme tout à coup en roman policier dans sa 2e partie, c'est pas crédible) - la fin d'Iris est ridicule et pas du tout crédible (comment un personnage aussi fort peut en une vingtaine de pages, sans beaucoup de descriptions psychologiques, changer à ce point?) - on reste sur sa fin pour certains personnages comme Gary et Hortense ou Marcel et Josiane... Bref, une grande impression que le roman n'a soit pas été travaillé sur sa seconde partie, soit que Pancol a changé de cap en cours d'écriture ou que le roman a été achevé à la hâte... En un mot: déçue.","-1" "Un début très long, une histoire qui aurait pu étre très interessante sur la peinture, malheureusement, le livre ne devient prenant que dans les 50 dernieres pages.","-1" "Les éditions Bibliolycée sont ordinairement très recommandables pour l'usage scolaire de la lecture, de l'oral et de l'écrit du baccalauréat de français. Cet ouvrage ne fait pas exception, mais il faut préciser qu'il est fondé sur la seule édition des Fleurs du Mal de 1857, celle du fameux procès : autrement dit, on ne trouvera pas les poèmes écrits entre 1857 et 1861, date de la seconde édition. Ce manque est de conséquence, puisque parmi ces poèmes figurent ceux que Baudelaire a écrits parmi les plus célèbres. Il vaut mieux recourir à une édition synthétique, qui montre le texte de 1857, celui de 1861, et les Pièces condamnées par la justice : presque toutes les éditions du commerce le font, à part celle-ci.","-1" "Jean Echenoz raconte les 10 dernières années de la vie du compositeur français du Bolero, Maurice Ravel, de sa tournée triomphale aux Etats-Unis à sa lente déchéance provoquée par une maladie neurologique. Ravel, décrit ici comme un insomniaque, un fumeur compulsif de gauloises, égocentrique, toujours tiré à quatre épingle, est au faîte de sa gloire quand il perd pied progressivement. Sa mémoire le lâche, puis tout son corps. Les trous de mémoire deviennent des gouffres et sa vie un abysse. Echenoz alterne le bon et le moins bon dans ce court roman. Il agace par son goût excessif du détail, à la limite de la cuistrerie. Il émeut quand il évoque la fin pathétique du génie.","-1" "et pas soft du tout. Ecrit dans un style surrané et élégant mais avec un fond d'une très grande violence. Intéressant j'imagine pour les adeptes de la chose (le SM pas soft du tout) pour les autres une sorte de ""cabinet des curiosités"". Ames sensibles s'abstenir. La fin est tout à fait différente du film.","1" "A ce jour la seule histoire de l'auteur que je n'ai pas aimé... C'est long, sans saveur, bourré de clichés. Je n'ai pas retrouvé dans ce livre ce que j'aime tant chez Cauwelaert !","-1" "C'est bizarre, Rousseau a eu cinq enfants qu'il a fait élever par des religieuses je crois (d'après notre professeure). Et il donne des consignes d'éducation qui conduisent tout droit au chaos de l'esprit. Pour moi qui serai mère j'espère, il faut éviter ce livre ou le lire pour savoir ce qu'il ne faut pas faire (laisser l'enfant libre de tout décider, c'est de la folie)","-1" "Bonjour, J'ai acheté ce livre pour ma fille qui est lycéenne en terminale littéraire. Il manque 3 chaptires à ce livre, ce qui est fort embêtant pour préparer son épreuve. Sera-t-il possible de nous le rembourser ? Merci.","-1" "Une histoire originale, intéressante et bien menée.. Mais l'on se perd dans des phrases longues, des redondances de mots et des descriptions inutiles. Avec l'impression désagréable que l'auteur a voulu simplement noicir des pages.La moitié aurait été suffisante pour en faire un livre formidable. Dommage..","-1" "C'est un genre (très éphémère) à la mode : on fait partie du gratin mais on crache dedans parce qu'on a que ça devant les yeux et qu'on s'y fait chier. Ca permet de se la jouer prophète-délateur-sociologue tout en se lustrant le nombril. La pub est certes un grand mal, mais la faire passer pour un fléau digne de l'Holocauste, faut arrêter de sniffer mon petit Frederic. Surtout si pour aligner des traits d'esprits totalement vaseux, du namedropping tendance, des blagues à 1,99 euro, une histoire ras des pâquerettes et un style qui fait mal à la tête à trop se vouloir clinquant. Seul intérêt du livre : en apprendre un peu sur les rouages de ce monde de chacals, même si nous les gens normaux, la pub, ça nous empêche pas spécialement de dormir. Beigbeder, un insurgé salutaire ? Mais son livre est complètement à son image : superficiel. Et infantile. Sa dénonciation a encore tellement le goût de la complaisance déssillée du pauvre bambin en quête de rédemption que ça en devient vite insupportable. A réserver aux rayonnages de gares. Pauvres gares.","-1" "J'achète tous les livres que Musso publie... et en général j'adore. Mais celui-la j'ai pas accroché et j'ai pas aimé. La fin était prévisible, decevant! dommage","-1" "Je m'attendais à tout autre chose en lisant ce bouquin, un témoignage supplémentaire des revenants des camps. Or je suis tombée sur un homme très instruit, philosophe, qui a un raisonnement métaphysique par rapport à l'expérience traumatisante qu'il a traversé. Hélas, je n'ai pas l'intelligence requise pour pouvoir comprendre un tel bouquin et si je me suis entêtée à le lire jusqu'à son terme c'est davantage par respect pour le déporté que pour l'auteur. Je ne peux être que déçue puisque le niveau me dépasse et désolée de n'avoir pu l'appréhender et le comprendre.","-1" "Très laborieux, très (uniquement ?) descriptif, très pauvre, très insipide, très mal écrit et très risible dans sa volonté de nous expliquer en quoi consiste un viol. Une pure perte de temps. Depuis longtemps que Christine Angot a perdu son écriture au profit d'un ton monotone, sans voix, impersonnel, une espèce de truc lourd et insipide comme on en trouve des tonnes ailleurs, bêtement descriptif qui intéresse encore ses amis écrivains et journalistes vues leurs critiques dithyrambiques qui ressemblent plus à des accolades complaisantes d'un jeu de dupes plutôt qu'autre chose (mais c'est partout pareil avec ce type d'écrivains sur qui on compte quelques ventes en plus). Complètement dispensable.","-1" "ni livre, ni remboursement, ni information sur l'article - double frais pour double achat - je suis très deçu - plus jamais une commande","-1" "Je n'avais jamais lu L'histoire sans fin, aussi l'ai-je emprunté à ma fille dès qu'elle l'a eu fini ! J'ai donc fait connaissance avec Bastien, assisté au vol du vieux livre et me suis réfugié avec lui dans les combles de l'école pour vivre l'histoire sans fin... Comme d'autres livres pour enfants, nous avons le thème classique de la quête initiatique et du passage dans un autre monde (ici avec un livre quand c'est ailleurs un miroir, une armoire, une porte...). L'univers de Fantasia est varié, l'intrigue travaillée, les mécanismes psychologiques approfondis, la problématique loin d'être manichéenne. Dans la Deuxième partie, un peu moins facile d'accès, le héros totalement intégré au monde fantastique cède à la facilité du pouvoir et à la douceur de la flatterie pour laisser se développer ses plus mauvais penchants. Si il accumule les erreurs il garde la possibilité de se racheter et de rétablir la situation par un effort de volonté. Sans tomber dans la morale, les vertus de l'amitié, de la fidélité, du courage sont ainsi transmises au lecteur. Divertissant et instructeur, Le monde sans fin a toutes les vertus qu'on peut en attendre !","1" "Le bonheur des dames, ce n'est pas seulement un roman d'amour sur fond de mort du petit commerce, c'est la fuite en avant vers le monde de la consommation tel que nous le connaissons. Zola a décripté tous les mécanismes de la vente : le désir, la possession,la tentation, l'achat compulsif. Mouret est un tentateur de la femme : elle veut séduire, il lui ""offre"" tous les atours, un diable d'homme qui finit par céder à la seule figure vertueuse, celle qui n'est pas cliente . Les descriptifs des étalages des étoffes et des dentelles laissent entrevoir la vision d'alcôve où ces étoffes, coton, satin, dentelles ,cousues, assemblées, mariées entre elles, enrobant le corps de la femme pour le mettre en valeur, tomberont sur le tapis, étalées inertes comme au début. Il y a là dessous une part de fruit défendu, mais il arrive qu'Eve terrasse le serpent... et quelle écriture !","1" "Ce n'est pas le livre que j'ai préféré d'Amélie Nothomb. Encore que j'ai une préférence pour ceux qui relatent son enfance et celu-ci en fait partie. Elle a cette curieuse façon de raconter l'histoire comme elle le vivait enfant. On est dans sa tête, on est à fond dans ses jeux. Mais elle nous parle de ça avec des mots d'adultes parce que les enfants apprécient avant tout de singer les adultes. Donc avec un langage à double sens, elle nous fait vivre ses émois de gosse. C'en est presque poëtique. Ce que j'ai moins aimé c'est ce sentiment qu'elle développe pour sa voisine Elena. J'ai du mal à saisir sa réaction mais c'est amusant à lire. Toujours inattendue, Amélie Nothomb sait nous faire voyager avec peu de chose, ici un amour d'enfant. C'est davantage la façon dont elle raconte qui fait tout l'intérêt du livre. C'est ciselé, parfois amusant, presque poëtique.","-1" "Pascal écrit une apologie de la religion chrétienne, destinée au libertins de son époque (dont philosophes et savants). Cette œuvre inachevée lors du décès de l'auteur résulte d'un assemblage posthume de fragments de textes : il s'agit donc d'un brouillon en partie incompréhensible. Ceci étant dit, la pensée de Pascal est d'une intelligence pénétrante : elle est aussi supportée par une éloquence remarquable et un sens de la formule époustouflant. Ces passages, ou citations hors normes suffisent largement à récompenser le lecteur intéressé.","1" "Ce livre est un petit bijoux, l'auteur nous livre après de nombreuses années de vie conjugale les clefs de son couple et de sa progression personnelle. C'est un véritable chef-d'oeuvre d'authenticité, de lucidité et d'écriture. Une hymne à l'amour véritable comme on en trouve rarement aujourd'hui.","1" "''' Un résumé alléchant pour cette lecture commune d'avril avec les copinautes de L'âme du livre. Je m'attendais à des chroniques de petites vieilles bien méchantes, dans le style Tatie Danièle, surtout avec le regard malicieux de la mémé sur la couverture du livre. Mais il n'en a rien été. Tout est plutôt mièvre et assez triste si l'on y pense. Durant tout le récit, ça radote et radote encore. Bien sûr, c'est une satyre de la vieillesse, mais quand même. J'ai également eu un peu de peine à me souvenir de chaque personnage (il y en avait un peu trop pour ma mémoire défaillante). Il y a bien sûr quelques pointes d'humour dans ce récit, mais peu, très peu. Rien de vraiment caustique comme le résumé le laissait présager. L'histoire est une histoire sans histoire, sans grande structure. Quant à la fin, je l'ai trouvée bâclée et terriblement tirée par les cheveux. Quitte à intégrer un astéroïde dans l'histoire, autant continuer dans la démesure jusqu'au bout et écrire un final grandiose. Tandis que là, non, une non-fin. Bref, une petite déception avec cette lecture. '''","-1" "Robert Merle retrace la vie romancée de Rudolf Lang, de son vrai nom Rudolf Hoess, officier SS, commandant du camp d'Auschwitz, accusé de crime contre l'humanité au procès de Nuremberg, dans le but de mieux nous faire comprendre comment des personnes telles que lui, ont pu agir aussi froidement et avec autant de détachement en obéissant à des ordres ayant menés au massacre des millions d'hommes, de femmes et d'enfants. Une bonne partie du livre s'attache à la jeunesse et l'éducation de Rudolf Hoess. On y découvre un enfant terrifié par un père extrêmement sévère, qui sous prétexte d'expier une faute qu'il aurait commise s'avère être limite fanatique face à la religion. C'est à cette époque, que, par un concours de circonstance, Rudolf Lang perd la foi en Dieu pour adhérer corps et âme à la foi politique, début de son obéissance aveugle envers sa patrie l'Allemagne. Par la suite, sa vie ne sera plus que succession d'ordres qu'il accomplira sans se poser de questions, sans jamais rechigner à la tâche, quelle qu'elle soit. La vie d'un homme ne sachant pas vivre par lui-même, ne sachant que faire si personne ne lui ordonne quoi que ce soit, un homme faisant abstraction de sa propre personne, ... un instrument. Peu à peu, le roman nous amène à sa nomination en tant que commandant d'Auschwitz et nous décrit de quelle manière Hoess mettra à profit son sens de l'organisation afin de répondre aux impératifs d'extermination massive. On y suit pas à pas, ses essais macabres, ses trouvailles, ses craintes même de ne pas pouvoir parvenir aux quotas d'exécutions qu'on attend de lui, sans que jamais il n'éprouve la moindre répugnance (si ce n'est celle envers l'odeur de chair brûlée !!). La force de l'écriture de Robert Merle dans ce livre est de parfaitement nous faire comprendre pourquoi Rudolf Hoess, jamais un seul instant n'a eu de déclic lui faisant prendre conscience de l'horreur de ses actes, y compris ensuite, quand une fois arrêté et jugé, il a dit ne rien ressentir de particulier par rapport à ce qu'il avait fait et qu'à aucun moment il ne s'était senti coupable de quoi que ce soit puisqu'il n'avait fait qu'obéir aux ordres... Un livre qui fait froid dans le dos, un livre à lire pour la mémoire de toutes les victimes du nazisme.","1" "Je viens de lire pour la seconde fois ""les chats de hasard"", dont ma première lecture remonte à quelques années. Si la curiosité et le respect pour son auteur que j'apprécie en tant qu'actrice m'ont amenée à le découvrir et à le considérer avant tout comme l'exutoire d'un passé difficile , la seconde lecture est pour moi les prémisses peut-être d'une thérapie suite à la perte brutale de ma petite chatte de hasard à l'âge d'un an à peine, ma petite protégée qui m'a été volée par un chauffard où le cadre semble pourtant idyllique pour mener une vie de chat rêvée. Ce choc m'a fait redécouvrir le charme de ce livre sous l'aspect ""FELIN"" cette fois-ci, me faisant ainsi revivre, au-delà de l'imagination, toute cette tendresse, cette sensibilité, cette complicité et passion des chats que j'ai tant éprouvée moi-même. Une description fine, pure de cette grâce féline et du mystère qui l'entoure, accompagnée d'un sens aigu de l'observation manié avec adresse, aisance et sobriété à la fois que l'on retrouve également dans les dessins, captive le lecteur sans effort. La mort de Missoui m'a par contre été difficile à lire, la réhabilitation de Titi 2 et sa générosité permet de penser que rien n'est impossible, qu'il suffit de savoir les respecter, les comprendre et les aimer.","1" "Lolita Pille a réécrit, et très mal, Les Liaisons Dangereuses de Choderlos de Laclos. Ce qui permet au lecteur de se rendre compte que les moeurs des privilégiés décadents n'ont pas trop changé du XVIIIeme siècle au XXIeme, hormis la surutilisation de la drogue, de l'alcool et de la langue anglaise...Il est vrai qu'au XVIIIeme siècle, le français l'emportait et les couches aristocratiques internationales (russes, allemandes, anglaises) s'enorgueillissaient de savoir maîtriser la langue de Voltaire...Les modes changent... En revanche, pour ce qui en est du sexe, les personnages principaux les plus ""pervers"" des Liaisons Dangereuses, Valmont et la Marquise de Merteuil, sont de vrais libertins. Hell et Andrea en sont de bien pâles imitations, même dans leurs excès. Et dire que Lolita Pille a même emprunté la fausse couche de la jeune Cécile pour la réécrire sous forme d'avortement!","-1" "Je me suis arretee a la page 120... J'avais tellement entendu parler de ce livre et je dois dire que je suis extremement decue et degoutee... Le mec est totalement misogyne, et un vieux porc pervers. Ses descriptions sexuelles sont a vomir! La facon dont il voit les gens et surtout les femmes est repugnant, et je ne parle meme pas de son style narratif lorsqu'il parle scientifiquement qui est carrement impossible a comprendre si on y connait rien en sciences. VRAIMENT A EVITER, d'ailleurs je vais jeter ce livre a la poubelle illico!","-1" "Un énorme coup de coeur! J'ai lu coup sur cour à Mélie, sans mélo et celui et j'ai largement préféré notre petit Tom même si Mélie est attendrissante. Dans ces histoire, la vie est dure, mais elle est si belle! De beaux jardins qui feront rêver le plus citadin d'entre nous, avec des tomates piments, de tomates noires, et des précoces. Un couple d'anglais retraités qui découvrent les joies du bio après des années de surgelés. Une maman, jeune, si jeune qu'elle en est encore enfant, et un enfant...presque parent. Des familles qui se retrouvent, des gens enfin heureux...une belle bouffée de vert et de tendresse! Et puis j'ai bien aimé aussi le petit clin d'œil à ''a mélie, sans mélo"" lorsque Tom, croise un des personne de l'autre roman.","1" "OSER présenter Jules Verne à travers 4 (oui, quatre !) romans alors que son œuvre en compte plus de soixante, en plus dans 2 volumes alors que le papier bible se prête si bien aux intégrales, c'est un véritable anti-hommage que nous rend la très mercantile édition de la Pléiade en cette triste année 2012 envers un tel patrimoine mondial de la littérature, 2è romancier le plus traduit dans le monde. La Pléiade considère de plus en plus ses lecteurs comme de lucratifs pigeons qui se satisferaient d'un minuscule échantillon de romans pour 90 euros sous couvert de la seule reliure cuir ?? En tout cas, moi je ne mords plus.","-1" "Très mauvaise note à AMAZONE qui m'a arnaqué en me débitant de 49,00 € pour le service Premium jamais demandé! J'ai payé mon livre 1,42 € avec un numéro virtuel donc utilisable une fois seulement pour un montant précis et j'ai malgré cela été débité des 49,00 € par ma banque : le Crédit Mutuel (qui va m'entendre)","-1" """Ce qui a été écrit avec le sang mérite d’être appris par coeur"". Cette phrase de Nietzsche sonne en écho à chaque attentat, et le livre de Khadra m'a rappelé qu'une autre religion prône que ""il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime"". Ce livre est comme un oignon qu'on épluche, et derrière chaque pelure on découvre un nouveau monde qui bouleverse nos certitudes. Plus qu'un livre sur le drame palestinien, ""l'Attentat"" nous parle d'amour et de ce lien qui unit les êtres sans qu'il leur donne pour autant le droit de les posséder. ""Comment aurais-je pu la vivre puisque je n'arrêtais pas de la rêver ?"" s'interroge Amine. Comment peut-on vivre l'amour dans une région du monde où ""les princes charmants lui préfèrent l'intifada"". Merci Monsieur Khadra pour cette audacieuse et énorme baffe qui laisse le souffle court et l'esprit en fusion, et qui donne envie de (vous) lire encore.","1" "Un bon petit roman qui détend, que l'on lit tranquillement devant sa cheminée. J'ai baeaucoup apprécié ce livre. Bénedicte, véto de profession qui Paris pour un petit village proche d'Annecy, car elle y a hérité une maison forte. De là, tout son quotidien est chamboulé, son mari change, sa fille s'émancipe et elle... y tombe amoureuse d'un beau cristallier. A suivre...","1" "Quel ennui.... Un junior de 3 ans, hyperdoué qui parle anglais, latin (et javanais ?), qui lit dans le cerveau des adultes,les conseille judicieusement.... qui va aider ses parents dans une multinationale.... Des histoires d'amour dignes de Barbara Cartland dont K Pancol se moque gentiment... Aucune étude de caractère intéressante.... Tout cela pendant 850 pages ! Stop, pas de suite !","-1" "Le sujet du livre m'a tout de suite attirée car j'aime beaucoup les récits intimistes, l'exploration de l'âme humaine, les dessous des apparences.Déception, je ne suis pas rentrée dans sa vie et je ne la connais pas mieux qu'à la première ligne du livre. Je pense qu'elle ne se livre pas vraiment et que ce livre manque de vie et de sentiments.","-1" "Lectrice assidue de Werber depuis ces début je ne suis même pas allée jusqu'au bout de ce roman. Ça n'a ni queue ni tête. Il faut que l'auteur résiste à la pression commerciale et qu'il prenne le temps de retrouver son inspiration.","-1" "Tous les bougnats sont redevables à Pascal : la mise au point d'une machine à calculer viable , (première calculatrice vraiment automatique) celle qui n'est jamais loin du tiroir-caisse . Bougnat par son goût d'entreprendre : les carrosses à cinq sols , l'achat d'une boutique à la Halle au blé , dessèchement des marais du Poitou . Bougnat par sa mauvaise foi . Bougnat par l'application de son sens du calcul, de la rentabilité , à ses croyances , le fameux pari . Ce côté Laval , beau parleur et maquignonnage a tous les étages il fait parti de cette race d'auverbougnats qui a les pieds sur terre et la tête dans les étoiles . Et puis il y a ce qui le fait encore entrer en résonance avec le contemporain , ce sentiment baroque , l'apparition des lézardes celles de l'édifice religieux , celles de l'homme ( vingt à trente pensées sur les 813 de cette édition , plus les qqs pépites ce qui rend la lecture très fastidieuse a moins d'être en religion )","-1" "Le CLézio est un passionné de désert, et il le montre dans cette oeuvre. Deux récits qui ne forment qu'une seule et même histoire : celle des ""gens des nuages"", de l'époque coloniale au 20e siècle finissant. Nour, Lalla, Ma el-Aïnine, El-Azraq, le Hartani nous donnent à vivre un désert terre de légendes, de mirages et de passion. Nous sentons le sable chaud, l'incandescence de l'air avec eux. Nous prenons les interminables pistes à leur suite. Nous voyons les mêmes mirages que leurs regards. Nous avons soif avec eux. Et finalement, nous sommes malheureux de les laisser partir à la dernière page, ces nomades, comme s'ils étaient sortis d'un rêve...","1" "Ce tome 7 est le plus décevant de la série. Si les autres volumes constituent ce qui se fait de mieux en matière de roman historique, celui ci dénote quelque peu. En effet, le style de narration choisi, à savoir le long monologue d'un éclésiastique, est déroutant et finit par ennuyer le lecteur. Dommage car le reste de la série est tout simplement exceptionnel.","-1" "Apres ""Un jour sans faim"" chez Grasset elle nous délivre ce petit recueil de nouvelles tres reussi, pleins de suprises avec un art de la description dont elle a le secret, cet art de retranscrire cette réalité dans laquelle nous vivons... Une femme au travers de ses experiences, trois histoires, un eternel recommencement...a lire de suite!","1" "Et si c'était vrai que le livre de Marc Lévy soit un bon ouvrage, et si c'était vrai qu'il ne soit pas d'essence purement commerciale? Alors je l'aurais lu avec délectation, certainement. Au contraire, beaucoup de clichés d'écriture, une histoire qui pourrait tenir la route si elle avait été creusée, un appel à l'amour pour tenir en haleine. Cependant pour la défense de l'auteur, une plume parfois joliment poétique, un esprit très policier sur l'enquête et une fin quelque peu inattendue. Au finish, un livre dont je ne vanterais pas les mérites et qu'il est plus recommandé de louer que d'acquérir. On ne s'improvise décidément pas écrivain!","-1" "Les Sentences d'un taciturne bavard. Une légèreté pataude, un manichéisme insupportable, une allégorique consternante, du larmoyant chic, un romantisme d'anti-romantique. Manque plus que le dialogue avec la mouche comme dans le vie de Meaume.","-1" "j'avais vraiment aimé le premier tome. là j'ai été déçue par celui-ci qui semble écrit pour faire du chiffre, le premier ayant eu tellement de succès . Des pages et des pages inutiles, des situations invraisemblables, des personnages de moins en moins attachants au fil du roman . Les suites ne sont pas toujours de bons filons !","-1" "Une lecture facile pour une histoire sans originalité qui s'oublie très vite. L'idée de départ était bonne mais elle n'a pas été exploitée sur un ton réaliste.","-1" "Autant j'ai adoré ""L'Élégance du hérisson"", autant je me suis ennuyée à la lecture de ""Une Gourmandise"". Le seul plaisir était celui de retrouver quelques personnages que l'on côtoie dans ""l'Elégance du hérisson"". La fin est décevante. J'ai donné ce livre...","-1" "Huysmans, c'est avant tout un style d'écriture. Amateur d'histoire palpitante, passez votre chemin, A rebours n'est pas fait pour vous... Quoi que... C'est une aventure intérieure en quelque sorte. En gros, le sujet du livre: Des Esseintes, homme encore jeune, riche, chez lui, sort pas beaucoup, commente et décrit par exemple la manière d'accorder le papier peint de son salon avec la lumière artificielle ou encore le choix de fleurs naturelles proche d'un esthétisme artificiel (après avoir tenté les fleurs en tissu.. signe de l'ambiance hautement décadente qui règne dans le roman...), sans oublier au passage un peu de publicité pour les amis écrivains de Huysmans ( Nerval, Aurevilly...)dont les romans tombent miraculeusement dans les mains du protagoniste. Bon, faut pas exagérer, il se passe quand même des choses, mais ça fait quand même près de 8 ans que j'ai lu le livre et l'histoire n'est pas ce qui m'a marqué... Car c'est surtout pour sa langue, sa plume que Huysmans vaut le détour. C'est, à ce niveau, une expérience de lecture inégalée.","1" "Je termine le roman à l'instant. Je ne sais pas vraiment comment le noter. il m'a fallu très longtemps pour rentrer dans l'histoire. jusqu'à la moitié du livre c'était très lent, j'ai continué sur les conseils d'une amie sinon je pense que j'aurais abandonné. Résultat: une fois dans la deuxième partie j'ai eu du mal à le quitter et je suis presque triste d'avoir fini même si le début fut laborieux. Petit problème dans cette édition à 2 ou 3 reprises il a manqué des mots... bizarre. Arrivée en fin de page, je ne trouve pas le/s mot/s suivant/s. 2ème mauvais point c'est que j'ai trouvé une faute d'orthographe et pour que JE la trouve, elle devait être grosse. 2ème roman que je lis de cet auteur, malgré une petite déception, je serai tentée d'en lire un autre","-1" "Vieux con , je ne sais pas, mais enfileur de perles, sans aucun doute . J'ai lu ce livre en 20 minutes , je n'en ai pas gardé le moindre souvenir . Si ce n'est que c'est complètement vaporeux , sans la moindre substance .....Rien de plus court que ces petites histoires censées en dire long ...... Je vais passer à autre chose .......","-1" "Ca se lit vite, c'est la meilleure qualité de ce roman. - Un déballage ridicule au mépris de la musique et de ses acteurs - Un méli-mélo sans vraie connaissance de ce monde artistique dont il se sert. Des notions simplement apportées, jalousées et un roman empreint d'une touche d'érotisme juvénile. Faux-semblant . Pour l'analyse musicale, l'auteur se prétend des Kindertotenlieder de Mahler, sans en comprendre l'impact ni la profondeur. Concernant le maestro protagoniste de cette ridicule histoire , on lui reconnaît une mixture de citations sincères mais qui sont probablement apprises de certains chefs d'orchestre rencontrés à Genève. Quant aux scènes de sexe, à un, deux même à trois... un sexisme méprisant et une fière habilité à se faire passer pour un coquin. Une sorte de petit ""Black Swan"" du pauvre en écriture, qui fera sourire toute personne dans l'artistique concerné. Un prix exagéré, un livre qui répond à la mode du moment, trouvé à l'aéroport où il a sa place.","-1" "Tous les bougnats sont redevables à Pascal : la mise au point d'une machine à calculer viable , (première calculatrice vraiment automatique) celle qui n'est jamais loin du tiroir-caisse . Bougnat par son goût d'entreprendre : les carrosses à cinq sols , l'achat d'une boutique à la Halle au blé , dessèchement des marais du Poitou . Bougnat par sa mauvaise foi . Bougnat par l'application de son sens du calcul, de la rentabilité , à ses croyances , le fameux pari . Ce côté Laval , beau parleur et maquignonnage a tous les étages il fait parti de cette race d'auverbougnats qui a les pieds sur terre et la tête dans les étoiles . Et puis il y a ce qui le fait encore entrer en résonance avec le contemporain , ce sentiment baroque , l'apparition des lézardes celles de l'édifice religieux , celles de l'homme ( vingt à trente pensées sur les 813 de cette édition , plus les qqs pépites ce qui rend la lecture très fastidieuse a moins d'être en religion )","-1" "J'ai lu de nombreux livres de F. Bourdin, qui m'ont en général beaucoup plu. Par contre, celui-ci me semble ""vite fait"", commercial.Rien à voir avec ""Les vendanges de juillet""! J'ai arrêté ma lecture à la première moitié, ce qui est très rare. Je m'ennuyais!","-1" "Je ne peux pas, honnêtement, faire un commentaire objectif concernant ce roman ! J'ai entendu l'auteur, Irène FRAIN, en faire la promotion lors d'une émission télévisée et elle m'a donné envie de le lire... A réception du livre, j'avais vraiment hâte de m'y mettre... J'ai été très déçue et je dois avouer que j'en ai, laborieusement lu la moitié seulement, tant je le trouve ennuyeux !! Le style est excellent, le roman, bien documenté ; mais, pour mon goût, il manque ""d'action""... C'est lent, il ne se passe pas grand-chose... C'est peut-être fidèle (autant que possible, du moins...) à la réalité... mais cette lecture ne m'apporte pas le plaisir escompté !! Dommage !!! Je vais tout de même faire l'effort de le terminer, pour en avoir le ""coeur net""...","-1" "L'édition proposée dans l'annonce est celle de 1982 alors que la dernière édition, plus complète (La Nouvelle Eurydice, le carnet de notes de l'OEuvre au Noir) est de... 2003 ! Erreur de date ou tentative de recycler une édition ancienne ?","-1" "Un roman qui nous parle d'argent avec légèreté. Je l'ai commencé et n'ai pas pu le lâcher. On est tous un peu Félicien et c'est ce qui fait la force du livre. Un achat impulsif et voici le personnage propulsé dans une série de catastrophes toutes plus drôles les unes que les autres, une spirale infernale qui le conduira à une fin...que l'on attend pas. Un régal. Ce livre porte bien son nom et je sens que je vais l'offrir autour de moi.C'est le genre de lecture qui est particulièrement bienvenue en ce moment alors que la vie est plutôt morose.","1" "Une suite longue avec des passages inutiles, des futilités d'écritures, des détails insignifiants, une longue traversée d'ennui. Inutile de s'y plonger, y'a bien plus intéressant et enrichissant que ce ramassis de vies inintéressantes. Elle l'a sûrement écrit pour vendre les droits à la télé pour faire l'été 2013 après avoir vendu la version poche... C'est commercial et ça se vend bien !!!","-1" "Proust, c'est à la fois le dernier géant du 19ème siècle et le premier colosse du 20ème. Par l'ampleur des sujets qu'elle brasse, par la quantité de ses personnages, par sa dimension sociologique, politique et philosophique, son oeuvre en effet évoque irrésistiblement les grands massifs romanesques de Balzac ou Zola, auxquels elle fait écho. D'un autre côté, la révolution qu'elle opère sur le plan de la narration et l'attention qu'elle porte aux mécanismes mêmes du langage la placent quelque part entre Joyce et Kafka. Et si ce mariage en apparence contre-nature du classicisme et de l'avant-garde fonctionne aussi bien, c'est tout simplement parce que l'écriture de Proust est un miracle de virtuosité, d'intelligence et de finesse. C'est incroyable comme, par exemple, à l'intérieur d'une même phrase, il arrive à vous peindre un personnage sous divers angles, un peu comme Picasso nous montre ses modèles en même temps de face et de profil. Proust, c'est l'alliance d'une pensée puissante, profonde, en perpétuel mouvement, et d'une langue prodigieusement subtile, capable de rendre les nuances psychologiques les plus infinitésimales. La ""Recherche"" est à la fois l'oeuvre la moins personnelle et la plus intime de la littérature mondiale, car en parlant de lui, le narrateur parle de nous tous. Combien de fois, en la lisant, au détour d'une page, me suis-je extasiée en voyant décrit avec une précision d'entomologiste un sentiment que j'avais un jour éprouvé sans pouvoir me le formuler exactement! J'ai lu jadis, je ne sais plus où, l'histoire d'une personne qui avait été guérie de ses pulsions suicidaires par la lecture de Proust. Eh bien, cela ne m'étonne pas. Il y a dans le style de ce dernier, dans sa manière de considérer le monde et les êtres, quelque chose d'éminemment roboratif. Son oeuvre est tout entière tournée vers le passé, et pourtant elle n'a rien de passéiste ou de mélancolique, bien au contraire. C'est même là son grand mystère, sa magie, son enchantement. Ce livre est une leçon de vie dont on ressort meilleur et plus heureux.","1" "J'ai beaucoup de mal à savoir ce que j'ai vraiment ressentit en lisant ce livre, même après plusieurs jours de réflexion. Je n'ai lu que de très bonnes critiques, et pourtant... Une histoire magnifique en elle-même: un petit garçon qui a honte de son père qui ne cesse de faire le clown devant ses élèves et l'abandonne à la première occasion, lui et sa mère, pour aller faire rire d'autres enfants, l'histoire étonnante et particulièrement émouvante de ce père qu'il ne comprend pas mais que son oncle va lui apprendre à connaître à travers le récit d'une période de sa vie durant la seconde guerre mondiale qu'ils ont vécu ensemble. L'auteur sait nous faire transparaître la honte et la tristesse de ce petit garçon face à son père-clown, il décrit avec une cruelle réalité le trou boueux qui a failli voir mourir son père et son oncle, et la fin du récit est tout simplement magnifique. Un très bel hommage à son père, son oncle, son grand-père (qui a vécu la première guerre mondiale dans les tranchées)... Et pourtant, j'avoue, j'ai eu beaucoup de mal à lire ce tout petit livre. J'ai du le poser, attendre un peu, m'y remettre et le reposer. Je n'ai cessé de le lire 2-3 pages par 2-3 pages. L'histoire en elle est magnifique mais la façon dont elle est retracé par l'auteur: le récit d'un veil homme du nord qui parle un patois incompréhensible, m'a beaucoup gêné. Je suis tout à fait consciente que ce personnage est central et que le récit n'aurait pas été ce qu'il est s'il n'avait pas utilisé ce language parlé mais je n'ai pas réussi à m'y faire. Et ca en à gâcher une grande partie de ma lecture. Un extrait pour vous expliquer de quoi je parle: ""Henri et Emile, ils comprenaient pas c't'encrinquage de terreur. Ils nous saoulaient de pourquoi et de ah mais... Si le transfo c'est vous, dites-le, puisque de toutes façons, vous allez crever , alors autant que votre mort serve à nous sauver..."" Une déception donc pour la forme...","-1" "Marc, séducteur invétéré et photographe célèbre, annonce à ses quatre meilleurs amis qu'il va se marier avec une Chinoise qu'il vient à peine de rencontrer. Ces amis, gentils parasites qui vivent de ses largesses, trouvent la fille plutôt quelconque et acceptent à contrecoeur d'être les témoins. Mais Marc meurt juste avant le mariage et la Chinoise débarque. Elle n'est pas celle qu'ils attendaient. Entre séduction et manipulation, tente-t-elle de rafler ce qu'elle peut ou de les aider ? Quoiqu'il en soit, elle agira sur eux comme un révélateur. L'histoire est parfaitement rocambolesque mais après tout, c'est ce que sont souvent les fables. Celle-ci n'est malheureusement qu'une gentille fable sans profondeur psychologique ni morale inattendue. Malgré un style agréable, « les témoins de la mariée » ne m'ont pas convaincue. Le roman se lit facilement mais reste insipide.","-1" "Encore une fois, la magie d'Eric Emmanuel Schmitt opère ! Il réussit à nous faire partager la vie, les réflexions, les espoirs d'une femme dont le travail est pourtant peu glorieux puisqu'elle est dame-pipi dans un grand hôtel chinois. Le contraste est saisissant entre la pensée de cette femme et les préoccupations de son interlocuteur occidental. De quoi se plonger dans une zen attitude au coeur de Confucius.","1" "Pour J.-M. G. Le Clézio, l'écriture pourrait s'apparenter au déploiement de la volonté du voyageur à relier les étapes d'une errance, censées faire accéder à la connaissance exhaustive des motivations de ce choix. Elles seraient également susceptibles d'expliquer les raisons de l'échec d'une entreprise qui n'aura pas pris la mesure d'une telle démarche, avant de s'y essayer. Cette même errance dont on peut aisément trouver l'empreinte dans Le Procès Verbal (1963) scelle Désert (1980) à la rupture du langage. L'homme y est perçu 'à la merci' de la nécessité de s'exclure du langage pour mieux apprécier les vertus du silence, l'harmonie du monde, comme sait les apprécier le Hartani (métis de noir), jeune berger sourd-muet et sauvage, de qui Lalla (la nuit) aura un enfant à la fin du roman. Une marche qui donne à observer au lecteur l'immensité du désert personnifié qui le renvoie aux limites de son être. Le désert se révèle dans la splendeur d'une envergure colorée, non moins imprégnée de malices cruelles dont on ne peut saisir la nocivité qu'une fois leurs maléfices tentaculaires vous ont déjà soumis au caprice d'un rythme qui mène à l'irréversible. Désert s'offre également comme la somme des sonorités destinées à célébrer la magie d'un continent qui vous invite à explorer les recoins nommés par des références couleur locale, des renvois dont se sert l'auteur pour bien dire son Afrique idéelle. C'est ainsi que les hommes du grand cheikh Ma El Aïnine se trouvent embarqués dans un silence complice des 'soldats des chrétiens'. Des armées de pays européens que le traité d'Algésiras a choisis pour disposer de ces vastes étendues que la guerre sainte ne sera pas parvenue à préserver des lorgnettes française, espagnole et britannique. Le Clézio arbore ainsi la fonction aspirante et destructrice d'un désert sournois et traitre, au service de la marmaille soldatesque venue des contrées d'essence impérialiste, prête à dérouler son influence sur des terres sacrées. Pourtant le grand cheikh, légitimé par le devoir, n'entend céder à la caractéristique léonine du traité qui a plus pour vocation à asservir son peuple qu'à l'affranchir d'ignorances souvent générées au gré des traditions parfois coupables. N'écoutant que sa foi de guerrier téméraire, il entraîne à la perte des milliers d'hommes insuffisamment préparés à faire face à la puissance de feu des forces européennes. C'est la débâcle. Les survivants, parmi lesquels le jeune Nour, s'emploient à enterrer leurs frères d'arme, dans le silence assourdissant d'espaces livrés à la vision d'un champ semé de désolation et d'inertie multiforme. Nour fait son apprentissage de la vie par la tâche que lui incombe de servir de guide à un vieux guerrier aveugle, alors que la caravane est contrainte à une fuite du sud vers le nord: 'la main du guerrier aveugle le poussait en avant'' Nour veut dire 'Lumière'. Descendant d'Al Azraq (l'Homme Bleu), il se sépare d'avec sa famille, à la recherche d'une d'une émancipation qui fera de lui l'homme que son mentor Ma El Aïnine parviendra à façonner. On ne peut s'empêcher de noter la binarité sur laquelle l'auteur choisit de structurer son roman, dressant par le fait même de ce procédé, l'inévitable opposition entre la liberté que suggère le désert et l'incarcération des villes européennes. Marseille, à travers le quartier du panier, en est la représentation. Lalla habite un bidonville de tôle ondulée et de papier goudronné. Elle n'a plus sa mère qu'elle perd très tôt. Son père, lui, meurt quelque temps avant sa naissance. Elle est élevée par sa tante qui l'oblige à participer aux tâches ménagères, la corvée d'eau entre autres. Elle trouve son répit dans la contemplation de la mer, un loisir qui l'amène à faire la connaissance de Hartani qu'elle aurait pu surnommer Es ser, autrement dit le secret. Ce dernier l'initie à un autre type de perception de la vie. Un jour, se présente un homme riche d'un certain âge, les bras chargés de cadeaux pour Lalla forcée à l'épouser ; cette dernière s'enfuit vers le désert, entraînant avec elle, l'alter Es Ser. Une nuit, voilés dans l'innocence d'un désert autrement complice, les deux jeunes personnes s'abandonnent à un mémorable titillement de sens. Elle est retrouvée inanimée dans le désert. Emmenée à Marseille où vit désormais sa tante Aamma, elle y mène une vie de bâton de chaise. S'y sent perdue, ses souvenirs occultés par le gris de la ville de Marseille, l'empêchant de revivre l'épopée des personnages qui peuplaient les histoires que lui racontaient sa tante. Une violence qui la contraint à partager les coins de rues avec des sans-abri. Elle s'y évanouit même un jour, mais cette fois, affaiblie par le souvenir de cette nuit dans le désert, désormais incarné en elle. Une trêve dans son errance lui permet enfin de trouver un travail de femme de chambre dans un hôtel miteux. Cela ne dure pas longtemps, lorsqu'elle est témoin de la mort d'un occupant (M. Ceresola, réfugié politique italien) de cette pension miséreuse, car cette scène de mort lui renvoie celle de son ami Naman, le vieux pêcheur. Tout n'est que partie remise. Ainsi, pour témoigner sa gratitude à Radicz le mendiant, qui la releva de son évanouissement, elle l'invite au restaurant. Un photographe la remarque, troublé par cette beauté sublime. Elle est vite emportée par la fureur des paillettes qui la projette au firmament de l'univers glacé, dédiée au superficiel d'un monde rompu à l'éphémère. Elle ne se laisse pas choir dans les entrailles d'un milieu vain. Choisit d'enfiler son vieux manteau marron usé avant de rentrer chez elle, de l'autre côté de la Méditerranée, pour accoucher de la petite Hawa. Relevons le schéma circulaire de cette trotte initiée par la mère, Hawa. La fille, née Lalla, mais qui prend comme nom de cover girl, Hawa, fait boucler le parcours par sa fille qu'elle appelle à son tour Hawa. Et la petite voit le jour contre le tronc du vieux figuier, là où elle-même naquit.","1" "Pourquoi appeler roman ce qui n'est qu'un long plaidoyer en faveur d'un massacre impitoyable injustifié et inutile d'un taureau qui n'a rien demandé! c'est une prise d'otage du lecteur qui croit comme dans les autres romans de mme bourdin découvrir une nouvelle fois une belle histoire humaine !! et de cet aspect là c'est le vide intégral !! la trame sentimentale a l'épaisseur et la consistance d'un papier de cigarettes !! aucun intérêt dés les premières on comprend que l'héroine a 30 ans cherche un homme pour subvenir à ses besoins matériels ! le prendre dans ses filets !!! ouaou ! une ""fille de joie "" puisqu' elle se fait entretenir!! et c'est sans surprise qu'on la voit tomber sous le charme du toréro !!!!!! jeune riche et beau !! mon dieu livre à éviter je l'ai lu en diagonale (passées les scènes immondes de corridas!! il ne reste pas grand chose à lire!!!)pour pouvoir donner un avis objectif à l'heure où l on veut interdire la corridas ce livre est un scandale je me demande, alors que j'ai lu tous ses livres, si dorénavant je vais réitérer","-1" "Dans la droite ligne des quatre chroniques précédentes. Un portrait au rasoir du règne du petit Napoléon et de sa cour. J'attends avec impatience la 6ème et dernière chronique, celle qui verra le prince régnant converti par la volonté du peuple en prince qu'on sort !!!","1" "C'est mal écrit, il n'y aucune idée dans ce livre. C'est juste la plus mauvaise biographie, de plus très mal romancé d'un des plus grand génie humain. Bref fuyez cette médiocrité.","-1" "Antoine, la quarantaine, marié, deux enfants, licencié, plaque tout pour s'enfuir avec son amante et reprendre un élevage de crocodiles en Afrique, dirigé par des Chinois. Vous en apprendrez un peu sur les amours et l'alimentation de ces sauriens, mais ce livre est avant tout le livre de Joséphine, sa femme. Chercheuse au CNRS, spécialisée dans le XIIème siècle, intelligente mais terriblement timide et complexée, elle aura tout à affronter : (...) Katerine Pancol dresse des portraits sans fard d'une palette polychrome de personnages. Issus de milieux sociaux très divers, ils vivent chacun avec leurs folies, leurs forces, mais aussi leurs failles et leurs secrets inavoués ou inavouables. Un ouvrage qui aborde aussi des thèmes actuels comme le licenciement, les femmes et leur place dans notre société, la mondialisation, les nouvelles technologies, l'adolescence, la vie de couple. Une plume soignée, qui ne s'essouffle jamais, une plume-caméléon qui se fond dans chaque personnage avec la même aisance : le langage franc et populaire de Marcel, le jargon des adolescents, ou encore la prose délicate de la divine Iris... Un roman de société parisien très contemporain, qui a su déjouer les écueils du mélodrame et de la caricature.","1" "Un langage peu intéressant, une vulgarité qui fait un peu sourire, une histoire d'un homme qui regarde les gens autour de lui dans un restaurant, j ai déja connu mieux comme lectures, et je le sais maintenant... Beigbeder, n est pas mon auteur favori. Je me devais d'en lire un pour me faire une idée, c est fait, et c'est fini.","-1" "Le livre est très plaisant, touchant et tendre car Paul Fourmel écrit la vie d'Anquetil à travers son regard d'enfant, fasciné par son idole. Etant trop jeune pour avoir connu Anquetil au moment de sa carrière et m'intéressant depuis peu à la grande histoire de la petite reine, j'ai découvert le sportif et l'homme sous la plume de Fourmel et c'est passionnant. Les amateurs de vélo y trouveront des détails savoureux sur la personnalité singulière du ""maître jacques"" et sur le dessous des grandes courses des années 50 / 60.","1" "Votre chef est un abruti? Votre mari est accro au shopping en ligne ou votre femme au foot? Votre survie ne tient qu'à une chose: le RIRE! Cet excellent livre vous en fournira à profusion: chaque page est truffée d'un humour pétillant et irrésistible. LE remède anti-crise, je vous dis. Vous voulez une preuve? A elle seule, la couverture donne le sourire: c'est quoi cette gueule de chat! Essayez ensuite de lire les premières pages, et vous ne pourrez plus le reposer. Vous en serez réduit à nourrir vos enfants de plats surgelés et à rogner sur vos heures de télé, de sommeil; n'importe quel prétexte sera bon pour ne pas poser cette comédie géniale. Pour vous dire: j'ai même eu droit au regard suspicieux de mes filles, qui se demandaient pourquoi maman éclatait de rire du fond du canapé... A lire absolument!!!","1" "Je n'ajouterai que peu de chose aux commentaires présents sur cette page : le récit de Joffo, en plus d'être bien écrit, passionnant, émouvant, abordable dès le collège, est une excellente initiation pour les lecteurs n'ayant pas encore approché les thèmes complexes de la Collaboration et de la Shoah. De nombreux points abordés vont au-delà de la simple autobiographie, pour relever de l'analyse historique. Ainsi : _ le fait que les gens, dans leur majorité, ignoraient la destination des trains de la mort. _ l'obsession invraisemblable des nazis à pourchasser les juifs jusqu'au dernier moment, alors même qu'ils perdaient la guerre _ la schizophrénie des SS, tueurs féroces en même temps qu'administrateurs minutieux, aux ""délicatesses"" surprenantes : le chef de la Gestapo niçoise ne fait pas se déshabiller les enfants devant lui, il les envoie vers un médecin, dans une autre pièce. On soigne avec prévenance les prisonniers malades, pendant qu'on en torture d'autres à la cave... _ les résistants n'étaient pas tous purs, et les collaborateurs pas forcément des pourris. Le prestige de Pétain est rappelé. De même pour les Italiens, présentés de façon plutôt sympathiques. Il y a aussi le marché noir, les passeurs, vrais ou véreux, les Justes ordinaires, tous les gens qu'on voit pour la dernière fois sans le savoir... Bref, les principaux aspects de cette période tragique sont évoqués, avec une honnêteté qui, curieusement, fait défaut au film que Jacques Doillon a tiré du livre. Ainsi, un brave curé qui prend les enfants sous son aile de sa propre initiative se retrouve sous les traits d'une espèce de jouisseur égoïste, renâclant à sauver des enfants juifs. À croire que pour certains, l'anticléricalisme passe avant la vérité. Enfin, malgré les morts, malgré la peur, malgré l'enfance volée, l'impression que laisse ce livre est positive, tournée vers la vie. C'est presque une victoire.","1" "Après avoir A-DO-RE les yeux jaunes des crocodiles, voici la suite, la valse lente des tortues, sur le même rythme, peut-être encore plus riche que le premier, en fait je ne sais pas, c'est tellement bon de lire Katherine Pancol, qu'on ne sait plus lequel est le meilleur. N'achetez pas la valse lente des tortues sans vous être régalés avec les yeux jaunes des crocodiles ; ce serait dommage ; vous perdriez des heures de bonheur, et ça ne se fait pas !!!!","1" "Au delà de l'histoire qu'on ne lâche pas, révélation de la Simone de Beauvoir authentique, à l'opposé du mythe de l'intellectuelle terrifiante - beaucoup plus libre que ce qu'on croyait. Amoureuse, humaine et vulnérable, totalement inconnue : c'est au plus intime et au plus douloureux de son amour déchiré entre Sartre et son amant Algren, que Beauvoir a conçu Le Deuxième Sexe. Le livre d'Irène Frain est un apport majeur à l'Histoire des femmes.","1" "un très beau livre à dévorer bien sûr il faut aimer les histoires d'aventures nordiques et de chiens de traineaux très beau texte très bien écrit , se lit sans effort plein de rebondissements très belle réalité du Grand Nord","1" "Mathias Enard n'en est pas à son premier ""forfait"". Après ""Zone"" et ""Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants"", il signe ici un nouveau roman où l'on retrouve son style incomparable, foisonnant et flamboyant. Mais cette fois-ci c'est au coeur de l'actualité qu'il situe ses personnages, celle des printemps arabe, des Indignés, de tous les espoirs déçus et de la folie Islamique, décrivant notre vieille europe qui se meurt, peu d'espoir certes dans son récit mais tellement de lucidité et de tendresse. Ses personnages sont attachants, bouleversants, révoltants même parfois. Sa prose si riche est fluide et limpide. C'est du grand art, de la vraie littérature. A lire impérativement.","1" "Eternelle histoire d'adultère. Quoi de neuf sur ce sujet rebattu dans Nous étions faits l'un pour l'autre (drôle de titre qui ne correspond pas au contenu du roman de Véronique Olmi) ? Presque rien. L'auteure tente bien de tordre le cou aux clichés, chaque histoire d'amour est unique, n'est-elle pas ?, en alternant la narration du point de vue de chacun des deux personnages principaux. Elle fait jouer les clivages sociaux, approfondit les ressorts psychologiques. Très bien, mais cela ne suffit pas à susciter l'intérêt. Alors Véronique Olmi sort l'artillerie lourde avec un bon vieux secret de famille, bien enfoui et pesant comme il se doit. Peine perdue, le procédé est usé jusqu'à la corde et l'émotion ne vient pas. Le livre reste dans les limites du sujet imposé. Le style sec, incisif, phrases courtes et cinglantes, peut faire illusion. Mais pas donner de l'épaisseur à un roman qui ne parvient jamais à passionner.","-1" "Candide est un jeune homme naïf qui a grandi dans le château du baron de Thunder-ten-tronckh situé en Vestphalie, province allemande. Élève du philosophe Pangloss qui l'éduque selon les préceptes du rationalisme spiritualiste et optimiste de Leibniz, le jeune homme croit fermement qu'il vit dans le meilleur des mondes possibles à l'image du château de Thunder-ten-tronckh que tout le monde considère comme « le plus beau des châteaux », jusqu'au jour où le baron l'ayant surpris en pleine étreinte avec sa fille Cunégonde, décide de chasser Candide du château, le livrant ainsi en pâture aux violences d'une société impitoyable. Dès lors la philosophie de Pangloss va perdre peu à peu son crédit aux yeux du jeune héros... Dans ce conte philosophique publié en 1759, Voltaire, au long des trente chapitres qui le composent, reprend un type de récit très à la mode au XVIIIème siècle : le récit de voyage. Candide en effet va faire le tour du monde et l'expérience de tant d'aventures, aussi rocambolesques les unes que les autres, l'amène finalement à porter un regard critique sur la société non plus fondé sur le rationalisme optimiste prôné par Pangloss mais sur l'empirisme de Martin, un savant rencontré dans un cabaret au Surinam. Voltaire offre ici sa vision d'une société barbare, corrompue par l'argent et le pouvoir, et s'exprime au nom d'un rationalisme tourné vers la défense et la revendication de l'égalité entre les hommes, contre le fanatisme religieux et l'esclavage.","1" "Des anecdotes drôles, curieuses, attachantes rapportées par un amoureux de tous les sports. Philippe Delerm manifeste sa tendresse pour les sportifs porteurs des valeurs anciennes (?) du sport.","1" "Bon d'accord, je lis le livre 10 années après sa parution. L'effet nouveauté n'est plus, mais le fond reste. Bref, c'est le premier livre de Beigbeder que je bouquine. Pour être franc, je suis déçu et même énervé par ce que je lis là dedans. L'univers de la pub et son lot de manipulation mentale, il y avait de quoi faire là un essai percutant et inoubliable. Un roman aussi, je le concède, mais pas ça! Les première pages sont exceptionnelles de cynisme et de réalisme. Un parler-vrai, simple et terriblement efficace, qui nous plonge dans une ambiance instinctivement détestable. Le personnage (fortement autobiographique) se décrit avec une froideur et un cynisme bouleversants. Bref, ça percute et ça fait mal, ça met mal à l'aise et donne l'impression de dépeindre une réalité que nous appréhendons la plupart du temps, sans vraiment réussir à s'en faire une juste idée. Et comme de bien entendu, ces premières pages donnent vraiment envie de lire le livre, de le dévorer. Et justement, le soufflé retombe très vite pour finir à la poubelle ensuite. Car tout le problème est là : En quelques pages, l'auteur a tout dit...reste alors à broder une histoire glauque pour justifier l'écriture d'un livre et la promo chez Ardisson. Au programme : un univers glauquissime, des putes, des collègues mesquins la tête dans un seau de cocaïne et dans les sites zoophiles, des problèmes familiaux, des suicides et même un meurtre sans queue ni tête. J'ai déjà vu ça quelque part...mais oui, Houellebecq, extension du domaine de la lutte...avec non pas un meurtre mais une tentative! Et là je me dis que le message du livre, à savoir la manipulation publicitaire et son impact sur nos vies, est saccagé par cette histoire glauque, tout comme la grande leçon de Houellebecq sur l'extension de la sauvagerie du marché au monde des sentiments amoureux. Pour dénoncer un univers qui semble moche (quoique...ne connaissant pas de publicitaire, il me manque un brin de nuance), était-il vraiment besoin d'imaginer des protagonistes aussi glauques...et surtout le meurtre sauvage d'une vielle américaine, choisie au hasard, au nom de la lutte contre les fonds de pension? Honnêtement je ne crois pas. Je retrouve cette impression là dans bon nombre de commentaires. C'est bien dommage. Bref, je suis énervé par le livre et je dois avouer que sur ce coup, l'auteur me déçoit. J'aurai vraiment voulu lire un essai, de sa plume, sur le sujet! En conclusion je dirai qu'entre Houellebecq, Dantec, Beigbeder et Zeller, je commence à être fatigué par ces nouveaux écrivains qui essayent de nous faire avaler des bonbons acidulés pour nous faire travailler la conscience, mais qui le font par des ouvrages généralement courts et crades qui à mon sens décrédibilisent le message qu'ils portent.","-1" "On m'avait prêté la fille de papier et j'avais beaucoup aimé. Souhaitant relire ce livre je l'ai acheté sur Amazone. Ce qui signifie que je le lis pour la seconde fois. Rares sont les livres que je relis et bien celui-là je ne srais pas étonné que je le re relise dans quelques mois maintenant qu'il est mien. Cette jeune femme qui tombe d'un livre parce que la phrase est inachevée va compliquer la vie de son auteur mais aussi l'aider voilà une idée géniale de Musso. J'ai plus qu'aimé j'ai adoré et ceux qui ne l'ont pas encore lu devraient se lancer dans cette aventure qu'est la fille de papier.","1" "Divertissant mais sans plus. Un livre de plage ou de voyage (idéal en train). Pas beaucoup de réflexion sur le déroulement de l'histoire. Très prévisible. C'est le premier Pancol que je lis mais franchement je n'ai pas envie d'en lire d'autres. Ce n'est pas très enrichissant et le vocabulaire est très basique. La mentalité des héroïnes relfète peut-être l'époque ou Pancol elle-même mais elles sont trop stéréotypées. L'histoire rebondit tellement souvent qu'elle aurait pu encore ajouter 100 pages mais cela reste sans grand intérêt.","-1" "j'ai commandé dans la même commande deux livres de la collection ""La Pléiade"" et normalement j'aurais du recevoir ""Agenda 2011"" de la même collection comme d'ailleurs c'est indiqué sur la couverture de cet agenda. j'ai donc été obligé d'en acheter un chez un autre vendeur de Marketplace, et ce au prix fort, ce qui est un comble pour un livre qui doit être offert. L'année dernière j'avais bien reçu cet agenda pour l'achat de livres de cette collection.","-1" "En vieillissant les hommes pleurent se déroule sur une seule journée. En juillet 1961. En un lieu unique : la maison d'Albert, ouvrier chez Michelin, près de Clermont-Ferrand. Le héros du roman de Jean-Luc Seigle, qui a fait la guerre sur la ligne Maginot et a été fait prisonnier, n'a jamais raconté ses souvenirs. Il n'en peut plus, Albert, il survit plus qu'il ne vit. Le monde est devenu moderne, la télévision, le remembrement, la guerre d'Algérie où son fils aîné combat, tout lui rappelle qu'il n'y a plus sa place. Sa femme rajeunit, sa mère s'enfonce dans les ténèbres, son jeune fils découvre Balzac. Ils pourront faire sans lui. Avec pudeur et un amour profond de ses personnages, Seigle raconte la douleur intime d'un homme qui n'a plus la force de continuer. Dans un style limpide, avec un souci du détail matériel et psychologique qui ne sont jamais pesants. Au passage, dans une sorte de post-face à la fiction, l'auteur réhabilite la ligne Maginot, si souvent moquée, et ses combattants qui repoussèrent les allemands en 40, pour rien, parce que l'Histoire n'a retenu que la débâcle sur l'autre front, le vrai, selon les manuels. Dans ce livre, la colère est enveloppée dans une torpeur estivale, la chaleur accablant les corps et exacerbant les états d'âme. Une belle oeuvre sur la mémoire, l'oubli, les remords, le progrès et la transmission. Oui, avant tout, la transmission.","1" "choix imposé par le lycée par le professeur de français. la lecture a été agréable, facile et avec l'aide de la fiche de lecture la compréhension a été parfaite","1" "Après un début en fanfare nous gratifiant d'éléments interessants sur la jeunesse du Carravage et de ses premiers succès dans la cité pontificale (avec un chapitre décoiffant relatant un procès des toiles du Carravage par quelques cardinaux vicieux!), l'auteur semble perdre le fil de son récit, trop occupé qu'il est à nous amener jusqu'à cet abîme qui bouffe littéralement son ouvrage. Les personnages perdent peu à peu leur consistance et nous laissent à l'ennui d'une fin ""grandguignolesque"" et prévisible. Seules les 300 premières pages de ce long livre sont à retenir.","-1" "Bon, c'est pas mal écrit, il y a pas mal de rebondissements : donc, ça se laisse lire. Mais il y a cette histoire familiale que l'auteur étale au grand jour - contre la volonté de sa mère, l'académicienne Hélène Carrere d'Encausse - et met profondément mal à l'aise. Et puis la thématique, usée jusqu'à la corde. L'écrivain qui picole, trompe sa femme, se cherche encore et encore, vit aux crochets de la société... on connaît, depuis le génial Henry Miller ou, plus près de nous, Philippe Djian. Remarquez, dans le genre exhibitionniste, il y a pire : Weyergans (voir mon lointain commentaire ci-dessous).","-1" "Alors qu'il accompagne son jeune fils unique à l'école, Matteo, chauffeur de taxi napolitain, se retrouve au milieu d'un règlement de compte entre mafieux qui se passe en plein jour et en pleine rue. Son fils Pippo âgé de 6 ans est tué. Il a reçu une balle perdue en plein ventre. Un tel drame fait basculer toute la famille dans un monde de désespoir absolu. Guiliana, son épouse, exige de son mari soit qu'il lui ramène Pippo à la maison soit qu'il le venge en tuant le mafieux qui a tiré. Matteo retrouve trace de l'homme en question, mais n'a pas le courage de presser sur la détente au moment voulu. Sa femme l'abandonne et va cacher sa tristesse dans son village natal. Toutes les nuits, Matteo désespéré, erre dans Naples à bord de son taxi qui roule pour rien si ce n'est pour trouver une raison de continuer à vivre' Vingt ans plus tard, Pippo exerce une vengeance d'une cruauté absolue sur la personne du tireur. Comment Matteo a-t-il fait pour faire revenir son fils des Enfers ? Quel prix a-t-il dû payer pour cette étrange vengeance ? Un roman de très belle facture dans un registre fantastique plutôt échevelé. Cartésiens et autres rationalistes sont priés de s'abstenir. Si l'on veut apprécier le discours, il faut laisser toute raison au vestiaire car on est embarqué dans le surréel, le paranormal et l'au-delà des choses. Gaudé nous entraîne dans une descente aux enfers un peu grand guignolesque en compagnie de personnages déjantés et marginaux puis il procède à des échanges tout aussi rocambolesques. Cela pourrait être la partie la plus faible du livre car le thème est rebattu depuis Dante et fait la part belle à l'habituelle série de clichés et de lieux communs. Mais Gaudé arrive parfaitement à le faire passer par sa grande maîtrise de l'art poétique. Tout tient également par un style magnifique, par une étude remarquable des sentiments des personnages et surtout par l'entretien d'un suspens haletant accru par une narration faite par étapes, flashback et permanents aller et retour entre le présent et le passé. Au total, une très jolie histoire qui donne à réfléchir sur le sinistre thème de la mort' Que deviennent nos défunts dans l'au-delà ? Qu'emportent-ils de nous avec eux ? Ne meurent-ils pas une seconde fois quand plus personne ne pense à eux ? Macabre, mais magnifique !","1" "Du vide du vide et du vide donc du vent.Delerm au mieux de sa forme d'Eole de la littérature française.","-1" "Vieux con , je ne sais pas, mais enfileur de perles, sans aucun doute . J'ai lu ce livre en 20 minutes , je n'en ai pas gardé le moindre souvenir . Si ce n'est que c'est complètement vaporeux , sans la moindre substance .....Rien de plus court que ces petites histoires censées en dire long ...... Je vais passer à autre chose .......","-1" "Cruel. Cruel jusqu'à la dernière goutte puisqu'il ne laisse aucune lueur d'espoir, aucune reconstruction possible. La fin ne laisse entrevoir rien. Rien... Comme si le bonheur une fois brisé n'est plus substituable. Comme s'il n'existait qu'un seul grand bonheur dans la vie, et dont la disparition duquel entraine l'effondrement de tout le reste. une oeuvre inimitable, poétique, métaphorique...","1" "Une fois de plus, c'est avec un immense talent que Marc Lévy nous attache, dès les premières lignes de son livre, à la vie et aux sentiments de ses personnages. ""Où es-tu?"" est une histoire d'amour, de choix de vie et de leurs conséquences, que l'on pourrait résumer ainsi : aimer, fuir, choisir et aimer à nouveau. Marc Lévy nous apprend que sacrifier sa vie, ses rêves pour quelqu'un que l'on aime, c'est finalement risquer à terme de tuer le sentiment même qui est à l'origine de ce choix. Quand on aime, à l'instar des principaux protagonistes de cette aventure, un être à l'opposé de soi en tous points, du bonheur espéré ne reste bien souvent qu'une chimère au moment où s'impose la nécessité de construire sa vie...On a pourtant bien du mal à l'admettre. A lire sans modération...!","1" "La vie mode d'emploi-/G.Perec C'est un opus bien étrange auquel Perec nous convie . La lecture de ce livre à nul autre pareil va de l'absolument hilarant au plus sérieux. L'abord de ce livre n'est pas évident, mais au fil des pages, je me suis pris au jeu et je n'ai pas boudé mon plaisir. Nonobstant, il ne convient pas de lire cet ouvrage comme un roman facile car il demande une bonne mémoire pour se souvenir de la relation existant entre les différents personnages qui sont extrêmement nombreux et surtout qui ont vécu à des époques successives. C'est une véritable toile d'araignée que tisse Perec entre les différents protagonistes à travers le temps et l'espace. Un chef-d'œuvre de précision qui demande une attention soutenue . Une frénésie de descriptions minutieuses en tout genre frisant la maniaquerie, en cascade avec emboîtement et superposition , l'une appelant l'autre faisant que l'auteur décrit sa description en quelque sorte. Une kyrielle d'énumérations jubilatoires jusqu'au fou rire. Un inventaire exhaustif tel un gigantesque catalogue teinté d'une méticuleuse enquête sociologique .Perec voue un véritable culte aux objets, de préférence les plus bizarres. Tableaux, gravures et photos omniprésents et de toutes sortes sont dépeints avec exaltation et enthousiasme. Quelle imagination, mais aussi quel sens de l'observation ! Quel délire ! Sublime ! Perec nous fait vivre une galerie impressionnante de personnages extravagants et pittoresques aux aventures délirantes, souvent burlesques, parfois tragiques. La fréquente et judicieuse utilisation du présent de l'indicatif donne du rythme au récit et notamment aux parties descriptives. L'histoire du trapéziste et de Rohrschash au chapitre XIII est grandiose. Puis c'est une succession de brèves histoires insolites et même souvent extraordinaires contées de manière concise dont on se demande où l'auteur est allé les chercher . Et subitement l'une prend tout de même quinze pages pour offrir son dénouement après nous avoir tenu en haleine, celle d'Élisabeth de Beaumont. Je donnerai une place spéciale à l'histoire désopilante de Bartlebooth passant une grande partie de sa vie à peindre des aquarelles que Winckler transformera en puzzles. Et là toute une exégèse exhilarante et une philosophie étrange et insoupçonnée de l'art du puzzle nous est contée par Perec en un style inénarrable. Un grand moment dans le monde de l'absurde et du burlesque. Tout au long du récit, on sent que Perec, obnubilé par la crainte d'oublier quelque chose, ne laisse jamais rien au hasard : tout est structuré, étudié minutieusement, bien à sa place comme les pièces d'un immense puzzle. Il apparaît pour ceux qui veulent en savoir plus que l'ordre de description des appartements obéit à la polygraphie du cavalier aux échecs : cela montre bien que cet ouvrage considérable obéit à des contraintes multiples dont celle sus-citée n'est qu'un élément. Perec disait que ses livres « balisaient un espace ». Il épingle absolument l'espace sur la page qu'il écrit tout au long de ce chef d'œuvre, tel un entomologiste.","1" "Je me suis glissée avec délice dans les pages de ce roman, suite tant attendue du parcours d'Anne sur les chemins de la liberté. Entre les pins des Landes, la Bastide reprend peu à peu vie sous les mains conjuguées d'une partie de la famille Nogaro. Que de secrets encore enfouis dans les petits carnets noirs d'Ariane, qu'Anne découvre petit à petit. La famille explose, les haines se déchainent, les passions se dévoilent, et la vie reprend ses droits, car même dans les instants les plus lugubres, personne ne peut lâcher ces lignes et malgré une fin ne surprend pas, j'ai passé un très agréable moment en compagnie des personnages toujours touchants dans leurs ressemblances avec nos propres histoires. Ce roman est excellent moment d'évasion qu'il ne faut pas laisser passer.","1" "On dit de Beckett qu'il décrit la condition humaine, hélas il faut vraiment relire plusieurs fois la pièce et on découvre en cours qu'il y a des jeux de mots, des références philosophiques (Pascal)... Le théâtre de beckett est trop recherché et n'est malheureusement pas accessible à tous et on s'ennuie vite notamment avec la didascalie ""un temps"" et les mêmes questions des personnages!","-1" "Je suis une fan de Marc Lévy, je le fais découvrir à mon entourage depuis son premier ouvrage mais là, je suis très déçue, déjà l'avant dernier était d'un niveau inférieur mais avec celui ci, on touche vraiment le fond. C'est vrai, le sujet au départ semblait intéressant, original mais ensuite c'est un peu ""tiré par les cheveux"", de l'invraisemblable primaire avec des voyages de ci de là à travers le monde qui baladent le lecteur dans tous les sens du terme. La moitié du livre donne l'impression d'être baclée (il semble remplir des page pour remplir des pages)je me suis ennuyée et forcée à le finir. J'avais hâte de lire les commentaires de personnes qui comme moi jusqu'à présent pensaient que Marc Lévy était une valeur sure, je me suis faite avoir deux fois et je pense que j'y réfléchirai aussi à deux fois avant d'acheter le suivant (si c'est la suite de celui-ci je ne l'achèterai tout simplement pas ...). Désolée Monsieur Lévy, j'espère sincèrement qu'à l'avenir je retrouverai le plaisir de lire vos romans.","-1" "Il est plus facile de faire la guerre que la paix Georges Clémenceau L'excellent écrivain franco-algérien Mohammed Moulessehoul plus connu sous son nom de plume ""Yasmina Khadra"",nous fait une fois de plus participer aux drames et contradictions de la ""sphère musulmane"" et de son terrible rapport avec ""l'occident chrétien "" dont on pourrait dater l'origine... aux croisades. Le ""prière d'insérer""de l'éditeur qui ouvre ce livre nous parle à propos des précédents romans de l'auteur, et de celui-ci ,""d'une trilogie consacrée au dialogue de sourds entre l'orient et l'occident"".Il s'agit pour le moins d'une litote! Ce livre porte sur l'invasion de L'Irak par les américains vue d'un village perdu à cent kilomètres de Bagdad mais où ladite invasion finira par arriver sous la forme d'exactions et surtout d'humiliations de la part de troupes soucieuses avant tout de leur sécurité mais aussi hélas piétinant une culture faite de respect des anciens,de liens familiaux et de croyances millénaires dont le profond mépris seront une des causes de l'incompréhension par le peuple Irakien de cette invasion. Le personnage central de l'histoire étudiant d'origine bédouine saisi d'une haine sans nom , va rejoindre Bagdad et s'engager dans un réseau clandestin de lutte contre l'envahisseur pour s'apercevoir ""in fine"" qu'il était le jouet d'une bande de déséquilibrés allant jusqu'à mettre en danger l'existence même de la vie sur la planète C'est une fois de plus dans cette oeuvre, le déchirement d'un auteur façonné par une double culture et qui éssaie de comprendre sans condamner sinon la folie meurtrière de pseudo savants fous. Il reste que l'on peut s'interroger sur ce que les troupes américaines font en Irak.On dit que leurs dirigeants croyaient libérer ce pays comme leurs lointains prédécesseurs l'avaient fait pour l'Allemagne.C'est là qu'on pourrait parler de ""dialogue de sourds"" .","-1" "Yann aime Maria, Maria aime Alexandre (ils sont frères) Alexandre aime les femmes ,lui-même ,et finalement sa femme Maria . Un livre essentiel ? non .Un livre agréable à lire ? oui, un drame classique et revisité . Avec toujours ce style très subtil de Simonetta Greggio ,un livre au charme en demi-teinte avec ces deux frères traversant la vie du milieu des années 1960 à l'an 2000 avec ses drames,ses trahisons ,la recherche de soi même .Yann surdoué admis à normale sup mais incapable d'être heureux car englué dans son amour pour Maria,et quand il trouve auprès de Manon un peu de sérenité un drame se noue . Le tout sur fond de mai 1968 , de lavie de Jung et Sabina Spielrein, de Hélène et Althusser ? De citation de Régis Debret,ou de Philippe Sollers par exemple, nous offrant un balayage de la vie intellectuelle et des événements politiques traversés . Et comment la trahison d'un frère peut-elle être perçue ? Bien qu'elle soit bien méritée ? un livre attachant qui mérite qu'on s'y attarde .","1" "Laurent Binet (romancier et ancien prof, et fils de profs), dont le coeur se porte plutôt vers Mélenchon, décide de se transformer en journaliste et choisit de suivre la campagne de François Hollande. A-t-il choisi le bon cheval ? Son éditeur en doute... Ainsi, dès le début du livre, on a du suspense et, même si on connaît la fin, le suspense est maintenu tout le long. Ce récit se lit comme un roman : des péripéties, des personnages (connus et de l'ombre), des discours attendus (vont-ils décevoir ou pas ?), la course effrénée et effarante (on est effrayé de voir la santé qu'il faut avoir pour être candidat), la course de l'auteur lui-même, la course au Pouvoir (Hollande a-t-il toute sa vie désiré ce pouvoir ?), les éventuels électeurs rencontrés et interviewés parfois par Laurent Binet (c'est très intéressant), les attentes, la folie (oui, la folie) ambiante... J'ai adoré ce livre que j'ai vraiment lu comme un roman (je ne lis pratiquement jamais de livres politiques). Laurent Binet m'a paru sincère et je l'ai trouvé attachant. François Hollande lui est-il attachant ? ça, je ne vous le dirai pas.","1" "J'ai aimé le titre et le 4ème de couv. était prometteur... L'histoire commence bien, on entre dans un policier à l'intrigue (ou plutôt aux intrigues) compliquée. Mais bon, voilà, ça ne va pas vraiment plus loin... J'ai trouvé cette histoire tordue, confuse, noire, macabre, mais surtout violente... Violente par ses mots, ses descriptions si détaillées si écoeurantes.... A lire si vous avez le coeur vraiment bien accroché (et ce n'est pas de l'humour!)","-1" "Désolée, je dois être hermétique à sa façon de transmettre l'information :-( Il me fait penser à un homme souffrant d'eczéma, qui gratte un peu partout au hasard sans vraiment savoir où il a mal","-1" "ce livre est le troisième ouvrage de cet auteur que je lis puisqu'on me l'avait prêté... Je me suis donc accrochée sachant que les deux premiers ne m'avaient alors pas plu du tout et là aucune surprise je me suis ennuyée du début à la fin..... bon là c'est clair plus jamais de Marc lévy....","-1" "C'est en lisant les commentaires que j'ai commandé ce livre et j'ai été décue par sa lecture. Il se parcourt effectivement aisément mais en raison de son absence de densité. J'ai trouvé le style pauvre, avec beaucoup de clichés et de stéréotypes. Les personnages sont attachants mais manquent de profondeur. La fin du livre est néanmoins réussie car inattendue. A mon avis, livre dont on peut se dispenser.","-1" "J'ai bien aimé cette histoire, peu banale, écrite avec une certaine humeur et un peu d'ironie vis-à-vis des étrangères qui viennent se marier avec les Français ! Cela donne à penser même si la lecture ( et dans mon cas l'écoute) reste agréable, on ne se prend pas la tête avec les évènements. Dans la version audio, j'ai beaucoup apprécié d'avoir chaque chapitre lu par un acteur différent. C'était original et donnait un certain relief à l'écoute. Les cinq heures de voyage ont passé bien plus vite que d'habitude.","1" "Je suis entièrement en accord avec les autres commentaires à ""1 étoile"" et c'est, un peu, triste que j'évalue ce livre à ""1 étoile"" mais la raison en est simple, je n'ai pas eu envie de le terminer car....eh bien tout est dit dans les autres commentaires et pour moi c'est pareil. Et pourtant...j'aime beaucoup le style de M.Lévy mais là, j'ai vraiment l'impression qu'il a fait du ""remplissage"", j'avoue avoir déjà eu un peu de mal avec ""Le premier jour"" mais j'avais quand même envie de connaître la suite...et maintenant ça m'est égal! D'ailleurs peut-on appeler ça une suite? Quelle déception!","-1" "la pub disait :""le livre qui rend heureux"" .....????? je trouve ce livre triste et je ne lis pas pour me régaler de la petite vie médiocre de mme et monsieur tout le monde mais pour m'évader réver m'envoler.!!!!m'elever","-1" "Si vous voulez tout savoir sur le mode d'emploi d'un appareil photo numérique ou consulter le bulletin météo de l'époque à laquelle se situe l'inaction, lisez ""La carte et le territoire"" de Michel Houellebecq : c'est à peu près tout ce que vous y trouverez. L'auteur des ""Particules élémentaires"" se met en scène lui-même et fait abondament la promotion de ses ouvrages ; il s'y décrit comme un personnage médiocre, puis quitte le vraisemblable pour sombrer dans l'invraisemblable en inventant son propre assassinat, dans des conditions macabres qui intéresseraient bien davantage un psychiatre qu'un lecteur. Cela a pu faire illusion auprès de quelques bobos parisien désabusés mais, en ce qui me concerne, cet inutile pavé de 428 pages, techniquement bien écrit, ne m'a rien apporté. Il m'a seulement permis d'écarter définitivement le Goncourt de mes prochains achats.","-1" "Je suis sûrement différente des autres car je ne ferai hélas pas d'éloge sur ce roman que je regrette d'avoir acheté .J'ai eu beaucoup de mal à le finir ; l'histoire était longue , inintéressante , il me tardait de l'avoir fini pour enfin me débarrasser de ce livre .","-1" "Décidément, Victor Hugo, par ses œuvres ne cessera jamais de me transporter et de me rallier à ses causes ! [rires] Voilà encore une magnifique histoire qu'il nous livre ! Ce drame romantique du XIX ème siècle nous transporte en Espagne, à la découverte du destin d'une reine seule et abandonnée et d'un laquais éperdument amoureux d'elle, qui, pour la voir et se rapprocher d'elle, accepte l'odieux marché de Don Salluste, son maître. La reine et Ruy Blas sont des personnages terriblement attachants que j'ai beaucoup apprécie et Don Salluste nous apparaît véritablement comme un démon à l'origine du court bonheur de Ruy Blas mais aussi de sa descente au enfer. Comme toujours, cette œuvre est le moyen pour Victor Hugo de critiquer et de lutter : critiquer les personnes nobles qui volent les royaumes et ne recherchent que l'enrichissement personnel sans tenir compte du peuple et de montrer que celui-ci est amplement capable de gouverner (comme le montre l'ascension de Ruy Blas au pourvoir en 6 mois). C'est une magnifique œuvre qui mérite qu'on la lise et qu'on s'y attarde!","1" "Ce livre de Fatou Diome est vraiment extraordinaire. Elle qui habite en France et son plus jeune frère qui rêve de la rejoindre pour devenir footballeur professionnel. Elle lui explique bien la différence de ces deux mondes très differents, son monde à lui dans son village en Afrique et la vie difficile pour tout le monde en Europe, où il faut tout de même assez bien gagner sa vie pour vivre convenablement. Et n'est pas footballeur professionnel qui veut, il y a beaucoup d'appelés et très peu d'élus.","1" "Un jeune français reçoit une bourse d'étude pour une prestigieuse école des États-Unis. Dans une Amérique des années 60, cet étudiant va en apprendre beaucoup sur les choses de la vie. Philippe Labro nous livre un magnifique récit de formation qui nous permet de nous plonger dans l'époque ""fifties"" des USA, encore puritaine. Très bien écrit, captivant, intrigant et facile à lire. On en redemande. Ce livre possède une suite : . Je vous le recommande également.","1" "Nécessaire de lire ce livre, comme tous les précédents de l'auteur, d'abord pour juger sur pièce et non au travers des nombreuses critiques. Ensuite parce que Houellebecq n'écrit comme nul autre. L'histoire ? comme d'habitude désespoir social, misère sexuelle, utopies, fantasmes, solitude, rêves inachevés, influences. Houellebecq regarde tout ça de haut, avec un cynisme qui surprend, qui dérange fort et quand ce cynisme commence à agacer, le voilà tendre, attendrissant, très profondément humain. Il est clair que Houellebecq est indispensable, sa musique est fascinante, les thèmes qu'il aborde sont incontournables. Oui il est narcissique, mégalomane, incontrôlable, inclassable, attendrissant, provocant, différent, provocateur. C'est vraiment heureux que cet auteur existe. Jetez vous sur ce livre, (mais aussi sur les autres), vous serez allergiques ou contaminés, enfin un auteur qui ne laisse pas indifférent !","1" "15 années d'enregistrement pour notre pur plaisir. Le texte ainsi lu par de grandes voix permet certains approfondissements de l'oeuvre. Grandiose.","1" "J'ai juste vu 4 étoiles sur 5, sans aller voir les commentaires. J'aurais dû ! Car effectivement, ce n'est pas les misérables de Victor Hugo, le descriptif est erroné. Voici le vrai descriptif : Bibliocollège propose : ' des extraits annotés relatant l'épopée de Gavroche, ' des questionnaires au fil du texte, ' des documents iconographiques exploités, ' une présentation de Victor Hugo et de son époque, ' un aperçu du genre du roman, ' un groupement de textes : « L'enfance malheureuse ».","-1" "J'adore cet auteur, il ne me restait que ce petit poche à lire d'elle. Et bien vraiment, je me suis ennuyée. Heureusement qu'il est court, sinon, je ne l'aurais pas terminé. Il manque de saveur et d'intérêt. D'une affligeante banalité au regard du reste de l'oeuvre de DE VIGAN. Un conseil si vous souhaitez découvrir cet auteur, commencez par ""les heures souterraines"" qui est un véritable bijou littéraire.","-1" "Je ne sais pas si cette pièce est agréable à voir, mais en tout cas elle est plus que barbante à lire...","-1" "J'ai acheté ce roman de Marc Levy pensant me donner les moyens de me distraire vaguement à la plage mais...même pas !! c'est dire l'ennui de cette écriture ! Encore une histoire à l'eau de rose digne d'un arlequin de bas étage ! De la ""littérature"" de supermarché qui plonge le lecteur une fois de plus dans la médiocrité générale. Aucune intrigue digne de ce nom, aucune originalité dans l'écriture, dans les dialogues, une fin baclée que l'on avait devinée depuis longtemps,...que dire de plus ? Encore un roman qui n'élèvera pas le niveau des lecteurs. J'ai ré-essayé mais je reste dans l'incompréhension face à un tel succès...","-1" "Bien déçue par la qualité de ce livre: la couverture est à l'envers , et quand on ouvre le livre il faut le lire par la dernière page à la façon d'un manga .... Défaut probable de fabrication mais pas pratique du tout en cours de français .","-1" "J'ai lu ce livre triché, parce qu'en espagnol, ""Rimbaud"" est prononcé comme ""Rambo"". Et je m'attendais à lire de l'action et de la guerre, parce que j'ai entendu que cet auteur avait été un marchand d'armes. Le livre est terrible et je ne recommanderais à personne.","-1" "Georges Duroy, fils d'aubergiste normand et sous-officier rendu à la vie civile, est parti à la recherche du succès et de la réussite financière à Paris. Il rencontre un ancien ami de régiment, Forestier, qui lui conseille d'entrer dans la presse. Il est ainsi introduit dans le monde du journalisme et de la Vie Française. Après quelques déboires ses pouvoirs de séducteurs forcent les portes du défi. Il charme en premier la délicieuse Mme Marelle dont la fille Laurine lui donnera le surnom de Bel-Ami. Pour réussir notre héros va gravir toute les marches de la fortune : Forestier donne ses premières leçons d'apprenti chroniqueur mais la route est hérissée d'obstacles que le néophyte apprend à contourner. Duroy reste cependant dans une situation financière litigieuse. Forestier meurt et notre « Bel-Ami » séduit la femme du défunt qu'il épouse par la suite. Devenu chef des Echos, une position centrale au journal, il se fait apprécier de son patron. Il découvre le milieu journalistique te son arrivisme, sa malhonnêteté. Mais Duroy vise toujours plus haut et tente de séduire des femmes toujours plus riches et importantes. Le roman nous fait devenir spectateur de la fulgurante ascension de ce « Bel-Ami » qui n'hésite pas à déchirer les cœurs et corrompre les autres. A aucun moment je ne me suis lassé des aventures de notre héros arriviste. On ne peut que s'attacher à ce personnage qui paraît pourtant antipathique. Grâce à la plume de Maupassant le charme de bel-ami séduit aussi le lecteur.Tous les personnages sont très intéressants tant dans leur diversité de caractères que dans leur évolution au fil du roman. Laissez-vous séduire par ce roman et notre bel-ami qui vous amenera à la visite des vices du monde parisien de cette fin du XIX° siècle.","1" "Enfin un livre dans lequel on trouve de l'originalité. Il n'est pas banal de lire ce que pense un arbre, et ce qu'il ressent. Se lit très facilement, très agréable","1" "Je ne sais pas si c'est parce que je suis en classe de seconde ou si parce que le style d'écriture ne me plaît pas, mais je n'ai pas aimé ce livre...","-1" "Partie de Niodior, son île natale, quelque part sur la côte atlantique au large du Sénégal, au bras d'un expatrié français, la narratrice vit de sa plume à Strasbourg, où elle a décidé de rester après leur séparation. Sa visite au village va être l'occasion de mesurer la distance qui maintenant la sépare de son pays d'origine. Largement autobiographique, le récit doux-amer de Fatou Diome nous plonge au cœur de la Françafrique, vue sous un tout autre jour que celui des barbouzes et des marchands d'armes. Avec un humour bien à elle, glissant parfois vers la pure poésie, voici apparaître Madické, le demi-frère fanatique de football, à qui il faut raconter par le menu, au téléphone, les matches de la coupe d'Europe qu'il ne peut suivre sur l'unique poste de télévision de l'île. Voici également Ndétare, l'instituteur progressiste, rélégué sur Niodior depuis sa jeunesse turbulente, qui a fait de l'enseignement du français son arme favorite pour ouvrir les consciences et lutter contre la misère. Épisodes cocasses et récits poignants alternent au sein de cette petite comédie humaine qui, l'air de rien, aborde des sujets profonds qui touchent chacun d'entre nous.","1" "Ce commentaire ne concerne absolument pas le livre Jane Eyre, tout simplement magnifique, mais bien l'édition achetée. ATTENTION, il s'agit du texte ABREGE!!!! 200 pages ont été ainsi enlevées!!! Et ce n'est bien sûr mentionné nulle part sur le site, seulement sur la quatrième de couverture du livre, qu'on ne lit qu'une fois qu'on l'a acheté... Je parle de l'édition Hachette Jeunesse (1 juin 2011), avec une bouche et une rose en couverture.","-1" "j'ai lu ce livre d'une seule traite, ce qui n'arrive pas si souvent... attention, risque de nuit blanche.... même si nous ne sommes pas tous des enfants de monstres de bureau, nous avons sûrement tous le souvenir d'une chose côtoyée depuis toujours et qui tout d'un coup prend son vrai sens. c'est vertigineux. et c'est fondateur. l'auteur avec sa plume comme un scalpel rejoint ici tous ceux qui luttent à un moment où le mal rampant fait tâche d'huile tranquillement, chez nous et ailleurs. au delà de son propre problème c'est notre propre capacité à dire NON, le cas échéant, qui est questionnée....","1" "Le livre ne tient pas ses promesses sur le choc des cultures et l'horreur des guérillas en Afrique : le héros, Allemand, est ""surpris"" de la barbarie de ses ravisseurs : tient, il n'a jamais entendu parler de la barbarie nazie, et à quel point l'homme peut être un loup pour l'homme ? Il pleurniche sens cesse sur son sort et les brimades qu'il subit ""mon dieu mais qu'ils sont méchants ! comment est-ce possible ?"" Et en plus, il a la bêtise de le dire à ses bourreaux ""mais vous êtes des monstres heuuuu"", donc forcément, il se fait battre davantage. Ses bourreaux, quand à eux, sont tous des agrégés de littératures quand ils parlent, alors qu'il s'agit pour la plupart de gardiens de chèvres illétrés qui ont mal tourné. Et en plus, ils parlent tous couramment l'anglais ou l'allemand (la langue n'est pas précisée, mais les personnages se comprennent tous parfaitement). La fin est sans surprise, il est ""sauvé"" par une petite jeunette humanitaire, forcément jolie (on se croirait dans une mauvaise série hollywoodienne), avec qui il fricote (on ne le voyait pas venir, tiens). Une déception pour moi.","-1" "l'histoire est superbe, poignante,touchante. vraiment une très belle preuve d'amour. bien ecrite passionnante au point qu'une fois le livre ouvert je ne l'ai plus laché.je l'ait partager et en ais pris quelque belle lecon de vie.enfin pour conclure je le conseille fortement (preparez vos mouchoir)","1" "J'aime Katherine Pancol mais cette fois j'ai été déçue. Je ne reconnais pas son style. Le livre a l'air un peu bâclé.","-1" "déception, c'est vraiment ce qui ressort après lecture. pourtant les critiques me donnaient vraiment envie, mais allez je vais dire ce qu'on peut retenir pour positiver un peu : c'est une ambiance de l'époque, une petite trace ; A part ça rien et ça ne vaut pas le coup d'en dire plus !","-1" "Si vous avez aimé L'Evangile selon Pilate, le Visiteur, La Secte des Egoïstes, Ibrahim (...), Guignol (...)... ce qui est mon cas... vous n'aimerez pas forcément ce dernier roman. Il est excessif. Le message est intelligent mais je trouve que le moyen pour y parvenir est trop insupportable pour donner du plaisir à lire. Je continue à me passionner pour l'oeuvre de cet auteur mais pas pour ce dernier ouvrage. Comme on dit, ""âmes sensibles...""","-1" "ce sont trois nouvelles rassemblées et pas un roman. a chaque fois le rôle de l'homme est maudit. chaque mâle est un sardanapale.. le style est crachotant, compliqué, bouillie.. stupide! compliqué à plaisir, j'ai appris qu'un homme avait des ""jambes brèves"",sans doute pou dire ""courtes"".. c'est une escroquerie totale. ,je suis pétrifié devant ce vide prétentieux .. grands mots creux. et faux clinquant.. ahurissant que toute le presse se pâme devant ça..","-1" "Une suite qui réitère le contenu du tome 1, déjà bien vide à mon gout; un livre pour enfant peut-être... heureusement , je n'avais pas commandé les 3 autres tomes!!!","-1" "Je l'ai lu sans trop accroché même si je n'ai pas trainé à le finir.","-1" "Ce roman évoque les difficultés de vivre de Jorge Semprun après sa libération du camp de concentration de Buchenwald. Il pose en même temps des questions fondamentales sur la liberté de l'homme et sur la politique en général et en particulier pour le communisme. La liberté et le Mal radical A Buchenwald, J. Semprun a été confronté avec le Mal radical. L'auteur y découvre `la ténèbre du mystère de l'humanité de l'homme'. Il est saisi par la dure réalité que `la liberté humaine est capable de produire le Bien et le Mal, ontologiquement équivalents. D'où l'impossibilité de décréter l'inhumanité du Mal'. Le Mal, `c'est en nous.' L'écriture, la vie, la mort Après Buchenwald, J. Semprun se sent incapable ne fut-ce que d'exister : `Je ne possède rien d'autre que mon expérience de la mort, pour dire ma vie. Il faut que je fabrique de la vie avec toute cette mort. Et la meilleure façon d'y parvenir, c'est l'écriture or celle-ci me ramène à la mort. Je ne puis vivre qu'en assumant cette mort par l'écriture, mais l'écriture m'interdit littéralement de vivre.' Il doit donc réapprendre à vivre Le retour à une vie `normale' est extrêmement difficile : `Malgré les ruses de l'inconscient, les censures délibérées ou involontaires, le passé conservait son éclat de neige et de fumée, comme au premier jour.' J. Semprun va vaincre sa vulnérabilité et retrouver son appétit de vivre après une tentative de suicide. Il doit également redécouvrir son corps ... par le corps des autres, une femme (`elle était la vie'). Il renaît avec `la surprise de la gratuité de l'existence. La joie violente d'être revenu de la mort pour effleurer la hanche des femmes, pour découvrir l'immensité de l'avenir.' Politique, communisme J. Semprun apprend aussi qu'en politique, il s'agit toujours de pouvoir, de luttes pour le pouvoir, même au sein des instances dirigeantes des PC. Son verdict est sans appel : le communisme aura ajouté la violence froide, raisonneuse, totalitaire d'un Esprit-de-Parti persuadé d'agir dans le sens de l'Histoire, ... une illusion meurtrière qui aura suscité des sentiments les plus purs, les engagements les plus désintéressés, les élans les plus fraternels pour aboutir au plus sanglant échec, à l'injustice sociale la plus abjecte et opaque de l'Histoire.' Jorge Semprun a un coeur pur. Sa voix est authentique. Son style est limpide. La construction de son roman est un mélange extraordinairement orchestré du passé et du présent. Son expérience traumatisante est en fait, dans une certaine mesure, exemplaire pour l'immense majorité de l'humanité durant toute son histoire. Un livre est à lire absolument par tous ceux intéressés par la littérature d'un niveau mondial.","1" "Cette édition d'anthologie du haiku m'a très agréablement surprise. Le recueil s'organise autour des saisons par séquences et thématiques: ""printemps"", ""été"", ""automne"", ""hiver"" et ""hors saison"" (haiku principalement du XXe siècle sur la thématique de la guerre.) Bref une anthologie très harmonieuse et agréable à parcourir, qui dès la préface est excellente. Lisez absolument la préface qui résume avec poésie toute la force, l'enjeu du haiku; elle est très éclairante, très bien écrite, et vous donnera encore plus envie de découvrir le poème court japonais! Un voyage fabuleux à travers ces petits poèmes bijoux, qui , le temps d'un souffle, véhicule une émotion incommensurable. Magique.","1" "L'histoire? Rien d'original... Les personnages ont juste inversé les rôles dans ce second livre. Pas de recette original et une fin qui déçoit les grands fans de ""Et si c'était vrai"". Pour lire une fin ratée, mieux vaut rester sur la fin que l'on s'est imaginé!","-1" "Un roman encore plus déprimant que d'habitude où la réalité la plus sordide et la plus bestiale est dépeint avec toute la complainsance que Zola met à écricre ce genre d'ouvrage. Mais le style en reste indéniablement prodigieux et il n'est atténué que par une fin et une histoire trop prévisible.","-1" "J'ai arrêté la lecture de ce livre déçue... Très difficile de rentrer dedans; alterner les polices de caractères n'aide pas à trouver le lien entre les chapitres. Le titre m'avait attirée ainsi que l'auteur dont j'ai déjà lu quelques ouvrages.","-1" "Werber nous avait habitué a du bon avec la trilogie des fourmis et celle des dieux, mais la pauvreté de cet opus n'a d'égal que la platitude des blagues qu'il y a introduit. Le scenario est grotesque et attendu, et on ne trouve pas le coté psychologique des ouvrages précédents. Un livre long et lourd, qui ne vous arrachera pas un sourire.","-1" "J'ai passé un très agréable moment à la lecture de ce livre. L'histoire est originale, toute l'action se passe sur quelques heures, cela pourrait être un bon scénario de pièce de théâtre. Les réflexions du jeune héros sont très justes.","1" "j'ai connu le Cambodge en 1984-1985 pour y avoir travaillé alors comme médecin à Phnom Penh. J'avais à mon retour beaucoup lu sur ce pays et aussi rencontré des membres de la diaspora en exil. J'ai aussi dans la mesure du possible gardé des contacts avec des amis khmers du Cambodge à une époque ou ni le net ni le téléphone ne permettait les contacts. L'auteur a mené une enquête incroyable, les éléments présentés sont ceux que j'avais alors entendu pour la période 1975-1985. Le style est accrochant et enlevé (Il faut dire que je l'ai lu au début de novembre 2011 durant un voyage au Cambodge...). Incontournable pour celui qui veut voir ce pays avec le certain recul de ces 150 dernières années et sauver de l'oubli des aventures individuelles des siècles passés qui se mêlent intimement au présent. Merci Patrick Deville.","1" "''' Un résumé alléchant pour cette lecture commune d'avril avec les copinautes de L'âme du livre. Je m'attendais à des chroniques de petites vieilles bien méchantes, dans le style Tatie Danièle, surtout avec le regard malicieux de la mémé sur la couverture du livre. Mais il n'en a rien été. Tout est plutôt mièvre et assez triste si l'on y pense. Durant tout le récit, ça radote et radote encore. Bien sûr, c'est une satyre de la vieillesse, mais quand même. J'ai également eu un peu de peine à me souvenir de chaque personnage (il y en avait un peu trop pour ma mémoire défaillante). Il y a bien sûr quelques pointes d'humour dans ce récit, mais peu, très peu. Rien de vraiment caustique comme le résumé le laissait présager. L'histoire est une histoire sans histoire, sans grande structure. Quant à la fin, je l'ai trouvée bâclée et terriblement tirée par les cheveux. Quitte à intégrer un astéroïde dans l'histoire, autant continuer dans la démesure jusqu'au bout et écrire un final grandiose. Tandis que là, non, une non-fin. Bref, une petite déception avec cette lecture. '''","-1" "Roman vraiment très lourd. Tout est prévisible, les personnages sont caricaturaux et vraiment sans surprise. A la fin du livre, on est très déçu comme dans certains films: on a l'imptession qu'il ne s'est rien passé, qu'on s'est fait avoir, qu'on a perdu notre temps. Incroyable, les critiques élogieuses de la presse imprimées sur la 4ème de couvertre.","-1" "ce livre est très utile pour étudier l'œuvre au collège car il y a des question/réponse pour la compréhension des textes.","1" "La recherche est le lieu de fragments de phrases qui ne demandent qu'à être découvertes ou plutôt re-découvertes longtemps après qu'on soit passé dessus sans bien les comprendre mais en sachant cependant qu'ils sont important et que le temps a permis qu'on soit dans les dispositions d'esprit qui rendent enfin possible d'en goûter les profondeurs. De ce point de vue la possibilité de marquer ces fragments et de conserver ces marques (à jamais ?) est une possibilité formidable que la liseuse accomplit bien mieux que ne le permettait un petit carnet de note de lectures. Par exemple les emplacements 8449 et 19012 (que je ne dévoile pas pour laisser le plaisir de la (re-)découverte) et bien d'autres encore. De plus l'édition est très correcte. Il y a une table des matières, le début correspond au début et la couverture à une couverture.","1" "Paroles est un recueil de poèmes écrit par Jacques Prévert, avant, pendant et après la seconde guerre. Ce recueil décrit des moments vécus par Jacuqes Prévert décrit avec sa plume de façon magnifique, déroutante et abstraite parfois. Les poèmes étudiés en primaire sont nombreux, les grands classiques restent ""Page d'écriture"" et ""Le cancre"". C'est un recueil facile à lire et très plaisant, à lire par tous, petits et grands!!!","1" "Je suis decu d'etre le premier a ecrire un commentaire sur ce livre...surement il est tellement magnifique par lui-meme qu'aucun commentaire ne s'impose...Un grand merci a l'auteur d'avoir fait decouvrir ces grands pionniers qui ont fait de moi un pilote amateur....","1" "J'ai juste vu 4 étoiles sur 5, sans aller voir les commentaires. J'aurais dû ! Car effectivement, ce n'est pas les misérables de Victor Hugo, le descriptif est erroné. Voici le vrai descriptif : Bibliocollège propose : ' des extraits annotés relatant l'épopée de Gavroche, ' des questionnaires au fil du texte, ' des documents iconographiques exploités, ' une présentation de Victor Hugo et de son époque, ' un aperçu du genre du roman, ' un groupement de textes : « L'enfance malheureuse ».","-1" "François Simon est bien meilleur dans ses critiques gastronomiques, piquantes, savantes, cash, formidablement alléchantes. Dans ce livre il nous fait partager sa vie sexuelle qui n'a rien de sensuel, et surtout manque cruellement d'élégance envers les femmes qui ont jalonné sa vie, et dont il n'a retenu que le libidineux. Trop de déballage, aucune classe. Il est vraiment dans son petit délire personnel, c'est peu ragoutant. Fuyez et courrez acheter le figaroscope, où il excelle dans son Haché Menu!","-1" "Guizot, Bourget, Bordeaux, Cesbron et maintenant Pancol....Toute une chaine forgée de fort et beaux maillons...Toute une morale...toute une vision. Inévitable, incontournable, indépassasble...","1" "Un bon début comme souvent, une intrigue qui tient la route, un style alerte et puis, progressivement, l'auteur tombe dans la facilité, la mièvrerie, les ficelles trop grosses, une histoire banale, une fin en queue de poisson. Nathalie Nothomb n'avait rien à écrire, seulement sa production annuelle à maintenir. Si Nothomb n'avait pas écrit auparavant quelques livres vraiment saisissants, aurait-elle trouvé un éditeur pour celui-là ?","-1" "Bonjour, Ce roman symbolise probablement la clef de voûte de l'oeuvre Balzacienne, un bijou (ce n'est pas un scoop, je sais). J'ai pris la version Kindle Larousse payante pour les commentaires et ai été particulièrement déçu : de nombreux passages ont été résumés de façon extrêmement abrupte afin de raccourcir le roman et cassent le style et le rythme de l'auteur. Par ailleurs les annotations réellement utiles se font rare : je pense que l'on sait ce que signifient les mots ""lucide"", ""stylet"" ou ""fantasque"" lorsqu'on lit ce genre de roman. Les annotations devraient se limiter aux références parfois peu évidentes que Balzac fait (références à un tableau, à un autre roman,...), et non s'amuser à se transformer en dictionnaire pour élève de 6ème... Surtout lorsqu'on sait que le kindle a un dictionnaire intégré consultable sans quitter la page lue, et rend donc la note peu pertinente. Je conseille donc, à ceux qui ont un kindle, la version gratuite, et à Larousse d'adapter différement sa version kindle, en précisant par ailleurs en entête que ce n'est pas la version intégrale. Je vous souhaite une bonne lecture!","-1" "Serge Bramly se projette en androgyne et prend prétexte du séjour de Duchamp à Casablanca. De deux choses l'une : ou le sujet du livre est l'androgynie, ou le sujet est Marcel. Aucun des deux n'est véritablement traité. Un goût d'inachevé, donc. Très duchampien, finalement. Ce roman est comme une mariée qui reste célibataire. subjectivement, j'ai trouvé trois parties dans ce roman : une mise en place alléchante, un bon quart sans grand intérêt et un final qui redresse le tout. A lire donc, sans hésitation. Serge Bramly nous offre en un roman l'équivalent de 10 ans de Musso...","1" """L'histoire sans fin"" est un de ces romans que l'on ne lit pas mais que l'on vit, emporté par un foisonnement d'histoires fantastiques et palpitantes, séduit par la beauté de Fantasia et l'originalité des créatures qui y vivent, et en dépit de quelques longueurs dans la seconde partie. Le récit est basé sur une mise en abyme, de façon à ce que le lecteur s'identifie au héros. En effet le livre que lit Bastien peut être assimilé au livre que le lecteur a dans les mains : même titre, même apparence, et métaphoriquement même ""pouvoir"" : celui de transporter son lecteur ""ailleurs"" pour un moment, dans un monde imaginaire. Et au-delà du merveilleux, ce livre possède une réelle profondeur, un questionnement sur le pouvoir, l'importance et la place de l'imagination et du rêve.","1" "C'est simple, j'ai arrêté au tiers du livre, pour le ranger définitivement. C'est typiquement un livre ""alimentaire"", écrit en très peu de temps, qui ne présente aucun intérêt... Il est vrai que je venais de finir de lire les trois tomes de ""Millénium"", et là, ça ne joue pas dans la même cour.","-1" "Les cinquante premières pages sont délicieuses mais les suivantes ne sont pas à la hauteur. L'humour cinglant du début laisse place à un ton plus sérieux, voire ennuyeux. Le roman prend alors des allures de traité politique tandis que le personnage malicieux d'Hilarion s'efface devant les considérations d'ordre géo-politiques. Il reste la belle plume de l'auteur de l'Abyssin qu'on a plaisir à retrouver.","-1" "Si vous aimez les Musso ou les les Levy ce livre est fait pour vous. Quand on pense connaître la fin celà n'en ai rien. Bonne lecture.","1" "Ce livre est très émouvant. La façon dont il est écrit fait que l'on sait que ce n'est pas un roman,l'auteur met complétement son coeur à nu sur ce sujet, et on s'identifie forcément à un moment ou à un autre. C'est d'ailleur ce qui fait la force de ce livre. Alors je vous conseil fortement ce livre, il n'est pas long à lire, mais une fois qu'il est lu, on ne l'oublie pas.","1" "J'ai lu pratiquement tous les livres de Mme de Rosnay, dans le désordre de parution mais en découvrant bien sur Sarah. J'ai ensuite été déçue des différents scénarios où dans chaque livre se révélait dans les dernières page un lourd secret de famille Enfin dans Moka, aucun secret de famille , une mère devant l'accident grave de son fils . Une mère qui ne peut se voir vivre si la fin est dramatique et une femme qui veut savoir pourquoi . Cette femme est une écorchée vive qui exprime son angoisse face à un mari qui souffre en silence , qui s'enferme , qui ne comprend pas sa quête de la vérité . Dualité homme femme , comme dans la vie , je pense que ce livre évoque formidablement cette différence d'expression des sentiments , qui en cas de difficultés importantes provoque malheureusement parfois l'explosion du couple . Différence français anglais .......je n'y crois pas ! Un livre dur, mais prennant , toujours aussi bien écrit en tous cas et je ne pense pas comme Marie, ce n'est pas un livre de vacances ........bien qu'il faille être moralement en forme pour supporter une telle souffrance maternelle .","1" "Bernard, qu'on surnomme ""Feu de bois"" en raison de son odeur, fait scandale à la fête d'anniversaire de sa soeur en lui offrant une broche en or. Où un SDF comme lui a-t-il pu trouver l'argent pour un tel présent? Puis, l'homme terrorise une famille d'immigrés en sortant de la fête et on replonge quarante ans plus tôt, en pleine guerre d'Algérie, pour découvrir les raisons du dérangement de ""Feu de bois"". Je n'ai pas aimé ce roman déstructuré à l'écriture certes très travaillée, mais qui ne me correspond pas. Des scènes m'ont paru très choquantes, comme lorsqu'un militaire brutalise un bébé ou qu'un autre tue un adolescent après l'avoir torturé.","-1" "Moi, j'ai toujours bien aimé les ""Fortune de France"" de Robert Merle, même s'il vieillit un peu et que cela se ressent légèrement dans le rythme de ses livres, surtout si l'on compare avec les premiers tomes de la série, malgrés cela, j'ai toujours l'impression de retrouver de bons et délicieux amis. Et puis, quelle langue, quand même, non?","1" "J'ai pourtant dû le lire! Tous comme les précédents: Il va me falloir regarder tous ces livres qui doivent être rangés et que je n'ai pas lus. En ce moment, on m'en prête et j'ai dû oublier!","1" "Voilà quelques mois que Les Âmes grises traine sur ma bibliothèque, attendant que je le saisisse pour en faire la lecture. Acheté à défaut d'avoir pu voir le film, il fait désormais parti de mes meilleurs instants littéraires. Je n'avais jamais lu Philippe Claudel. Le style est... fabuleux, vraiment. Ce soucis du détail, cette façon de décrire les paysages, les décors, les ambiances, à la fois simple et suffisante, jamais une phrase de trop. L'histoire est belle, terrible, celle de cette petite fille retrouvée étranglée au bord d'une rivière, l'histoire de la noirceur de l'âme des hommes, dans le Nord de la France, pendant la première guerre mondiale. Une histoire belle et touchante, ou le lecteur est transporté avec brio par le talent de l'auteur. On se prend d'affection pour tous, on a parfois les yeux embués, le poil qui se hérisse. Destinat, Mierck, la jeune institutrice, Belle de Jour, Joséphine, Clémence, autant de destins tragiques qui se croisent, des âmes grises sur fond noir. Une chose reste certaine à propos de ce livre magnifique, il mériterait presque un ""10 sur 10"". Je vous le conseille avec beaucoup beaucoup d'insistance, et je vais me mettre à l'affut des autres romans de Philippe Claudel.","1" "Eux sur la photo est un excellent premier roman, qui serait regrettable de ne pas lire (bon, d'accord, rentrée littéraire oblige, trop de livres en même temps mais celui-là vaut son pesant de cacahouètes ... et encore on n'a même pas le temps de les manger, tellement on reste captivé(e) par l'histoire et la forme narrative ! mais je m'égare). Hélène Hivert, femme de trente-hui ans, pose un avis de recherche photographique publié le 12 février 2007 dans le journal Libération, concernant l'identité d'un homme pris en photo avec sa mère biologique, Nathalie Hivert, lors d'un tournoi de tennis en juillet 1971. Stéphane Crusten, habitant en Angleterre, y reconnaît son père Peter renommé Pierre par ses amis français et son parrain Jean Pamiat , et répond à l'annonce d'Hélène. Vient ensuite une longue correspondance apportant à chacun des protagonistes, des éléments de vérité douloureux sur le passé maternel ou paternel et le lien unissant Peter et Nathalie. Pour Hélène, cette quête personnelle lui permettra de retrouver un peu de cette maman , jamais connue (Nathalie est décédée lorsqu'Hélène avait 3 ans) et très souvent niée par son père Michel et sa belle-mère (et maman adoptive) Sylvia. Le récit est très bien rythmé par les messages (sous formes différentes : sms, lettres, cartes postales, courriels...), les rencontres entre les deux héritiers et la description remarquable des photographies, uniques témoignages (à part un ou deux carnets) d'un passé révolu et de secrets de famille tus jusqu'à la mort. Une belle écriture, une histoire qui se tient jusqu'à la dernière page, des héros attachants et jamais énervants, suffisamment philosophes pour épargner leurs parents de reproches inutiles sur les choix faits à l'époque (vers les années 1972-1973 avec une France ultra-conservatrice en matière de liens amoureux et familiaux, malgré les avancées de l'été 1968), la vérité en dernière page et un grand bonheur littéraire à partager, accessible aussi aux personnes qui ne lisent pas souvent : A découvrir !","1" "Non, je n'ai pas du tout accroché. Le style est tristoune à souhait. Olivier ADAM n'a pu s'empêcher de ""coller"" à chaque histoire une scène de sexe qui est parfois grotesque. J'avais pourtant aimé ""Je vais bien, ne t'en fais pas"".","-1" "Voilà une somme, parfois ardue à suivre, mais qui tient la distance. Difficile et dérangeant de s'imaginer dans la peau d'un bourreau, surtout s'il est un homme ""ordinaire"", cultivé, probablement intelligent, avec ses amours, ses haines et également ses perversions. De tout le roman, car c'est avant tout un roman - très bien documenté, Littell a du passer beaucoup de temps dans les écrits des historiens, les minutes des procès de l'après guerre et les cartes d'état-majors - je reste frappé par le rationnalisme morbide qui se dégage de la narration. le ""héros"" se décrit avec une distance impressionnante, une véritable analyse déviante et désincarnée, sans sentiments pour ses victimes ni vraiment pour ses proches et amis. Il semble vouloir nous pousser à nous demander si, en en de mêmes circonstances, nous aurions été, nous aussi, identique à cet homme. C'est peut être la description actuelle la plus réussie de ce que l'homme peut avoir de monstrueux en lui. Je ne connais de comparable dans cette analyse que le livre de Robert Merle ""la mort est mon métier"" qui se base sur le vie de Rudolf Hoess, le concepteur et chef du camp d'Auschwitz. Cela dit, ce roman ne doit pas constituer la seule référence dans ce domaine. Ce serait réducteur et malsain. Je vous invite à lire Primo Levi, Raul Hilberg, Léon Poliakov qui font oeuvre d'historien et de témoignage dans ce domaine. Bref, c'est un livre qui invite à la réflexion et c'est en cela qu'il est le plus réussi.","1" "Gratuit en version e-book, c'est tentant ! Malheureusement le texte est plein de fautes de toutes sortes en nombre incroyable : sur l'ensemble du roman, je suis certain que ces erreurs sont largement au-dessus de la centaine ! lettres manquantes, coupures de mots, orthographe fantaisiste, 'un ouf' au lieu de ""un oeuf' , j'en passe et des meilleurs, il est difficile de ne pas se laisser distraire par toutes ces aberrations ! Compression ? changement de format de fichier ? digitalisation par un logiciel ?peu m'importe l'explication technique : le Rouge du Correcteur et le Noir du regret... A bas la pingrerie et vive les livres bien faits !","-1" "Ce livre est le témoignage autobiographique d'une rééducation subie par deux jeunes adolescents, fils d'intellectuels, pendant la Révolution Culturelle de Mao Zedong. Lors de leur séjour parmi les paysans-mineurs de la montagne du Phénix du Ciel dans la province du Sichuan, les deux jeunes gens découvrent fortuitement un trésor dangereux: une valise remplie de livres interdits. Eblouis, ils s'empressent de subtiliser cette valise à son propriétaire. A fur et à mesure de la lecture de ses ouvrages écrits par quelques uns des plus grands auteurs du XIX, une nouvelle vision de la vie s'ouvre à eux, vision qu'ils vont vouloir faire partager à une belle petite tailleuse dont ils sont tous les deux amoureux. Ces lectures interdites ""révolutionneront"" la vie de cette montagnarde: laissant son innocence paysanne derrière elle, elle revendiquera le droit de découvrir la vie par elle-même. Et c'est ainsi que Victor Hugo, Stendhal, Dumas, Baudelaire, Romain Rolland, Rousseau, Tolstoï, Gogol, Dostoïevski, Dickens, Kipling, Brontë et plus particulièrement Balzac se trouvent engagés dans un mouvement contre-révolutionnaire chinois....","1" "Ce livre se lit d'une traite ou en piochant quelques chapitres ici et là. C'est souvent bien vu et on sourit de nos petits travers, toutes ces phrases répétées en litanie et qui n'ont plus de sens (croit-on). Mais une fois analysée par Philippe Delerm, on en apprend plus sur leur sens caché. Et au final, on ne peut que se dire: ""C'est vrai!"". Mes préférés: ""Moi , j'ai bien aimé"", ""Y en a un peu plus, je laisse?"" ou ""On ne vous chasse pas au moins?"". Ceux-là m'ont fait carrément rire.","1" "Certains auteurs de polars se signalent par la qualité de leur style, d'autres par l'habileté de leurs intrigues. Daeninckx, lui, dès ses débuts, s'est singularisé par le choix de ses sujets. Des sujets lourds, graves, douloureux, qui revisitent volontiers les pages les plus sombres de l'Histoire de France. Un quart de siècle après sa parution, ce livre couronné par le Grand Prix de Littérature Policière 1984 reste à mon avis son oeuvre la plus forte et la plus aboutie. Le roman débute à Paris, le soir du 17 octobre 1961. En marge d'une manif tragique du FLN, un prof d'histoire, Roger Thiraud, est assassiné. Une mort qui ne passionne pas grand monde et s'en va vite rejoindre les affaires non élucidées. Mais voilà que 21 ans plus tard, à Toulouse, Bernard Thiraud, fils du précédent, est assassiné à son tour! Seulement, cette fois, l'inspecteur Cadin est dans les parages. Or l'inspecteur Cadin ne croit pas aux coïncidences. Et il a positivement horreur des affaires non élucidées. N'écoutant que sa conscience professionnelle, il se met donc à remuer le passé pour comprendre le présent... Plaisant dans sa forme, courageux dans son propos, ce livre dépasse de loin le cadre du simple divertissement. C'est une oeuvre militante au meilleur sens du terme, l'oeuvre d'un romancier-citoyen qui regarde l'Histoire de son pays les yeux dans les yeux, même quand elle n'est pas brillante. C'est une oeuvre vertueuse, car elle mène un combat noble et utile, celui qui oppose la mémoire à l'oubli et la vérité au mensonge. Polar ou pas, ce livre mérite d'être lu. Et médité.","1" "Comme Ginigeo, je me sens trahie, trompée, depuis que j'ai appris que ce livre n'était pas un véritable document. Ce bouquin, c'était ma bible entre 12 et 15 ans.. maintenant, c'est comme si j'apprenais que Carlos avait écrit ""Le Pavillon des enfants fous"". Quelle ironie... ce livre avec pour héroine une adolescente qui, entre autres, en a assez de l'hypocrisie et des mensonges des adultes qui l'entoure, n'est en fait qu'un énorme bobard.","-1" "On passe un très bon moment en compagnie de ce livre même s'il y a quelques longueurs. La manière de traiter le sujet est originale. Comme d'habitude, le lecteur doit faire confiance a Amelie Notomb qui l'embarque avec surprise dans un nouvel univers. Le livre plaira a ceux qui sont sous le charme de cette écriture brillante.","1" "Lectrice inconditionnelle de cet écrivain, cela faisait longtemps que je n'avais lu une telle qualité d'écriture ! J'ai adoré Ce que le jour doit à la nuit, et du coup j'achete toutes ses parutions, et pas du tout déçue ! Un bon rythme d'écriture, une richesse incroyable dans le vocabulaire , excellentes constructions de phrases, de l'humour et de la poésie ! Très objectif dans ses prises de position !","1" "Non Philippe, rassure toi, le risque de passer pour un vieux c.on est infime. D'abord, parce que ton lectorat se lasse de tes sempiternelles petites histoires, de ton petit manteau, de ta petite auto, de ta petite gorgée de bière...et donc, tout le monde étant parti lire ailleurs, le nombre de personnes susceptibles de tomber(d'ennui) sur ton petit livre est infime (toi, tu dirais, petit). Ensuite, parce qu'on ne dit plus ""vieux c.on, c'est politiquement incorrect. On dirait plutôt : ""personne dont les capacités de réflexion sont émoussées par l'abus de visionnage des émissions de TF1 et présentant une profil démographique à tendance défavorable"". Enfin et surtout, comme tu le saurais, Philippe, si tu écoutais autre chose que les petits disques de ton fils : ""le temps ne fait rien à l'affaire"".","-1" "Ayant relevé les bons commentaires des animateurs télé sur ce livre, j'ai eu l'impression qu'ils décrivaient un bon bouquin. Vite, je l'achète et là, quelle déception ! Aucune consistance des personnages, histoire abracadabrantesque, je n'ai rien aimé dans ce livre, encore moins la fin qui est sans surprise.","-1" "Comment un prix a-t-il pu être decerné à ce roman ? il est difficile à suivre et ne présente aucun intérêt ...je n'ai pas accroché du tout et ai laissé tomber à la moitié ,ce que je déteste faire d'ordinaire . J'ai fermé le livre en m'agaçant sur la récompense accordée ... et rumine encore mon incompréhension .","-1" "Un roman de Pascal Quignard met toujours en avant les personnages. Ici une petite vitrine de personnages alimentent l'histoire de la vie de Claire. Elle est de retour sur sa terre natale et le passé fait surface, incarné par le paysage pittoresque et cette poignée de gens qui semblent bien indépendants. En apparence. Si le passé s'est tu durant des années de la vie de Claire il va s'animer peu à peu au rythme de la vie d'un village non loin de Saint-Malo, au grè des intentions, des sentiments et de la passion. La communauté semble vivre paisiblement jusqu'à ce que les braises d'un amour sans gloire se ravivent. Au-delà des aquarelles de bord de mer ou bucoliques s'imposant comme décors breton, Pascal Quignard signe une histoire fragmentée et irrésistiblement vouée au drame humain.","1" "J'ai constaté de nombreuses erreurs d'impressions ou des fins de mot coupés lorsque j'ai lu l'homme qui rit: elles finissaient par gêner la lecture étant donné leur grand nombre...","-1" "Que l'on aime ou pas ""Madame BOVARY"", soyons réaliste, Flaubert a construit un mythe ! Alors, certes, Emma est naïve et s'installe dans une niaiserie sentimentaliste mais tout de même, replaçons les protagonistes à leur époque : la campagne du 19è siècle n'a pu enfanter les mêmes jeunes filles et femmes que celles que nous sommes devenues au 21è. Flaubert termine donc sa période romantique avec Emma Bovary : il l'emmène jusqu'au bout à la rendre pitoyable. Ce roman est extraordinaire de contrastes et d'exacerbation : incontournable !","1" "Voilà un roman qui a tout pour plaire : entre le catalogue de mœurs et le journal d'un médecin de campagne au XIXe, condensant mille romans en un, porté par une multitude de personnages et tout autant de destinées, écrit dans une langue recherchée et agréable... Et pourtant, impossible d'accrocher à la lecture. Tout semble trop parfait, dans ce roman, et presque artificiel : le lien entre la correspondance des médecins et le journal du héros est pratiquement inexistant, l'intrigue est tellement foisonnante qu'elle ne va nulle part (il y a un début et une fin, mais finalement, l'ensemble aurait très bien pu faire deux cents pages de plus... ou de moins), les personnages sont tellement nombreux qu'il est difficile de s'y retrouver, le style est entièrement plagié sur celui de Flaubert, Maupassant et Zola... Résultat : un ennui profond. On peine vraiment à avancer dans la lecture de cet ouvrage qui a manifestement visé trop haut, qui nous assène des vérités universelles sans lien avec l'intrigue, qui nous propose un héros terriblement antipathique avec son côté à la fois donneur de leçons et coureur de jupons... Aucune trame claire n'est définie, le prologue et l'épilogue sont parfaitement énigmatiques si l'on ne les lit pas l'un après l'autre, et le dénouement est complètement absurde, presque risible : pour un peu, on croirait que l'auteur ne savait pas comment terminer son roman, et qu'il a choisi une solution de facilité grotesque. Une grande déception !","-1" "J'ai adoré ce long chemin pourtant si court où Noëlle Chatelet nous entraîne. Tout est concentré. Le refus, la raison, la révolte, l'acceptation, le questionnement, la peur, les connivences entre mère et fille, le temps qui passe, qui se fige, la solitude, la communion entre ces deux êtres qui se disent adieu, qui apprennent petit à petit à ne plus dépendre l'une de l'autre.... Quel combat intérieur !... Le tout enrobé de tant d'amour, de force, de lumière, d'abnégation que l'on est subjugué.....Ce récit est un hymne à la tolérance, au respect et à l'amour de l'autre. Il nous laisse rêveurs face à un tel acte d'amour de part et d'autre.","1" "Je me méfie toujours des Prix, et ce n'est pas ce roman qui me fera changer d'avis ! J'étais attirée par le sujet décrit par la 4ème de couverture, et je me retrouve avec une histoire somme toute assez banale de jeunes filles de l'élite dans un pensionnat . Bien sûr, quelques accrochages entre ces filles d'ethnies différentes, mais ce ne sont que les prémices assez lointains du futur génocide rwandais. Assez plat et sans grand intérêt.","-1" "J'ai beaucoup aimé ce récit très agréable à lire avec moults rebondissements mais dont la fin était prévisible ...","1" "J'ai dévoré ce livre ! j'ai aimé le style de l'écriture et l'histoire a des moments très émouvants .... et si Lou avait raison ? pourquoi ne pas regarder plus attentivement ce qui se passe autour de nous ? pourquoi ne pas faire en sorte de changer les choses ? belle leçon de vie.","1" "Une preuve s'il en est besoin...... que le bonheur est fragile ! beaucoup de sincérité au travers de ce livre et la preuve aussi que l'amour , ""le vrai "" existe, qu'il arrive souvent au moment où l'on ne s'y attend pas ou plus.","1" "je ne l'ai pas fini, et sans doute ne vais-je pas le finir, c'est plus un amoncellement de digressions , et sans plan ordonné, peut-être intéressant pour un historien(détails sur l'histoire, la révolution, à travers biographies de ses parents ou grands-parents), mais je comptais y trouver plus de détails sur ses romans , leur conception, une réflexion sur l'écriture,sur son époque, des détails sur ses aventures connues, c'est assez décevant dans l'ensemble...j'ai aimé son rapport à la nature, à sa région, mais je reste vraiment sur ma faim...","-1" "Roman trop caricatural sur les personnages âgées, il m'a procuré un malaise certain.Je n'ai pas du tout aimé les personnages ni la forme du livre.","-1" "A force de donner des Prix à des romans faibles, ils perdent toute leur valeur et leur puissance. Ce roman est un article trop long d'un journal bas de gamme où l'auteur règle des comptes personnels dont on a rien à faire et qui, au surplus, sont complètement inintéressants. Je ne comprends pas comment on peut donner un prix à un tel roman : c'est très dommage pour les vrais bons romans !","-1" "Lire le premier ouvrage d'un illustre inconnu de 23 ans est plutôt hasardeux, c'est un peut comme jouer à quitte ou double. J'ai choisi de jouer et j'y ai gagné des jolis moments plongée dans une histoire pas banale,racontée avec sensibilité. Un premier roman, qui se lit avec plaisir et qui laisse même un arrière goût de ""trop peu"" quand nos yeux se posent sur la dernière page.","1" "j'ai été déçu par ce livre pourtant je lis tous les livres de K. PANCOL mais là francheent ce n'est pas une réussite","-1" "Qu'écrire de plus, c'est épatant, comme il le clame à tout propos l'aristocrate, l'académicien quand il s'encanaille. Enfin c'est pas vraiment ""épatant"". En plus un Lambron comme domestique pour le service, même s'il est très médiocre. Il n'a rien trouvé de mieux le normalien comme faire valoir. Donc pour ceux qui aiment les anecdotes mondaines, les tournures roturières, les sous-entendus polissons, le frisson quoi. Pour les derniers jours avant le grand départ, où il va enfin nous foutre la paix. Cela n'est bien sûr pas très gai. Mais le business d'abord, as usual comme ils disent, l'un et l'autre, pourvu que cela rapporte.","-1" "Un beau texte, très classique mais qui peut facilement être remis au goût du jour par une belle mise en scène. Une bonne introduction au personnage du fourbe avant de voir Dom Juan ou Tartuffe.","1" "l'article est intitulé ""alcools, de guillaume Apollinaire"". en fait il s'agit d'une analyse de l'œuvre et non du texte original de l'œuvre d'Apollinaire.","-1" "bonjour, je commande régulièrement des livres sur amazon, je suis satisfaite des délais, cependant a chaque commande au moins un des livres est abimé, car trop serré dans l'emballage. j'achète des livres neufs et j'aimerai qui'il soit neuf et non abimé à l'arrivée comme lorsque j'achète en librairie. je vais attendre les prochaines commandes et voir si c'est un phénomène récurrent, si cela était le cas, je changerai de fournisseur.","-1" "Je suis déçu par ce roman. Il n'y a pas vraiment d'histoire, il s'agit seulement de descriptions. Rien à voir avec ""Les heures souterraines"" que j'avais adoré.","-1" "J'ai rarement lu un tel enfilage de clichés ; à croire qu'un robot informatique a été piocher sur google tous les poncifs des années 80 et les a assemblés en les liant de citations et de sentiments tout droit venus des romand d'Harlequin. Je ne remercie pas amazon, pour qui doit travailler le même robot, qui a soi-disant déduit de mes achats précédent que ce livre me plairait. NUL !","-1" "Je pense que *La Jalousie* est le chef-d'oeuvre de Robbe-Grillet, certainement un de mes romans preferes. Vous lirez de longues descriptions de lieux physiques, de decor, de dialogues, repetees a plusieurs reprises, sans connaitre la chronologie de ce que vous lisez. Le sens du roman en fait est au-dela de tout cela, mais c'est important a considerer comment ce style (nouveau roman) reflete parfaitement le sujet (la jalousie). La jalousie amoureuse/sexuelle n'est jamais decrite explicitement, pourtant, les jalousies de fenetre sont mentionnees a plusieurs reprises. A vous de voir pourquoi... Un roman de style fin ou vous devriez--ou vous pouvez!--faire l'effort de construire votre propre interpretation.","1" "Passé le tour de force de n'écrire qu'une phrase de 500 pages, que reste-t-il ? Certes de beaux passages, une vraie vision et un acharnement de l'auteur à réussir son exploit. Mais on souffre beaucoup tout de même. Un peu comme lorsqu'on voit un marathonien en fin de course : on l'admire et on le plaint à la fois (enfin ça dépend surtout s'il est premier ou dernier. Enard lui n'est pas encore dans le peloton de tête...mais ça viendra peut-être car le culot finit souvent pas payer...)","-1" "Dans son roman, Michel Rostain arrache des larmes au lecteur mais parvient aussi à le faire rire. Avec une écriture percutante et lucide, il fait parler son fils Lion, terrassé par une méningite à 20 ans, pour raconter l'horreur, le deuil si difficile et le sentiment de perte inéluctable. Par la voix tendre et ironique de son fils, Michel Rostain raconte en particulier les épisodes qui marquent chaque minute du jour fatidique puis les jours et les semaines qui suivent la mort, du plus bouleversant au plus absurde : emporter la couette chez le teinturier, faire les courses au supermarché, le marketing des catalogues de cercueils... Mais il parle aussi de ses propres secrets, de la musique, du théâtre, de l'éruption du volcan islandais qui bouleverse la planète quand le père lui-même est anéanti par le chagrin.Il dit encore le chaos et la solitude qui suivent l'enterrement, quand l'absence commence véritablement, et la vie qui pourtant force son chemin têtu jour après jour.","1" "Honnêtement on ne peut que saluer la prouesse littéraire que nous livre Georges Perec mais la littérature souffre parfois autant que le lecteur. Les chapitres sont comme autant de nouvelles parfois sans aucun lien avec la trame de l'histoire originale, enfin sauf si l'on considère la fameuse ""disparition"" qui fait de ce roman une telle originalité. La fluidité de l'écriture n'est pas vraiment au rendez-vous et certains passages sont, disons le carrément, totalement indigestes! C'est un livre écrit de façon vraiment trop étrange pour qu'on puisse vraiment s'y attacher. C'est cependant un roman à posséder pour montrer à ses amis ""les livres qui font bien dans ma bibliothèque""...","-1" "Ce livre n'est pas facile à lire pour quelqu'un qui a appris son français en France même, tant il y a des mots particuliers à l'Orient .... pourtant, il vaut bien la peine et plus. M. Bizot m'a fait connaître les Khmers, les Thaïs, les Français il y a trente ans, dans une ambiance remplie des vents crepusculaires, du riz sauvage, des rafales des enfants paysans et la pensée terrible de la mathématique révolutionnaire. C'est étonnant comment il a pu faire vivre à nouveau les fantômes du passé, un oeil toujours prét pour décrire les signes anciens, les peuples, les sons et les cultures des pays lointains. M. Bizot m'a surpris, tant il est/était capable de s'adapter aux moeurs du pays, ne pas exigeant au pays de s'adapter à lui. C'est une mentalité qui était totalement opposé à celle des Americains de l'époque ... et ce qui explique en part pourquoi il les détestait tant.","1" "« La terre était riche, belle, émaillée de rizières, piquetée de temples. C'était un pays d'élection pour une vie simple et paisible ». Telle est la première description du Cambodge que nous livre François Bizot, arrivé au pays Kherm en 1965. L'ethnologue venait y étudier le bouddhisme d'Asie du sud-est dont les temples d'Angkor constituent à la fois un mystère architectural et une splendeur dédiée à la vie spirituelle, aujourd'hui menacée par les trafiquants et pillards au service de l'avidité des touristes et des collectionneurs (1). Arrêté et enchaîné le 10 octobre 1971, interné 3 mois dans le camp d'Omleang, il sera l'un des 3 rares survivants de ce lieu de détention et de tortures, commandé par Douch, responsable de la mort de plusieurs milliers de personnes, actuellement jugé pour crime contre l'humanité, et auquel il doit pourtant la vie. Trente années plus tard, il décrit avec mesure, et une précision souvent poétique, la chute de Phnom Penh en 1975, le jeu des regards et des comportements d'hommes et de femmes pris dans la tourmente pour laquelle ni vainqueurs ni vaincus n'étaient préparés, la dérision des prétentions et simulacres des organisations diplomatiques. Toujours, respectueux des différences culturelles « [...] parce que ce ne sont pas seulement les mots qui diffèrent d'une langue à l'autre, ce sont aussi les idées qu'ils traduisent, les façons de penser et de dire », il prend grand soin de dépeindre, au travers d'une écriture splendide mais sans emphase, les mécanismes de transformation brutale des êtres confrontés à des événements qui les dépassent, à l'idéologie comme religion, à la mort omniprésente. « Il est des expériences qui nous contraignent à tout réviser ». Cité comme témoin à décharge au procès du professeur de mathématiques Douch, communiste engagé, du responsable consciencieux et instrument du génocide de son propre peuple, il décrit ces circonstances extrêmes où l'adaptation humaine se retourne comme un doigt de gant : « La mort était si proche que nous nous étions accoutumés à son haleine fétide, sa figure hideuse, et si familière que personne n'en supportait longtemps avec le même haut-le coeur, l'omniprésence aux quatre coins de notre camp : comme eux, comme Douch, comme l'homme sur la terre, j'avais secrètement apprivoisé l'épouvante ». La position de l'auteur ne sera pas sans évoquer celle d'Annah Arendt vis-à-vis d'Eichman, et peut-être pouvons nous espérer en l'établissement d'un contrat philosophique pour une éthique de la joie (concrète et non mercantile) pour lutter contre la barbarie (2). 1. Les temples d'Angkor, National Geographic France, Aout 2000, vol. 3.2., N°11 : 84-111. 2. Misrahi, R., Martin, N., Un combat philosophique, LASTRENNE : Editions Le bord de l'eau, 2000, 190 pages","1" "Autant de contes, autant d'enfants que l'on dirait sortis de nulle part, en marge du monde réel, évoluant dans leur univers imaginaire, fantastique, onirique, nostalgique et que la réalité finit impitoyablement par rattraper. Je le confesse, l'écriture sobre parfois fade ne m'a pas permis d'entrer dans ces histoires ""d'enfants-fées"" comme dit la quatrième de couverture de l'édition de poche. La morale sans doute emprunte d'une grande et éternelle sagesse m'a totalement échappé.","-1" "lecture lassante on le lis sans etre accrocher juste pour le terminer point.et encore sion y arrive.l auteur nous a habituer a mieux","-1" "Le titre était alléchant, l'histoire apparement touchante : le dénouement d'une relation père-fille douloureuse. Tout cela vu par l'auteur français le plus lu dans le monde. J'étais vraiment motivée. Quelle déception. Au bout de 30 pages ma question est devenue ""comment fait il pour que ce soit aussi plat"" ? est ce l'inconsistance des personnages ? l'introduction d'une histoire d'amour à l'eau de rose qui détourne complétement du propos original ? Est ce le style résolument dépourvu d'émotion ? Et bien sur le caractère artificiel de la relation ""pere""-fille intrinséque au procédé choisi. Je me suis ennuyée. Il y'a eu pourtant un moment de grace, vers la page 216, la description par le père de l'amour qu'il porte à sa fille. Cette description des premières années de leur relation et du caractère gratuit de l'amour pour un enfant m'a émue par sa justesse. 1 page sur 240 ca vaut quand même une étoile.","-1" "Ce livre est plutot sympathique, plaisant. C'est un grand classique.Candide est certainement le plus grand chef d'oeuvre de Voltaire! Les histoires évoluent beaucoup au fil des chapitres :).","1" "Sombre roman sur les ""Gueules cassées"" de la première guerre mondiale, l'écriture est simple mais le thème est tellement important que le roman s'impose ! Les victimes innocentes, dont la vie est à reconstruire lentement et comme ils peuvent, verront (dont le protagoniste principal) la fin de cette guerre (la dernière disait-on...). Plus tard, convier au Traité de Versailles, Clemenceau en les décorant aura la larme à l'œil devant ces braves. Ainsi, Marc Dugain, sans être manichéen, nous montre la tristesse des hommes qui pourtant doivent tenir le cap pour que le pays ne s'effondre pas. Dur dilemme que ces périodes... Lu par mon grand-père et moi, ce court livre, mérite que l'on se le lise en quelques soirées.","1" "Les réflexions d'un ancien ""chien de guerre"" dans un train entre Lyon et Rome.Les visions hallucinées de certains combats au moment de l'éclatement de la Yougoslavie, ou des récits d'humains déchiquetés à Beyrouth, ou exécutés pendant la guerre d'Espagne, sentent le ""vécu"". Il y a du Bodard parfois dans la grandiloquence. L'apprentissage d'agent de renseignement au boulevard Mortier est un excellent document en lui- même. Mais c'est noyé dans tel bombardement lyrique de toutes les guerres du pourtour méditerranéen appelée ""la zone"":depuis la bataille de Lépante jusqu'à la purification ethnique.. ça finit par lasser. ça ressemble à une accumulation de toutes les cercles des horreurs de la guerre, sans distance..ce catalogue des moments d'enfer sont parfois entrecoupés de jolies descriptions de gares italiennes,(Bologne très bien) avec une histoire d'amour à Barcelone. pour décrire l'enfer, n'est pas Dante qui veut. Ce qui frappe, au fond, c'est la monotonie lyrique.","-1" "un commentaire plus succinct que pour les deux autres tomes ... pas emballée par ce tome qui aurait plutôt dû s'appeler Léa ou Adélaïde bis ... drame sur drame, personnages moins attachants, des longueurs inutiles (surtout les passages de psychanalyse ) dommage","-1" "Mazarine Pingeot n'en finit pas de nous raconter son enfance soi disant difficile , malheureuse, cachée et moi je trouve cela indécent; OK elle a dû se taire et vivre dans l'ombre mais ZUT combien d'enfants auraient bien aimé avoir son enfance ! Elle a vécu sous les ors de l'Elysée ( la pauvre chérie se plaint qu'elle y entrait par la porte de derrière , en voilà une anecdote qui va faire pleurer dans les chaumières !) Elle reconnait avoir été aimée, choyée par ses parents alors STOP , faire du fric tous les 3 ans en nous racontant la même histoire, ras le bol ! Qu'elle regarde un peu autour d'elle et elle verra ce que c'est que l'enfance malheureuse, les enfants qui meurent de faim, les enfants bafoués, violentés, etc ... alors SVP Madame arrêtez d'écrire ou alors changez de sujet car votre enfance dorée, on s'en fout !","-1" "Le roman d'Alexandre Jardin a pour sujet la quête de l'amour, la pratique de ce dernier selon les plus hautes intentions. Lord Cigogne, sujet britannique quelque peu déluré, a forgé son caractère par quelques années de réclusion dans la jungle puis dans une immense bibliothèque, modelant sa personnalité dans l'unique but de plaire à la femme qu'il aime. S'il relève ce premier défi, au bout de quelques années, il se trouve plus amant que mari de sa femme. Il embarque donc toute sa famille (et son majordome anglais) sur l'ile des gauchers, où les habitants y pratiquent l'art de l'amour sous toutes ses formes. Le récit est assez incohérent, effectuant des allers-retours en passé et présent de façon trop rapide. On ne s'attache pas vraiment au personnage fantasque et superficiel du héros, plongé dans sa tourmente. Les jeux de l'amour sur l'ile rappelle le marivaudage mais sans sa saveur et son dynamisme. L'auteur enchaine des clichés et provoque des aventures sans liens. C'est dommage car il y aurait eu matière à écrire un beau conte philosophique, qui se révèle plutôt être plus proche du grotesque. Personnellement, je me suis ennuyée et n'adhère pas avec la vision du sentiment d'amour qu'analyse l'auteur.","-1" "Déçue; en fait je voulais retrouver quelques vers émouvants lus dans un autre livre ! mais j'ai trouvé une forme de poésie très éloignée de notre poésie fraçaise ou européenne...trop long! bien sûr, ce commentaire n'engage que moi! la sensibilité poétique américaine et europééenne sont bien différentes!!! je serais intéressée par d'autres avis!","-1" "Je ne peux que vous conseiller cette lecture captivante, - du premier tome de ""Fortune de France"" jusqu'à celui-ci, et plus encore, car il y a encore bien plus... si vous en voulez savoir plus, veuillez lire mon commentaire sur le tome 3 - et consommez sans modération ces récits, si vous aimez l'Histoire de France magistralement et si plaisamment présentée.","1" "je m'aperçois qu'il manque exactement 30 pages à ce livre que j'ai commandé et reçu (de la page 29 inclue à la page 60 inclue). madame Pujol.","-1" "Je ne sais pas, curieuse d'un tel succés de librairie je me suis laissée tentée par Marc Lévy et le moins que l'on puisse dire c'est que je n'ai pas été convaincue. Je n'ai connu cette experience qu'avec un autre succés: l'alchimiste et je trouve en effet des points communs aux deux livres. Le premier c'est que j'ai laissé tomber au trois-quart, par ennui, et fini en diagonale, manière de voir si on ne me ménageait pas de ""bonnes"" surprises finales. Le second c'est que non, il n'y avait pas de bonnes surprises, finales ou pas. Le 3ème c'est que l'écriture, dans les 2 cas, est extremement facile d'accés, souple, on peut se laisser porter sans effort (d'ou les 2 étoiles) mais aussi sans personnalité aucune, le 4ème point commun, c'est le vide intersidéral de l'histoire. On veut sans doute signifier quelque chose et sans doute quelque chose de beau et profond (apparemment beaucoup de lecteurs on trouvé ce quelque chose), j'avoue n'y avoir rien vu que'une histoire, une vague histoire, une petite histoire, une amusette, une historiette sans lendemain, aussitôt lue aussitôt oubliée... Comme je le disais, je ne sais pas, je ne vois pas ce qu'on y trouve: à vous de voir...","-1" "Voyage au bout de la nuit. Inutile d'imaginer un parcours initiatique alambiqué vers une lumière salvatrice. Point d'aube ici, c'est "" Voyage au fond du trou "", la tête la première. Il faut bien y réfléchir avant de lire le texte, réfléchir à ce qu'on est capable de voir et d'entendre à propos de sa propre misère, de la misère humaine et de ses impasses. Toutes les positions de repli méticuleusement démontées à mesure qu'on les imagine, il ne reste que le vide. Inutile de jeter un coup d'œil au manège lumineux qui étourdit ses foules et d'hurler à l'exagération en espérant quelque écho. Inutile de chercher dans les souvenirs un bonheur cohérent, ce ne sont que des répits saupoudrés : si la forêt est belle de loin, il suffit de s'approcher pour constater qu'il n'y a pas une feuille qui ne soit déchirée, tâchée, parasitée, promise à une pourriture omniprésente, quelques mètres au dessous.","1" "Texte sans grand intérêt. Je croyais apprendre des choses sur Duchamp mais ce livre est un tel embrouillaminis que j'ai laissé tomber avant la fin.","-1" "Pour une fois je n'ai pas aimé un livre d'Eric Emmanuel Schmitt! Certes, sa façon d'écrire n'est pas remise en question, sa littérature étant toujours aussi délicate; seulement les histoires ne m'ont ni séduite ni transportée...","-1" "Une lecture que je recommande à tous, y compris comme porte d'entrée dans l'univers de Kundera. Un livre qui se lit et se relit et dont certaines phrases et idées vous accompagnent ensuite des années. A lire !","1" "Je ne sais pas si le mot scatologique s'applique bien à l'expulsion de gas intestinaux mais ce qui est sûr, c'est qu'on en retrouve des traces presque à chaque page de cette nouvelle de 99 pages. Ceci dit, le texte est bien écrit et on peut le lire sans y voir trop de vulgarité, et l'humour est au rendez-vous, pour peu qu'on y soit disposé. Autour des flatulences extraordinaires d'Evguénie Sokolov... Ce peintre, qui en deviendra célèbre, y trouve, sinon son inspiration, du moins son succès. En lisant, on devine à peine l'expérience de peintre de Serge Gainsbourg ; il faut la connaître pour y penser au détour de certaines phrases très éparses. On y voit plutôt le tempérament défiant, à la limite de l'intimidant, de l'auteur, mais à l'époque de l'édition de cet ouvrage, 1980, ce trait de caractère n'avait pas encore atteint son sommet, loin de là, et ce texte est teinté de dérision et de sarcasme plutôt que de défiance et de révolte. Un amusant détour de lecture, sans plus.","-1" "Si cette pièce, à sa création, dut une grande partie de son succès aux échos patriotiques qu'elle éveilla dans le public, ceux-ci depuis lors se sont bien évanouis et ce n'est pas plus mal. Il est en effet plus sain, selon moi, de voir une oeuvre littéraire triompher pour ses mérites littéraires et non en vertu de considérations politiques ou au nom d'un chauvinisme plus ou moins douteux. Or le triomphe de ""Cyrano"", en plus d'un siècle d'existence, ne s'est jamais démenti. Preuve, s'il en fallait une, que sous ses relents cocardiers aujourd'hui tombés en désuétude, ce drame romantique recèle bel et bien des émotions subtiles et intemporelles. C'est à la fois l'histoire déchirante d'un amour tragiquement impossible, le portrait magnifique d'un homme hostile à toute servitude, qu'elle soit morale ou physique, et un feu d'artifice verbal étourdissant qui fait de chaque rime une pirouette et de chaque scène un morceau de bravoure. Bien sûr, il y a parfois des vers ""faciles"". Rostand n'est pas Corneille et ""Cyrano"" n'est pas ""Le Cid"". Mais qu'importe! Il y a dans cette pièce une grâce, une élégance, un souffle qui rendent ses quelques faiblesses parfaitement anecdotiques. C'est un tourbillon d'humour, de panache et d'émotion qui vous prend au coeur et aux tripes et que, personnellement, j'ai toujours autant de plaisir à relire, fût-ce pour la dixième fois!","1" "Livre bien écrit qui permet de faire plus ample connaissance avec le personnage Anquetil. Je suis trés content de mon acaht, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre.","1" "J'ai beaucoup aimé ce livre. Il est plein d'humour, d'amour et de sensibilité. Je l'ai offert à des amies. C'est presque devenu un livre à garder près de soi. Je le trouve plein d'espoir, vraiment c'est un livre que l'on dévore.","1" "Prétention de la part de son auteur, et pas écrivain, car aucun style, aucune émotion, et de la part des éditeurs et critiques littéraires. Dire que cela nous est présenté comme un événement de la rentrée littéraire?! L'histoire aurait pu intéresser des lecteurs ignorants de l'histoire de la télématique (du Minitel à Internet), mais la narration est ennuyeuse, et les considérations pseudo scientifiques de chaque début de chapitre repoussent encore plus un lecteur non averti! Quand on veut s'inspirer de Houellebecq il faut faire mieux! Enfin sur le plan ""essai économico-industriel"" c'est un ensemble de visions trompeuses sur ce qu'est la réalité du marketing et de la stratégie des entreprises. Affligeant sur tous les plans. Et pourtant je suis fasciné tous les jours par les possibilités d'Internet. A l'opposé il vaut bien mieux se délecter de la lecture de ""Sur la route du papier"" d'Orsenna. Là au moins il y a une histoire, de la géographie, du savoir faire méconnu, bref un monde réel!","-1" "Angot racole, il faut bien gagner sa vie ! Pour une fois, elle ne pille pas la vie des autres mais à force de tourner en rond, elle devient assommante. Ce livre est aussi inintéressant et désagréable que son auteur et le concert des critiques affligeant.","-1" "Un roman encore plus déprimant que d'habitude où la réalité la plus sordide et la plus bestiale est dépeint avec toute la complainsance que Zola met à écricre ce genre d'ouvrage. Mais le style en reste indéniablement prodigieux et il n'est atténué que par une fin et une histoire trop prévisible.","-1" "S'il y a bien un livre qu'il ne faut pas manquer de lire, c'est bien celui ci. Le style est plein d'imagination et de fraicheur et l'histoire en elle même est captivante. Le monde des anges est décrit avec beaucoup de modernisme et de réalisme à la fois sans négliger l'indispensable touche d'humour noir qui fait de ce livre une merveille du genre fantastique. Bref à lire de toute urgence !!!!","1" "J'ai tout aimé dans ce livre ! Philippe Besson créé une ambiance intime, un cocon de bien-être qui englobe le lecteur et ses 3 principaux personnages. L'alternance dialogues / pensées des protagonistes est intéressante car elle permet de mieux saisir les personnages, très attachants dans leur gaucherie. Et puis il y a le temps qui passe, un temps d'arrière-saison.","1" "rapide, et surtout conforme à la description ! super. arrivé bien protégé, emballage propre.","1" "Ce livre ne fait pas avancer le débat sur les sexes/genres, au contraire. Nancy Huston s'en prend avec humeur à une ""gender theory"" qu'elle n'a guère assimilée, se soumet sans preuve à un déterminisme biologique caricatural, s'appuie sur des bouts de statistiques sans aucun recul critique et préfère la subjectivité à l'objectivité quand il s'agit de témoigner en faveur de ses idées. Bref, une suite de coups de gueule et d'anecdotes intéressantes, mais aucune réflexion en profondeur. Un tel livre ne sera utile qu'à celles et ceux qu'on a déjà persuadés que les hommes naissent sur Mars et les femmes sur Vénus...","-1" "le résumé ne rend absolument pas justice au roman. Absolument pas. Bien écrit et remarquablement documenté, c'est un roman érudit et enrichissant, qui en plus de vous entraîner à perdre haleine sur les traces de Giovanni et de son extraordinaire parcours initiatique, vous fera découvrir bien des aspects souvent ignorés de la foi chrétienne, du schisme avec les protestants, mais aussi de la philosophie antique et moyennageuse. Vous y découvrirez même des notions passionnantes sur les principes de l'""astrologie"" et de son interprétation... Au cours de son périple, Giovanni croisera des personnages extraordinaires, respectables ou méprisables, dangereux ou inoffensifs, mais aussi l'Amour, et la haine; le tout à travers le pourtour méditerrannéen d'une Europe du 16° siècle. Un roman au rythme effréné, dans lequel l'auteur fait en préface très clairement le distingo entre les aspects historiquement justes, et la notion même de roman. Pas d'erreur possible. J'ai adoré, et je compte bien le relire sans trop tarder, afin d'approfondir certains points historiques ou philosophiques...","1" "Autant j'ai été immergée dans le premier jour et en attente de la suite, autant le premier soir m'a terriblement deçue, des longueurs et des longueurs, j'ai fini le livre du milieu à la fin par une lecture en diagonale, Bon débarras, dommage!","-1" "l'article est intitulé ""alcools, de guillaume Apollinaire"". en fait il s'agit d'une analyse de l'œuvre et non du texte original de l'œuvre d'Apollinaire.","-1" "beauf de chez beauf : comment peut on faire un film tiré d'un livre pareil - pas pu finir le livre trop vulgaire trop trash, je vous croyais plus classe Mr BEIGBEDER... livre qui a fini direct à la poubelle....","-1" "C'est une histoire d'amour entre un personnage très inspiré pâr l'auteur et une jeune femme. C'est un livre qui ne séduira pas ceux qui aiment la littérature et la langue française. C'est écrit de manière jeune, moderne avec une langue plus que proche de la langue parlée. Surtout pour les fans de Nicolas Rey, ou pour ceux qui aiment l'écriture proche du parler.","-1" "Ce titre désigne l'opposition entre la conscience et l'Être qu'elle dévoile,mais il ne vient ni justifier ni fonder l'être en soi qui est de trop pour l'éternité . Il est affirmé que SARTRE n'était pas croyant cette œuvre est majeure dans sa bibliographie ... un peu difficile à lire.","-1" "Ligne de faille de Nancy Huston Ce roman ressemble à une analyse phénoménologique d'une famille américaine, vivant dans l'ombre d'un secret (petite référence à Philippe Grimbert). Sous forme d'enquête, l'inquisitrice, Nancy Huston, dissèque l'objet de sa recherche par le truchement du quotidien d' enfants (dans leur sixième année) et ce, durant quatre générations successives. Quatre enfants, quatre époques. La démarche de l'écrivaine, nous permet de remonter le temps pour mettre à jour progressivement la racine du Mal , cet inconscient collectif héréditaire peu à peu révélé. Le piège, très bien orchestré, est de se laisser porter par la construction du roman, au terme duquel le fil conducteur dévide enfin une pelote bien emmêlée. La romancière adopte une stratégie finement ciselée me laissant croire que j'ai tout compris sur une partie de l'Histoire actualisée par tant d'horreurs meurtrières. Sa pédagogie est séduisante et efficace. Même si Fitzhugh Dodson affirme dans son essai sur l'enfance que « tout se joue avant six ans » Nancy Huston ne m'a pourtant pas convaincu à cause du manque de crédibilité du langage des personnages d'enfants, de leur mode de raisonnement, de leur centre d'intérêt. Les enfants de Huston (surtout les deux garçons) sont vieux, atteint sûrement de la maladie du vieillissement précoce (syndrome de Hutchinson-Gilford). Autant le quotidien des deux petits garçons est péniblement décrit, rendant les jeunes personnages ennuyeux (pour qui je ne donnerai plus d'autre commentaire), autant la description de la vie des deux petites filles est un pur bonheur. Un vrai régal à lire, dû sans doute au plaisir de l'auteur(e) à l'écrire : humour et dérision. Même stéréotypé le portrait des grands-parents obséquieux est gravé en taille douce. Une aquatinte minutieuse traduisant rigueur et délicatesse, jusqu'à l'obtention de clichés formidablement bien dessinés. La petite Sadie est la seule enfant depuis le début du texte, qui pense avec les émotions d'une enfant de six ans. La quatrième époque ressemble à une apothéose dans le rendu des portraits évoqués. Se dévoile alors la vérité trouble d'une famille mélangée. Note sur l'édition. Le papier agréable, agrémenté d'une excellente typographie, n'enlève en rien à la pénibilité de la lecture L'impression sur pages étroites provoque de nombreuses césures saccadant le rythme de l'histoire en phrases hachées, inconfortables à lire. A propos des Lebensborn, à lire ""Au nom de la race"" par Marc Hillel. Livres de Poche.","1" "J'ai eu envie de lire ''Jean-Louis FOURNIER"" parce que je me régale à puiser des exemples explicatifs dans ""la grammaire impertinente"".Mon fils rit à gorges déployées. ''Le cheveu noir ...'' se lit trés rapidement . Sa façon d'écrire est agréable. C'est divertissant.","1" "Ayant lu avec avidité tous les romans de Werber, je suis sidérée par la, soyons honnêtes, très mauvaise qualité de sa dernière création. Ce que les admirateurs fervents de Werber nomment des clins d'oeil aux Fourmis ou à la série des Dieux, ne sont selon moi qu'une reprise grossière de thèmes et de symboles récurrents à travers son oeuvre : fourmis, rats, création d'une société utopique en huis clos, énigmes, insectes, etc. Même la structure du roman ne fait preuve d'aucune originalité. Quand au style de l'écriture, que je n'ai jamais eu l'occasion de critiquer chez cet auteur, j'ai été surprise de le trouver souvent maladroit, notamment au tout début du roman. Je ne parle même pas de la fin du livre, si décevante... Werber a très bien su exploiter ses thèmes et symboles favoris, jusqu'à maintenant. Le Papillon des étoiles constitue sans doute la sonnette d'alarme : il est temps de se renouveller !!","-1" "On en attendait tant que j'en reste sur ma faim! Sauf le karaoké ...............terrible !!","-1" "J'ai commandé ce livre pour mon fils (qui l'étudie en classe) pensant que c'était le roman lui meme... il est très regrettable que cela ne soit pas précisé sur la page de cette étude (ni même sur la couverture du livre d'ailleurs !). J'ai dû recommandé le roman...","-1" "Je ne comprends pas qu'on puisse éditer un roman de cet acabit. Les deux premiers opus n'étaient pas franchement terribles mais celui-là bat des records de nullité. L'auteur aligne les clichés, multiplie les dialogues stériles et les scènes invraisemblables. Ses personnages sont caricaturaux et niais à en donner la nausée. Mais on touche vraiment le fond avec Junior, le bébé surdoué et télépathe. Devant tant de vide et d'inepties, j'en suis arrivée à me demander si Mme Pancol ne se ficherait pas délibérément de ses lecteurs. Apparemment, elle ne connaît pas le proverbe qui dit que les blagues les plus courtes sont les meilleures. Plus jamais ça!","-1" "'Rêve d'amour' et 'comme un père', du même auteur, traitent de la disparition de la Mère. 'Puisque rien ne dure' traite de la disparition de l'Enfant, au moment de la mort de la Mère... pas de doute, Laurence Tardieu a trouvé là un filon juteux qu'elle exploite jusqu'à l'écœurement. Si vous avez déjà fait l'expérience de la perte d'un être cher, vous trouverez que tout sonne creux dans cette longue nouvelle en trois parties : - Dans la première, on suit les pensées de l'homme/père qui va à la rencontre de la mère mourante de son enfant disparu... Malheureusement, l'auteure n'a pas su/pu se mettre dans la peau du personnage : les sentiments exprimés sont purement féminins, sans rapport avec ce que le plus sensible des hommes pourrait exprimer (voir d'Albert Cohen, bon exemple de sensibilité véritable). - Dans la seconde, on prend connaissance du journal que la mère tient après la disparition de sa fille : l'absence, l'angoisse, l'incertitude, le délitement du couple... tout cela est si parfaitement sensible qu'on se croirait face à un devoir scolaire : 'Écrivez une histoire pour faire pleurer votre professeur'.. tant de clichés, on a du mal à être touché. - Dans la troisième : l'homme arrive juste à temps pour que son ex-compagne meure dans ses bras alors qu'il lui lit des vers de Verlaine... de qui se moque-t-on ? 115 pages pour arriver à cette caricature ? même les scénaristes de télé-réalité font aujourd'hui preuve de plus de finesse, c'est dire. Seul point positif, le livre se lit vite : vous ne serez pas longtemps détourné de lectures autrement plus intéressantes. Erwann sur Amazon.fr","-1" "Hygiène de l'assassin, le premier roman d'Amélie Nothomb, fut à sa sortie un événement tant critique que commercial. La jeune romancière met en scène, dans ce premier ouvrage, un grand écrivain, Prétextat Tach, couronné du Prix Nobel. Il lui reste deux mois à vivre. Quatre journalistes se pressent à son chevet pour préparer une interview, mais les trois premiers sont brutalement éconduits, et mortifiés par l'écrivain : ce dernier fait en effet preuve d'une réelle méchanceté n'ayant d'égal que sa maîtrise des mots. Face au rouleau compresseur de sa logorrhée, les piteux journalistes sont malmenés et incapables non seulement d'apprendre quoi que ce soit sur ce dernier, mais aussi de se protéger face à son intrusion en eux... Seule la quatrième journaliste, Nina, saura faire rendre gorge à l'écrivain en démasquant, derrière le discours méprisant, la raison ayant fait de cet homme ce monstre de littérature et ce monstre tout court, puisqu'à tout dire, obèse et énorme, il a l'apparence d'un ogre. Or le propre de l'ogre consiste, tout le monde le sait, à dévorer ses enfants. Ici, notre Prix Nobel constitue une variation de ce mythe de l'ogre. Mais s'attaquer à lui n'en reste pas moins redoutable. On apprécie donc la transposition à laquelle s'amuse Amélie Nothomb, en faisant des journalistes venus interroger Tach des sortes d'enfants qui vont être dévorés : les mots de l'ogre vont pénétrer en eux et les faire défaillir comme s'ils avaient été forcés de l'engloutir (voir cette séquence ô combien révélatrice durant laquelle Tach prend un malin plaisir à révéler à un des scribouillards son régime alimentaire, ce dernier finissant par en vomir). Mais tout ce court-circuite avec Nina : pourquoi ? Parce qu'elle a lu Tach. Elle semble d'ailleurs la seule à avoir fait cette effort ; effort qui lui apportera la compréhension de la psyché de son adversaire : en lisant les écrits d'un homme, on possède les mots le composant et on apprend sa véritable nature. De fait, Nina se trouve dans une position de dominatrice, car le romancier ne sait pas à qui il a affaire, traitant tout le monde de la même manière ; avec Nina, il croit avoir à faire aux même médiocres journalistes, mais voilà, il ignore que Nina a incorporé son signifiant : dès lors, la langue de Tach elle peut en jouir ; Jacques Lacan le disait : le problèmes des hommes, c'est qu'ils sont tous conçus à l'identique : le coït constitue leur mode de fonctionnement sexuel - pour les femmes, tout reste mystérieux et diffus - de fait, Tach essaye de pénétrer Nina par sa langue comme il pénétrait les journalistes, mais Nina s'échappe et jouit simplement de la conversation, ce dont Tach semble incapable. Très vite, cette question de la jouissance de Nina va devenir exclusive et anthropophage à son tour : le moins que l'on puisse dire est qu'Amélie Nothomb ne fait pas de cadeau aux femmes : son héroïne ne réalise-t-elle pas le syndrome de l'avalement du phallus ? Toutefois, au petit jeu du génie de Nina, Nothomb se perd : autant elle se laissait aller à des joutes oratoires fameuses entre Tach et les journalistes, autant elle fait trop vite tomber les armes à l'écrivain. En effet, les journalistes, on le notait, travaillaient tous à partir des bandes enregistrées par le confrère les précédant : de fait, tout médiocres qu'ils étaient, on voyait bien qu'ils prenaient progressivement assurance et force. Or, Nina arrive et brutalement, elle règle tout : certes elle n'aurait sans doute pas réussie sans ses prédécesseurs, mais tout de même, la situation se renverse trop vite. Des lors, Tach devient un personnage ridicule : une à une, ses défenses tombent. Rien ne lui restitue sa grandeur. On espérait que Nothomb s'essaye à une esthétique du mépris, car la première partie de son livre se révélait délicieuse à ce niveau : mais las, elle veut en finir et bien trop vite. Si elle trousse bien ses dialogues, son face à face manque d'enjeu puisque trop vite, on comprend que Tach a perdu. Néanmoins, l'émotion est souvent là, notamment dans les macabres descriptions du secret de Tach qui font froid dans le dos, avec une économie de mots et de moyens. Cela ne suffit toutefois pas à faire de ce livre ce qu'il aurait pu être (d'ailleurs, il ressemble plutôt à une pièce de théâtre dans sa forme, puisqu'on n'y trouve quasiment aucune description, et 99% de dialogues). Prisonnière de Nina, Nothomb se livre à une mise à mort de l'ogre : avec qui règle-t-elle ses comptes ? Mystère. N'en reste pas moins que la fin, étrange et déstabilisante, laisse dubitatif et inquiet.","-1" "Surprenant et intéressant à la fois... je n'oublierai pas, cette lecture a été pour moi une vraie ""aventure""...","1" "Bien souvent, ces poètes ""modernes"" passent inaperçus du public, et c'est donc sur les bancs de la Faculté des Lettres qu'on découvre Francis Ponge, puisqu'il est souvent au programme (parmi d'autres contemporains, ignorés !) Il s'agit de courts poèmes, en prose, finement ciselés, qui décrivent des objets tels que le pain, un buisson de mûres, un coquillage, une orange, parfois quelques humains très parodiés, comme ""le gymnaste"". Les poèmes ne sont pas de lecture aisée : ils demandent une longue observation et des ""outils"" pour être bien compris et savourés à leur juste valeur. Pour cette raison, ils ne peuvent pas intéresser un large public, et seuls des initiés y auront accès, pour compléter leur bibliothèque de poètes modernes et contemporains. Quant aux snobs ou autres poétaillons d'occasion qui disent aimer Ponge, je ne les crois pas. C'est pour se donner un genre. On ne peut pas vraiment le lire au premier degré, et donc on ne peut pas comprendre l'essentiel. A l'époque où l'on ne veut plus entendre parler de la rime, hier comme aujourd'hui, Francis Ponge excelle dans ce genre d'exercice. Je n'en fais pas particulièrement ma tasse de thé, et préfère mille fois Prévert, pour sa poésie légère et profonde, fantasque, amusante, touchante. Rien de tout cela n'apparaît chez Ponge, ou alors, il faut passer des heures à décrypter. ah ! la poésie a vécu ! la poésie est morte ! Je préfère Baudelaire et Prévert, eux ont vraiment compris ce qu'était la Poésie. Les autres ont voulu faire ""autre chose"", et se sont, pour la plupart, égarés. Plus le temps passe, plus les poètes modernes et contemporains s'enfoncent dans l'oubli. Le mieux est souvent l'ennemi du bien.","-1" "Ce livre se lit facilement (style agréable, brèves de vie qui tiennent en haleine...) mais la fin est super décevante...","-1" "Très mauvaise note à AMAZONE qui m'a arnaqué en me débitant de 49,00 € pour le service Premium jamais demandé! J'ai payé mon livre 1,42 € avec un numéro virtuel donc utilisable une fois seulement pour un montant précis et j'ai malgré cela été débité des 49,00 € par ma banque : le Crédit Mutuel (qui va m'entendre)","-1" "ce 4° livre est chargé d'émotions , d'amour et de tendresse . ce sont des qualités suffisantes pour avoir envie de le dévorer .Inutile d'en faire le résumé qui gâcherait la surprise! c'est un superbe cadeau de fête des mères que je vous invite à partager. merci Monsieur Cohen","1" "Ce livre a peut être un peu de mal à démarrer (volontairement ?), mais progressivement il tisse sa toile, pour rapidement ne laisser aucune issue possible. On est piégé, comme Romand dans ses propres mensonges. La fin avec la mutation du prisonnier est certainement le plus terrible, car on n'est pas loin de perdre ses repères. Beaucoup de questions restent en suspens sur la psychologie du personnage. Mais Carrere comme toujours, très factuel et très juste dans son récit, marche sur la lame du rasoir, ne déterminant jamais complétement la vérité du mensonge, la raison de la folie, le bien du mal. Un livre qui questionne...","1" "Je me suis laissée impressionnée par le fait que Victor Hugo avait traduit ces pièces.Je m'attendais à de la haute voltige, du travail d'orfèvre, la sensibilité de Shakespeare transfigurée en français ... Eh bien! La traduction est un mot à mot nullissime, digne d'un eleve qui doit rendre un devoir. Pas de finesse, pas de style,des contre sens, bref du baclé et du lourdingue. Il est honteux d'éditer du Shakespeare à ce point dénaturé fusse Hugo le traducteur. Hugo est un monument de la litterature mais certainement pas un traducteur!","-1" "Autant "" Le ventre de Paris "" m'avait subjugué et converti à la Zolamania, autant cette bête humaine m'a paru vacharde et au final fort peu intéresante. Des longeurs comme des mètres linéaires de rails qui défilent au fil des pages sans étapes. Des invraisemblances. Je me demandais où on allait. A mon avis pas le meilleur pour commencer Zola.","-1" "Après avoir lu le premier tome que j'ai dévoré, j'étais impatiente de me replonger dans les aventures de Joséphine et de retrouver le style fluide et agréable de l'auteure. Le début ne commence pas trop mal, on retrouve tous les personnages qu'on avait tant appréciés. Au fil des pages, les évènements deviennent de moins en moins crédibles et la dernière partie est selon moi carrément nulle. Je ne rentrerai pas dans les détails pour ne pas dévoiler la fin à ceux qui n'ont pas encore lu le roman mais: - l'intrigue policière est mal menée et arrive un peu comme un cheveu dans la soupe (un roman qui se transforme tout à coup en roman policier dans sa 2e partie, c'est pas crédible) - la fin d'Iris est ridicule et pas du tout crédible (comment un personnage aussi fort peut en une vingtaine de pages, sans beaucoup de descriptions psychologiques, changer à ce point?) - on reste sur sa fin pour certains personnages comme Gary et Hortense ou Marcel et Josiane... Bref, une grande impression que le roman n'a soit pas été travaillé sur sa seconde partie, soit que Pancol a changé de cap en cours d'écriture ou que le roman a été achevé à la hâte... En un mot: déçue.","-1" "J'aime beaucoup l'écriture et le style d'Eric-Emmanuel Schmitt, et une fois encore je n'ai pas été déçue ! J'ai trouvé ces cinq histoires excellentes ! Un très bon recueil !","1" "Le descriptif du produit ne précise pas de façon claire qu'il s'agit que d'extraits au lieu du livre complet. Ce livre est donc complètement inutile pour nous, car la prof de ma fille voulait qu'on achète la version complète.","-1" "parce qu'elle est sublime d'élégance et de modernité, d'audace et d'intelligence ! Lire ""Histoire de ma vie"", c'est comme bavarder avec George Sand : elle parle du passé et de l'avenir, le sien, le nôtre, celui des hommes à venir encore. Alors, quand elle plonge dans ses cartons de souvenirs pour nous montrer les lettres de ses proches et nous autoriser à les lire... quelle horreur que notre Kindle préféré abrège notre plaisir par un ""etc"" sarcastique !!! (On veut des versions intégralement intégrales !).","1" "Ayant tout lu de Werber depuis les fourmis, je m'attendais à de nouvelles idées, de nouvelles réflexions comme d'habitude. Mais là, j'ai l'impression de relire l'empire des anges entrecoupé de l'encyclopédie du savoir relatif. En fait, il n'a pas du trop ce fatigué pour ce livre. En bref, si vous avez déja lu les Werbers d'avant, passez votre chemin sinon c'est un bon début pour ceux qui ne connaisse pas. En tout cas je n'irais pas plus loin dans cette trilogie ni chez Werber à moins qu'il se renouvelle vraiment et qu'il retrouve la fraicheur des Fournis et des Thanatonautes.","-1" "Ce livre est une mine de savoirs mise à la portée de tous. L'éventail des sujets abordés est énorme (cela va de comment créer un univers à comment réussir sa mayonnaise!), on apprend et/ou comprend beaucoup de choses d'un point de vue historique, humain, légendaire, physique...... De plus certains thèmes ont déjà été abordés dans les romans de l'auteur, ils sont là plus développés et plus complets. J'ai passé un très bon (et long) moment avec cette encyclopédie: un grand merci à Bernard WERBER et Edmond WELLS!","1" "De la délicatesse, il va en falloir pour ne froisser personne. Car ce livre doit certainement avoir une résonance particulière chez beaucoup de ses lecteurs, puisque les avis sont globalement très positifs. Je respecte ces avis bien entendu, mais j'avoue être passé à côté du livre et ne pas comprendre comment on peut écrire encore de la sorte, avec autant de fausse audace et de lourdeur. Je n'adhère pas à ce parti pris consistant à rechercher l'originalité à tout prix et l'absurde chic. Ce livre m'a hérissé le poil avec ce style d'adolescent un peu niais. Quelques exemples de passages que je trouve désolants : - ""Il avait pris son courage à deux mains et il aurait même aimé en avoir quatre"". - ""Pour entrer chez soi, il ne faut jamais faire demi-tour"". - ""Depuis qu'elle avait pris ses nouvelles fonctions, elle s'était acheté trois paires de chaussures"". - Il n'y avait rien à dire. Ce baiser était comme de l''art moderne"". - ""Il serait, coûte que coûte, le premier secrétaire de sa vie"" ; .... Et un des sommets de cette compilation : ""Il voulait se mettre sur son 31. Il aurait même voulu se mettre au moins sur son 47, ou sur son 112""...!! Pour bien enfoncer le clou, l'auteur insère entre chaque chapitre, une liste qu'il doit juger profonde ou drôlatique : un code d'entrée d'immeuble, des aphorismes de Cioran ou la réflexion d'un philosophe polonais...Il y a même la liste des albums que Lennon aurait composés s'il n'était pas mort ! (d'autant plus que s'il n'était pas mort, il serait surpris d'apprendre qu'il a composé ""Here, There and Everywhere"" comme le suggère Foenkinos). Je reste soufflé devant tant de bêtise/mignardise. La vision d'un Foenkinos, petit m'as-tu-vu quand j'écris, ravi de se faire plaisir en écrivant de telles fadaises ne m'a pas quitté. Ce qui est dommage, c'est que toute cette afféterie gâche les rares bons moments d'une histoire qui aurait pu être prenante. Il y a même quelques belles trouvailles : ""...serrant des mains en espérant serrer des cous"" par exemple ou le passage sur le choc créé par la vision triste d'un éphéméride arrêté à la date d'un évènement tragique.. Quelqu'un a listé ici les 10 prix littéraires obtenus par ce livre. je me permets de les reprendre : - Prix Conversation ; - Prix des Dunes ; - Prix du 7ème Art ; - Prix des Ecrivains du Vent 2010 ; (du vent ?! Tu m''étonnes !) - Prix des Lecteurs du Télégramme (télégramme ? Ah, si seulement'); - Prix Jean-Pierre Coudurier ; - Prix Orange ; - Prix Gaël Club ; - Prix Fnac Riviera ; - Prix littéraire des Lycéens du Liban. Cette énumération est édifiante. Où sont donc passés les prix du Cercle des fats germano-pratins, celui des lecteurs de la semaine de Suzette en Gaspésie orientale, celui de la fondation des ortophonistes nains du pays de Galles ou le Prix de ce qui n'est plus à prendre ? Bien sûr, il est facile de se moquer du caractère confidentiel de ces distinctions, mises en avant par l'éditeur pour que le nom soit bien côté. Mais en tout cas, ce roman confirme selon moi, qu'on peut avoir beaucoup de prix et ne pas valoir grand chose.","-1" "Une écriture agréable, très facile à lire. Ce livre se rapproche dans son style du ""Voyage d'Hector"" où il s'agit finalement d'aller rechercher au fond de chaque homme des ressources positives pour changer et faire évoluer son environnement plutôt que de le subir. En période de fin d'hiver, de manque de vitamine D, c'est un ouvrage idéal pour aller de l'avant. La relation entre le mentor et l'élève est touchante de simplicité et de bon sens. Penons en de la graine","1" "Perdre 2 heures à ne rien lire . Aucun intérêt! On est l'oin de : òu on va papa ?. Et même de : je vais t'apprendre la politesse ....je me suis fait avoir! Ça m'agace! Nous savons observer tout seul les bêtises de ce monde!!!!","-1" "lire un roman de j.Boissard,c'est assurément de l'évasion ,du bonheur,de la détente par la lecture!elle écrit avec des phrases courtes,remplies de mots plein de poésie(mais ou va t-elle chercher tout ça?),ce qui rend la lecture fluide ,et on entre dans ses histoires avec une facilité déconcertante,sans se rendre compte qu'on arrive(malheureusement)au mot FIN.dans ce dernier opus,on se retrouve avec plusieurs histoires en un roman:l'histoire d'adeline,la narratrice,eugène,son fils cadet,puis adèle,la fille ainée.on partage les joies et les peines de cette famille qui a ses failles(quelle famille n'en a pas?),et tout est raconté avec tellement de sincérité,de fraicheur et d'enthousiasme qu'on ne peut que s'attacher à chaque personnage.Adeline décide de quitter son job(très intéressant financièrement d'ailleurs)pour mieux profiter de ses enfants et de son mari.et tout s'enchaine:elle qui pensait pouvoir vivre une vie de femme au foyer,les aventures commencent pour elle:elle n'a meme pas le temps de se regarder une de ses séries préférées à la télé que la sonnette de la porte d'entrée résonne:elle ouvre et......la voilà partie sans le savoir,à la rencontre de Mathis,un musicien,qui,peut-etre,lui fera réaliser un rève d'adolescente.mais elle est confrontée devant des problèmes de mère et d'épouse et très vite,elle sera débordée .heureusement,elle est pleine d'énergie,et sera faire face à toutes ces crises familiales. comme avec tous les romans de JANINE BOISSARD,on ressort de sa lecture avec plein de baume au coeur,et de l'énergie à revendre car elle a une force dans son écriture,une joie de vivre tellement contagieuse ,que bien des psys devraient la noter sur ordonnance(et pourquoi pas rembourser?).si vous éprouvez un besoin de vacances,un peu de fatigue,alors n'hésitez pas:ruez vous sur ce roman,posez vous tranquillement dans votre fauteuil,et laissez vous porter par ce petit bijou d'optimisme.et pour finir,je dirai:vive la famille!!!!!!!!!","1" "Ruy Blas est un ouvrage on ne peut plus classique pour les francophones. Mais classique ne veut pas toujours dire appécié. Mentionné dans tous les manuels scolaires comme l'exemple par excellence du drame romantique, Ruy Blas est enseigné partout dans les lycées où, malheureusement, trop d'élèves finissent par le considèrer comme un texte vétuste et ennuyeux. Ceci est dû en grande partie au language hugolien qui pour beaucoup d'élèves (et pour pas mal de leurs aînés, aussi) semble trop fleuri et trop alambiqué pour qu'on le lise sans peine. Aussi, l'intrigue, qui se déroule au cours de cinq actes, peut-elle paraître trop compliquée pour les jeunes personnes habituées aux piéces plutôt minimalistes de nos jours. Il serait peut-être souhaitable pour la majorité des lecteurs d'aborder cette pièce une fois atteint un âge plus avancé et, avec un peu de chance, plus propice à l'appréciation de ce texte. Aux gens plus mûrs, l'emploi savant des vers tantôt lyriques, tantôt comiques, mis au service d'une intrigue à rebondissements compliquée mais pas dépourvue de suspense, n'est pas ennuyeux du tout. Espèrons au moins qu'une lecture de Ruy Blas faite trop tôt, c'est-à-dire lorsqu'on est pas encore prêt à savourer ce que son lyrisme contient de beau, et à sourir au côte désuet de sa dramaturgie, n'empêchera pas au lecteur avisé d'y revenir un jour et de découvrir enfin pourquoi cette pièce mérite le titre de classique.","1" "A se demander si l'auteur n'est pas à l'image de son héros. Toujours est il qu'un peu plus de réalisme aurait peut-etre permis de s'y raccrocher et encore j'en doute. Le seul moyen d'aller au bout de ce livre est de le prendre au 3ème degré et d'en rire.","-1" "j'avais vraiment aimé le premier tome. là j'ai été déçue par celui-ci qui semble écrit pour faire du chiffre, le premier ayant eu tellement de succès . Des pages et des pages inutiles, des situations invraisemblables, des personnages de moins en moins attachants au fil du roman . Les suites ne sont pas toujours de bons filons !","-1" "On découvre un monde de folie, ou l'art de tuer est hors du commun et le besoin de vengeance est incompréhensible , on se doute se qui pousse le scalpeur à faire ces actes horrible et celui ci nous pousse à dévorer chaques mots de chaques pages en ayant chaud par moment et froid dans le dos dans d'autre. On ne s'ennui pas, pour passer un bon moment dans le monde du guerrier lisez le livre sans modération...et attention la suéde à des bons auteurs.","1" "Le kindle permet une lecture aisée et le texte est toujours disponiblmais pourquoi proposer un texte incomplet ? Il manque par exemple la relation de la rencontre d'une aïeule avec Rousseau et les lettres du père de George Sand. Ces textes sont dans l'édition originale disponible sur Gallica. il est important de savoir que les textes des ouvrages et en particulier des classiques sont complets.","-1" "Un roman encore plus déprimant que d'habitude où la réalité la plus sordide et la plus bestiale est dépeint avec toute la complainsance que Zola met à écricre ce genre d'ouvrage. Mais le style en reste indéniablement prodigieux et il n'est atténué que par une fin et une histoire trop prévisible.","-1" "Des phrases qui n'en finissent pas, ""le mieux est l'ennemi du bien"" n'est pas appliqué dans cet amas de mots, effet d'une rare prétention...","-1" "Quand on ouvre un Musso, on sait qu'on va forcément dériver de la réalité, et ""La Fille de Papier"" ne contredit pas cette règle. C'est le 2ème livre de cet auteur que je lis (après ""Parce que je t'aime""), et je dois dire que je l'ai adoré !! Tout est au rendez-vous pour histoire réussie: de l'amour, de l'amitié, une pincée de fantastique. J'ai adoré les liens qui unissent, Tom, Carole et Milo et j'ai été été très émue d'apprendre de quoi étaient capables de vrais amis. Quant à Billie, elle est terriblement vivante, trop vivante pour n'être qu'une simple fille de papier d'ailleurs. Elle va redonner le goût à la vie, et à l'écriture de Tom ! Cette histoire n'est pas sans nous rappeler ""Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites"" de Levy: un élément délirant en début de livre, et une explication rationnelle à la fin. J'ai trouvé ce livre terriblement bien écrit, et j'ai beaucoup aimé voyager aux Etats-Unis, au Mexique, en passant par Paris et par Rome. Un livre émouvant, et qui m'exaspérait par moment tellement le suspens était insoutenable: ""Ils vont le retrouver ce livre oui ou non ?????"". J'ai même versé ma petite larme. Un livre très réussi.","1" "Je constate en lisant les commentaires que ce bouquin est très contreversé. Certains sont très enthousiastes et en font des gorges chaudes, d'autres franchement déçus ? En ce qui me concerne, c'est le premier livre que je lis de Van cauwelaerte. Je trouve le style très fluide, évocateur,et apporte un certain plaisir à la lecture. Le livre se lit très vite car peu épais. Il y a beaucoup d'ironie, d'humour dans ces pages, surtout au début. Par contre l'histoire ne m'a pas emballée. Je suis un peu perturbée quand l'auteur passe le relai à l'imagination du lecteur pour que celle-ci brode, s'envole, décide. moi, ça me désarçonne, j'ai besoin que tout soit écrit. Mon imagination n'est pas galopante et quand on fait appel à elle, ça me déstabilise. Je pense que je lirai autre chose de lui, mais là, le résultat final est tout de même une déception.","-1" "Toujours pareil, bonne livraison, bonne qualité du livre, exactement ce que j'attendais . Très agréable à lire, une histoire passionnante au coeur des drames d'avant, mais également de nos jours ! A lire absolument pour une réflexion sur les guerres qui nous touchent.","1" "Je suis depuis toujours fascinée par les loups et les chiens-loups. Je pensais donc que ce livre allait me plaire. Mais quel déception !!! Non seulement les scènes les plus cruelles sont racontées avec moult détails, mais en plus, on a l'impression qui ne se passe rien. Ohio atelle ses chiens, ils avancent en évitant les obstacles, il détache les chiens, les nourrit, monte son tipi, le démonte le lendemain et atelle ses chiens, ils avancent en évitant les obstacles, il détache les chiens, les nourrit, monte son tipi, le démonte le lendemain et ..... Bref, j'ai fini par trouver ce livre ennuyeux à mourir. C'est toujours la même chose, la même histoire, la même aventure, ..... Tout se passe pareil à chaque étape du voyage. Rasoir !!!","-1" "Passionnante Histoire des gens du voyage, de leurs débuts au cirque, leurs parcours, leurs difficultés, leurs vies, leurs amours, leurs déceptions.","1" "Je n'ai pas du tout accroché, ayant lu précédement les p'tites soeurs qui était très riche en rebondissement et très prenant, je reste sur ""ma faim"" pour celui-ci. Peut-être à lire en premier cela permet de rentrer dans le style de l'auteur...","-1" "Une histoire humaine et intemporelle pour une grande partie. Un texte poétique , un langage simple et beau et d'une grande richesse d'évocation qui nous invite en permanence à la relecture immédiate pour ressentir encore plus fort les mots que l'on peut se redire encore en fermant les yeux. Un grand livre d'un grand écrivain","1" "ce livre est magnifique, il se lit comme le voyage qu'il raconte. Noah Gordon nous offre une plongee dans le moyen age et nous donne un bel élan pour notre reflexion personnelle. En dépit de la taille du livre, à la dernière page on se dit ""dommage que ca s'arrete...""","1" "Une oeuvre décevante en effet où il y a quand même des contenus ""limite"" à caractère pédopornographique qui ne passeraient plus aujourd'hui je crois et qui m'ont écoeuré découvrant un auteur prenant prétexte de ses abjects fantasmes pour décrire une communauté vivant selon des préceptes qu'on qualifie aujourd'hui de criminels. A mettre à l'index.","-1" "Candide fait,à mon avis, parti des livres obligatoires!On ne se lasse pas des aventures de ce garçon qui nous mènent toutes à la réflexion.A lire et à relire car nous ne voyons pas la même chose selon notre âge je pense... Pour ma part,j'en ai fais mon livre de chevet et ma philosophie de vie!","1" "Quel dommage, j'ai tellement aimé la trilogie des fourmis et les Thanatonautes, j'avais l'impression de vivre un grand moment de partage avec les premiers livres de Werber, plus, une découverte, comme si un auteur me prenait par la main et me conduisait loin, très loin en me chuchotant « regarde ce que je suis capable de te faire lire"" et puis j'ai perdu Werber de vue quand il a commencé à tourner en rond au pays des Dieux. Mis à part le charme du duo Isidore- Lucrèce, le ""vieux sage"" qui vit dans un château d'eau avec ses dauphins et son requin et la jeune, jolie et invincible journaliste, je n'ai pas du tout été emportée par l'histoire. L'idée d'enquêter sur la mort du plus grand comique de France - serait-il mort de rire ?- était attrayante mais le développement m'a déçue, je me suis ennuyée, surtout dans la deuxième partie, d'autant que je connaissais chaque blague qui venait ponctuer le récit. Non vraiment, entre Werber et moi, il y a eu beaucoup de connivence, de partage, de passion même, ainsi qu'une longue période d'ignorance, je pensais renouer avec lui en lisant ""le rire du cyclope"" mais le divorce est définitif!","-1" "Un bon début comme souvent, une intrigue qui tient la route, un style alerte et puis, progressivement, l'auteur tombe dans la facilité, la mièvrerie, les ficelles trop grosses, une histoire banale, une fin en queue de poisson. Nathalie Nothomb n'avait rien à écrire, seulement sa production annuelle à maintenir. Si Nothomb n'avait pas écrit auparavant quelques livres vraiment saisissants, aurait-elle trouvé un éditeur pour celui-là ?","-1" "Il est possible que je n'accroche pas au thème, ou que je sois passé à côté, mais Barjavel est, dans ce livre, prévisible. Un roman de science-fiction sans véritable suspens avec moult tours et détours pour déboucher sur un final bâclé, sans imagination. Et pourtant formidablement bien écrit.","-1" "Maupassant reprend le flambeau de la nouvelle au XIXème siècle, en digne successeur de Balzac (eh! oui, Balzac est aussi un grand nouvelliste, voir par exemple , où je vous conseille notamment ""la messe de l'athée"", bien que cette partie de son œuvre soit souvent mésestimée). L'influence de Balzac semble indéniable, du moins pour le côté corrosif et désabusé, et n'oublions pas que Guy de Maupassant utilisait très fréquemment le surnom de ""Maufrigneuse"", l'un des personnages créés par l'auteur de la comédie humaine. Néanmoins, Guy de Maupassant va y apporter une dimension supplémentaire et y imprimer sa patte de façon irréversible. A l'exception notable de Mérimée, l'art de la nouvelle est encore considéré au XIXème comme un sous produit du roman, un format pratique pour les auteurs momentanément désargentés et qui convient bien aux journaux et revues. Maupassant, sans réellement s'ériger contre ce système rentable et à rotation rapide, va créer une sorte de nouveau canon pour le genre. Premièrement de par le style, limpide, enlevé, tout en étant accessible et populaire. Ensuite par la forme, la structure très construite et ne laissant pas grand chose au hasard. Et enfin, par le nombre impressionnant (plus de trois cents) de ses contributions au patrimoine littéraire français. Après lui, on ne pourra jamais plus écrire des nouvelles comme si de rien n'était. On en fait un ""spécialiste"", alors qu'il semble que Maupassant se percevait surtout comme un écrivain romancier. L'édition de la Pléiade, concernant les contes et nouvelles de Maupassant, présente de nombreuses qualités que certains pourraient considérer comme son inconvénient: énorme, exhaustive, monumentale. Outre les recueils en eux-mêmes, vous aurez donc accès à toutes les nouvelles qui ne figurent pas dans les recueils (mais qui ne sont pas forcément les meilleures). N'espérez pas vous en sortir en achetant un seul des 2 volumes Pléiade ""contes et nouvelles"" car vu qu'elles sont classées par ordre chronologique de première parution, vous risquez fort de n'avoir qu'un bout de tel ou tel recueil, la suite étant dans l'autre tome (ainsi les recueils ""La maison Tellier"", ""Clair de lune"", ""Miss Harriet"", ""Les soeurs Rondoli"", ""Contes du jour et de la nuit"", ""Toine"", ""Monsieur Parent"" et ""Le rosier de Madame Husson"" sont à cheval sur les 2 tomes). Pour le reste, rien à redire, belle édition, commentaires de Louis Forestier ni trop ni trop peu présents et les textes de Maupassant sont eux aussi, évidemment à la hauteur. L'ensemble peut constituer un beau cadeau pour les amateurs, néanmoins, ayant tendance à trouver les contes normands légèrement au-dessus des autres (jugement tout personnel, à mon avis, Maupassant est le Pagnol normand, et en sa qualité de régionaliste, lorsqu'il parle de sa région s'est toujours un ton plus savoureux que quand il se fait l'interprète d'autres réalités régionales), je me permets de vous conseiller une très belle collection chez La Pochothèque, et bien évidemment le volume intitulé . Pour le contenu lui-même, j'ai apporté des commentaires plus spécifiques pour l'essentiel des recueils auxquels vous pouvez vous reporter. J'en terminerai simplement en vous livrant recueil par recueil celles qui m'ont particulièrement séduites: Dans La Maison Tellier: Histoire d'une fille de ferme, En famille, Le papa de Simon, Une partie de campagne & bien sûr, La maison Tellier. Dans Mademoiselle Fifi: Madame Baptiste, A cheval, Deux amis & Mademoiselle Fifi. Dans Contes de la bécasse: Pierrot, La rempailleuse, En mer, Un Normand, Aux champs & Saint-Antoine. Dans Clair de lune: L'enfant, La reine Hortense, Le pardon, Les bijoux & Moiron. Dans Miss Harriet: L'âne, La ficelle, Mon oncle Jules, La mère sauvage & Miss Harriet. Dans Les sœurs Rondoli: Le petit fût, Mon oncle Sosthène & Le parapluie. Dans Yvette: Le retour, Mohammed-fripouille & Yvette. Dans Contes du jour et de la nuit: Le père, La parure, Le vieux, L'ivrogne & Le gueux. Dans Toine: La dot, Le lit 29, Bombard, Le père Mongilet, Nos anglais, La confession & bien sûr Toine. Dans Monsieur Parent: La bête à Maît' Belhomme, Le baptême, Tribunaux rustique & Petit soldat. Dans Le rosier de Madame Husson: Une vente, L'assassin & La Martine. Dans La main gauche: Hautot père et fils, Boitelle, Le lapin, Duchoux & La morte. Dans L'inutile beauté: Le noyé. Dans Le père Milon: La veillée, Le père Milon & L'orphelin. Dans Le colporteur: Jadis, La serre, Fini & Après.","1" "Dans la continuité de ses précédents contes de Noël, Romain Sardou nous séduit par ses histoires magiques. A recommander pour petits et grands.","1" "JQuand on a fini un roman de Quignard et qu'on passe à un roman ou un récit d'un autre auteur, fût-il aussi très bon, on mesure immédiatement la force de l'écriture de Quignard. Quignard fabrique un cristal taillé à la perfection, épuré, transparent, tranchant, précis, sensuel. Passionnant et admirable.","1" "Edition constituée d'un dossier très riche pour mieux comprendre l'oeuvre. Convient très bien pour travailler l'oeuvre avec des élèves ou pour leur faire découvrir l'oeuvre par eux-mêmes.","1" "Cette pièce de theatre de Genet mérite sans doute beaucoup mieux qu'un ""deux étoiles"" .Moderne dans la forme ,tout en restant assez consensuel par rapport à d'autres pièces du courant absurde ,""les bonnes"" est avant tout une pièce moderne dans l'écriture .Les paroles sont crues ,le rythme est insoutenable .Les personnage se deguisent ,s'échangent les roles ,se haissent ,se pardonnent ...Genet a dit avoir écrit cette pièce comme une métaphore de l'art dramatique .Tout est faux ,tout est dans l'illusion ,dans l'exageration dramatique .En meme temps l'intrigue est passionnante et la forme très originale ...C'est un peu un ""hyper theatre"" :) BRef j'ai adoré cette pièce ,violente ,moderne, très symbolique .C'est déroutant si vous etes habitué au theatre classique .A lire absolument .","1" "Du vide du vide et du vide donc du vent.Delerm au mieux de sa forme d'Eole de la littérature française.","-1" "ni livre, ni remboursement, ni information sur l'article - double frais pour double achat - je suis très deçu - plus jamais une commande","-1" "Les commentaires élogieux m'ont donné envie d'acheter ce livre. J'ai été déçue. J'ai trouvé le tout très moraliste, et quelle belle accumulation de poncifs ! Je me suis ennuyée.","-1" "Voila encore de bonnes nouvelles sous la plume experte d'Eric-Emmanuel Schmitt, orfèvre en la matière. Les chutes sont très surprenantes, j'ai été vraiment pris à contrepied dans le ménage à trois. Mais, évidemment, c'est tout le corps du récit, la peinture vivante des personnages complexes qui donne le sel. Encore une série de merveilles.... à lire au moins deux fois. Quel talent.","1" "un peu déçue ce n'est pas du tout dans la veine des autres bouquin de l'auteur j'avoue m’être ennuyée cependant bien écrit comme d’habitude, mais une histoire fade","-1" "LEs ingrédients du livre? Une histoire d'amour fleur bleue, des idées scientifiques farfelues, un peu de sexe pour faire bien, des gentils et des méchants et surtout une écriture digne d'un auteur de 15-16 ans. Bref, il faut lutter pour lire ce livre; il n'est même pas à la hauteur d'un bouquin de plage.","-1" "Ce livre est à lire avant ""Mauvaise fille"" qui en ait la suite. On pardonne tout à ce personnage fragile et cabossé. Cette fragilité la rend proche de nous. Un livre à lire sans trop se poser de questions... en vacances, par exemple!","1" "Nul auteur plus mal compris que Sade, dont la seule mention évoque le terme sadisme, comme si l'oeuvre du divin marquis devait se résumer à une apologie de la violence dans les pratiques sexuelles. Rien de plus idiot que de s'en tenir là, et de passer avec pudibonderie son chemin devant ""La philosophie dans le boudoir"". Car l'apologie de moeurs inédites mise à part, on manquerait ainsi de lire parmi les plus belles pages de la littérature française, écrites dans un style que n'a rien à envier à celui de Chordelos de Laclos. On manquerait aussi ""Français, encore un effort si vous voulez être républicains"", essai dont le reste de l'oeuvre ne constitue finalement que le cadre et dans lequel Sade, pris dans la tourmente révolutionnaire, expose son système. En s'interrogeant sur la manière d'organiser la société pour satisfaire les besoins qu'il juge les plus légitimes de ceux qui la composent, c'est toute la contradiction d'une société qui n'a pas encore su faire la part entre l'égalité et l'égalitarisme que Sade met à jour. Autrement dit, comment est-il possible de penser un groupe composé d'individus épanouis, quand l'épanouissement de l'un passe par l'asservissement de l'autre ? Sans doute, le raisonnement de Sade est biaisé; on sent qu'il ruse avec les autorités pour donner corps à ses fantasmes ou du moins échapper à la censure, ce qui lui coûte de se contredire parfois. Mais cela n'enlève rien à l'intérêt de sa question, sur laquelle on débouche encore aujourd'hui chaque fois qu'un évènement nous impose de méditer sur les limites des libertés individuelles - entre la liberté et l'égalité, on comprend ainsi que la fraternité constitue le moyen terme. Enfin, de savoir que la question a pu être posée avec autant d'enthousiasme en 1794 suggère le climat d'excitation intellectuelle que dut être la période révolutionnaire, chacun exposant avec conviction son système, aussi délirant soit-il. Sade est donc à découvrir, et ce livre sert cette entreprise à merveille.","1" "j ai trouvé ce livre très intéressant, un dénouement assez innatendu, en revanche des descriptions trop longues, et quelques passages difficiles à lire. Je le recommande.","1" "un commentaire plus succinct que pour les deux autres tomes ... pas emballée par ce tome qui aurait plutôt dû s'appeler Léa ou Adélaïde bis ... drame sur drame, personnages moins attachants, des longueurs inutiles (surtout les passages de psychanalyse ) dommage","-1" "Voilà comment Vialatte finissait ses chroniques. S'astreignant toutes les semaines à sa Chronique (""Une chronique, il faudrait la faire pousser comme une herbe dans les fentes d'un mur, dans les pierres de l'emploi du temps""-cf note Amazon) comme Blondin pour l'Equipe (là le supplice était bref mais intense car journalier étalé sur trois semaines), Alexandre Vialatte, découvreur de Kafka, satiriste courtois, humoriste distingué, poète élégamment mélancolique, recrée un univers singulier-son univers- en traitant de l'actualité. Un vrai tour de force (et non de France ce qui nous renvoie au Duc de la Force, Prince des Forçats, Roi des Forcenés, l'Antoine du Tour et non pas Jean...). Bref (merci pour l'idée, Monsieur Vialatte), à lire tous les soirs comme on boirait tranquillement une Suze A propos, connaissez-vous l'Auvergne, ce pays qui incite si fortement à la flânerie ? si non, allez-y, la nature y est très belle, les gens accueillants, la nourriture excellente, le vin de très bonne facture... c'est une région aux balades magnifiques avec des sommets comme le Puy de Dôme-bien sûr-mais aussi le Lac Pavin, Saint-Nectaire, Murol....Bref, l'Auvergne (le puy de Dôme, le Cantal, l'Allier et la Haute-Loire) vaut le déplacement.","1" "Voici un livre d'été, que l'on oublie après l'avoir fermé. Nous retournons bien vite chez nos amis anglo-saxons, qui restent bien les maîtres de l'humour. Voir aussi le livre Chinois ""Brothers"", excellente surprise dans un pays où des individualités méritent notre attention.","-1" "Limonov est une vraie déception,à la hauteur des espoirs que nous pouvions avoir en la profonde connaissance de la Russie qu'a l'auteur;cela fait penser à un reportage artificiellement gonflé en roman,et Emmanuel Carrere donne le sentiment d'avoir été prisonnier d'un trop beau sujet. Quel intérêt de résumer les livres de Limonov,que l'on trouve assez facilement?L'on reste à la surface d'un personnage qui aurait mérité un style moins policé que l'écriture retenue d'Emmanuel Carrère,qui fit merveille dans ""l Adversaire"" et ""d'autres vies que la mienne"".Sans doute l'auteur n'est pas à l'aise dans la ""grande manière"";la fresque lui convient moins que le fusain.","-1" "C'est à la réception que j'ai constaté que ce livre ne comporte que quelques extraits du Grand Meaulnes.","-1" "J' ai d' abord lu , de P. Claudel, ""la petite fille de mr linh"", un roman bouleversant de poésie. Avec les âmes grises, Mr Claudel nous emmène sur une autre planète : c' est la Grande Guerre et tout se délite, se décompose, comme les corps des soldats dans les tranchées. Le procureur est un mort vivant, l' institutrice ne survit que grace aux lettres de son amant, le seul rayon de soleil est la petite fille du cafetier; mais aucune lumière ne resiste dans ce monde en guerre, plus noir que gris; La fin est encore plus dure que l' on ose l' imaginer. Lisez le livre, (oubliez le film raté)On n'en ressort pas indemne.","1" "Après la lecture de cette pièce psycho-comique pleine de rebondissements, je n'ai eu qu'une seule envie : celle de le faire partager à ceux qui m'entouraient.Si j'ai découvert Schmitt grâce à Oscar et la dame rose, que j' ai lu la plupart de ses livres, Petits Meurtres restent mon chouchou.","1" "J'ai dévoré ce roman. Les mots glissent avec un tel bonheur pour le lecteur. Je me suis totalement laissée emporter par cette belle histoire d'amour sous fond de seconde guerre mondiale. Un livre plein d'humanité, d'amour et de tolérance.","1" "Tous les bougnats sont redevables à Pascal : la mise au point d'une machine à calculer viable , (première calculatrice vraiment automatique) celle qui n'est jamais loin du tiroir-caisse . Bougnat par son goût d'entreprendre : les carrosses à cinq sols , l'achat d'une boutique à la Halle au blé , dessèchement des marais du Poitou . Bougnat par sa mauvaise foi . Bougnat par l'application de son sens du calcul, de la rentabilité , à ses croyances , le fameux pari . Ce côté Laval , beau parleur et maquignonnage a tous les étages il fait parti de cette race d'auverbougnats qui a les pieds sur terre et la tête dans les étoiles . Et puis il y a ce qui le fait encore entrer en résonance avec le contemporain , ce sentiment baroque , l'apparition des lézardes celles de l'édifice religieux , celles de l'homme ( vingt à trente pensées sur les 813 de cette édition , plus les qqs pépites ce qui rend la lecture très fastidieuse a moins d'être en religion )","-1" "Contrairement aux idées reçues la SF possède une longue histoire en France ..... Ravage campe une panne brutale dont le lecteur découvrira la causalité lui-même . Cette panne cause la fin brutale de la civilisation . Le caractère violent ,mouvementé ,spectaculaire et brutal de ce contexte est fabuleusement exploité par l'auteur et en toute sincérité on s'y croit sans problèmes. La variété des situations envisagées est époustouflante cela va de la cage d'escalier en passant par l'autoroute .... La SF est souvent moins prospective que bien ancrée dans son époque et Barjavel ne fait pas exception . Le monde de Ravage se replie sur lui-même par obligation. L'auteur cherche à démontrer que le progrès ne doit pas se faire au détriment de certaines valeurs. Cela ne fait pas de l'auteur un personnage récalcitrant au progrès ou bien rétrograde . Si vous n'êtes pas d'accord avec Barjavel ,allez demander leurs avis aux habitants de Fukushima ou de Tchernobyl .... Ravageest un excellent moment de lecture. Un excellent moment d'apocalypse .. Un texte bien écrit qui continue de parler à ses lecteurs contemporains et il est superbement écrit . Ravage est un excellent moment de lecture. Un excellent moment d'apocalypse .. Un texte bien écrit qui continue de parler à ses lecteurs contemporains.","1" "l'article est intitulé ""alcools, de guillaume Apollinaire"". en fait il s'agit d'une analyse de l'œuvre et non du texte original de l'œuvre d'Apollinaire.","-1" "Voilà une étonnante et excellente pièce de théâtre en un acte signée par Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux : L'île des esclaves est une utopie scénique durant laquelle deux maîtres échangeront leur position avec leurs deux serviteurs. Grâce à cette expérience, chacun fera l'expérience, les uns de l'humiliation, les autres de l'autorité et à travers ce moment plein de tension, leurs caractères spécifiques en ressortiront profondément modifiés. La pièce a beau faire une douzaine de pages, elle n'en n'est pas moins passionnante, et ce grâce à l'excellent dossier que propose Pocket. Une agrégée de lettres classiques propose une passionnante analyse de la pièce, suivie d'une mise en contexte des réalités socio-économiques de l'époque, complétée par les multiples interprétations que l'on peut faire du texte (chrétienne, marxiste, utopiste...) sans oublier les racines religieuses, historiques et philosophiques de Marivaux. Au final, on acquiert une vision remarquable d'un texte qui s'avère bien plus complexe, audacieux et fascinant que sa première lecture pouvait le laisser croire. Un très grand livre à lire de toute urgence.","1" "Assez décevant bien que j'aime beaucoup ce qu'à écrit Romain Gary....le vieillissement n'y est abordé que par le côté de la diminution, de la perte, de puissance sexuelle....il y a tant d'autres choses dans le fait de se voir vieillir !","-1" "Lolita... Le prénom évoque une histoire sulfureuse, encore fallait-il savoir de quoi il s'agit. Donc j'ai acheté Lolita. L'histoire en bref : le récit d'un homme qui a gardé le souvenir ému de ses amours d'adolescent et n'est attiré que par des « nymphettes », pré-adolescentes dégourdies qu'il décrit avec une sensualité bouleversante. Les hasards de la vie vont aider ses manœuvres diaboliques et lui permettre de mettre le grappin sur une Lolita superficielle et pas farouche qu'il va enlever et soumettre à ses désirs, à moins que ce ne soit elle qui le manipule. Abject surtout au XXIème siècle où les histoires sordides font régulièrement le 20h et où nous sommes devenus très regardants sur la pédophilie (et encore plus quand vous avez deux petites filles). Mais on ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments et il ne faut pas s'arrêter là. Lolita c'est aussi un style splendide, riche, travaillé, évocateur. Lolita ce sont des pointes d'humour et de lucidité qui viennent en permanence alléger le récit et rendent attachant la psychologie complexe du héros, dans ses fantasmes et sa déchéance. Lolita c'est une histoire d'amour, qui trouve son apothéose dans les derniers chapitres, intenses et bouleversants d'humanité. Lisez le et si possible lisez le en anglais car la traduction altère le style à commencer par le jeu extraordinaire d'allitérations des premières phrases : « Lolita, light of my life, fire of my loins. My sin, my soul. Lo-lee-ta : the tip of the tongue taking a trip of three steps down the palate to tap, at three, on the teeth. Lo. Lee. Ta. »","1" "j'ai choisi ce livre recommandé sur une emmission radiophonique et je ne suis pas déçue, c'est une fresque interessante d'une tranche de la société, bien pèrçue et bien écrite, avec une pointe d'humour, très agréble à lire","1" "J'ai adoré le premier donc je me suis jetée sur le deuxième ! j'ai été un peu déçue mais ça passait encore. Par contre le troisième j'ai vraiment l'impression que Mme Pancol a fait une suite parce que les lecteurs lui réclamaient... J'ai toujours esperé que le livre prenne ""son envol"" mais malheureusement je me suis ennuyée tout au long de ma lecture. Quelle déception !!","-1" "C'est celui que j'ai préféré, parmi tous les livres d'Amélie Nothomb. Contrairement aux commentaires que je viens de lire, la deuxième fin m'a ravie. C'est celle que je souhaitais au fond de moi. Melle Nothomb rend délicieux tous les travers du genre humain qu'elle dépeint avec une poésie incroyable. La complexité de ses personnages, et le bonheur avec lequel on les comprend sont un délice pour l'esprit. Lire Amélie est pour moi un moment de détente on ne peut plus agréable. Elle sait nous rendre sadique et froids comme ses personnages, sans que l'on n'en ait de remords. Elle est incroyable, cette sensation, pendant une heure ou deux (il n'en faut pas plus pour lire ses romans), de se sentir un être immonde, fou ou malsain. J'ai adoré être Hazel , être Françoise, ou vouloir tuer le voisin des Cathilinaires...","1" "Bien écrit et aguicheur comme les 3 premiers...mais... Ce 4ème Musso manque de consistance et malgré la construction solide de l'intrigue il nous laisse, au dénoument, une impression de facilité et de vide...un peu comme une barbe à papa dont on s'emplit la bouche pour n'avoir à la finale plus que 3 minuscules grains de sucre sur la langue... un peu frustrant! Toutefois, sympa à lire si on a envie de se reposer les méninges!","-1" "Comme beaucoup d'autres lecteurs de Levy, j'avais bien aimé ses premiers romans et notamment""Et si c'était vrai"" . Et puis voilà que l'on m'a offert ce ""Premier jour""et je me réjouissais d'avance vu la qualité du thème abordé. Mais surprise, je me suis ennuyé et j'ai laborieusement terminé, enfin, (!) , après avoir plusieurs fois voulu abandonner. Ce roman est d'une navrante et consternante banalité, mal écrit, emplis de poncifs et de d'un style d'une rare pauvreté. C'est de la mauvaise littérature de gare. Un pastiche insipide de Dan Brown, sans le souffle du maître, ce dernier venant de nous proposer un super roman avec le ""Symbole perdu"" . Les 500 pages furent longues à digérer ! Cela dit, comme il n'y a pas eu de dénouement véritable et que je suis resté dans l'expectative , je me suis dit que la suite m'apporterait la solution, mais lorsque je lis les commentaires des lecteurs, je renonce définitivement à Marc Levy.","-1" "Le problème est assez bien résumé dans les précédents avis de lecteurs : quel début de lecture difficile ! On n'avance pas dans l'histoire, on stagne sur des pensées philosophiques et surtout on ne voit pas où tout celà peut nous conduire ! Alors on ""saute"" des passages, et finalement, certes, le livre se lit vite mais pas parce que l'écriture s'y prête mais bien parce que l'on coupe ce qui nous paraît ennuyeux. Quant à l'histoire, on retrouve le clivage gentil/méchant qui va de pair avec pauvre/riche. Au final, pas de plaisir dans la lecture ; juste à chaque page finie un ""accroche-toi ; l'histoire devrait bientôt décoller"".Pas convaincue. Je ne le conseillerai pas.","-1" "Vous vous rappelez de ]? . Un jeune américain malheureux devenait en quelques jours champion de karaté par l'intermédiaire d'un vieux sage japonais qui lui apprenait les arts martiaux en lui faisant lustrer des bagnoles. Ici c'est un peu pareil. Un jeune enseignant en vacances à Bali va rencontrer pendant 5 jours un guérisseur, maître Samtyang, qui va l'aider à redéfinir sa vie . A partir de là Laurent Gounelle invente une histoire fadasse pour illustrer des théories sur le développement personnel pour les nuls . Le Samtyang balance des exemples d'universités américaines mais ne cite jamais ses sources (« des expériences aux Etats Unis ont montré que....) et les mélange à du Boudhisme de supermarché avec un zeste de maximes zen. En gros selon Gounelle quand on veut, on peut. Notre inconscient est saturé d'informations, d'émotions qui empêchent d'être nous même donc d'être heureux. Prenons l'exemple de la pauvreté : si je suis pauvre, c'est que je suis convaincu de ma propre vacuité. Je suis donc responsable de mon propre malheur ... C'est quand même faire une impasse monstrueuse sur l'économie mondiale , les régimes politiques autoritaires , l'inégalité des richesses et des ressources naturelles , les différences de niveau de vie entre classe sociales , sexe ou tout simplement de chance . Gounelle s'en tire avec cette pirouette malhonnête : si les Balinais , un des peuples les plus pauvres du monde , sont heureux , nous , occidentaux , devrions en tirer une leçon existentielle sur notre façon de mener notre vie ... Il va jusqu'à prendre l'exemple d'un cireur de chaussure Marocain profondément fier de son métier... Quant au style .... le mieux est d'en extraire quelques passages . Voici un exemple du vocabulaire du vieux sage qui parle comme un manager : "" Imaginez un bébé dont les parents ne réagissent pas. Il crie ? Silence radio. Il rit ? Zéro Réaction."" A la fin du chapitre 7, le vieux nous rappelle que : "" Celui qui se laisse arrêter par la première difficulté rencontrée ne va pas loin dans la vie"" . Et c'est comme celà durant tout le bouquin , Gounelle enfile les lieux communs comme les perles ( en toc) d'un collier. Lorsque Gounelle se prend pour Levi Strauss cela donne cette poésie puissante : "" Le paradis est l'élément naturel des Balinais, et ils n'ont pas plus de mots pour le designer que les poissons ne doivent en avoir pour désigner l'eau qui les entoure "" . En tant que romancieril n'a aucun sens du rythme, du plaisir des mots, du jeu du langage . Son texte relève plus d'un (mauvais) rapport de stage que de la littérature. Lorsque il s'essaie à la description romanesque de Samtyang cela donne celà :"" La luminosité de son regard contrastait avec les rides de sa peau tannée . Son oreille droite présentait une malformation comme si le lobe avait été en partie sectionné ""... Balzac n'a qu'a bien se tenir ! Qui m'expliquera l'importance de ce détail ? Et que dire de la fin insupportable d'autosuffisance ? Notre stagiaire, fort de sa métamorphose, rencontre une petite fille sur une plage. Il apprend que son père ne veut pas qu'elle fasse les études qu'elle souhaiterait. Il prend alors la gamine entre quatre yeux et lui livre les clefs du bonheur : "" C'est à toi de choisir ta vie, ne laisse jamais personne décider pour toi"" Oui ! Les secrets du bonheur de Gounelle ressemblent tristement à des slogans publicitaires : "" N'écoute que toi"" , ""Just do it"" , ""Come as you are"" . Si vous voulez vraiment vous pencher sur des écrits de vieux sages un peu mystiques lisez plutôt ou remarquablement bien écrits , d'une profondeur hallucinante tout en étant simples d'accès , d'une sagesse humble et contagieuse . Si vous aimez les théories sur les secondes chances que l'existence peut offrir, je vous conseille aussi le très poétique . Enfin tout sauf ça !","-1" "Il faut connaitre nos classiques mais le faire partager à nos ados....pas simple et un peu lourd. Peut-être le reprendre quand nos esprits sont plus ouvert à la critique.","1" "Déçu car ce livre est truffé de faute d'orthographes. Pourquoi le vrai livre n'en a pas et sur le kindel autant","-1" "Les Hamaguri n'ont pas suffit à donner de l'originalité à cette suite. Sans surprise, intrigue un peu lente. J'ai encore Tsubame à lire dans ma bibliothèque, mais j'avoue qu'après Tsubaki, Hamaguri a un peu freiné mon enthousiasme pour le livre 3. Néanmoins c'est court donc ça se lit vite, un bon petit livre pour passer le temps.","-1" "A qui ne connaitrait pas encore Simon Leys, ce recueil d'une quinzaine de ses articles ou essais récents, pourrait donner l'impression d'une grande hétérogénéité. Les textes ont été regroupés en trois parties la Littérature, la Chine et la Mer. Depuis 1971, nous sommes habitués à suivre Simon Leys alternativement d'un de ses domaines de prédilection à l'autre, et à savourer non seulement dans chaque ""compartiment"" sa singularité experte, mais aussi l'éclairage indirect que l'une de ses passions peut quelquefois projeter sur une autre. Dans chacun des trois domaines, il est brillant, original, enthousiasmant. Simon Leys est un esprit libre (au lieu de chercher à comprendre comment un homme peut devenir un mouton, se soumettre, s'affilier, se soumettre, il vaudrait mieux chercher à transmettre, si elle existe, la formation et le courage des rares sages qui, comme Simon Leys, ont su devenir et rester indépendants et profondément drôles) et c'est toujours un grand plaisir de lire son ""bavardage"" savant sans avoir l'air, ses récits pétillants de citations malicieuses. On retrouve ici des textes parus dans des revues (Commentaire, le Magazine littéraire, le Figaro littéraire), des préfaces ou des introductions rédigées pour des traductions. Evidemment, en tant que vieil et fidèle admirateur de Simon Leys, je ne peux que vous inciter à lire ce volume, qui vient de paraître : le brio des textes qui y figure, l'intelligence des hommes qui s'y trouve à chaque page, le discernement et l'humour constant des analyses politiques et littéraires dessinent un portait assez complet de leur auteur et forment une excellente introduction à tous ses livres précédents ! (ainsi qu'aux livres des auteurs qu'il admire : il donne irresistiblement l'envie de les lire..)","1" "Pour ma part, (pourtant grand fan de Werber!) c'est un livre décevant; Long, ennuyeux, qui part dans du grand n'importe quoi.(la GLH et ses membres..) cette fois ci, désolé mais la mayonnaise ne prend pas.","-1" "Elle est forte la Christine. Elle nous inflige (mais nous sommes -hélas- consentants), un récit sur une relation sexuelle qui est certes cru, mais pas insupportable a priori. Ce livre pourrait presque s'apparenter à une sorte de réclame pour les produits alimentaires de base comme le jambon ou les clémentines comme supports de pipes non originaires de St Claude, si... ...si en fait il était livré complet. Or, c'est une arnaque, il ne peut fonctionner qu'avec des accessoires en option. En soi, je trouve ce roman ni bien, ni mal écrit. On retrouve les tics de l'auteure, ses fausses audaces assez ridicules et quelques passages plus concis, plutôt bien tournés, voire parfois de la belle littérature - à mon goût en tous cas- qui encouragent à poursuivre. Mais il y a un problème. Pour que ce livre ait un sens (je n'ai pas dit ""du sens""), il faut acheter en option le cirque Angot qui se donne en spectacle un peu partout (télés, journaux...) en nous revendant ad nauseam, l'inceste dont elle aurait été la victime (désolé de cette réserve, mais personnellement je ne la connais pas, je ne suis pas de sa famille ou des forces de police et je ne suis pas en mesure de savoir si elle l'a réellement subi). Et le livre ne se lit qu'avec cet accessoire, qui en devient le principal intérêt. Du coup, tous ceux qui auraient la tentation saugrenue de s'émoustiller, se retrouvent (enfin, je l'espère) brusquement châtrés par le sujet réel. On ne bande pas plus qu'on ne rigole avec le crime de l'inceste. La Maison Angot nous emprisonne donc avec son format propriétaire et poursuit son exploitation marchande du sordide. Elle en a le droit après tout, elle possède (hélas) la licence inceste, en multipropriété. Mais cette petite entreprise fonctionne de manière perverse. Ainsi, dans ce roman, la phrase choc, qui est censée dévoiler le drame, n'est qu'à moitié explicite, mais vous glace quand même, parce que l'on sait ""par ailleurs"". Ce livre n'existe pas sans son environnement tissé de tout ce qu'Angot diffuse à l'envi. Si on ne connait pas son histoire - admettons qu'elle soit réelle-, le livre n'existe plus. Imagine t-on la Sainte-Victoire de Cezanne (pour reprendre un élément de la critique de Télérama)qui ne figurerait pas sur le tableau principal, mais sur un tableau annexe ou sur le mur ? Imagine t-on un film porno qui comporterait en bonus, un exposé sur la linguistique selon Chomsky ? Les arguments selon lesquels il faut traiter ce sujet, le révéler dans toute son horreur, applaudir à l'incroyable originalité...On les connait, ils sont utilisés chaque fois que le concept remplace l'œuvre. De même l'argument du triomphe de la langue, outre qu'il prend une saveur particulière dans un tel contexte, n'est qu'un tour de passe passe de plus. Alors ceci dit, on peut aimer le cirque, on peut aimer les concepts et on peut aimer les tours de passe passe. Mais ça ne passera pas par moi. Histoire d'enfoncer le clou, son éditeur se met au diapason en proposant une mise en page avec des marges immenses entourant un texte d'une taille à satisfaire les déficients visuels sévères. Arnaque supplémentaire dans la forme, à rajouter au dossier. Fais gaffe Christine, on va quand même finir par ne plus se laisse prendre. Comme le disait Pierre Dac : ""Quand, durant tout un jour, il est tombé de la pluie, de la neige, de la grêle et du verglas, on est tranquille. Parce que, à part ça, qu'est-ce que vous voulez qu'il tombe ?... Oui, je sais, mais enfin, c'est rare..."". Avec Christine, tout est déjà tombé et ce n'est même plus rare. Alors que reste t-il ?","-1" "Imaginez... Une bombe d'une puissance est tombée sur terre... Tout est détruit ! Tout... sauf quelques endroits spécialement abrités. En particulier, dans le sud de la France, Emmanuel et ses amis ont été sauvés par l'épaisseur des murs du château de Malevil. Les voilas, seuls sur terre, contraints de reconstruire tout leur univers. Un travail épuisant qui leur fera révéler toutes leurs qualités humaines. Un livre émouvant... Vous ne serez plus la même personne en le refermant ;)","1" "J'ai voulu mieux découvrir Le Clézio dont j'avais entendu tant de bien. Mondo est le troisième livre que j'ai lu de lui et j'avoue que le style lent, dépouillé et haché, en raison de la juxtaposition de phrases courtes ne m'a pas convaincu une fois de plus. Le premier conte qui a donné le titre du livre, ""mondo"", et qui relate la vie d'un enfant de la rue, est par exemple assez dénué d'intérêt. Il est difficile de comprendre les sentiments de cet enfant et il est même impossible de compatir aux tourments de ce garçon. Mais était-ce la volonté de l'auteur? L'histoire de Lullaby est tellement banale qu'elle nous laisse un goût d'inachevé. Quant à celle de Jon, elle est assez plate. Peut-être n'ai-je pas su voir les subtilités de l'auteur. Je laisse les lecteurs apprécier.","-1" "A l'hopital, un garçon âgé de 10 ans, atteint d’un cancer, reçoit quotidiennement la visite d’une vieille dame, « la dame rose » qui l’incite à vivre en douze jours toutes les expériences des adultes. Chaque jour represente 10 ans. Ces expériences, l’enfant les retranscrit sur des lettres adressées à Dieu, en qui il ne croit pas mais à qui il s'adresse comme à un copain. Douze jours d’une petite vie, mais douze jours cocasses, tendres, philosophiques et très émouvants. Le sujet bien que triste, est abordé avec plein d’humour et de sensibilité. On pleure, on rit et on réfléchit. Quoi vouloir de plus venant d'un livre!","1" "Un curieux voisin trouble la vie tranquille d'une mère de famille paisible, épouse comblée et accessoirement ""nègre"" à mi-temps pour les Editions de l'Etain (à moins que la bonne orthographe ne soit ""éteint"" ?) Sur ce thème presque banal, Tatiana de Rosnay aurait pu se contenter d'écrire un roman. Mais c'est un véritable thriller que le lecteur, stupéfait, découvre au fil des pages. Il y est question de manipulation, d'amour et de folie. De révélation et de libération. Tout est surprenant dans cet ouvrage : son rythme tout d'abord. Très lent, il s'accélère tout à coup ; son dénouement ensuite, ... si inattendu ; sa morale enfin, s'il y en a une, ... insaisissable. Ainsi, avec son voisin du cinquième étage, l'héroïne, qui répond au doux nom de Colombe, a-t-elle en fait connu, une montée au septième ciel ou bien une descente aux enfers ? Une seule certitude : l'auteur prend plaisir à nous transporter.","1" "Fan inconditionnelle de Levy, j'ai lu tous ses livres mais là... je suis plus que déçue ! Le résumé était très accrocheur, l'idée du retour en arrière très bonne et mettait l'eau à la bouche. En réalité je me suis ennuyée tout du long, j'espérais beaucoup d'un coup de théâtre final... et le pire est arrivé : une fin en queue de poisson... Très très dommage.","-1" "Un magnifique livre, non seulement terriblement touchant et bouleversant, mais aussi beau ! Je ne sais pas si l'on ose dire cela alors qu'il évoque des moments si sombres de l'histoire du Cambodge et de son auteur... un livre extrêmement bien écrit, avec une sobriété et une sincérité remarquables. Je le recommande 1000 fois!","1" "Dans ce recueil de contes, Maupassant mélange cruauté, amour, nostalgie, fantastique, trahison, humour... On passe d'un conte différent à l'autre avec surprise mais sans difficulté. Ce sont des nouvelles courtes qui se lisent très facilement et qui nous font beaucoup réfléchir. Les éléments qui me plaisent aussi sont le fait que Maupassant décrit les hommes comme ils le sont, même si c'est une vision pessimiste. Nous ne sommes pas tous bons...","1" "Sa vie est un roman! Cette autobiographie vous fait inévitablement tomber amoureuse de Romain Gary, meme si vous n'avez aucune chance de détroner sa mère dans son coeur, qui lui répétait inlassablement ""tu sera ambassadeur de France mon fils"" et qui, pour ne pas la décevoir, s'est retrouvé Consul général à Los Angelès. La maitrise de l'écriture est fascinante. On aime Romain Gary autant qu'il s'aime et c'est beaucoup dire, je pense! Mais je ne lui en veux pas... Moi aussi je m'aimerais par dessus tout si j'avais autant de talent!","1" "C'est avec beaucoup d'énergie que je me plonge dans les romans de terroir. Signol est un incontournable du genre, ne fait-il pas parti de l'école de Brive, qui réunit plusieurs auteurs du genre. Marie des brebis est un livre un peu étrange dans son fond et traditionnel dans sa forme. Il faut savoir que cette histoire est réelle, Signol a rencontré une vieille dame qui lui a raconté son histoire, il n'a fait que mettre avec talent des mots, jolis et courtois, sur le destin de cette femme. Je ne dis pas un destin hors norme car je pense qu'à cette époque ce genre de vie était assez commun. Marie est abandonnée bébé dans les landes du Causse par sa mère et elle est recueillie par un berger qui va l'élever au milieu des brebis. Apercevant les limites de cette éducation pastorale, Johannes va placer Marie dans une famille sans enfant qui élève aussi des brebis. Dans la région de Rocamadour tout le monde élève des brebis. Marie va suivre une scolarité jusqu'au certificat d'études qu'elle ira passer au bout du monde pour elle à figeac soit environ 25 kilomètres de là où elle habite. La vie sur le Causse est dure, les hivers vigoureux et la tâche harassante. Marie va se trouver un amoureux qui va partir à la guerre de 14 et qui en reviendra, puis le mariage, les enfants, la seconde guerre mondiale, la résistance, la mort d'un des enfants, une tragédie. Puis Marie et son Florentin vont travailler, élever leurs enfants qui finiront médecin et ingénieur, en partant du Causse, vous vous imaginez ! Le mari va mourir et Marie va rencontrer sa mère qui l'avait abandonnée. Marie n'a pas de rancoeur envers cette mère qui s'est faite engrosser par son patron qui une fois avisé bannira la servante. La mère de Marie décède et Marie vieillit, jusqu'à l'accident depuis la falaise. L'hospitalisation, la convalescence vont changer la vie de Marie. Elle aura une attaque cérébrale qui la clouera sur un fauteuil roulant et puis elle s'éteindra tout doucement comme une bougie. Le début du livre est assez mièvre, puis l'intensité va crescendo et difficile de ne pas avoir d'empathie pour cette mère courage. Il s'agit aussi d'un livre qui nous parle d'avant, du temps des foires, du temps où les gens se parlaient, du temps de l'entraide mais aussi du froid, de la maladie qui était incurable. Tout n'est pas rose. Une époque tout en contraste avec la notre, tout ce chamboulement en cent ans ! Un livre comme une prière, elle en a dit des prières la Marie, un livre plein d'espoir, une leçon de la part d'un petit bout de femme qui ne s'est jamais rebellée, mais qui n'a jamais plié l'échine. Un peu comme Emilie Carles de "" La soupe aux herbes sauvages "" Un beau témoignage.","1" "Bien souvent, ces poètes ""modernes"" passent inaperçus du public, et c'est donc sur les bancs de la Faculté des Lettres qu'on découvre Francis Ponge, puisqu'il est souvent au programme (parmi d'autres contemporains, ignorés !) Il s'agit de courts poèmes, en prose, finement ciselés, qui décrivent des objets tels que le pain, un buisson de mûres, un coquillage, une orange, parfois quelques humains très parodiés, comme ""le gymnaste"". Les poèmes ne sont pas de lecture aisée : ils demandent une longue observation et des ""outils"" pour être bien compris et savourés à leur juste valeur. Pour cette raison, ils ne peuvent pas intéresser un large public, et seuls des initiés y auront accès, pour compléter leur bibliothèque de poètes modernes et contemporains. Quant aux snobs ou autres poétaillons d'occasion qui disent aimer Ponge, je ne les crois pas. C'est pour se donner un genre. On ne peut pas vraiment le lire au premier degré, et donc on ne peut pas comprendre l'essentiel. A l'époque où l'on ne veut plus entendre parler de la rime, hier comme aujourd'hui, Francis Ponge excelle dans ce genre d'exercice. Je n'en fais pas particulièrement ma tasse de thé, et préfère mille fois Prévert, pour sa poésie légère et profonde, fantasque, amusante, touchante. Rien de tout cela n'apparaît chez Ponge, ou alors, il faut passer des heures à décrypter. ah ! la poésie a vécu ! la poésie est morte ! Je préfère Baudelaire et Prévert, eux ont vraiment compris ce qu'était la Poésie. Les autres ont voulu faire ""autre chose"", et se sont, pour la plupart, égarés. Plus le temps passe, plus les poètes modernes et contemporains s'enfoncent dans l'oubli. Le mieux est souvent l'ennemi du bien.","-1" "Nous sommes tous passés sur les bancs de l'école, avec plus ou moins de succès, plus ou moins longtemps, avec ou sans bonheur. Daniel Pennac parle de son propre cas de cancrisme et de tous les autres qu'il a pu rencontrer dans sa vie. Il ne nous fait parle pas du cancre en essayant de l'analyser d'un point de vue sociale ou psychologique. Non. Daniel Pennac nous parle du mauvais élève, il se met dans sa peau, parle en son nom. Il raconte la peur du cancre qui se noie dans les chiffres, qui fuit les dictées parce qu'il aura de toute façon 0/20. Les lignes de ce livre sont légère, on retrouve un peu l'élève que nous étiions, toute époque confondu. A lire absolument si on aime Pennac, et à lire encore plus si votre enfant souffre de ne pas comprendre à l'école. Bonne lecture","1" "J'ai acheté ce livre un peu trop vite... et sans lire les commentaires (honte à moi). Je recherchais une traduction fidèle de l'originale et pas un livre ré-écrit pour des collégiens - et dans le cadre d'une étude de texte qui plus est. Je recommande vivement aux adultes qui désirent connaître cette oeuvre magnifique de Dante de ne pas opter pour ce livre, car ce n'est pas du tout la version qu'ils attendent (prose à la place de poèmes, parties coupées/remplacées/ajustées). Même si le travail de ré-écriture est de bonne qualité ce n'est pas ce que je recherchais. En clair, c'est pour ma part un achat vite fait mal fait.","-1" "les critiques littéraires vantent Echenoz et je m'empressais de le découvrir. Je suis déçue. Il ne se passe pas grand chose, c'est lent, ennuyeux, pourtant le fond de l'histoire est intéressante. Encore déçue par un goncourt: décidément les goncourt ne sont écrits que par des mâles qui ne recherchent qu'à baiser. Le livre ne parle pratiquement que de ça si on enlève qq pages de voyage. Un homme qui mate les filles ... Entre Houellebecq et Weyergans...celui-ci est quand même mieux, la fin est pas mal, encore faut-il aller jusque là.","-1" "Ma seconde lecture de cette auteur. Le style reste toujours aussi remarquable, mais je dois avouer avoir été moins captivé par l'histoire. La lecture est parfois difficile, sans doute à cause de la longueur de nombreux vers qui semblent interminables. Voir jouer cette pièce doit surement nous donner un tout autre aspect, surement plus prenant que la lecture n'a pu l'être","1" "Après avoir été déçue à maintes reprises par Amélie Nothomb je n'ai pas perdu courage donc après Hygiène de l'assassin, Stupeur et tremblements je me suis mise à Antéchrista bien décidée à comprendre l'engouement et la fascination de nombreux lecteurs pour l'auteur. L'histoire comme dans Stupeur et tremblements est sympathique mais entre nous rien de fascinant, le style est correct mais sans plus bref une fois de plus même si dans l'absolu j'ai trouvé l'histoire plus interessante que les autres récits que j'ai pu lire d'elle je me demande encore ce qui la fait sortir du lot je trouve tout vide, creux, simpliste, baclé...dans ses romans seul point positif c'est court donc on peut vite passer à un autre livre histoire de pas être trop honteux de notre littérature contemporaine.","-1" "Si vous aimez lire et et que vous vous interrogez sur ce qui fait un bon livre, Si vous aimez les intrigues policières bien ficelées, et dont on ne devine guère le dénouement avant la toute dernière page, Si vous aimez être menés par le bout du nez dans une histoire tout aussi invraisemblable et inattendue que dans la vraie vie, Si vous aimez les les mises en abîme, les ouvrages extrêmement bien écrits, dynamiques, les imbroglios vraisemblables et maîtrisés avec brio... Alors lisez ce petit bijou d'intelligence: Joël Dicker est un tout grand écrivain!","1" "J' ai commandé une quinzaine de livres pour l' anniversaire de ma fille que j' ai reçu très rapidement. Quelques livres notamment celui ci, étaient vendus ""broché"". Ma surprise a été grande quand j' ai ouvert le colis: tous les livres sont des livres de poche. Assez déçue dans l' ensemble. Erreur d' écriture sans doute car le prix aurait été très intéressant pour des livres brochés...Mais se tromper pour autant de livres...C' est un peu de l' arnaque car j' ai dû me justifier auprès de ma fille.","-1" "C'est une histoire de solidarité et de secondes chances ; une histoire d'amitié et de partage entre les générations, entre voisins, membres d'une même famille ou parfaits inconnus. Quand on fait la connaissance de Ferdinand au début du livre, grand-père un peu bourru, solitaire forcé en mal de ses petits-fils, rien ne laisse présager la véritable révolution qu'il va opérer dans son quotidien et celui de ses proches. Car on comprend très vite que s'il a consacré sa vie à sa ferme et à son travail, il n'en a par moins le regret d'être passé à côté des sentiments. Marié à une femme qui ne l'aimait pas (et réciproquement), père de deux fils avec lesquels il n'a jamais vraiment communiqué, il avait enfin trouvé dans ses « petits Lulus » la joie de ses vieux jours. Après leur déménagement dans le centre ville, il s'est retrouvé esseulé et ne vit que pour les moments qu'il passe avec eux. C'est sans compter sur les surprises de la vie, ces hasards qui nous mènent soudain dans une direction inconnue et vont faire de Ferdinand le fondateur d'une bien étrange colonie ! Entraîné par les circonstances (et un coeur de plus en plus grand), il va progressivement installer auprès de lui tous ceux qui en ont besoin, de la voisine sans le sou dont le toit s'effondre à l'étudiante infirmière presque à la rue mais idéale pour fournir des soins aux pensionnaires les plus âgés, en passant par l'ami d'enfance en plein deuil de son épouse tant aimée. La vie de la communauté se met en place au fil des arrivées, l'une entraînant souvent l'autre sans programme pré-établi. On assiste à quelques moments jubilatoires quand le trio de tête Ferdinand-Marceline-Guy échaffaude des plans pour « convaincre » les nouveaux pensionnaires, ou quand Guy propose pour la gestion de l'emploi du temps son fameux « Organivioc »'S'ajoutent à cela les bons mots des enfants, observateurs malicieux du grand chambardement, et les péripéties des divers animaux de la communauté, Chamalo le petit chat(te ?) ou Cornélius l'âne intelligent au caractère bien trempé. Alors bien sûr il y a du cliché dans tous ces bons sentiments. Il y a parfois des incohérences, des choses qui paraissent trop belles pour être vraies. On se demande bien quelle petite ville de province est assez grande pour avoir son lycée agricole et son école d'infirmière, tout en étant assez petite pour que tout le monde se connaisse et se retrouve sur la même place centrale ! On se dit parfois que les rapports humains ne sont pas si faciles et que tout « se goupille » trop bien, au rythme effrené de chapitres d'à peine 5 ou 6 pages. Mais tant pis ! Parce que si les choses étaient un peu plus comme ça dans la vraie vie, le monde ne s'en porterait que mieux' Parce qu'on sourit à presque toutes les pages et qu'on est ému en même temps. Parce qu'on est de bonne humeur en refermant ce livre, et parce qu'on a envie de rencontrer ces papys-mamys d'un genre nouveau, pour qui la colocation se décline en mode retraité. C'est d'ailleurs le point fort de Barbara Constantine, qui n'a pas son pareil pour rendre ses personnages forts et attachants. On les aime malgré leurs défauts, comme on aimait déjà l'improbable couple transgénérationnel de Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom, son précédent roman. Il y a un air de Gavalda dans ces pages, et cette histoire aussi aurait pu s'intituler Ensemble c'est tout. Ce qui n'empèche pas d'aborder de nombreux thèmes sociaux, sont beaucoup sont d'actualité, comme le mal-logement, la dépendance des personnes âgées, la grand-parentalité, la gestion du deuil et même l'agriculture biologique ou le déni de grossesse ! Les colocs vont même jusqu'à créer leur site Internet, www.solidarvioc.com (normalement consultable, on vous laisse essayer). La revanche d'une génération en quelque sorte, et des idées à creuser en temps de crise' S.L.","1" "pour bien connaître les services de gynéco et c'est tout juste soutenable de lire ce roman tellement c'est vrai! il retrace bien l'univers hospitalier et les pratiques des gynéco, et oui, meme des femmes, mais plus généralement des soignants, qui à aucun moment dans leur looooong parcours (pourtant parcours d'excellence s'il en faut) ils ne sont évalués sur leur capacité d'écoute, de mise à la portée du/de la patient/e, etc. je n'avais pas aimé la maladie de sachs, mais celui-ci m'a beaucoup touchée et je n'ai pas été perturbée par la pirouette de la fin qui n'a pas vraiment d'importance. un bien bon moment, trop court malgré ses 600 pages...","1" "CE ROMAN EST UNE PURE MERVEILLE MAIS JE SUIS DÉJÀ UNE INCONDITIONNELLE D'OLIVIER ADAM. MAIS JE NE RETROUVE PAS DANS CET OUVRAGE LES DESCRIPTIFS FAITS PAR LES NOMBREUX COMMENTAIRES LUS OÙ ÉCOUTÉS. POUR MOI C'EST UNE LIVRE SUR L'ENFERMEMENT DE DEUX ÊTRES PAUL ET SON PÈRE. PAUL DANS SA SOIF DE SE SORTIR DE SON MILIEU ET SON PÈRE DANS SA SOIF D'Y RESTER LA SITUATION DES CLASSES MOYENNES N'EST QU'UN DÉCOR, MAIS CETTE SOIF CHEVILLÉE AU CORPS DE PAUL EST TELLEMENT BIEN DÉCRITE QUE PARFOIS ELLE EN EST OPPRESSANTE. ALORS SI VOUS HÉSITEZ À LIRE CE ROMAN DITES VOUS QUE VOUS ALLEZ DÉCOUVRIR UN AUTEUR MAJEUR DE NOTRE GÉNÉRATION ET FIEZ VOUS PLUTÔT À VOTRE ENVIE DE DÉCOUVRIR ET DE RESSENTIR. LE PROPRE DE LA LITTÉRATURE NON ?","1" "J'ai lu de nombreux livres de F. Bourdin, qui m'ont en général beaucoup plu. Par contre, celui-ci me semble ""vite fait"", commercial.Rien à voir avec ""Les vendanges de juillet""! J'ai arrêté ma lecture à la première moitié, ce qui est très rare. Je m'ennuyais!","-1" "Un nouveau roman de Marc LEVY (dont j'achète tous les livres - par habitude - au cas où......) Sans grande surprise encore cette fois-ci ! En attendant le prochain !!!!","-1" "Pascal n'est pas aveuglé par sa foi, il est transcendé par elle. Il est visbiblement des concepts que les rationalistes ne pourront jamais appréhender. Pascal est l'incarnation du génie français, preuve que les plus grands scientifiques furent souvent de grands mystiques, et un phare avant le naufrage philosophique que constituent ce qu'on a osé appeler les lumières, qui ne sont que ténèbres... Tout le propos du plus grand philosophe français est de ramener la créature a son juste niveau, de démonter ce qui la motive, de jetter sur elle un regard sans fard ni mensonge. Décapant !","1" "Un si gros livre dans une ambiance un peu glauque pou arriver à pas grand chose. Cyril a déjà fait beaucoup mieux, mais on ne fait pas un livre à tendance spirituelle ou initiatique, avec un titre accrocheur, pour être à la mode. Il faudrait s'investir un peu plus....M.MASSAROTTO","-1" "un reelle chef d'oeuvre Un trés bon livre qui decrit bien les moeurs du siecle de Hugo. Marlgré quelque passage long et difficile ( guerre waterllo ) les personnage sont attachant et ils vaut vraiment le coup d'etre lu. Magistral !!! J'ai été tout simplement époustouflé par ce fabuleux roman. Je connaissais un peu l'histoire par les multiples adaptations télévisuelles dont il a été l'objet et je me suis rendu compte, une fois de plus, que rien ne valait la lecture du livre. Le talent d'écriture d'Hugo et son érudition concernant la moeurs du pays à cette époque font que l'on plonge très rapidement et facilement dans cette épopée. On ne peut que s'attacher aux personnages de Valjean, Fantine, Cosette. Je ne comprends vraiment pas comment on peut trouver ce roman mauvais. Certaines descriptions peuvent s'averer un peu longue comme celle de la bataille de Waterloo mais cela n'enlève rien à la qualité de l'oeuvre. C'est un pavé un peu imposant voire même un peu disuasif mais croyez moi, il vaut la peine d'être lu.","1" "Les Particules élémentaires est l'un des deux prolongements que l'on pouvait attendre à Extension du domaine de la lutte. Malheureusement, ce n'est pas le bon. Deux choses semblent ressortir des romans de Houellebecq : un style vraiment brillant, caustique, sobre et efficace d'une part, et d'autre part un corpus théorique assez dur illustré par les histoires parallèles de deux demi-frères perdus dans la société qui a suivi mai 68, corpus théorique accordant donc une place importante au désir et à la frustration sexuelle, à la solitude, la fausseté des relations humaines et de la compétition sociale, mélange de thèmes d'inspiration plus ou moins nietzschéenne sur la morale (on pense en particulier à l'introduction et ses références au développement du Christianisme). Même s'il est vrai que son analyse de la mutation morale de la société occidentale est intéressante à défaut d'être totalement novatrice, la violence avec laquelle Houellebecq la développe va lui faire occuper une place peut-être trop importante, au détriment du style et du plaisir qu'on peut tirer de l'esprit dont fait montre l'auteur. Ces affirmations, de plus en plus agressives et dérangeantes, prennent peu à peu toute la place. A trop se vautrer dans la fange, on finit par soulever le coeur.","-1" "Produit très intéressant niveau prix (la moins chère). Le vrai gros souci est que l'édition Librio ne propose pas de notes de bas de page. Et sur ce genre de pièces de théatre, cela devient vite lassant de ne pas comprendre les mots. J'ai été décu en m'en apercevant, je pensais qu'il y aurait des notes... c'est très dommage.","-1" "Nous découvrons grâce à la plume chirurgicale de Amélie Nothomb quel peut être le quotidien d'un employé au Japon. Le style est agréable, le roman divertissant et convaincant ; de quoi passer un agréable moment de lecture","-1" "Les Jours s'en vont comme des chevaux sauvages dans les collines est un recueil de poèmes du roi du drink & write, j'ai nommé le grand Bukowski. Il nous livre ici sa propre Comédie Humaine, sorte de plongée dans les coulisses de la société américaine, des putes, des poivrots et des criminels à la petite semaine. C'est puissant, hautement imagé, et chaque mot fait mouche dans ce que beaucoup de gens considèrent comme son meilleur recueil de poèmes. Quand on ferme ce livre, on n'a qu'une idée en tête, se verser un double bourbon et se griller une cigarette. Pas politiquement correcte la poésie de Bukowski ? Non, pas du tout, et c'est tant mieux comme ça.","1" "tout dans un petit format avec un papier dans le style des livres de la pléiade.... rien que du bonheur .... je vais en acheter d'autres pour faire des cadeaux.... livraison rapidissime","1" "Ce petit livre est tout simplement génial. On ne peut que partager l'agacement de Jean-Louis Fournier. On serait prêt à allonger la liste de tous ces petits et grands inconvénients : les chauffards qui pour gagner quelques places se rabattent au dernier moment, quitte à bloquer une voie et provoquer un accident; ces gens qui tâtent tous les fruits d'un étale sans jamais en prendre. Si ce livre a été un défouloir pour l'auteur, il est sans doute aussi un peu une thérapie mentale pour le lecteur : il constate qu'il n'est pas le seul à être à deux doigts de pêter un cable devant certaines situations. Mais cela pourrait devenir lassant à lire si l'humour ne venait pas compléter les dires de l'auteur : jeux de mots, parallèles, ... qui entraînent souvent un sourire, au mieux un rire. Les illustrations en début et parfois en fin de chaque chapitre soulignent l'originalité de ce livre. S'il n'y avait qu'une seule critique négative à faire ce serait le rapport prix / durée de lecture. Montre ne en 3/4 d'heure le livre est plié. Sa décomposition en petits chapitres rend sa lecture rapide, et possible pour les petits moments d'attente (l'arrivée du métro, un petit bouchon routier, juste avant le dentiste, ...). (/quoilire.wordpress.com/2012/10/24/jean-louis-fournier-ca-magace/)","1" "Ouf, contente d'être arrivée au bout de cette interminable histoire ! Autant les 2 premiers tomes de cette trilogie sont assez plaisants à lire (malgré quelques longueurs) autant ce dernier tome est épuisant....la psychanalyse de Léa est absolument inintéressante, il y a peu d'action, beaucoup de réflexions psychologiques mais qui ne donnent pas grand chose à l'intrigue. Par moment, un souffle d'action se met à parcourir le roman mais vite éteint par ces réflexions psycho-mentalo- affecto...étouffantes ! Dommage pour l'intrigue, mais par contre je reconnais qu'il y a une certaine recherche dans l'analyse psychologique.","-1" "Assez intéressant certes, mais quelle suffisance. Ce bouquin transpire tellement l'autosatisfaction et l'arrogance qu'il est difficile d'aller jusqu'au bout. C'est pour le moins surprenant et décevant lorsque l'on sait qu'il a été écrit par le réalisateur de ""Shoah""","-1" "Je m'attendais à tout autre chose en lisant ce bouquin, un témoignage supplémentaire des revenants des camps. Or je suis tombée sur un homme très instruit, philosophe, qui a un raisonnement métaphysique par rapport à l'expérience traumatisante qu'il a traversé. Hélas, je n'ai pas l'intelligence requise pour pouvoir comprendre un tel bouquin et si je me suis entêtée à le lire jusqu'à son terme c'est davantage par respect pour le déporté que pour l'auteur. Je ne peux être que déçue puisque le niveau me dépasse et désolée de n'avoir pu l'appréhender et le comprendre.","-1" "Quelque peu rebuté au départ par l'épaisseur musclée de cette oeuvre consubstantielle, propre aux romans historiques, (Guerre et paix etc...) et ne connaissant pas Dumas de surcroit, je dois dire que je ne regrette aucunement de m'être lancé aux côtés d'Edmond Dantès, dans cette aventure vindicative de longue haleine, pleine d'humour, d'amour et de drame, en passant par moult rebondissements en tout genre, mais surtout riche d'un style littéraire monstrueux conduit par un Dumas doué d'un génie extraordinaire! Les nombreux personnages quoiqu'un peu caricaturaux, sont si minutieusement travaillés que chacun d'eux pourrait aisément faire l'objet d'autres récits! Assez accessible sans pour autant être moins stupéfiant, cet excellent monument de la littérature historique française est à recommander à tous! Bref tout y est, lisez-le!","1" "Il présente les memes caractéristiques des autres textes de lagarde et Michard: complet au point de vue politique, historique, social et littéraire, compréhensible, à l'exception de peu de mots pour moi qui ai étudié le français , deuz ans au lycée, quatre ans à l'université de langues étrangères, et qui ai passé deux concours pour l'enseigner au collège et au lycée pendant 30 ans. Maintenant je suis une prof. retraitée et je donne des cours particuliers de français à la maison. Je voudrais vou s demander quelques renseignements sur un autre texte d'histoire littéraire, son prix, et son contenu:XX siècle"" Michard Laurent- Lagarde André ( relié 1 janvier 1965) et sur le texte : La littérature française, tome 5, la littérature aujourd'hui (relié 1 janvier 1979). En vous remerciant d'avance, je vous prie d'agréer, Monsieur, mes salutations distingées. Lia Mocco","1" "J'ai été partagée entre 2 sentiments.Une impression de trop grande légéreté et de peu d'interêt au départ puis on est pris par la création d'une atmosphère très bien relayée par notre propre imagination.Je pense que ce critère est une des forces de l'auteur.La qualité n'est pas celle des déferlantes .","-1" "Je découvre en fait avec étonnement le piédestal sur lequel on met cet auteur. J'ignorai que l'on puisse à ce point encenser la clairvoyance, l'alchimie d'un ton et d'un fait d'actualité. A bien y réfléchir, la complaisance dans laquelle se vautre les trois quarts des livres sortant aujourd'hui excuse la mise en lumière de celui-ci. Michel pourrai tout aussi bien se retrouver dans les Marines dans une unité à Bagdad, et faire état des exactions commises envers la population civile, tout en écoutant du Marduk dans son chars, et s'amuser à viser le plus juste possible , il entretiendrait même une correspondance salace avec un amis vivant au Texas ( Tiens, ça rime ! ) qui déciderai en secret de la publier sur le net, provoquant un séisme politique... Le livre deviendrait un best-seller, et on crierai à l'infamie.. Voilà, c'est l'infâme qui fait vendre, les spots télé vendus à des sommes extravagantes qui précèdent, ainsi que ceux qui suivent le JT de 20 h sont suffisamment éloquents Plateformes ne passera par à la postérité, comme le dit un internaute, là, plus haut, mais dénonce suffisamment intelligemment l'ambivalence qui réside en chacun de nous, et rien que pour ça, il mérite ces 5 étoiles... Quand je lisais les passages érotiques, je pensais à l'extraordinaire talent d'Henry Miller, quand il dépeint cyniquement les jeunes thaïlandaises portant des numéros, je pense à Céline Relisez les, et accordez leurs , à eux aussi les 5 étoiles qu'ils méritent...","1" "En fait, ce livre contient deux recits. Le recit de Daniel 1 est une satire mordante de la mediocrite de nos societes occidentales modernes (partouzes desincarnees, impossibilite de nouer des relations viables avec autrui, opportunisme, etc...). On a également accusé Houellebecq de sympathie pour certaines sectes(pas de nom...). La partie de la retraite de Daniel chez les Elohim est au contraire emprunte d'une grande lucidité quant a la folie de ce type de mouvements. Le recit de Daniel 25 evoque le film Alphaville de Jean-Luc Godard dans lequel des androides eprouvaient de la nostalgie pour l'ancienne humanité. La fin du livre est un petit morceau d'anthologie de litterature apocalyptique... Ne vous fiez pas a la reputation de l'auteur, lisez plutot son TEXTE!","1" "article pratique : il évite à mon fils au lycée d'avoir autant de cahier que de matière enseignée, il est de plus léger et d'un design sympa","1" "1914, Anthime, son frère et ses copains partent pour la guerre, presque contents d'aller se battre, insouciants de la réalité qui les attend. Ils sont jeunes, ils ont la vie devant... La jolie Blanche qui attend un enfant de l'un d'entre eux les regarde partir fièrement. Ils pensent ne pas en avoir pour longtemps et puis après tout le monde reprendra sa vie comme avant. Malheureusement il n'en sera rien. Un livre très court et très explicite sur ce que fut cette première guerre sur le terrain. Si je ne mets que 2 étoiles c'est parce que je n'ai pas plus accrochée que ça à cette histoire. Est-ce parce que le récit assez court ne m'a pas permis de m'attacher aux personnages ni de vraiment rentrer dans l'histoire ? D'un autre côté s'appesantir davantage aurait sans doute été trop aussi... ? J'avoue avoir eu aussi un peu de mal à rentrer dedans au début à cause de l'écriture. Il m'a fallu à plusieurs reprises relire certaines phrases un peu déroutantes quant à leur structure (côté emploi des temps notamment,...). Un temps d'adaptation sur les premières pages m'a été nécessaire afin de me familiariser au style.","-1" "Rien à redire, si ce n'est que j'ai trouvé ce livre complètement nul et sans intérêt. Très cher compte tenu du nombre de pages (très peu pour être appelé un ""roman""). Nouvel usage: bloc-note. Pour cet usage là, je recommande ! Pour le reste... Allez vous payer un roman d'un vrai bon écrivain, parce qu'Amélie Nothomb ce n'est pas une écrivaine. Une écrivaine sait se renouveler... Amélie a fait 2-3 bons bouquins, pour le reste, elle commence à perdre son imagination, ou justement à en avoir trop ? Qui sait... Economisez donc votre argent ;-)","-1" "J'ai été déçu par ce roman au synopsis prometteur. Un très bon début, puis presque plus rien. Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus fort, puissant, sadique et intelligent. La confrontation entre les deux héroïnes est bien trop légère et ringarde. Amélie Nothomb m'avait habitué à mieux question manipulation et cruauté. Oui, sa se laisse lire, comme tout les romans d'Amélie. Mais je trouve que, cette fois-ci , la touche ""nothombienne"" n'est pas présente. Le style n'est pas personnalisé.","-1" "Je m'étais dit que j'arrêterais d'acheter Marc Levy si sa dernière production était du niveau de ""Ou est tu ?"", très décevant, limite ennuyeux ou de "" 7 jours pour une éternité"", bonne idée de départ mais inachevé.","1" "Ce livre est surtout intéressant pour les gens qui évoluent dans ce monde de compétition de taureaux. Cet ouvrage ne m'a pas donné les même sensation et de perfection que les autres.","1" "J'ai vraiment aimé le contexte même si quelques moments mériteraient quelques approndissements. Comme toujours l'intrigue nous mène vers la réponse finale qui apparait comme une évidence. Merci à l'auteur.","1" "J'ai acheté ce recueil de poèmes, attirée par la succincte étude que nous en avions fait en cours; moi qui étais plutôt hermétique à ce type de poésie, pas éthérée pour deux sous -mais la poésie ""classique"", sentiments et lyrisme dégoulinant, pourrait dire Ponge me laissait indifférente aussi-, j'ai eu envie de découvrir cette conception assez inédite de la création poétique. Il me semble que Ponge a le talent, en prenant le parti des choses, de nous les faire sentir, dans leur simplicité. Il ne s'agit pas de décrire les choses pour accéder à quelque chose de supérieur, mais pour elles-mêmes. Car les choses comptent. Et Ponge nous le fait sentir je crois. Le recueil ""Le parti pris des choses"" est suivi du recueil ""Proêmes"". Là, autant voire plus que dans le précédent, Ponge nous livre sa poétique, son ambition de ""sauver"", avec cette poésie qui paraît pourtant si terre-à-terre. Les apparentes contradictions font la richesse de cette poésie accrochée au concret; et Ponge, peut même, comme ce fut le cas pour moi, réussir à vous donner envie de lire de la poésie, même plus ""habituelle"". Je recommande, car c'est un bon moyen pour moi de connaître un pan important de notre poésie française, mais aussi parce que, si la poésie en prose peut parfois rebuter -on associe, souvent, à tort mais c'est compréhensible, l'aspect poétique d'un texte à sa forme en vers ou à ses figures-, ce texte vous réconcilie avec. Ce n'est pas une poésie simple ou qui se livre facilement, mais à tout esprit persévérant (un peu) elle saura s'ouvrir, je le pense vraiment.","1" "De Claude Lanzmann, je ne connaissais que le nom, associé à Shoah que je n'ai pas vu par ailleurs. Lanzmann a grandi pendant la guerre (celle où on trouvait Hitler, Pétain, De Gaulle et tous ces gens là), a été résistant, a été journaliste et proche de Sartre et de Beauvoir, a beaucoup voyagé, est un Juif athée fin connaisseur d'Israël... A le lire, on a l'impression qu'il a tout vu du siècle où il a vécu, qu'il a été au bon endroit au bon moment, qui a rencontré tout le monde. C'est sans doute vrai et c'est ce qui rend ce livre étrangement passionnant, pour citer le même Fabrice. Une partie des récits qu'il fait son proprement étonnants : ses récits de guerre, sa visite en Corée du Nord, l'odyssée de sa famille, certains de ses souvenirs de tournage de Shoah, mensonges et manipulations included. Pour le reste, j'ai eu l'impression d'entendre les souvenirs narcissiques d'un sympathique vieux monsieur, qui se complait pas mal dans le name-droping et les anecdotes sans intérêt sinon pour les proches des personnes concernées (je pense à ses récits d'excursion à Zermatt avec Beauvoir. Bon.). Le vieux monsieur raconte bien, certaines histoires sont très bonnes, mais on aura parfois le droit de se sentir agacé. J'imagine même qu'il serait d'accord. Le quatrième de couv cite un journaliste qui parle d'un ""immense écrivain"". Peut-être, mais pas grâce à ce livre.","-1" "J'avais acheté ce livre dont je connaissais déjà depuis longtemps le contenu - admirable - pour la présentation originale proposée. En fait c'est très surfait : le marque-page est moche et sans rapport avec le texte, l'habillage du coffret médiocre. Un achat décevant.","-1" "Je recommande ce livre à quiconque sait lire, et a fortiori à quiconque s'interroge sur l'utilité de son passage sur Terre. L'équilibre entre philosophie, émotion, et humilité y est parfait. Pour le lecteur assidu, je me permets de conseiller cette lecture APRES les autres livres de l'auteur, car celui-ci m'apparaît en être ""le meilleur"".","1" "je ne l'ai pas fini, et sans doute ne vais-je pas le finir, c'est plus un amoncellement de digressions , et sans plan ordonné, peut-être intéressant pour un historien(détails sur l'histoire, la révolution, à travers biographies de ses parents ou grands-parents), mais je comptais y trouver plus de détails sur ses romans , leur conception, une réflexion sur l'écriture,sur son époque, des détails sur ses aventures connues, c'est assez décevant dans l'ensemble...j'ai aimé son rapport à la nature, à sa région, mais je reste vraiment sur ma faim...","-1" "J'ai trouvé ce livre bien écrit, l'histoire est particulièrement intéressante, les émotions humaines y sont décrites avec beaucoup de justesse. Je le conseille, notamment aux plus jeunes, qui pourront y trouver un regard neuf sur l'occupation allemande.","1" "Je ne sais plus qui était ce critique qui disait que les romans de Florian Zeller lui faisaient penser à tous les parfums pour jeunes qui sont produits aujourd'hui: monochrome, monocorde, aussitôt porté, aussitôt oublié.","-1" "L'auteur a du culot: décrire Dieu et Satan et le combat entre le bien et le mal, via leurs envoyés sur terre. Cela donne une petite fable gentillette qui est loin d'etre un chef d'oeuvre. Lisez donc le Faust de Goethe,si vous vous interessez aux tentations du démon, et vous verrez tout de suite la différence entre un grand écrivain et.... A vous de conclure!","-1" "Brillant d’esprit et aigue dans sa satire, Tartuffe est un regale. A la difference de la majorité des oeuvres du passé, elle se lit avec une facilité qui accelere le debit meme de la lecture.","1" "L'édition électronique de GF est très mauvaise. La lecture en est très désagréable pour de la poésie. Tant que les éditeurs ne feront pas un effort pour faire un travail convenable les Ebooks en France ne marcheront jamais. C'est dommage.","-1" "Livre passionnant mixant réalité historique et fiction. Le genre de livre que l'on commence et qui vous trotte dans la tête à chaque fois qu'il vous faut l'abandonner ! Une écriture sans artifice (et sans les longueurs de Ken Follet...). Bref un pur moment de plaisir !","1" "Une histoire que l'on a du mal à ""lâcher"", ce beau récit de courage et de ténacité donne envie d'être lu en une fois. ( Ce que j'ai presque fait...)Que sont nos combats ""d'occidentaux"" par rapport à ce que vivent ces femmes qui mettent tout en jeu à un moment...leur vie, leur capacité à nourrir leurs enfants, leur autonomie et surtout leur fierté. Ce livre est à recommander!","1" "Ayant relevé les bons commentaires des animateurs télé sur ce livre, j'ai eu l'impression qu'ils décrivaient un bon bouquin. Vite, je l'achète et là, quelle déception ! Aucune consistance des personnages, histoire abracadabrantesque, je n'ai rien aimé dans ce livre, encore moins la fin qui est sans surprise.","-1" "Toute l'oeuvre de St Ex enfin complête .Sortir des sentiers battus par ces ouvrages et voir des textes non repris par les commentateurs","1" "Lorsque j'ai lu la fin de ce ""roman"",il m'est revenu en mémoire une phrase de Michel Audiard dans la bouche de Lino Ventura dans les tontons flingueurs: -""Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait!""","-1" "Le nouvel ouvrage de Bernard Werber nous entraîne une nouvelle fois dans les pas de deux de ses héros récurrents : Lucrèce Nemrod et Isidore Katzenberg. Ils doivent cette fois enquêter sur la mort mystérieuse du grand comique surnommé ""le cyclope"". Comment a-t-il pu mourir, un soir dans sa loge après une de ses représentation ? Ce meurtre en chambre close semble indiquer qu'il est mort... de rire !! Et voici nos héros se penchant sur l'histoire de l'humour, l'art de la création de bonnes blagues... L'auteur en profite pour glisser de nombreuses blagues que lui ont proposé les internautes sur son site officiel. Comme toujours avec Werber, en plus de quelques références toutes scientifiques, on tutoie ici une certaine philosophie de la vie - carpe diem et circulation de l'énergie à l'orientale entre autres. Alors, évidemment, on adhère ou on adhère pas... Mais moi, j'adore !!! Une fois encore, les fans apprécieront. Quant aux autres... ils devraient également lire cet ouvrage pour décider si ils aiment ou pas ce nouvel opus !","1" "Un livre très bien écrit, le style est irréprochable, mais ... je ne dois pas avoir l'âme slave. Je n'ai pas aimé du tout. Les sentiments des personnages m'ont parus outrés et comme irréels. Et puis cette accumulation d'images de guerre, ces descriptions des mutilations, viols et autres horreurs m'ont mise réellement très mal à l'aise. Donc on oublie et on passe vite à autre chose !","-1" "a lire absolument conseillé par ma libraire on avale les pages pour connaitre la fin une trés belle histoire mélée de désespoir et d'humilté qui se finit en panache merci gilbert sinoué","1" "On reste sur sa faim. La difficulté d'évoquer une non réussite suite à un départ à l'étranger. L'attente et la non compréhension de ceux restés au pays, tout est évoqué, mais pas suffisamment... Et le footbal, trop présent, pour les ""non fans"" c'est pénible","-1" "On ne sort pas indemne de la lecture de SERAS TU LA . une fois la dernière page tournée , on reste dans une sorte de 'bulle' faite de ressenti, d'interrogations,le temps est suspendu et cette suspension nous fait porter un regard sur notre vie : « et dans ma vie .. y a t il eu,ainsi ,des gestes , des phrases , des actes , des décisions .. qui auraient pu tout faire basculer ? et si un retour en arrière était possible , qu'est ce que je changerais ? c'est un très beau livre qui nous invite à stopper notre rythme et prendre le temps de cette réflexion ; les personnages sont attachants , expriment de belles valeurs ; leurs interrogations sont sincères et sonnent justes ; l'histoire est prenante et je ne connais personne dans mon cercle qui ait lâché ce bouquin une fois commencé . en bref , je le conseille à ceux qui aiment les belles émotions , ils passeront un trés bon moment ! j'invite aussi ceux qui sont intéressés par le thème du retour dans le temps à se jeter sur l'excellent « REPLAY « de ken grinwood","1" "Je trouve cet ouvrage inachevé. Il n'a pas été travaillé. Cela ressemble plutôt à un bouillon publié tel quel, sans relecture. Les phrases sont tellement longues, ampoulées, qu'elles nuisent à leur compréhension. C'est dommage car le fond est bouleversant. L'auteur devrait reprendre tout, l'expurger, le concentrer, le travailler et nous livrer ainsi un roman abouti, un vrai récit intéressant et émouvant.","-1" "Une savoureuse suite de l'Empire des Anges, qui nous transporte en Olympie. Il s'agit pour les élèves-dieux d'apprendre à gérer une humanité débutante. Une fois encore, Bernard Werber nous fait réfléchir sur bien des aspects de notre conscience, de notre éthique, de notre civilisation. On attend la suite de pied ferme !!!","1" "Très bon! O livro de Ellena é muito útil para todos os que gostam de perfumes e estou gostando muito de seus relatos. Muito legal!","1" "Voici une facette de F. Lenoir que je viens de découvrir dans ce petit récit : le talent d'un conteur à la Giono, avec l'éloge de la vie rude et simple à la campagne, le respect de la nature... Comme dans d'autres ouvrages de Lenoir, l'Homme Bon est élément de la Nature, il la connait intimement, l'aime et la respecte. J'ai reçu son message de façon laïque, une ode à la pureté des sentiments, à la bonne hiérarchie des valeurs, à l'écologie, mais nul doute qu'on peut aussi ressentir ce conte comme un message à la St-François d'Assise. Croyant ou non, chacun peut interpréter ce petit texte très facile à lire, d'où son intérêt !","1" "J'ai bien aimé cette histoire, peu banale, écrite avec une certaine humeur et un peu d'ironie vis-à-vis des étrangères qui viennent se marier avec les Français ! Cela donne à penser même si la lecture ( et dans mon cas l'écoute) reste agréable, on ne se prend pas la tête avec les évènements. Dans la version audio, j'ai beaucoup apprécié d'avoir chaque chapitre lu par un acteur différent. C'était original et donnait un certain relief à l'écoute. Les cinq heures de voyage ont passé bien plus vite que d'habitude.","1" "Un livre dont nous ne pouvons sortir indemnes parce qu'il nous fait réfléchir sur notre humanité (ou manque d'humanité), sur la culpabilité. Un livre à lire absolument.","1" "La numérisation est faite avec des interlignes beaucoup trop grandes qui rendent la lecture peu agréable. C'est dommage qu'un peu plus de soin n'y ai pas été apporté.","-1" "Très bon roman, la base historique est sympa et très vivante, on se prend vite au jeu de cette épopée","1" "Une anthologie remarquable et originale à bien des égards, qui mérite sa place dans votre bibliothèque.","1" "Ce livre m'a été conseillé par quelques amis, qui ne tarissaient pas d'éloges à son sujet: ""Oh mon Dieu, tu devrais le lire, ça a changé ma vie!"" ou encore ""Waouh, vraiment un livre incroyable, j'ai compris tellement de choses!"" Je me suis donc précipitée dessus et je dois dire que mon enthousiasme est quand même vite retombé... Aucun scoop, aucune révélation véritable, juste du bon sens et quelques belles phrases certes, mais rien de bien transcendant au final. L'histoire est mignonne à lire, bien que vraiment un peu trop prévisible et pas très subtile (comme dit dans un autre commentaire, on dirait plutôt un cours de psycho pour débutant). Alors ok, à moins que l'on n'ait vraiment aucune notion de psychologie (ah bon? on garde des croyances profondes et négatives suite à de mauvaises expériences, surtout pendant l'enfance??? ;-)), je peux comprendre que l'on apprenne des choses via ce livre, mais sinon je suis sûre qu'il y a d'autres ouvrages bien plus passionnants.","-1" "Ce commentaire se réfère à l'édition ""Le livre de Poche"" en 2 volumes. Nous avons là le roman-siècle par excellence. C'est le roman de tout le XIX° siècle : la grandeur d'âme, la misère, les affres de la conscience, la beauté absolue, la laideur non moins absolue, le Roi, l'Empereur, le soldat, le courage, l'espoir. Le grand, le sublime, cotoie le petit, l'affreux. Nous avons là un roman total, qui a su capter le monde qui lui était contemporain. Lisez, relisez ces pages intemporelles, qui résonnent toujours à nos oreilles en ce début de siècle. Finalement, les choses changent, le contexte est différent, mais les hommes ne sont ils pas les mêmes? Je ne reviendrai pas sur cet ouvrage, à lire bien évidemment, même si sa longueur peut en rebuter plus d'un... Ce n'est pas un classique pour rien! Ce n'est pas un des romans français les plus lus au monde pour rien! Par contre, et cela a été dit de façon très juste dans un des commentaires précedents: LES NOTES DE BAS DE PAGE SONT ASSASSINES. Le personne qui les a écrites, visiblement imbu de sa science et de sa connaissance de l'oeuvre de Hugo, se moque complètement du lecteur qui découvre cette oeuvre. Quel mépris absolu! L'auteur de ces commentaires se permet de dévoiler la suite de l'intrigue avec une suffisance renversante : dès les premiers chapitres, on sait que tel ou tel personnage va mourir à la fin. Là où des commentaires doivent, par exemple, aider le lecteur à la compréhension de tel ou tel mot ou expression difficile à saisir pour nous, hommes ou femmes du XXI° siècle, ou éclaircir un fait qui peut paraître difficilement compréhensible pour le lecteur moderne, le commentateur se permet de raconter toute la suite d'une intrigue, ou, bien pire encore, de dévoiler un point laissé VOLONTAIREMENT obscur par l'auteur, que ce dernier éclaircira plusieurs chapitres plus loin. Par contre, il n'est point fait mention, par exemple, de la définition du mot ""émondeur"", profession effectuée par l'un des protagonistes de l'histoire... Bref, lisez ce livre, et relisez certains passages admirables, mais ne lisez par les commentaires, ou choisissez une autre édition que celle-ci.","1" "Un pensionnat de jeunes filles au Rwanda juste au-dessus des sources du Nil accueille l'élite de la nation. Sous la férule de la mère d'une congrégation religieuse ces jeunes filles doivent arriver vierges au mariage et participer à l'enrichissement familial par un riche mariage. La période est celle de la première république Hutu, qui majoritaires ont chassé le roi Tutsi, et ont organisé des quotas pour que ces derniers ne puissent accaparer les postes au pouvoir. C'est dans ce contexte de violence larvée que nous assistons à la vie de plusieurs de ces jeunes filles, les héroïnes étant souvent Tutsi, mais nous voyons aussi les violences entre ces deux ethnies. Ce roman se situant essentiellement sur une année scolaire. Il y a plusieurs choses qui me dérangent dans ce roman. L'attribution du prix Renaudot, alors qu'il ne figurait pas dans la liste, qu'il a été porté par notre dernier prix Nobel de littérature, et qu'effectivement Gallimard n'avait pas de prix cette année. Ensuite le fait que l'on parle des prémisses du génocide sur la quatrième de couverture alors que les évènements se sont situés plus de 20 ans avant ! Les confusions des dates ainsi entre la visite du roi Baudouin en 1970 et le coup d'état qui a conduit à la création de la seconde république Hutu, il s'est écoulé 3 ans. Certes ce sont les violences dans les écoles qui sont à l'origine du coup d'état mais ces violences se sont déroulées en février mars, là encore la chronologie n'est pas respectée. Puisque le coup d'état à lieu en Juillet après la fin de la scolarité. L'article qui a fait connaitre Dian Fossey n'a été publié qu'en 1970, jusque là elle était totalement inconnue. Le mot inyenzi (cancrelat) ne désignait pas l'ensemble des tutsi mais ceux qui venant de l'étranger organisaient des attentats. Certes c'est un roman mais il est utile de le préciser et de dire que tout est amalgamé. Et je pense toujours qu'un aspect historique permet de mieux comprendre un univers, celui de la décolonisation est bien décrit, par contre je m'élèverai toujours contre toute technique d'amalgame pour renforcer ne fut-ce que de bons sentiments. L'écriture du livre même si elle est agréable, et le style ne justifie pas vraiment un prix littéraire. Les relations entre élèves, professeurs, blancs et noirs, sont très bien décrites ainsi que l'Afrique. En résumé un livre de fiction sur le Rwanda, qui nous apporte des éléments sur les relations entre Tutsi et Hutu,et les réalités africaines, mais qui se grève par son manque de rigueur historique.","-1" "On peut être un génie et manquer parfois de la plus élémentaire lucidité critique. Ainsi Voltaire considérait ses contes philosophiques comme de simples amusements et ses tragédies comme le sommet de son oeuvre. Eh bien, Madame la Postérité en a décidé autrement et comment ne pas lui donner raison? Car Voltaire, à l'évidence, était bien meilleur conteur que dramaturge! Et si, parmi tous ses contes, il en est un qui brille plus encore que les autres par la qualité de son style, la virtuosité de son intrigue et la finesse de son intelligence, c'est assurément celui-ci... A-t-on jamais porté l'art de la prose à un plus haut degré de perfection? A-t-on jamais dit des choses aussi profondes d'une manière aussi merveilleusement ironique? A-t-on jamais fait de la Raison et du Bon Sens un plus bel éloge? ""Candide"" est plus qu'un livre, c'est une magnifique leçon de sagesse qu'on lit d'abord, qu'on médite ensuite, puis qu'on essaie idéalement de mettre en pratique... Ah, que de malheurs les hommes s'éviteraient si seulement ils suivaient un peu les conseils que nous prodigue dans ces pages le plus spirituel de nos philosophes!","1" "Après avoir A-DO-RE les yeux jaunes des crocodiles, voici la suite, la valse lente des tortues, sur le même rythme, peut-être encore plus riche que le premier, en fait je ne sais pas, c'est tellement bon de lire Katherine Pancol, qu'on ne sait plus lequel est le meilleur. N'achetez pas la valse lente des tortues sans vous être régalés avec les yeux jaunes des crocodiles ; ce serait dommage ; vous perdriez des heures de bonheur, et ça ne se fait pas !!!!","1" "Je viens de finir ""Je, François Villon"" et mon constat est plus que mitigé. En soi, cet ouvrage n'est pas mauvais. Certes, on peut noter une absence totale de style littéraire mais de nos jours, cette critique est valable pour 99.9% des ouvrages qui sortent. Néanmoins, le livre en lui-même se laisse lire. A bien des égards, ce livre me fait penser à une version médiévale et édulcorée du mauvais American Psycho de Bret Easton Ellis. Froid, complaisant, répétitif... Mais bon, ce type littéraire plait, alors passons... Par contre, ce qui m'a immédiatement frappé c'est que Jean Teulé ne maîtrise pas son sujet. Le style (je ne parle pas des mots employés mais plutôt du phrasé, de la construction des phrases) est trop actuel pour paraître ne serait-ce qu'un peu authentique. De plus, à certains moments, Jean Teulé se permet l'emploi de tournures anciennes qui, du coup, jurent avec le reste. Par ailleurs, les passages empruntés à l'œuvre de François Villon recopiés en langue française actuelle et en français médiéval provoquent des redondances et cassent le rythme du livre. En ce qui concerne l'aspect historique du livre, on voit que pour rédiger son ouvrage, Teulé s'est appuyé sur quelques ouvrages d'historiens majeurs mais les emprunts sont vraiment flagrants et sa connaissance du monde médiéval vraiment limitée. Arriv